La rose corolée d'un noir profond d'ébène
Laisse virevolter ses beaux pétales blancs,
Ornant les cieux envieux en longs mouvements lents
Que les aigles copient en tentatives vaines.
Les feuilles s'écartant, laissent passer la brise
Entre-ouvrant le jardin ou s'épanouit la rose,
Comme un bijou perlé que la rosée dépose,
Ange encore assoupi dans sa plus belle mise.
Les ronces l'entourant, gardent jalousement
L'éternelle beauté de cet être divin,
Enivrant tous mes sens du doux parfum du vin.
Admirant cette fleur, m'approchant doucement,
J'espère l'envolée du seul pétale rouge,
Qu'il atteigne mon coeur, que jamais il n'en bouge.