[Tolkien] Tchernobyl on a white knight ; viens te la donner !

Hum j'ai lu le premier texte, je vais m'atteler au second dans le week end =)

La démocratie, c'est nul.

C'est aussi ce que j'expliquais à Aligby hier soir: à partir du moment où l'on donne à tous le droit de s'exprimer à l'occasion des votes, où on leur confère dans cette optique une entière liberté de jugement, on peut difficilement dans le même temps leur reprocher de ne pas avoir voté comme il faut, aussi injuste et révoltante que puisse sembler leur conduite. Je disais en rigolant "la démocratie c'est nul". Bien évidemment, amener tous les membres à s'impliquer autour de ces duels est une excellente chose, le jeu en est plus vivant, il favorise une saine émulation. Le revers de la médaille, c'est que l'émulation en question ne peut être toujours aussi saine qu'on le voudrait. Filius en est un exemple un peu caricatural, mais il ne faut pas être naïf au point de croire qu'il soit le seul à avoir succombé aux libertés que nous lui avons nous-même donné, il ne faut pas être naïf au point de croire que l'anonymat suffise à prévenir les concurrents des légers a priori de leurs juges. Filius est sans doute injuste, je me doute qu'il prend plaisir à peser à lui seul si lourdement sur la balance, mais il ne fait que profiter, sans tricher oserais-je dire, des privilèges que nous lui donnons. A vous de voir désormais si vous supprimez les deux derniers votes du concours: c'est une question de principe. Le principe de la liberté des votes l'emportera-t-il dans l'esprit de notre arbitre sur la justice de ces mêmes votes ? Holala, il me tarde de voir ça. J'adore ces dilemmes qui amènent des individus à faire un choix les engageant tout entiers, et ne leur permet pas cependant d'en faire un qui puisse les satisfaire pleinement. Comme dirait Anouilh: c'est mon côté Sodome (édition).

Je n'exagère pas en disant que toute la tragédie, au sens moderne du terme, est contenue dans cette question. Quand deux instances morales viennent à s'opposer, quand la justice des hommes se heurte à la justice des dieux, et qu'aucune ne veut, ne peut céder face à l'autre. Ca finit généralement en bain de sang: mais puisque nous sommes sur un forum, j'imagine que la solution adoptée sera plus banale, plus prosaïque, en un mot, moins fun.

Tu as échoué. Tu n'as pas réussi à placer des mots d'ordre sexuel, ni Anouilh. J'en suis déçu, presque contrits. Quant au sujet initial, je dois avouer, je m'en délecte autant que toi mon petit libertin. Il me tarde de voir ce que les hautes sphères vont décider. Vivement qu'on dérive vers le jacobinisme.

Le cul, Anouilh: c'est une question de tournure de phrase. Si tu veux je m'édite pour corriger mon oubli.

Par le cul d'Anouilh ! Vous voulez voir une haute sphère s'enflammer ? Vous voulez vraiment que tout flambe ?
Cassiopée arrive....

Uranium Fuchsia sait parfaitement à quoi s'attendre à travers les propos que je tiendrai ici. Il avait besoin d'exprimer son refus, il l'a fait.

Pourtant, je récuse son droit à la contestation. Je ne lui accorde que le droit de relancer un nouveau duel.

Nous n'avons pas le droit de faire ce que nous souhaitons ainsi soit-il.
Comme lui, je n'ai aucunement le droit de contester ce vote, je ne peux que le déplorer.
Je le déplore car il dénature les résultats de ce trophée et ne donne pas une juste valeur aux travaux.

Pourtant, je tiens à ajouter que Uranium Fuchsia n'aurait pas gagné si Filius avait voté normalement et en étant gentil (plus gentil que Kinder ou que Sanz) car s'il avait mis un 9/10 à Aillas et un 7/10 à UF, Aillas restait gagnant.

Mais surtout, je ne changerai rien à ce vote car si nous commençons à nous censurer, notre monde serait un espace de non liberté et non expression.

Crions en cœur Haro sur le Filius, mais ne lui coupons rien.


J'ai horreur des notes....

Cassi a opté pour la justice des dieux. Quelle snob' !

Citation :

Antoine et Candice, ex-punkette à chienne, vivaient à Caen, où ils ont eu Nathan, il y a 4 ans. Charlotte y vivait aussi et, avec Antoine, ils étaient salariés des Laiteries Normandes. Le couple s'est finalement installé sur Paris et Charlotte aussi, un peu plus tard.
Candice a fait une scène à Antoine pour obtenir un réfrigérateur américain, très spacieux, et lui, au chômage et à court d'argent, a récupéré du matériel tchèque de contrebande. Les relations du couple se détériorait peu à peu. Finalement, elle l'a quitté durant l'un de ses voyages hors de Paris en compagnie de Nathan (sans doute chez ses parents à lui).
En rentrant, il a constaté que le réfrigérateur fonctionnait parfaitement sans avoir besoin d'électricité (on la lui a coupée à cause d'impayés). Il finit par saisir, après quelques expériences, que l'appareil figeait totalement le temps... alors que s'occuper seul de son fils devenait un calvaire.
Finalement, il a commis l'irréparable et mis Nathan dans le bac à légume. Pour survivre, il faisait les poubelles du Monoprix (un peu de guitare dans le métro aussi) et stockait un stock hallucinant de yaourts presque périmés obtenus par un ancien collègue des Laiteries Normandes peu avant qu'ils soient retirés du marché. Mais comme le Zdàva figeait le temps...
Lorsque Charlotte s'est invitée chez lui, il s'est senti obligé de sortir Nathan de sa prison intemporelle pour donner le change. Mais (1) elle s'est aperçu que quelque chose clochait avec l'âge du gamin (pendant qu'il est dans le Zdàva, il ne grandit bien sûr pas) (2) elle lui a volé l'un de ses yaourts-refuges (et a découvert plus tard que, malgré qu'il soit mangeable, il était indiqué comme périmé depuis plus d'un an, et en plus elle croit se souvenir que ça ne se vend plus ; confirmation de la date par son ex-collègue du marketing)...

Antoine, chamboulé par la visite, pète un câble et sombre dans une moitié de folie. Il se sent complètement indigne à tous les niveaux et finit (sans doute) par rejoindre Nathan dans le confort intemporel du réfrigérateur, un peu comme l'on pensait aujourd'hui cryogéniser les malades atteints d'un cancer en phase terminale dans l'espoir de soins futurs.
Charlotte, qui a assemblé des morceaux du puzzle sans arriver à comprendre de quoi il retourne, se précipite chez lui au petit matin, mais pas de réponse (je laisse supposer qu'il est finalement entré dans le réfrigérateur avant de refermer la porte et le cours du temps).
Quant à la main qui se pose sur son épaule, on est renseigné sur son identité par l'un des noms indiqués juste avant sur la sonnette.

Peut-être que Candice a finalement quitté sa vie de débauche et s'est décidée à revoir son fils...

Qui sait ?

Le temps de passer à la moulinette le Sanz, ou de patienter jusqu'à la fin du temps imparti pour conclure sur un forfait, et je viens te piquer le Voltaire.

Filius, on sait où t'habites.