[Heroic Fantasy] Galtéa

Depuis de longues heures déjà, Le Vagabond observait par la fenêtre les lueurs de la cité elfique s'illuminer progressivement au gré de la nuit tombante. Dans la Bibliothèque, le silence régnait, seuls quelques courageux, curieux ou téméraires demeuraient encore à errer entre les immenses étagères, soigneusement organisées, et pour la majorité pleine d'ouvrages, aussi anciens qu'illustres. Sur unes des longues tables de chêne, un ouvrage, à la couverture pourpre, aux pages légèrement brunes, ainsi qu'à l'écriture ornée, était ouvert. Sur la page ainsi ouverte, on pouvait voir une sublime illustration, gravure d'un artiste au talent incommensurable, ainsi qu'un petit carnet à la couverture de cuir sombre.
L'homme au long manteau s'approcha alors, rangea sa plume au creux de son imposante veste, avant d'entrouvrir légèrement le petit livret. Sur la première page, il était indiqué d'une écriture aussi hésitante que soignée :

" Notes diverses et variées, sur l'étude de l'œuvre Galtéa,

Un passionné, ainsi que nombres d'autres"

Aenaril a écrit:: Futuriste...histoire d'amour, guerre, combat à l'épée...bref, un beau cocktail
Ecriture fluide, bon orthographe, hormis quelques petits "couacs" dont je t'ai fait part sur msn.
Le fil conducteur de l'histoire est présent, les évènements s'enchaînent de façon logique et ordonnée, c'est donc bien ficellé. Mise en forme agréable, donc, lecture agréable également.
J'ai beaucoup aimé cette histoire en raison des faits expliqués ci-dessus, j'ai apprécié aussi le langage utilisé pour ces personnes hautement placés, ces concepts d'élites et de guerre pour les ressources...Une futurisation de certains évènements contemporains peut-être ?
Enfin bref, merci pour cette histoire, j'ai hâte de voir ce que donnera la suite

Green Partizan a écrit:: Comme d'habitude, très envoûtant, une excellente production

Une ou deux fautes, erreurs de construction ou autre, par-ci par-là, qui n'enlèvent rien à la qualité du texte.

Et toujours une bien belle image assortie

Vu la taille de l’écrit, je ne ferais pas un commentaire détaillé, chapitre par chapitre, tu m’en excuseras j’espère. J’aurais du m’attaquer à ce morceau bien avant mais la flemme et mon manque d’intérêt après la lecture des 4 premiers chapitres m’ont retenue loin de ce texte. Cependant il est de mon devoir de membre du Comité que de faire ce commentaire (il serait mal venu que tu t’auto-commentes ^^). Et là, je sens comme un frisson de peur te parcourir. Sisi, te caches pas, je vois bien que tu pâlis. Alors je te rassure tout de suite. Si je ne le lis pas, ce n’est pas parce que c’est mauvais (bien que j’espère trouver plein de trucs à critiquer, gnarkarkark) mais uniquement parce que c’est un genre auquel je n’accroche pas. Bref commençons.

Tout d’abord, quelque chose que je juge normal mais qui est suffisamment rare ici pour être souligné : il y a très peu de fautes. Tu es juste un peu fâché avec le féminin…

Une remarque quant aux noms que tu utilises. Ton texte n’est pas vraiment drôle, loin de là même, avec guerre et sang de tous les côtés. Cependant je ne peux pas m’empêcher de sourire à chaque fois que je lis le nom des deux empires… J’y vois toujours un « couple » de paramécies en train d’échanger leur ADN (désolée, déformation professionnelle) et Archimède sortant tout nu de sa baignoire en criant « Eurêka ! ». Ca fait pas très sérieux il faut bien l’avouer. Il y aussi cette histoire de Juges et de Condamnateurs. Alors bon, je sais pas si c’est ça, mais ça me fait penser à ce jeu PC avec les Impériaux et tout ça. Du coup, au début on a un peu peur de lire un scénario de jeu. Et l’utilisation des villes d’Odysseus et de Troia renforce l’impression que tu as été piocher à divers endroits pour créer ce récit. On est un peu perdu. On se demande si c’est la guerre de Troie version an 3000 que tu nous prépares…

Continuons sur la forme. Tu écris plutôt bien, et le texte avançant c’est de mieux en mieux même. Je n’ai pas encore tout lu et ce que je vais dire ce reporte plutôt aux premiers chapitres. Tu uses et abuses du mot « alors », saccadant le rythme de la lecture, alourdissant le texte. C’est bien dommage. Il suffirait de les enlever (pour la plupart, certains sont utiles quand même) pour redonner de la fluidité à tout. C’est un peu la même chose avec « lorsque » qui est souvent mal placé en fait. Il y a quelques passages où tu mélanges allégrement passé et présent, ce qui est perturbant (et décevant de ta part^^).

Au niveau du fond, il y a 2 choses qui me chagrinent. D’une part, ces Condamnateurs qui se baladent sans moyen de communication. Vergil est ainsi obligé de se taper le chemin retour vers Troia à pieds pour pouvoir prévenir de la présence de la flotte ennemie. Ce qui bien évidemment lui fait perdre un temps précieux… ça ne me parait pas très vraisemblable. D’autre part, sa faculté de résistance est assez impressionnante et pourtant tu nous montres ça comme si c’était banal. Qui peut prétendre pouvoir marcher des heures, se battre, courir, après s’être évanoui à cause d’une trop grande perte de sang ? Et se lever frais comme un gardon 9h après sombré dans l’inconscience la plus totale après avoir perdu le reste du sang qu’il lui restait ? C’est un détail qui mérite d’être souligné. Que ce soit une faculté des Condamnateurs (pourquoi pas) ou de Vergil lui-même.

En fin de compte, c’est un récit plutôt bien écrit même s’il reste des choses à améliorer (des répétitions, des virgules que j’aurais remplacées par des points…). L’histoire est assez bien ficelée bien qu’il reste encore beaucoup de points nébuleux. Ce n’est pas désagréable mais il faut aimer ce genre, ce qui n’est pas mon cas. C’est pourquoi j’arrêterais mon commentaire ici, du moins pour l’instant… je repasserais peut être dans une dizaine de chapitres pour voir s’il y a encore de l’évolution dans ton écriture .

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