Le Combat de la vie
Je me lève ce matin là
Doucement je prends conscience de ce monde
A mes côtés se trouve une lame,
Je m'étais assoupis au bord de l'onde.
En cette belle matinée
Je me redresse et je pose un genou a terre.
Ma main saisit le pommeau de l'épée,
Mon armure est épaisse mais légère.
Je commence alors a errer
Et du sol je sens des vibrations s'élever,
Je lève alors le nez vers les sommets,
Et je vois arriver ces groupes armés.
Sans réfléchir je me défends,
L'un des groupes vient se placer a mes côtés,
Notre ennemi arrive enfin, mais
Des boucliers se dressent sur mes flancs.
Alors s'engage ce combat,
Des lames s'entrechoquent dans tout les endroits.
A la fin du combat je m'aperçois
Que des hommes donnent leurs vies pour moi.
Pendant qu'au cœur de ce combat
Je virevolte, je combat et je me défends,
Les hommes s'entretuent autour de moi
J'en tue autant mais le combat s'étend
Et je regarde aux alentours
Sur tout les hommes seulement cinq ont tenu.
Nous prenons alors chacun notre tour,
Un repos mérité dans l'herbe drue.
Le sol se remit a trembler,
Je me lève donc prêt a de nouveau combattre,
Mais ce coup ci aucune aide n'est arrivée
A six seulement nous devrons nous battre,
Mais malgré notre faible nombre,
Pendant des années nous avons pu résister
Mais j'ai alors vu la mort arriver
Je l'ai vue frapper et tuer dans l'ombre
En face de moi un grand guerrier s'est dressé,
De toutes ses forces a abattu son épée
J'ai alors entendu mon casque résonner,
De mes yeux j'ai pu voir, mon corps décapité.
Voilà le poème le plus long que j'ai écris jusqu'à présent.
Ce poème traite de la vie d'une vision bien particulière, l'homme dès sa naissance est voué a se battre pour survivre, c'est ce combat que j'ai illustré.
Heureusement pour les malheureux hommes que nous sommes des amis prennent part a nos cotés. Certains arrivent au début de notre vie mais ne prennent part qu'a un combat avant que nous nous rendions compte qu'ils ne tiendront pas, d'autres au contraire resteront a nos côtés toute notre vie, j'ai illustré cette idée par le dicton "les vrais amis se comptent sur les doigts d'une main..."
L'homme comme toute créature est voué a mourir, cette fin est aussi illustré dans ce poème, certes la mort est largement plus visible que la naissance que je ne cite que comme un réveil au matin.