Teysanichou Vs Astrinounet (namé)

La bibliothèque vola en éclat, pulvérisée par l'onde de choc provoquée par les deux anges et se propagea tout autour d'eux et réduisant en débris les bâtiments aux alentours dans un nuage de poussière. Sur un périmètre plus important encore, la plupart des vitres furent balayées. Astriel regarda autour de lui tout ce désastre qu'ils avaient provoquées. Le quartier de la bibliothèque était méconnaissable, comme si une guerre était passée par là. Leur lutte dura un temps ou aucun des deux ne céda, lame contre lame, regard contre regard, sourire contre sourire. Cependant Astriel relacha la pression en devinant le corps du bibliothécaire, gisant en partie sous les décombres de sa demeure. Profitant de ce moment d'inattention, Teysa tenta de porter le coup fatal, mais son adversaire déroba sa lame et le saisit par la gorge. La garde de son épée rencontra avec violence le visage de l'ange déchu et Astriel fusa vers le sol, lui même perdit sa lame d'un coup de pied bien placé et les deux êtres chutèrent vers le sol dans une lutte acharnée. Puis s'écrasèrent dans un nuage de poussière et de cendres.

Chacun se releva et fixa l'autre.

- Tu...tu te rends compte que si tout ceci était vrai, Green serait mord par notre faute...haleta-t-il.

Teysa se releva en souriant, il tapa ces vêtements, histoire
d’enlever la poussière. Puis il regarda d’un sourire goguenard l’ange qui lui
parlait. Il souleva le bras droit pour montrer un tas de chiffon couvert de
poussière qu’il tenait à la main.

- T’inquiète pas il est la ton bibliothécaire. Tien attrape.

Il lança négligemment Green Partizan à son adversaire tout
en étant mort de rire. Il s’assit sur une pile de grava pour regarder les
ruines de la bibliothèque de Wilmarin tout en continuant de s’esclaffer.

Astriel rattrapa le corps évanouit du bibliothécaire et atterrit pour le déposer au sol. Il savait pertinemment que tout ceci n'était pas réel, que ce n'était qu'un combat virtuel quelque part. Mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une réelle pointe de colère et d'indignation devant l'attitude de son adversaire.

- N'empêche, tu n'es qu'une merde là.

Il le toisa longuement, d'un regard scintillant, brûlant d'un désir de reprendre leur discussion, plus sérieusement. Et aussi d'en finir.

- Aller viens cette fois-ci, viens au lieu d'attendre qu'on vienne te chercher dans tes ombres.

Il le sentait, Teysa aussi, ce combat devait finir tôt ou tard, et le moment était venu de s'élever vers les cieux de l'apothéose. Et ainsi clore le spectacle. Cependant, leur histoire englobait bien plus qu'un aspect théâtrale qu'induit l'arène. Il serra la garde de sa lame et se prépara, une petite idée germa dans son esprit, puis une autre, puis germa une myriade de solutions qui ne demandaient qu'à être cueillit et consommée.

- Aller viens faire un câlin.

Assis sur sa pile de gravas, adossé à ce qui restait d’une des magnifiques fresques qui ornaient les murs de la grande bibliothèque, Teysa regardait le magnifique paysage de destruction qui s’offrait à ses yeux, tandis que son corps, petit a petit, disparaissait dans l’ombre du mur.
Lorsqu’il prit la parole pour répondre au chatange, sa voie semblait sortir de nulle part :

- Mais, mon pauvre petit, je ne suis qu’une merde… Je suis la chienlit que Dieux a refuser d’assumer, pauvre morceau de fange jeter dans les limbes comme on tir la chasse d’eau. Mais voit tu petit ange même une merde comme moi peux être supérieur a un ange comme toi…

L’intonation de sa voix changea, elle semblait maintenant se déplacer elle venait de derrière l’ange, puis juste derrière lui, ensuite juste à coté, à sa droite, si proche que l’ange aurait presque juré sentir le souffle sur son épaule.

- Car moi, mon petit Astriel, je ne suis lié à aucune prétention, aucune vieille malédiction, je ne suis que le chemin que je trace devant moi. Il n’y a pour moi aucun futur, aucune voie pré-tracée car je suis le mal-né, celui qui n’aurait jamais du exister dans les chemins du temps. Même Dieux le tout puissant n’avait pas prévu que je viendrais troubler son monde… le misérable grain de sable enrayant la grande roue du destin.

Sur ces mots, une brume rouge envahit l’ange en même temps qu’une centaine de fléchettes s’enfonçait dans sa peau, et toute les douleurs rêvées ou réelles, passées ou futures, envahir le chatange, l’empêchant de bouger quand l’épée de Teysa lui entailla l’arcade sourcilière et le haut de sa pommette, le paralysant quand le Drow se percha sur ses épaules pour reprendre son monologue :

- Regarde petit ange, regarde autour de toi ce spectacle empli de sentiments et de beauté. Les flammes rougeoyantes envahissant la ville, que de leur chaude lumière éclaire le toit de fumée que même la pleine lune peine à percer, tandis qu’au dessous de nous comme une coupure la nuit sépare l’épais nuage noir de Ter Aelis empêchant ainsi la mère d’entendre le cris de son enfant. Maintenant inspire les odeurs qui nous entourent, le sang les cendres et la tristesse. Ecoute les gémissements des enfants qui cherchent leurs parents, peut être morts dans l’incendie, écoute les fourmis essayer de faire tenir leur fourmilière. Leur bruissement ressemble au doux requiem de la mort. La douce valse que la grande dame noire nous joue lors de notre mort qu’il est beau ce chant… empreint de tristesse… de mélancolie…

Sur ces dernier mots Teysa explosa de son rire strident, sauta devant l’ange, plongea ses yeux devenus totalement noirs, passa sa langue sur le doux liquide vermeil qui coulait de la blessure d’Astriel puis, tout disparut, Teysa, les épines, la brume, la douleur, il ne restait qu’une légère impression dans l’air, une impression qui disait… « Fait moi un câlin… »

- La chienlit ? Connais pas, et je n'aime pas ce mot ! Quant à ta supériorité, c'est encore à prouver et sur bien des points. Qui sait, peut être qu'en simple duel à mort tu m'es supérieur ? Ou non. Et sur bien d'autres aspects, en es-tu si sûr ? Quant est-il ? Si vivre et une part de survie, l'autre penchant permet de découvrir moult choses et de les comparer, les confronter et aussi les allier, les marier avec d'autres.

S'en était désagréablement perturbant. La voix de Teysa ne cessait de provenir d'endroit différents et totalement irréels, parfois devant, sinon derrière, en haut voir en bas, ou mieux de toute part, au pire de nulle part, de lui même presque. Il sentit un souffle derrière son épaule et ne broncha pas.

- Si tu n'es que ça, c'est déjà une bonne chose après tout. Mais une question me vient, même plusieurs. Est-ce que ça te suffit et en es-tu satisfait ? Oh, une autre également, le mal-né ? J'hésite à sourire ou à hausser des sourcils.

Finalement, le félidé ailé manqua de s'étouffer de rire devant une telle considération de soi. Son adversaire était d'un égo bien démesuré. Même si son rang et son titre, ces rumeurs portant son nom et ses aventures lui prêtaient bien des éloges et le lui rendaient bien.

Puis son sourire s'effaça aussi subitement qu'une douleur lui vrilla le cerveau, pour en accueillir une autre plus profonde qui lui tordit l'estomac et lui donna la nausée. Une succession chaotique de souvenirs douloureux le frappèrent et/ou effleurèrent son esprit et marquèrent son corps qui se révoltait contre cette tempête insupportable.

L'ange tenta de résister de se fixer sur un point précis ou n'importe quel souvenir ou image. Quelque chose pour s'accrocher et de s'effacer de ce sortilège néfaste mais rien n'y fit. Il se laissa alors guider par le flot et fut emporter loin d'ici, son esprit vagabondait alors sur une rivière de sensations et de souvenirs chacun rattachés à des images et des émotions. Alors que son adversaire se délectait dans sa prestation et lécha sa blessure, il se livrait à d'anciens démons qu'il avait profondément enfouit dans sa mémoire.

Citation :

Citation :: ...Du sang ruisselant de ses plaies et ses yeux vitreux venaient de voir la mort arrivée devant elle. Poliment elle avait criée gare. Ils l'avaient écoutés et connaissaient les risques. Dorénavant il était lui aussi seul ce jour là. « Chacun son tour » lui aurait-il dit...

Citation :: ...Foule furieuse. Cheveux bouclés, il cristallisa son portait avant que les flammes ne viennent la défigurée pour la grignoter à petit feu. Et en silence elle lui sourit, son regard maternel et chaleureux transcendant ses émotions un moment. L'image s'effaça et puis plus rien qu'un gouffre sans fond de colère et de haine bestiale, incontrôlable...le chaos frénétique...

Citation :

Citation :: ...Mort à l'arrivée, renaissance puis un nouveau départ avec peu de souvenirs...cruelle souffrance qui ne saurait être effacer que par un retour dans le passé. Pourquoi pas oui, une quête sur son passé ? A elle et à lui...

Citation :

Citation :: ...Elle même, lui même, aucun sens...

Citation :: ...Tristesse oui, mélancolie aussi, puis bonheur, amour, haine, nostalgie, col...

L'ange comprit une chose. Il se détacha de ces souvenirs puis les regarda d'un oeil neuf. Les oublier n'étaient guère la solution. Au mieux, il fallait vivre avec et accepter d'avoir vécu tant d'évènement qu'ils soient malheureux ou emplit d'un bonheur sans fin. Faire ainsi était un chemin difficile mais qui en valait la peine pour pleinement accepter ce qu'on était et vivre sans remord et regrets. Belle utopie qui lui donna un regain d'espoir et de lucidité alors qu'il était sur le point de se briser de lui même. Teysa n'avait rien fait, sinon lui faire revivre une partie de sa vie, quelques évènements marquant qui l'avaient profondément bouleverser.

La colère s'empara de tout son être alors qu'il se sentait comme violer de l'intérieur. Il s'empara du cou de Teysa et d'une prise le mit à terre sans ménagement alors que son corps tremblait et ses yeux pleuraient. Surprenant l'ange déchu, il ne lui laissa pas le temps de reprendre la mesure dans un contre-temps bien placé. Son poing rencontra la joue de ce dernier et ce trois fois de suite. Un giclée écarlate voltigea et un filet de sang suinta de sa bouche.

- Je n'ai qu'une chose à dire, tu n'es ni le mal-né, ni au dessus de tout, la seule chose qui te différencie du diable c'est que tu possède une âme dépourvu du moindre scrupule à jouer avec les tourments d'autrui. Et si les « autres » font de même, alors tu ne vaux pas mieux qu'eux !

Astriel prit appuie sur le sol et projeta Teysa d'une simple compression d'air. Une porte dimensionnelle se matérialisa juste derrière lui et il se retrouva né à né avec l'ange alors que la sortie prévue depuis une seconde porte dimensionnelle venait juste d'apparaître derrière lui. Le déchu se prit un violent coup qui aurait brisé la nuque d'un simple mortel et l'aurait tué sur le coup. Astriel lui agrippa le bras compressa l'air au maximum pour le projeter contre le sol. L'impact fit trembler l'arène, des tonnes de roches volèrent en éclats et une fumée épaisse et étouffante dissimulait le cratère qui s'était formée.

- En fait, tu me déçois. Et tu m'as rappelé des choses que j'avais mises de côté. Personne n'aurais aimé à se remémorer ce genre de souvenirs. J'ai mit déjà nombre d'années à m'en défaire et laisser leur poids à mon subconcient. Je constate que tu t'amuses à jouer avec les rêves des autres et aussi leurs souvenirs. C'est un jeu bien dangereux, quant bien même ceci est ton monde de prédilection et ton soit disant domaine. Ils ne t'appartiennent pas et tu n'es pas en droit de jouer avec !

Plusieurs bulles de plasma se créèrent tout autour de la scène, chacune se dédoublant telle une cellule se divisant pour donner un être nouveau et identique. Déjà des dizaines d'entre elles lévitaient et se mouvaient de manière singulière, comme si chacune avait sa propre volonté. Certaines transpirait l'agressivité de l'ange, d'autres plus paresseuses attendaient patiemment à leur place, les dernières se mouvaient avec lenteur vers son adversaire.

- Je penses qu'il est grand temps d'annoncer le dernier acte Teysa. Et que ça te plaise ou non.

Sa voix ne laissa transparaître aucune hésitation, le jeu était presque terminé. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Depuis longtemps, c'était l'un des premiers à lui avoir fait perdre non seulement son calme mais aussi son esprit joueur. En d'autres termes, il avait une froide envie de le tuer, vraiment et pour de bon. La corde sensible vibrait et résonnait dans son âme.

- Cette fois-ci, je ne t'attends pas, j'arrive.

Un écho sur-aigüe fit vibrer les sphères de plasma et la première vague fusa vers le déchu encore à terre.

Teysa pouvait ressentir les pulsions meurtrières de on adversaire, il en sourit d'excitation malgré sa situation.

Teysa souriait, il se releva lentement, comme si le temps distendu lui accordait une pose avant le dernier acte. Son esprit ce calmait, les battements sourd de son cœur ralentissait. Tout devenait lent, les vagues d’odeurs pestilentielles du charnier qui les entourait agressaient ses narines. Puis soudain une force brusque emplie de violence vint le frapper, le ramenant douloureusement à la réalité… en face de lui, Astriel le regardait, ses yeux était injectés de sang. La violence, la douleur… La danse macabre.

- Tue-le ! Tue-le ! Tue-le !

La voix raisonnait dans son crâne… il sourit largement regardant le chatange :

- Tu veux de la violence petit chat… Tu veux du sang et de la douleur !

Des éclaires noires envahissaient la scène, rebondissant sur les murs, emplissant l’espace. Ils pénétraient les globes de plasma, les chargeant d’une énergie instable.

- Gouttes à notre haine, petit chat.

Il attrapa l’ange a la gorge collant sont visage au siens, aux dessus d’eux les sphères semblait les regarder dangereusement.

- Ceci est notre fin, et je gagnerais.

Les yeux de Teysa s’enflammèrent quand dans le ciel les sphères éclatèrent en une pluie d’obsidienne. Teysa chargea Astriel de toute sa rage, les deux combattants échangeaient des coups qui faisaient trembler le sol, la violence et l’envie de tuer raisonnaient dans leur os. La pluie noire, née de la fusion entre le plasma et la foudre de haine, rongeait leur chair, et obscurcissait leur cerveau. Ils s’étaient envoler échangeant leur coups dans le firmament, les lames qui s’entrechoquaient firent s’enflammer la pluie, se qui les noya dans une sphère de plasma de foudre et flamme. C’est dans cet enfer, le corps rongé par la douleur que les deux combattants continuaient leur bataille insensée. Le ciel de Wilmarin était en flamme et la ville commençait à s’écrouler sur elle-même. Teysa marmonnait, inaudible dans le cœur du soleil qui les enveloppait. Puis sa voix raisonna comme une incantation, couvrant la tourmente, emplissant leur oreille.

- Quand le seigneur dans sa forteresse se sentit en danger, grande les portes s’ouvrèrent les sortant, frappant as tout va tel un baroud d’honneur pour leur seigneur…

Trois primera apparurent autour d’Astriel attaquant le chatange de toute part… Teysa chargea à nouveaux, une foule d’ange, de primera volait autour d’eux dans le ciel flamboyant.

- je prendrait ta tête petit chat, mais si je doit perdre la mienne… JE… GAGNERAIS !

L'ange ne pouvait que goûter à leur haine. Elle le fit frémir, toute cette folie, bourrasque d'obscurité, s'éprit de lui de plein fouet. L'impression en était immonde. Comme s'il se noyait dans un noir océan sirupeux qui bouillonnait sous une tempête implacable. Le souffle coupé, la vue brouillée, l'ouïe sonné par les éclats de l'orage, des larmes de douleurs furent balayées de ses joues par les fouets du vent aiguisé.

Ses appendices de lumière matérielles lui servant d'ailes se dressèrent d'effroi alors que sa gorge se comprima sous la forte poigne de son frère. Coller à son visage il le regarda droit dans les yeux par un voile de buée. Sa gorge le brûlait et son corps menaçait au black out absolu mais il ne l'écoutait plus. Les derniers mots du Primera ravivèrent sa colère et les flammes qui le consumaient se ravivèrent. Il se libéra et tous deux reprisent leur dance acérée sans se soucier de ce qui les entouraient dans un abandon absolu à la confrontation. Voguant au milieu d'un chaos sans nom. Chacun fut projeter par la frappe de l'autre et laissa un bref moment de répit.

Et alors qu'un enfer naissait et détruisait tout autour d'eux, la terre répondit de son propre chef en de longues complaintes déchirantes. Le sol s'ouvrait de part et d'autres et engouffrait goulûment à chaque craquement de grandes parts de la cité. Chaque éclair noir percutait le sol créant une implosion, elle même délivrant des gerbes de flammes noires voraces.

Dans cette cacophonie la voie caverneuse du Primera couvrit ciel et terre. Haletant, tremblant, Astriel se redressa lorsque trois Primera apparurent autour de lui. Leur regard de glace le percèrent de part en part, chacun se positionna d'une manière parfaite pour ne lui laisser aucun échappatoire, aucun temps mort.

- M'étreindre de cet héritage maudit que j'ai jeté aux ordures pour me donner la leçon est d'une bassesse affligeante. Je ne sais si je te pardonnerais de cet affront.

Malgré tout une vague de sérénité qui s'empara de lui et un sourire se dessina fièrement sur ses lèvres.

- S'il faut recommencer à en supprimer, alors je le ferais sans plaisir mais par nécessité, cher frère.
- Je prendrait ta tête petit chat, mais si je doit perdre la mienne… JE… GAGNERAIS !
- Viens saisir ta chance !

Tous se ruèrent vers l'archange. Les échanges furent aussi bref qu'intense. La lame de Teysa s'enfonça dans les entrailles de l'ange et trois autres lames suivirent leur propre chemin à travers son corps. Des gerbes de plasma s'échappèrent de son corps, toujours le sourire au lèvre.

- Raté.

Astriel téléporté derrière l'un des Primera subit sa fureur. Il le frappa de la garde de son épée au coup puis à la tempe pour finir par lui trancher ses ailes droites d'un geste emplit d'une haine profonde et ancienne. Vint alors la mort de son leurre de particule qui implosa dans un flash aveuglant. L'archange leva ensuite son épée vers le ciel et pria afin d'attirer toutes ces foudres à lui. Les éclairs se rapprochèrent puis finirent par s'agglutiner vers eux. Plusieurs vinrent frappé sa lame tour à tour puis plusieurs dans un même instant. Cette concentration brûlante électrisait leurs cheveux et formait alors un véritable flux mêler d'éclairs d'un blanc aveuglants aux obscurs foudres rougeoyantes. Et alors que Teysa lui planta véritablement sa lame dans l'abdomen et que son sang écarlate perlait à peine qu'elle se coagulait sous la pression électrifiée de l'air.

- On dirait bien que tu m'ais eu. Mais...il n'y aura aucun vainqueur., son regard déterminé, écrin de fatalité, croisa un semblant de miroir, avec ce sourire identique.

Frères de sang, frère de batailles.

Il abattit les fureurs sur eux et tous furent foudroyé par la furie du ciel. L'air implosa de toute part dans un blast sonore éclatant et tous furent projeter telles des étoiles filantes vers la terre. Ils finirent leur course dans une gerbe de flammes et d'arcs électriques enrobées de nuages de poussières et de débris...

Quelques temps passèrent, les éclairs se raréfièrent peu à peu, la tempête s'essouffla et les nuages s'éclaircirent d'un ton gris de pluie. Une percée d'une lueur matinale se fraya un chemin dans cette mer de tristesse et éclaira les ruines encore brûlantes de Wilwarin. Le ciel s'éclaircit de part et d'autres et fit naître quelques arc-en-ciel. Seul le crépitement des flammes mêlé à leurs propres suffocations humides grignotaient le silence de l'après guerre. De temps à autres, des un vacarme encrassait le calme apparent, signe de l'effondrement d'un édifice brisé à jamais. Un désastre dans toute sa splendeur s'offrait à quiconque observait le tableau. S'en était d'une beauté horrifique et malsaine.

Wilwarin, en flamme, s’écroulait lentement dans le ciel artificiel de Ter Aelis. Teysa et Astriel allongés sur une plaque de pierre, qui tombait dangereusement vers le sol, essayaient en vain de se relever. Les deux combattants à bout de force essayaient de puiser dans leurs dernières forces pour arracher une victoire à l’autre. Mais aucun deux ne pouvait bouger, chacun de leurs muscles, tétanisés par la douleur, restait immobile à leur supplique silencieuse.
Teysa releva les yeux vers son frère et dans un sourire… « Bien joué ». Dans un fracas ils s’écrasèrent sur le sol de Ter Aelis et tout devint noir. Le primera ouvrit les yeux sourit et sortit de la cabine de simulation, l’expérience avait été magnifique et très forte les échange de coup frénétique semblait lui laisser encore des marques dans les muscles. Il avait combattu un adversaire puissant et avait réussi à lui tenir tête. Il ne restait qu’à aller le féliciter.

Dehors au sein d'un des nombreux atrium des quartiers réservés aux combattants et personnalités de marques se trouvait Astriel. Assis sur une chaise confortable au pied d'une table basse ronde sur laquelle reposait un excellent cru de chouchen vieillit, un délicieux verre fin, et une corne polie. Ils l'attendaient patiemment. L'ange lui adressa un sourire satisfait et épuisé. Leur confrontation avait été aussi éprouvante que destructrice. Il ressentait les crissements de ses muscles connues voir fraîchement découverts. Un ombre de fatigue sereine couvait derrière lui, tenace, sa nuit sera longue.

- Un petit remontant après tant de sueur et d'émotions frangin ?

Il servait la corne à ras bord exprès et en fit de même pour son verre ondulé.