Schaft Koneko et Coin-coin, faut pas oublier Coin-coin !

Au milieu d'une place, a l'entrée du monde de Ter Aelis.

Enfin si tant est qu'un monde puisse avoir une entrée. C'est vrai ca. Ca depend de la personne apres tout.
Par exemple, pour un bebe qui vient de naitre, l'entrée d'un monde c'est l'entrejambe a sa mere. Soit. Mais je doute que cela plaise au mari si quiconque d'autre que son enfant prenait l'entrejambe de sa femme pour une entrée.

Vous voyez, tout est relatif.

Ici, nous considererons que l'entrée est une aerogare. Une jeune femme venait de s'y poser, par vaisseau interposé. Elle a bien des qualités, multiples et a foisons, mais le don de voler, point.

Elle etait donc sur une place, devant l'aerogare, avec sa valise, vetue (elle pas sa valise hein !) avec une minijupe plissée rose pastelle et son corsage blanc. Elle avait son eternel petit noeud rouge en soie, pour une fois dans ses cheveux, attaché par une pince. Ses longues jambes naturellement metisse (comme tout le reste de son corps d'ailleurs, c'est pas un arc en ciel non plus ) etaient nue et elle avait aux pieds de petites chaussures a talons blanche. L'image parfait de l'innoncence.

C'est fou ce que l'habit ne fait pas le moine.

Autant vous dire qu'elle avait un peu froid.

Mais c'etait le cadet de ses soucis. Dame Koneko (car c'est son nom) etait, n'ayons pas peur des mot, perdue. Totalement. Completement. Indubitablement. Et plein d'autre mot finissant par -ment.

Ses yeux d'un noir d'ebene cherchait en tout sens un repere, mais rien a faire.

-CooInnnnnnInNiNnnnnnnnnnnnnnn !

-Je sais Coinkinou, moi aussi j'ai froid. Mais tu veux faire quoi ? Porter nos bagages dans toutes les cités en errant sans savoir ou ? Moi en tout cas, je porte pas ton bazooka !

Le canartoon a ses cotés (et en exclu, une photo dudit canartoon => ) se nommait Coin-coin. Drole de bete n'est ce pas. Le pure fruit d'un delire de taverne entre la plus dejantée des bandes de gentils saoula .... euh .... fervents habitués des bars. Du coup hein, quand on sait l'origine, on s'etonne moins de ce curieux melange de canard et de cartoon (d'ou le bazooka hein !)

Il frissona, marmona un "coink" boudeur et se remit a attendre.

-Si seulement on avait droit a un beau guide touristique en petite tenue sexy. Apres tout,c 'est l'approche de Noel ….

-Coiiiiiiiiiiink !

-Si j’ai ete sage ! Arrete de te moquez va, missant ! Tiens, aller, et puis j’en ai marre de rester la. T’as raison, on va bouger. Et puis, qui sait, peut etre on trouveras une taverne pleine de beaux jeunes gens acceuillants ! Et avec encore plus de chance, je trouverais mon Papastriminou !

Un sourire malicieux eclaira son doux visage.

Elle se saisit de sa valise et s’elanca d’un pas dancant en faisant bien claquer ses talons a chaques pas, Coin-coin courant a ses cotés.

- TER AELIS ME VOILA !

A quelques mètres plus haut de là, une voit les intercepta de manière accueillante et agréable.

- Bienvenue dans les Ter(s) d'Aelis, celels-ci n'attendent que vous pour être découvertes.

L'être volant atterit dans la seconde qui suivit, celui-ci continuant de parler comme si de rien état, ou tout du moins, comme si cela paraissait normal de voir des êtres volés à tout va, remarque il y avait tout de même plus bizarre dans les méandres du multivers et même de Ter Aelis, cela ne faisait aucune doute. Il suffisait juste de mieux l'explorer, ce qui en ces débuts de cette histoire, n'avait pas encore été réalisé, et ce, nulle part. Mais viendrait le temps ou les aventures défileraient au fil des lignes et où les péripétices s'enchaîenraient aussi vite que le temps lui même.

- Chalut Schaft, heureux de constater que tu ne t'ai pas perdue en chemin, le voyage a-til été agréable pout toi et coin² *

L'ange fit une bise à Schaft et une embrassade toute familiale et meugnonne, puis se tourna vers Darkfire lui serrant la main poliment.

- Enchanté de vous voir maître des jeux.


* : oui nous admettrons que pour l'embêter, et étend un tantinet feignant, astriel s'amusait à appeler le canard délirant, coin², rien que pour l'em***er. Après tout c'est bien connu, les chats adorent les canard conf**

5 ... 4 .... 3 ... 2 .....1 .....

-PAAAAAAAAAAAAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!

Schaft se jeta dans les bras aillés d'Astriel, laissant comme deux ronds de buche de Noël le maitre du jeu "Feufollet", pas encore rebatisé "Feufollinou" mais ca ne saurais tarder, connaissant l'animal.

Mais pour l'instant, les considerations et toute l'intention de Dame Koneko allait vers son "Paaaaaapaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !".

Lui laissant a peine assez d'espace au niveau de la gorge pour respiré, elle commenca a pleuricher d'un air extrement mignon de petite fille innoncente, celui qui avait toujours eu le don terrible de faire craquer son Papounet, meme quand elle se rammener en tambourinant a la porte poursuivie par une horde de pretendants. Oui, ce sont des choses qui arrive ....

-Papa, c'est horrible, j'ai froid, Coin-coin aussi, je suis perdue, y a pas de taverne et le jeunot la a coté a pas de string !

Pour vous lecteur qui savez chaque partie de l'histoire, vous avez des chances de comprendre A PEU PRES toute la teneur de "l'horreur" qu'exprimait Schaft. Mais mettez vous a la place du pauvre Astriel qui debarque de son Ciel ....

Au milieu du café dans lequel était entré toute la petite troupe, l'air sembla se troubler. Il vibrait, ondulait, comme s'il s'était agit de la surface d'une mare secouée par une légère brise.

Peu à peu, un vrombissement sourd accompagné d'une vibration qui touchait toute la pièce s'ajouta à ce curieux phénomène qui déjà attirait l'attention des personnes proches. La distorsion sembla s'accentuer, s'amplifier, et dans une bruyante explosion de lumière, une masse vaguement blanche apparut et fut immédiatement projetée contre une table, avec une violence à faire sursauter un catcheur.

Du nuage de poussière provoqué par le choc, une silhouette emergea.
Nylrem se redressa en toussant et en s'époussetant, la mine mi-ahurie mi-furieuse.
Il resta un instant sans rien dire, alors que la tension retombait avec la poussière, devisagé de tous les cotés par les clients du café.

Se cherchant une contenance, il annonca de but-en-blanc:

Plus jamais je tente la teleportation directement à l'intérieur d'un bâtiment.
Je suppose qu'ils sont enchantés contre ce type d'intrusions...
Mais pourquoi je veux toujours faire des expériences bizarres, moi?

Bref, voilà. Bonjour tout le monde, excusez pour le vacarme et tout et tout. La prochaine fois je prendrais la porte.
J'ai senti qu'il y'avait du monde et certainement un peu d'alcool alors je vous rejoins.

Il prit un moment pour considérer chacune des personnes présentes. Puis se tourna vers Ramrod et Astriel.

Salut à toi, âme damnée. Il se courba légèrement.
J'espère que tu vas bien.
Salut à toi, l'ami aerofélin, j'espère que tu te portes bien aussi.

Il leur adressa un sourire franc, puis pivota et faisait desormais face à Darkfire, à qui il adressa un bref signe de main.

Salut... collègue. Wahou, ça fait bizarre...

Enfin, il se tourna vers Schaft, mais cette fois ne dit rien. Il passa quelques secondes à la regarder, à l'admirer, sans vouloir devenir obscène. En temps normal, il aurait été subjugué. Mais le choc de son arrivée l'empêchait de determiner avec précision son état d'esprit à ce moment. Il s'approcha d'elle maladroitement, les membres encore endoloris, puis lui prit la main qu'il effleura de ses lèvres.

Bonjour Schaft. Je ne peux que te souhaiter la bienvenue en Ter Aelis. J'espère de tout coeur que tu t'y plairas.

Il lui adressa un petit sourire gêné, puis detourna son regard pour éviter de se perdre dans celui de la jeune femme.

Patron? Une Leffe!

les joues de Dame Koneko se tinterent d'une charmante couleur rose qui allait a ravire sur sa peau metisse. Les baise-main avaient toujours euent cet effet sur elle ....

-Seigneur Nylrem, toujours aussi gentleman. Venez, prenez un siege aupres de nous.

Elle tira un siege a sa gauche et le tapota en signe d'invitation.

Un sourire a la fois ravi et malicieux illumina son visage.

-Et puis, comme ca je vais pouvoir vous presenter a mon pere !

Se levant d'un bond felin, a la maniere d'un chaton parti chasser un papillon, Schaft se precipita vers Astriel, toujours en train de s'occuper du pauvre Ramrod qui, decidement, ne s'en remettais pas.

-Papa, papa, faut que je te presente un jeune homme qui s'avera etre .... des plus chaaaaaaaaaaarmant avec moi ! Tu sais, le genre de "charmant" qu'il faut absolument que je te presente.

Astriel lacha instentanément Ramrod qui s'effondra par terre.

Schaft, inquiete, se pencha vers lui, provoquant un virement de regard de la part de tout etre masculin quelque peu indescent et plus ou moins discret placé derriere elle.

-Euh ... seigneur Ramrod bonjour .... Ronron ? Miaou ? une tasse de lait ? une lechouille ? Une vodka ?

Schaft allait se precipiter dans les bras de son "francoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !" quand intervint alors Darkfire dans son numero exclusif pour vous mesdames (surtout) et messieurs (sans doute apres, pourquoi pas apres tout !). Amusée, elle le regarda tetanisé le pauvre francois qui n'avait rien demandé a personne et le traiter comme une gentille pelluche.

Puis, quand il rapetissa de nouveau, Schaft s'approcha de lui, avec un sourire cajoleur. Elle lui tapota la joue a trois reprise puis lui pinca le menton en le regardant droit dans les yeux.

-pfff, t'arrete voui tes anneries ? Apres on va dire que des que je suis quelque part, tout s'effondre.

Le gratifiant d'un clin d'oeil, elle lui deposa un leger baiser sur la joue, lui lacha le menton et s'approcha doucement vers ledit "francoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis".

Et ce que vous attendiez tous ....

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Apres un long instant de silence ou nos deux protagoniste (le fondateur de Dame Koneko) se toiserent ....


...

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...

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oui ba ca va la, l'instant de silence !

...

- FRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANCOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


-Coiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinc !

Prenant le pauvre elfe par surprise, Coincoin et sa maitresse lui sauterent dessus, et le trio tomba a la renverse.

Sentant la tete de francois heurter le mur, Schaft equissa un sourire.

- Ca fait du bien de reprendre les bonnes habittudes.

Se relevant rapidement, Le Fondateur s' écria plusieurs choses:
1) Schhhaaaffffffttttttt !!!
2) Coin coinc couac coin !
3) Non, j' ai pas eu mal. C' est juste une petit bosse (Je veux quand même bien un calin).
4) Pourquoi tout le monde y tourne ?
5) J' ai pas eu peur non plus... (Peut encore avoir un calin, tout de même)
6) Gentil le Dark, gentil...
7) Je suis pas un elfe. Juste que j' ai vécu chez les elfes (après une longue histoire que je pourrais te raconter durant un dîner. Pas toi Nylrem !!). Mais je suis un homme (avec les attributs et tout ça !)
Gros bisou baveux !
9) Content de revoir son boss !
10) Ca fait beaucoup de trucs à dire.
11) J' en était où déjà ?
12) Gros calin ?
ETC.
169.52) J' allais oublier !!

Il sortit de sous sa cape un petit pingouin tout mimi qui remuait des papattes en piafant (litérallement) de rire, content d' avoir joué les montagnes russes sur son maître. Le Fondateur commanda un poisson, une bière, un diabolo-menthe, un steak, une tenue en cuir érotique et... Euh, ça c' est pas pour moi... C' est pas pour moi... Juré... C' est pour le pingouin...
Le pingouin prit le diabolo et farfouilla dans un petit sac qu' il portait en bandouillère. Il en sortit un costume de Space Marine terrifiant et ce l' enfila. Il courut alors à la poursuite du DarkFire en lançant des Piou-Piou endiablés.
Puis il prit une enclume (toujours dans son petit sac) et regarda en apparté son ami le canard bazooké.

-Et sinon, quoi de neuf boss ? Très joli décolleté que voilà...

Le Fondateur regarda un instant Darkfire, sans s' énerver le moins du monde contre cet énergumène qui se croyait tout permit. Puis... il lui envoya un bon coup de pied dans le derrière en s' écriant:
-Ca c' est pour mon pingouin.
Il en redonna à ce petit indigène aux grands airs qui termina sa course la tête la première... dans le plafond.
-Et ça c' est pour moi.
Il lança un terrible sourire et s' écria:
-Mais est-ce le moment de se battre alors que nous avons-là une si chère invitée ?? Allons, mon Dark descendez de là et faisons la paix...
Il lui serra la jambe (le temps qu' il redescende) et lui dit:
-Et décoincez-vous un peu... Euh... Dans tous les sens du terme évidemment.
CALIN ???

L'aérogare ...

Il fait étrangement froid, et un vent glacial lui gerçait déjà les lèvres ...

A sa droite, un café. Il allait s'y réfugié, c'est de toutes manières la qu'il aurait le plus de chance de la trouver.

Il monta les marches le conduisant sur le seuil de la porte, il entendait qu'a l'intérieur se passait un grand ram-dam. Il se doutait alors de sa présence ici. Sa main sur la poignée, il hésita a appuyer ...

Mais il n'en fut pas la peine car la porte s'ouvrit et quelle ne fut pas la surprise de Caramel Mou quand Coin-Coin lui sauta dessus !
- "Toujours aussi affectueux", celui ci, se dit Caramel ... "C'est toujours bon de sentir son canard et son bazooka se frotter contre soi quand il fait froid ! "

Puis, la porte étant restée entre-ouverte, il pu voir le chantier qu'était l'intérieur ...

Il demanda alors avec humour
- "C'est en construction ou en démolition ??"

L'air agacé du barman et Darkfire collé au plafond lui fit penser que la première possibilité était exclue.

D'un coup, un cri strident venant de l'intérieur fut poussée, et une paire de bras vint à s'enrouler autour de Caramel Mou.
Encore plus affectueuse que son Coin-Coin, sa Schaftoune, sa sœurette était bel et bien la, accroché a son cou, il ne pouvait pas ignorer sa présence !!
Lui qui n'est pas démonstratif, elle s'occupait de cela pour eux deux !!

Lorsqu'elle relâcha un peu la pression autour de son cou, Caramel pu voir la moue sympathique de Nylrem, cette moue déjà vue lors de leur première rencontre, lorsqu'il avait interrompue les "envies dansantes" de ce dernier avec Miss Koneko.
Francois lui aussi était là ... rien d'étonnant dans un troquet !!!

Mais bon ... malgré tout, le cœur n'y était pas car Caramel n'était pas la pour annoncer une nouvelle plaisante. Il savait que cela ne serait pas évident pour elle, mais il le fallait.

Il la traina jusqu'au comptoir (elle était toujours cramponnée a son cou, et lui étant bien plus grand qu'elle, elle ne touchait le sol que de la pointe des pieds), et commanda deux 'ti punch, pour décongeler.

Autour de leurs verres, ils purent enfin commencer la conversation, par les banalités usuelles.

Mais Schaft sentait que son frère n'avait pas la tête à la fête. Un léger malaise s'installa, et , n'étant pas frère et sœur pour rien, Caramel sentit que le moment était venu.

-"Schaft, je dois te parler ...
Je pense qu'il est grand temps pour moi de te dire au revoir.
Tu es maintenant assez grande pour t'auto gérer, et sinon, je me doute que Coin-Coin, Astriel, et bon nombre de tes prétendants veilleront à ce que tu te portes au mieux.
Quant à moi, je me suis rendu-compte en arrivant ici que ma place n'est plus ici ... les différents voyages que j'ai pu effectuer m'ont amené à me rendre compte que rester à un endroit n'est pas fait pour moi.
Je cherche quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quand je le trouverais, et que ma soif de voyage sera apaisée, je reviendrais, je te le promet.
Mais en attendant, je te dis au revoir ... mais pas adieu !

Il se retourne vers le barman et lui donne un petit sac avec ses économies

- Tiens, tavernier, cela épongera l'ardoise que j'avais pu avoir dans les mondes blancs, sur Aeringor, avant mes périples!

Regardant a nouveau Schaft dans les yeux :

- Je t'aime sœurette. Tiens, prend cette relique.

Il lui tendit une pierre bleue, brillante, et a moitié translucide.

-C'est un bon œil qu'un ami m'a confectionné, bien loin d'ici. Il te portera chance, et grâce à lui, j'aurais toujours un œil sur toi !!"

Il se leva, la serra fort dans ses bras, car il voyait qu'elle retenait ses sanglots.
Il mit ensuite sa cape et Caramel Mou parti chuchoter quelques mots à l'oreille d'Astriel, puis, enfin, ou déjà, il franchit cette porte, que l'on ne le verrait pas re-franchir de sitôt ...