L'innocence va et vient, c'est la vie..

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L’innocence. La pureté absolue du cœur.

On croque avec vigueur dans le fruit doux-amer de la vie, possédant la certitude que demain sera encore plus beau.
Cette naïveté sans cesse renouvelée occulte la douleur et la peur.
C’est l’avènement de la dictature du bonheur, au delà de toute réalité tangible.

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Les innocents ne partagent pas notre monde.
Ils vivent dans l'exaltation d’un univers chatoyant qui dirige leurs pas.
Ils vivent parmi nous, mais ne vivent pas avec nous.

Pourtant, confrontés à la folie de ceux qui ne connaissent pas la candeur, leur univers s’écroule.
Les chaudes couleurs de leur existence s’effacent peu à peu.
Leurs instants de félicité volent en éclats, d’un tranchant inouï, s’enfonçant dans la chair comme une épée glacée.

Ils découvrent la vie. Leur innocence n’est plus.
Leur bonheur est vaincu.

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Indénombrables sont les personnes prisonnières de cette spirale sans pitié, dépossédées de leur propre bien-être.

Sans que le monde ne soit changé, il tombe dans la souffrance de ceux qui comprennent qu’on est aller trop loin. Et l’essence de la vie perd de sa puissance, absorbée par les volutes de l’innocence qui se consume.

*

Nul n’est innocent, dit-on.
Mais certains, sans artifice, arrivent tout de même à sourire.

Trouvent-ils vraiment que la vie est belle ?
C’est en tout cas facile à croire, quand on voit leur mine sans cesse réjouit.

Et, fer de lance d’une idée qu’ils partagent tous, ils purgent l’univers de sa tristesse.

Ainsi donc, perpétuellement en émoi, ils croquent avec vigueur dans le fruit doux-amer de la vie. Grâce à eux, demain sera encore plus beau.

L’innocence existe encore en ce monde.
Il reste encore des couleurs à nos existences, pour ceux d’entre nous qui vivons toujours.

* *

Je m'essaie à retranscrire ici ce texte, bien qu'il soit en réalité destiné à accompagner un HoF OGame..

A défaut d'être dans la section appropriée, peut être sera-t-il sujet à plus de commentaires, sait-on jamais !

Je m'excuse d'ailleurs pour tout ceux qui liraient dans le titre choisi une pédanterie affichée, mais ce texte n'est pas destiné à en posséder un, et bien que j'ai toujours voulu appeler un de mes textes "sans titre 1" ou assimilé, je sens que celui-ci n'est pas le bon.

Bref, beaucoup d'explications d'un intérêt incertain, mais j'avais une envie relativement mordante d'écrire tout ça, alors..

Tu développes assez bien ton idée jusqu'à la fin, où tu sembles te reprendre et opérer un changement radical de vision.

Dans toute la première partie, tu sembles dénoncer "cet état de grâce" des "innocents". Vu comme ça, tu sembles vouloir te à contre pied vis à vis des gens heureux qui ont un esprit un peu limité et se contentent de vivre dans leurs bulles d'égoïsme. Ca semble très ironique, moqueur, dénonciateur même, vu que tu t'extériorises avec assez de véhémence de cette population.

Puis ensuite tu les prends en pitié, tu nous dit qu'ils perdent leur innocence en se confrontant aux autres (aux gens éclairés comme toi ?). Et finalement, puisqu'ils existent et continuent d'exister le bonheur reste possible dans le monde, tout est bien qui finit bien.

Tu égrènes les idées sans vraiment les lier, ou en tout cas en ne développant peut être pas assez la logique qui les lie.

J'aime quand même assez ton style, ta façon d'énoncer tes maximes, comme autant de préceptes philosophiques naïfs.

Tu vois des choses que je n'ai jamais voulu exprimer ^^
J'avoue avoir été choqué par ton commentaire, et notamment quand tu dis que je prends en pitié les innocents à un moment de mon texte, ou que j'énonce que le bonheur demeure possible.

Je ne sais pas, sûrement que mon écriture a divagué et que les mots écrits n'étaient pas ceux de mon esprit, mais même après relecture, je ne vois pas où tu vas chercher cela.

Et pour tout dire, d'ailleurs, je ne "développe" pas mon idée, encore moins jusqu'à la fin.
J'ai marqué un mot, et puis j'ai poursuivi jusqu'au bout. Il n'y a nulle démonstration a voir ici, je ne suis ni moralisateur, ni moraliste.
Certes je l'ai construis et peaufiné, mais je n'avais pas de but précis.

Chacun y verra ce qu'il veut, et de toute évidence -peut être es-tu trop terre à terre et sérieux- ça ne t'as rien évoqué.
Tant pis.

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