Un Roi loin de son trône.

TERRE !! TERRE !!

Où ça, où ça ??

Droit devant Sir !

Ah oui bien vu. Essayez de réduire la vitesse, c'est ici notre dernier éspoir.

J'apperçois une ville.

Parfait, essayez de vous écra...de vous poser a quelques lieues des habitations...nous ne devons pas risquer les vies d'autres persnnes.

Pedant ce temps dans la région de Belthil, un bourdonnement lointain commençait à se faire plus fort que le chant des oiseaux qui bercait doucement les habitants s'adonnant à quelques rêveries sous la voute protectrice des arbres.

Ce bourdonnemet, personne ne le connaissait par ici, il ressemblait de loin a un essaim d'abeilles. Ce son bien connu dans d'autres endroits du monde était émis par l'Hildegard, le plus puissant vaisseau de la flotte du Roi Elensar... mais il était aujourd'hui le dernier, et son état laissait imaginer ce quil avait du traverser.

Un éclair déchira le ciel, le vaisseau tombait, brillant tel une étoile filante. C'est d'ailleurs ce que tout le monde pensait, car les ornements argents et or du vaisseau rendaient impossible son identification de loin et en plein jour. Mais les témoins de la scène comprirent vite que ce n'étai pas un simple caillou tombant du ciel, sa trajectoire était en train de changer, tel un cygne voulant se poser sur l'eau. Sa vitesse était cependant beaucoup trop élevée, et il vint soulever des tonnes et des tonnes de terre en "se posant" dans un champs, à quelques kilomètres de la ville.

La fumée se dissipait, les dernières pierres arrachées au sol retombèrent, le Roi ouvrit les yeux.

Bon, ceux qui respirent encore dites quelque chose.

... ... ... ... ...

Personne ? ... impossible, il doit bien y avoir quelqu'un.

Le Roi se releva péniblement, ses jambes pouvaient a peine le porter, et son regard pouvait difficilement supporter le désolant spectacle qui s'offrait à lui. Son équipage n'avait pas survécut. Il titubat jusqu'a une ouverture percée dans la coque durant le crash, sortit du vaisseau en ruine, une larme courait sur sa joue, il s'effondra, le visage contre le sol, respirant à peine.

Lui qui était il y a encore quelques jours l'un des plus puissants souverains du monde, devait à présent compter sur la pitié de gens qu'il ne connaissait pas.

Je m'époussette. Temple, ça en fait de la poussière cet engin. Oh, il y a une sorte de survivant. Mouais, en sale état. Il saigne du bras, mais ne semble pas s'en soucier. Je l'ai vu le premier! L'ivresse retombe. Oui, j'ai quitté mes Landes Eternelles. Les gens sont libre, ici. En tout cas, le type à l'air classe. Pas hautain, classe. le genre de gars à qui l'on voudrait partager un reste de bon génépi. Un complice adepte des saveurs de l'armoise. Ses nuances, cet intense plaisir. Il attend du soutien.

- Hey, tu as vu mon moustique?

Belle entrée en matière. L'homme ne s'étonne même pas de voir un moustique de la taille du poing apprivoisé (oui, il a grossi, c'est le sang des fées, si j'ai bien compris - les fées boursouflées, c'est rigolo).

- Lui, c'est Nicopo. Très affectueux et propre. Moi, c'est Airet. Airet Syl. Il est cassé ton vaisseau. Hi-l-de, Hil-de-grr, Hildegard. Marrant comme nom. Il doit être vieux. Ca fait belle lurette qu'on emploie plus cette écriture. Hey, mais tu pleures. Excuse-moi, j'avais pas vu.
Bon, tu pourrais m'aider à tirer les bouquins calcinés qui sortent là-bas? On va pas gâcher. Sans vouloir te commander. Jusqu'à Galvorn. Tu sais j'ai une sorte de chambre là-bas. Enfin, si on peut parler de chambre. J'y entasse tout un tas de paperasse.

Je me sens libéré de parler à ce naufragé. J'voudrais qu'il soit rassuré. Au début, c'est sûr, on fait des bourdes, on est timide. J'avais bien cassé mon encrier, moi. Puis les autres aident à l'intégration, sans vouloir offenser mon p'tit moustique. En tout cas, il donne pas l'impression de savoir bien bosser, le crashé. La poussière l'effraie peut-être. Allez, quoi, ce ne sont que des livres (ou ce qu'il en reste). Et Galvorn est à deux pas.

- Je t'ai dit bienvenue? Non, hein. Alors bienvenue, m'sieur. N'empêche, ils ont pas l'air pratique, tes vêtements. On voit qu'tes pas du coin. Ca m'a fait pareil au début.Pas trop lourds les livres?

Airet Syl...enchanté, je suis Elensar, je suis le R...je suis perdu en fait. Galvorn dis-tu ? Bien, je n'ai d'autre choix que de te suivre, et puis je ne vois pas pourquoi je ne te ferais pas cofiance. Il est ...mignon...ton moustique.
J'espère n'avoir rien abimé de trop précieux en aterrissant...

Le calme était revenu, sans cet homme je n'aurais jamais pu admirer ce si beau ciel bleu, c'est un endroit magnifique, j'espère que Galvorn ressemble à tout ce que j'ai pu voir de ce monde jusqu'a maintenant, je m'y sentirait vite chez moi.

Mes vêtements ?...eh bien, ils ont une très longue histoire, même là d'où je viens personne n'a les mêmes...mais quelle importance aujourd'hui ?

Airet devait en avoir assez que je déprime, je devrais peut-être engager un sujet plus détendu...

Il sait faire des tours ton moustique?

"Laisse le donc, toi et ton moustique !"

Dounette posa une main, amusée, sur l'épaule d'Airet Syl.

"Excuse le, ajouta t elle a l'attention du nouveau venu, il est un peu deboussolé, une mauvaise expérience dans d'autres terres que celles-ci ... Il croit qu'il a un moustique dressé. Si. Oui, comme je disais, un peu frapadingue....

Mais !

Je ne me suis pas présentée. Dounette, âme damnée de ces lieux, en compagnie d'un charmant jeune homme...Il passera surement te serrer la main. Alors comme ça tu es roi ? Bé bienvenue, roitelet. Puisse ton séjour par ici t'être des plus agréable. Oublie pas d'utiliser la table d'orientation si tu te penses perdu. Et n'hésite pas à tapoter sur l'épaule de n'importe qui en ce pays si tu as besoin d'aide !"

Sephiroth avait tout suivi des yeux, depuis l'arrivée, jusqu'au crash du vaisseau. Assis sur l' "épave" d'Hildegarde, il observait la scène... Des gens étaient morts, et une personne avait survécu.
Il prit la parole lorsque ledit Elensar admira le ciel :

- Admire le et sois en digne. Si le ciel t'a sauvé aujourd'hui, c'est pour que tu continues sur la longue route de ton pélerinage. Aelis t'offrira ce que tu désires... Si tu aimes le ciel, Galvorn, la cité du crépuscule devrait t'offrir une ambiance un peu particulière, mais charmante...

Il sauta au pied du vaisseau, ramassa quelques livres d'une main, et serra la main des deux hommes de l'autre.

- Je m'appelle Sephiroth, gardien tutélaire d'Aelis, j'organise les festivités avec mes collègues. Ne t'en fais pas pour les hommes perdus, ils auront une sépulture digne de leur statut, et ton vaisseau pourra servir à l'Art, si tu ne le veux plus... Au sinon, il te reviendra.

Il sourit alors aimablement, avant d'ajouter:

- Je ne suis pas souvent par ici, aussi je vous souhaite la bienvenue à tous les deux, puisque c'est la première fois que l'on se croise. Sir Elensar, n'imaginez pas que tout soit perdu et vain... Toute histoire mérite d'être contée, et c'est peut-être la raison pour laquelle le ciel vous a mené ici... Qui sait? Sir Airet, je vous suis reconnaissant de vous occuper ainsi de lui, c'est très attentionné de votre part.
Aelis est un pays uni...alors n'hésitez pas à contacter qui que ce soit en cas de souci. Pour ma part, je répondrai à votre appel.

Il posa les livres sur celles déjà faites par les deux hommes, leur fit un petit signe de main, avant de disparaître avec la brise... A cet instant apparut Dounette. Une rafale un peu plus forte propulsa alors quelque chose de doux et blanc, qui semblait tomber légèrement vers Elensar... S'accrochant aux vêtements d'Elensar, la plume blanche brillait étrangement.

- cadeau...Beaucoup de choses s'envolent et disparaissent, mais tout ce qui est écrit, reste. En témoigne les livres, seuls survivants à part toi, relatant de nombreuses vies.

N'y résistant pas alors, il effleura les cheveux de sa mère, en y laissant une fleur...Question élémentaire de courtoisie.

- En parlant d'épaule ...

G3n3sis passa devant Dounette et Séphirot pour serrer la main au nouveau venu.

- T'en fait pas, on est pas tous aussi moustiqué ici. Je me présente, je suis G3n3sis, un Graphouilleur du lieu. Jte remercie des précieuses informations que tu as apporté à notre débats, c'était instructif et en plus tu appuis ce que je dit, magnifique.

Tout en parlant, G3n3sis pris Elensar par le bras pour l'emmener vers une taverne du port
- C'est la meilleur taverne que je conaisse, et la seul ou il y à des danceuse Mardozes, qui se ...


Dounette pris Elensar par l'épaule et l'attira loin de G3n3sis

- Ne l'écoute pas, j'ai beaucoup mieux, viens voir et laisse le avec sa gartotte de peintographe lubrique.

-Hum hum.

(moue désapprobatrice). Non, ils pensent que je suis aliéné. Il est bien réel ce moustique. Ca ou une gerboise. Il est bien réel.

- Des tours. Oui je suppose. Il peut cracher de l'encre. Allez petit!

Je débouche le petit encrier en verre que Calaïs m'avait aimablement offert. Ah oui, l'encre sur le pantalon, c'est ça qui les effraie. Nicopo vient renifler le rebord (aussi habilement qu'un moustique peut le faire). Il n'en veut pas.

- Temple, ca ne prend pas. Une fois je l'ai vu en aspirer et toussoter . C'est gentil pour les livres. J'ai hâte de découvrir tes légendes.

Tiens, Dame Dounette parlait de Roi. Comment à t-elle su. A oui, c'est une Ame Damnée.

- Une sorte d'oracle. Oh pardon, je parlais simplement à voix haute.

Temple, comment ne pas me croire fou après une attitude démente si évidente. J'ai envie de retourner à mes chroniques.

- Bon, allez, vous avez gagné. Je ne suis qu'un fantôme à vos yeux. C'est le génépi. J'aurai besoin d'un animiste ou d'une sorte de rebouteux. Faut que j'm'en sorte, vous comprenez. Depuis mon arrivée, je crois... Que je n'en ai plus besoin. Faut juste exorciser cette odeur d'armoise. Et casser le vieil alambic.

D'humeur joyeuse, je reprends mes livres et mon entrain délétère à entasser des livres encore tout chauds.
Je suis vraiment content d'appartenir à ces scientifiques de l'évolutive imagination. Cartésiens du rêve.

- Quelqu'un aurait-il une brouette?