Le Vagabond
Nombre de messages : 192 Age : 33 Localisation : Au pays où les fleurs sont piétinées, où les lapins sont écrasés, où les Alices sont égorgées... Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Double signé Teysa le sombre Lun 14 Juil - 2:40 | |
| *Hurlements de trompettes* Bon après une première lecture, je ne pensais qu'il y avait autant de souci, alors autant le dire tout de suite, le récit ne va pas vraiment (pas du tout)... Oui mettre les pieds dans le plat c'est tout un art... On va aborder ces problèmes points après points, de façon progressive. Bon déjà, un bien triste constat s'impose : l'archi-dominance des fautes tout le long du récit. Globalement, on doit tourner à 0,6 fautes par lignes, c'est moins qu'une, certes, mais le truc, c'est que sur un texte long d'environ 150 lignes (un peu moins me semble-t-il), ça commence à se voir un peu, ou du moins, un peu trop. Déjà, je crois qu'un éminent rappel s'impose concernant un temps pas forcément simple (malgré son nom), mais dont les auteurs s'évertuent à employer, pour son sens esthétique, formel et il faut le dire aussi, pratique si ce n'est essentiel. Je parle ici du Passé Simple, une bien drôle de bestiole si tu veux mon avis. Ainsi, je sais très bien que ce que je vais indiquer sera totalement superflu, si ce n'est inutile, mais bon, vu que je suis un crétin borné et que j'aime me donner bonne conscience, autant le mettre. Je cite donc, de n'importe quel Bescherelle qui se respecte :
Passé simple :
1er groupe : -ai, -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent 2nd groupe : -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent 3ème groupe (mon chouchou) : -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent ou -us, -us, -ut, -ûmes, -ûtes, -urent ou -ins, -ins, -int, -înmes, -întes, -inrentAllala nostalgie nostalgie de mes années de primaires (surtout CM1 et CM2 ceci dit). Si l'utilisation du passé simple est à plébisciter dans un tel récit, une utilisation correcte s'impose pourtant. Je ne compte pas les troisièmes personnes du singulier assassinées en oubliant le « t » ou alors en me le remplaçant par un bien pâle « e ». Crime de très haut degré, des gens sont morts pour avoir parjuré de la sorte (bon ok là je dec', mais ça devrait ...*sors*). Là, je tiens à signaler que je ne fais que parler des fautes concernant uniquement l'emploi au combien hasardeux du passé simple, je n'évoque par les autres meurtres en bonne et due forme, entre les fautes bêtes et méchantes de frappe, les participes passés, les confusions entre les homophones , les accords zappés, les noms conjugués comme des verbes (si si j'ai trouvé, j'avoue que le « plusieurs bâtissent » m'a assez bluffé ^^'). Les exemples ne manquent pas, je vais pas illustrer chaque cas, par fainéantise (ou flemme de nos jours m'a-t-on dit), par manque de motivation, par manque de patience mais aussi par manque de temps (oui je suis un type en manque... il faut le dire ). On va donc passer sur l'orthographe au sens extrêmement large du terme, je ne saurai que trop te conseiller de relire attentivement, au calme, de pas hésiter à relire à voix haute (quitte à passer pour un taré qui cause à son écran, au pire c'est pas méchant, les gens te regardent juste un peu bizarrement après, s'tout), de faire gaffe à ce que tu écris, bref, juste un effort, un peu de temps à prendre, tu vas perdre dis minutes à faire ça (bon là, pour ce texte-ci, un peu plus je te l'accorde...), mais au final, tu auras un texte nettement plus lisible, et donc plus intéressant à suivre. Effort que je jugerai d'indispensable, personne n'écrit parfaitement, personne n'est à l'abri d'erreurs, et ya pas de secrets pour corriger le tout, la seule formule magique, c'est de relire (ouais un peu moins classe que le « Abracadabra »...).Maintenant qu'on a fait passer (difficilement certes) la pilule, on s'arrête pas dans notre ascension (Tour de France oblige), j'ai noté un autre souci, de ponctuation cette fois-ci. Un texte sans ponctuation, en quelque sorte, c'est comme une pizza sans fromage, inconcevable ! Alors une phrase sans ponctuation, déjà c'est pas une phrase, et sans virgule, ta phrase selon la taille, ça peut provoquer un essoufflement chez les personnes âgées (espèce de monstre, m'en vais te dénoncer moi !). Prenons par exemple, la première phrase de ton prologue, bah la lire d'une traite, ça demande au moins 7 poumons et 3 cœurs d'athlète (au moins !), et le tout non sans quelques injections d'EPO et d'autres bonnes choses du même style. La virgule, ça permet au lecteur de se reposer (la feignasse), de reprendre son souffle avant de repartir à l'assaut. Pis ça permet aussi de s'y retrouver au niveau du sens de ta phrase, car parfois, tous les mots se suivent à la chaîne, et on s'y perd un peu (enfin, le lecteur que je suis s'y perd, je suis pas un exemple parfait de lecteur, certes, mais d'autres pourraient-être dans le même cas). Bref, les virgules, cey le bien ! On peut aussi évoquer un autre fait criminel, enfin deux autres, que l'on pourrait rapprocher de très loin à une forme de ponctuation. Déjà, l'emploi de « _ » en guise de tiret, c'est d'une monstruosité sans pareil : ce symbole, dit littéralement « trait bas » ou à l'anglaise « underscore » (avec l'accent et tout), matérialise, à l'origine, un espace dans le monde de l'informatique (mais l'espace ne rentrant pas en compte en tant que symbole dans certains cas, on le remplace par ce symbole de « trait bas »), en soit, il ne remplace ou n'est nullement équivalent en quoi que ce soit à un tiret, noté « - », qui a quant à lui pour fonction de marquer le changement d'interlocuteur dans une phase de discours direct. En gros, lorsque tes protagonistes entament le dialogue, vire moi ces traits bas, et mets des tirets, question de principe quoi ^^'. De la même façon, le narrateur qui s'exprime comme ceci : « LE REGARDAIT !!! » ... Bon c'est sympa, ça réveille un peu la lecture, mais bon, c'est pas vraiment à intégrer en narration, disons pour faire simple que ça le fait pas. Il y a enfin la succession de « .............. ». Qu'est-ce que cette bête là ? Des blancs car t'as oublié la suite ? C'est à nous de le remplir ? Roh chic j'adooooore ça les phrases à trous ! Parce moi, d'un côté, je connais cet animal là « ... » (sur-employé bien souvent, par moi le premier ceci dit), qui a un p'tit nom et tout : points de suspension. Alors ton myriapode de la ponctuation, on va l'enlever, car pour moi ça ne veut rien dire du tout, ça ne représente rien du tout, bref ça n'est rien (du tout). Mets des points de suspension à la rigueur, si tu veux absolument conserver ce « climat » suspicieux, voir suspens-ieux, mais bon à utiliser tout de même avec quelques pincettes hein, ça mord ces choses là.Pourtant, il y a notamment une scène pour le moins curieuse qui retient mon attention. Lorsque ton personnage à l'apparence démoniaque « s'en prend » à l'autre étrange noble ou je ne sais quoi. On voit déjà le jeune faire la manche, prêcher l'aumône au bon vouloir du noble seigneur, avant qu'il lui balance en toute courtoisie qu'il va le tuer si le noble refuse. Ce dernier va alors refuser à son tour, et riposter par la magie, le tout dans une ambiance feutrée, si ce n'est cucul, quitte à rivaliser avec le monumental Feux de l'Amour, Victor Newman si tu me regardes ... Nan mais bon qu'ils se tirent la révérence, pourquoi pas, mais de là à se faire des politesses style : « je désirerai vous tuer. Oh merci, je vous en serai gré mon ami... ». La courtoisie, que c'est bow, que c'est noble, mais pour le coup, pas vraiment vraiment adapté, non ? Ca ne me paraît que fort peu crédible, j'imagine très mal une scène de la sorte, ça serait assez surréaliste vu le contexte (bon remarque le gamin à l'allure démoniaque, et le noble magicien, c'est déjà assez surréaliste comme scène xD). 'fin bon moi je dis ça, je dis rien... Je vais m'arrêter sur ces courtes paroles, il y en a certes plus à en dire, mais je crois que c'est déjà pas si mal non ? J'ai pas vraiment insisté sur le positif, je m'en excuse, mais je préférai surtout mettre en avant ce qui n'allait pas, pour corriger le mauvais survirage entamé, et tenter de rectifier la trajectoire. L'histoire a un bon potentielle, avec le parallèle entre les gamins, mais elle est bien trop entachée de fautes, qui font ressortir de ton histoire un sentiment de bâclé... Courage, c'est en écrivant que l'on parvient à écrire correctement | |
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