[Comm et Up] Chronique de la Ville d'Hiver

Texte original :
Le fer au fond de l'eau ... et bien avant, par Smirtnoff.

Allons, un petit commentaire à chaud, alors que je viens juste de terminer le second sujet que tu as posté.

Déjà, première réflexion, globale : c'est assez original.
Depuis que tu traînes la carcasse de Smirtnoff et son passif de vampire, tu surprends.
D'un départ somme tout hyper-battu et rebattu (les vampires), tu arrives à insuffler quelques petites originalités, et surtout un ton et/ou un style (qui t'es propre) qui arrive à démarquer l'histoire des sentiers connus. Honnêtement, ça fait du bien.
Maintenant, concernant le BG proprement dit, on retrouve agréablement des ponctuations de chapitres graphiques, qui flattent l'œil en même temps qu'elles martèlent et personnifient les protagonistes. Ça, c'est bien.
Le niveau d'écriture est bon, très bon, et pour être synthétique, j'aime beaucoup.
C'est tranchant et vif, en même temps que ça délaye romantiquement des détails lyriques mais glauques.
Yalaa, grand écart facial.

Je n'ai pas tout lu du "Fer au fond de l'eau" : je connais Gregovi, je vois à peu près ce qu'il est, mais je ne connais pas précisément sa relation d'avec Smirtnoff. Et du coup, là, avec ce Avant, on a des informations très intéressantes. C'est immersif à souhait, et déjà, en deux posts, on s'attache aux personnages.
Bravo, c'est une excellente entrée en matière, et on attend la suite, t'as gagné, t'es foutu.

Ca a les relents mélangés du "Bal des Vampires" de Polanski pour la dualité bourgeoise/campagnarde stylé 19è entre les humains et les vampires, et la brutalité réaliste des combats du "Vampires" de Carpenter.
C'est bon.
Encore.

Mazette !! Il faut le continuer, le finir, ce background, Smirty !
Le début est compliqué juste ce qu'il faut pour laisser présager d'une suite riche et intéressante. Ton écriture a la simplicité des grandes sagas, la trame est tordue, mâchée, entrecoupée...

En gros, c'est génial. Je ne dirais pas que j'ai tout compris, ça ne serait pas un compliment, c'est suffisamment complexe pour m'allécher et en même temps suffisamment simple pour ne pas me faire lâcher.

Je pense que tu tiens une tuerie, si tu ne t'essouffles pas. Continue, Smirtnoff. C'est extrêmement prometteur.

Je l'avais lu un bout de temps et je l'ai relu pour mieux m'en souvenir, j'aime beaucoup.
Je trouve que les bibliothèques background offrent autant que celles de Calliope que ça soit dans la richesse des histoires et dans la qualité littéraire. J'aime bien ce récit en patchwork avec plusieurs intervenants et j'aime ces images insérées tout le long du série en plus des deux superbes frises qui ajoutent un plus. J'ai découvert vraiment donc le dernier chapitre. C'est intéréssant de voir comment tu tisses la toile tout autour de Smirtnoff.
J'ai remarqué quelques fautes, quelques phrases où il y a des mots en trop et des fois un peu plus de ponctuation ne ferait pas de mal. Si ça t'intéresse je te cite les passages où j'ai trouvé que ça coincait quelque peu.
En attendant la suite!

Ça fait longtemps que je m’étais dit qu’il fallait que je te fasse un vrai commentaire/critique. Puisque tu l’as remodelé, c’est l’occasion. Tu as un style bien à toi et je vais essayer de te montrer ce qui ne va pas et comment le changer sans pour autant le dénaturer.

Citation :

La ferme se trouve tournée vers l’intérieur d’elle-même, avec une cours dedans, les étables vers l’arrière.

Le début est un peu difficile et fait maladroit plus que particulier. Sur le coup, on a du mal à saisir ce que tu veux dire. J’aurais bien vu quelque chose comme « la ferme est repliée sur elle-même »
J’aime toujours autant la façon d’être de Gregovi, tout en finesse. Il fait des efforts pour paraitre « normal », humain. Sa façon de tuer, froide et délicate en même temps. C’est vraiment un personnage attachant.

Citation :

Ils pourront survivre le temps que les voisins les plus propres s’inquiètent.

Proches plutôt que propres je pense.

Citation :

Il regardait le personnage en armure assis en face de lui sur un muret enneigé et ce dernier lève les yeux pour rassurer sur cette question.

2 choses ne vont pas dans cette phrase : d’une part tu commences au passé et finis au présent, d’autre part je ne vois pas du tout ce que tu veux dire par « rassurer sur cette question ».

Citation :

-Si la propriété dépend du sang dès lors le monde entier t’appartiens, mon frère.

Appartient

Citation :

-Que comptes-tu faire ?
-Te convaincre.
-Si tu ne me convaincs pas ?
-Te vaincre.

J’aime beaucoup ce passage là.

Citation :

Brutalement l’extrémité de la lame trouvait un chemin horizontalement à travers la gorge et la trachée du vampire, le bruit est horrible dans ses tempes, le choc est violent, la sensation glaçante.

Encore une fois tu mélanges les temps. Essaie de penser à te tenir à un seul.
Personnellement j’aurais coupé cette phrase en 2, après « vampire » pour séparer les 2 points de vue : celui de l’épée et celui de Gregovi.

La première fin de Gregovi. Intéressante. Il a l’air sympa ce Sough.

Citation :

-C’est que tu deviens baraqué toi ?

Pour moi il manque une exclamation en plus, c’est une fausse question.

Citation :

-Attends ça, ces quoi ces bras, mec !

C’est

Citation :

Nous avons pourchassé la femme, qui a voulu fuir, ou récupérer son engeance, que dire, ces créatures sont doté d’une âme des plus absurdes.

Dotées

Citation :

Des cheveux châtains, gris et rouge dans la pénombre agitée que murmurent la chandelle.

Murmure

Citation :

-Épargne-moi tes beaux sentiments et tout tes mots dégoulinants.

Jolie musique dans cette phrase.
Tous

Citation :

Le feu en fusion est une larme séchée, à présent. Un soupire rouillé.

Soupir
Belles images.

Citation :

-Pardon.
Il la retient face à lui par la chemise, agenouillé comme elle. Une main derrière les cheveux pour regarder le côté intact du visage étonné, ouvert passionnément.
-Pardon.

Imaginer Gregovi dire ça, c’est… un abîme. Il aurait quelque chose qui s’approche d’un cœur ?

Les réflexions des Gardiens sont très bien amenées et apportent beaucoup sur le positionnement de chacun. Important pour qu’on comprenne mieux de quoi il retourne.

Citation :

-J’ai une tête de moi.
-Haha, pff. T’es bête, Araignée.
-Aranev.
-Araignée.
-Je m’appelle Smirtnoff.
-On choisit pas son nom, tu t'appelles comme une araignée.
-Bin moi chu pas "on", mon nom c'est Smirnoff.
-haha tu sais même pas le prononcer les noms que t'invente.

Excellent. L’enchainement, les noms… je vais peut être t’appeler Araignée maintenant

Citation :

Au tournant il discerne la porte, elle est ouverte une lumière bleutée s’en échappe.

Une virgule après ouverte pour marquer le rythme.

Citation :

Quelqu’un est assis sur une chaise à sa hauteur, à quelques rangées de distance, non, pas quelqu’un, Gregovi.

Un point plutôt qu’une virgule me semble plus approprié.

Citation :

Il respire lentement, avec insistance et la musique est toujours là, berçante et tiède, il reprend ses esprits.

Pour une question de fluidité, j’aurais transformé le « et » en virgule. J’aurais plutôt mis un point après tiède, même si la virgule passe aussi.

Citation :

Il ne fait rien d’interdi, il n’a rien à se reprocher, il fait même l’effort colossal de rendre visite à un professeur pour trouver de l’aide afin d’améliorer son misérable manque d’éloquence.

Interdit

Citation :

Il a eu le temps de remarquer qu’il ne regardait pas l’écran mais un point situé quelque part dans les chaises, au milieu vide de la salle.

Hmpf, ça, ça passe pas très bien. Je crois que c’est « vide » qui n’est pas vraiment à sa place, ce qui me semble mieux c’est « quelque part au milieu des chaises vides de la salle » même si on perd la notion de milieu de salle.

Citation :

Un rapide coup d’œil qu’il jette lui indique que quelques chaises tout devant sont occupées et qu’un professeur est en train de discuter avec un comité très restreint d’étudiants.

Le

Citation :

Gregovi poste les yeux avec lenteur sur le jeune homme à sa droite.

Pose

Citation :

Lorsque le gardien a allongé son bras ganté, la manche a glissait pour laisser voir des taches sombres, d’un liquide frotté, arrosées sur son poignet.

Glissé

Citation :

Gregovi l’empoigne comme un fétu, une seconde ? Un peu moins ? Il a vu la pièce à l’envers, le sol de pierre l’a cogné dans le dos, une violence qui pétrifie. Sa main lui écrase la gorge et l’autre fait jaillir de son dos un couteau, il vient droit dans son œil, terreur. Le noir.

Je changerais bien de la ponctuation, et pourtant… je sens ton rythme ta façon de faire derrière du coup j’hésite. Le seul qui vraiment me parait nécessaire, c’est un point après couteau parce qu’on se perd un peu.

Citation :

Cette peur-là trace un seul mot, un mot tout droit et pur et blanc, « maman ».

Marquant comme phrase.

Citation :

Gregovi se relève avec lenteur, en s’appuyant sur un genoux.

Genou

Citation :

L’autre est sur son genoux, invisible.

Genou

Citation :

Dolohev attendait plus, il appuye sur la détente deux fois encore, clic, clic.

Appuie

Citation :

Dolohev est mauvais tireur, les impactes sont séparés de 6 à 10 centimètres, il a tiré à bout portant.

Impacts

Citation :

Son expression n’a pas changée.

Changé

Citation :

Fis de la noirceur de la situation, lorsque Tom arrive à portée de main de lui Dolohev sourit.

De main de lui ? Ça fait beaucoup pour un seul homme, même vampire. A portée de main devrait suffire.

Citation :

Ses bras sont attachés dans son dos, le nœud et trop serré.

Est

Citation :

Un collègue vient l’aider à nouer une corde solide autour des chevilles de Dolohev ensuite, ils le transportent quelque mètres plus loin et l’incèrent tête la première dans une sorte de puits étroit dont s’échappe des relents de pisse et de lointains cadavres d’animaux.

Insèrent

Citation :

Ses oreilles bourdonnent dans l’obscurité, après que ses pensées aient fait le tour de tous les cul de sac qui constituent sa vie, son sens et les lois physiques de la pièce il hurle d’angoisse, essaye en vain de remuer, de soulager d’une quelconque façon tout ce qui l’oppresse dans cette position.

Culs de sac
Un point après obscurité, c’est vraiment à part de la suite.
« Après que ses pensées », ça j’avoue, c’est moche.


Finalement peu de choses à redire. Quelques fautes qui trainent ici ou là, quelques changements de ponctuation nécessaires, d’autres peut être seulement souhaités. J’aime vraiment la façon dont tu écris, si particulière et qui ne ressemble personne d’autre (enfin de ma connaissance). C’est léger et lourd à la fois, comme tes vampires sont froids et sentimentaux. Comme je crois l’avoir déjà dit, ton écriture est pour moi comme tes dessins : un paradoxe. Et au bout du compte, je n’ai pas envie que ça change.

Alors, j’attends la suite, parce que j’aime et surtout parce que ça m’intéresse. Tu me rends curieuse.

Je viens de voir que Grendy a posté un com très complet et détaillé, ça va être un peu la même pour moi, je vais reprendre totale le texte pour dire juste ce que je trouve bien, comment je l'analyse, les quelques fautes, ce qui cloche. J'espère ne pas faire doublon.



Ça y est, le soleil a disparu derrière la colline. Le ciel, parfaitement dégagé, ouvert par le froid, se trempe d’un bleu rosé. La neige peu épaisse qui recouvre les champs bosselés, éparse, un peu gelée, craque sous le pas lent et irrégulier du cheval.J'aime bien ta façon de décrire, car elle est en toute simplicité mais en même temps précise et marquante, ni trop simple ni trop alambiqué tu vas directement à une description qu'on imagine direct.
Un chemin de campagne. De la terre granuleuse, durcie, sans herbe, rien d’autre à l’horizon que des collines basses. Une forêt noire sur la courbe de celle-ci, tout ce se qui perturbe les tristes ondulations du sol est cette baraque qui se rapproche, 25m, 22m…je l'aurai écrit en toutes lettres mais avis personnelle
Le cheval s’arrête, une traction sur les rênes, presque une caresse, a suffit. Il se déplace depuis l’aube ce matin, son poil sombre est souillé de transpiration à demi séchée.
Gregovi ouvre le col masquant de son manteau, retire sa casquette, frotte l’humidité de son front avec sa manche. Il retire ses lunettes, contre le froid ou la vitesse d’après leur aspect encombrant, contre la lumière trop forte du jour, en fait, qui se reflète de façon violente toute la journée sur le blanc du sol.je vois l'idée mais j'ai du relire plusieurs fois la phrase car elle est très longue, malgré les arrêts virgule donc s'il est possible de reformuler je pense qu'on gagnerait en compréhension et dans la fluidité de l'écriture L’homme est barbouillé, pas propre, il s’étire les bras, les jambes, les reins, juché debout sur les étriers. Il prend son temps, avec, en coin, un œil sur la porte de la fermette qui se trouve sur sa droite, dont le bois noir s’assombrit avec la nuit et dont les fenêtres rougissent avec la vie qui demeure à l’intérieur.j'aime vraiment bien ta précision et ta description car on imagine tout ce qui l'entoure et tout ces gestes. tu as un style épuré parfois presque sans aucun verbe, succession de mots, adjectifs ce que j'apprécie, mais fait attention de ne pas trop en abuser sur les phrases longues car l'ajout de plusieurs caractéristiques sur une même ligne ça a tendance à nous perdre quelque peu.
Enfin il descend, la neige craque. Il remue encore encore? pas nécessaire et on ne pense pas forcément que s'étirer c'est très énergiqueénergiquement et son manteau de pluie fait beaucoup de bruitlà ça cloche un peu la combinaison des deux parties comme si le et est un rajout alors qu'il me semble que c'est plus une cause a effet qu'il faudrait souligneril se secoue donc son manteau fait du bruit. Il fait du bruit ce qui fait qu'on l'entend., mais on doit l’avoir entendu depuis longtemps.
Il vient toquer.
La ferme se trouve tournée vers l’intérieur d’elle-mêmej'ai lu ce qu'a dit Grendy dessus et même sa proposition me convient pas totalement, je comprend l'idée , sorte d'ostracisme pourquoi pas se renferme tout simplement?, avec une cours dedans, les étables vers l’arrière. La façade ici est celle de l’habitation, on ouvre rapidement.j'aurai mis un point après habitation pour bien marquer la différence entre la description et l'action, sinon j'aime beaucoup ton style das le sens où il est en petites phrases et même les longues sont très entrecoupées ce qui permet de lire très facilement sans se lasser Un couple de paysans,idem j'aurai bien mis un point ici pour bien segmenter les présentations et faire un mimétisme par rapport au portrait de la femme après homme robuste aux joues rouges, au regard porcin. Une femme aux joues creusées par une longue vie d’effort, le front jeune et les cheveux grisonnants serrés en queue de cheval. Ils n’ouvrent pas largej'aurai précisé la porte car au début je lisais l'expression bêtement donc à reformule dans ce cas, juste de quoi observer le visiteur. Ce dernier, gentleman, salue dignement, les traits légers malgré la crasse qui le recouvre partiellement. Ses yeux sont bleu pervenche. Il parle simplement, avec une voix de jeune homme :j'aime beaucoup moi aussi la conversation et la confrontation, la présentation du personnage le paradoxe entre sa politesse et sa violence ultérieure et l'attitude bovine des paysans que tu dépeins finalement comme des animaux et des rustrauds ce qui fait que le lecteur n'est pas vraiment choqué par ce meurtre et ne ressent aucune empathie pour les deux humains.
-Le salut.
-Le salut, voyageur.
La femme ne parle pas.
-Je cherche l’abri et la nourriture pour la nuit.
-Qui tu es ?
-Mon nom est Gregovi.
Le couple semble méfiant. L’homme a une main posée sur la porte de bois. Il regarde la tenue et les traits fins du jeune homme fixement. Rougeaud, il semble peiner à formuler ses interrogations.
-Tu es soldat ?
-Je porte un manteau de pluie de soldat.
-Et t’es soldat ?
-Non.
-On a parlé de déserteurs. De déserteurs dangereux. Tu sais ça ?
Gregovi s’appuie sur une jambe, la porte ne semble pas prête à s’ouvrir. Il penche la tête, l’air aimable.
-Je sais ça.
-Et tu viens seul avec un manteau de soldat ?
-C’est un très bon manteau. J’ai fait une très longue route.
Le fermier se renfrogne. Gregovi a son sourire d’affichageaffichage hum il ne me semble pas que c'est le bon mot mais là je trouve pas je reviendrais dessus quand j'aurai trouvé l'adjectif pour aller avec, ah voila d'apparat!, poli.
-Je peux entrer ? J’ai un peu froid.
La femme recule. Son homme lui tend un regard. Il hésite mais ne sait plus quoi dire pour ne pas accueillir le voyageur.
Il piétine et souffle, puis demande encore :
-Soulève voir ce que tu as sous le manteau.
Gregovi s’approche plus près de la porte, la requête lui arrache un petit rire.
-Il y a tant de voyageurs sur cette route que votre grange ne peut plus accueillir personne ?
-Montre-toi. Tu as l’air d’un soldat.
-Vous n’allez pas m’ouvrir ?
Faisant un pas de plus vers l’intérieur, le fermier serre son gros bras pour fermer la porte. La main du jeune homme vient s’y coller d’un geste rapide et la porte ne se ferme pas, comme coincée. Le fermier gonfle les muscles mais la porte ne remue pas d’un pouce supplémentaire.
-Je l’ouvre moi-même, si ça ne vous embête pas.
Il ouvre la porte, naturellement comme si personne ne poussait de l’autre côté, et le fermier est forcé de lâcher la poignée pour reculer. Il écarquille les yeux et s’élance pour attraper une masse en bois lestée de fer, ses gros doigts se ferment dessus férocement mais se desserrent de suite, l’os crânien de son front vient de se briser entre ses yeux, sur l’espace des quatre phalanges pliées serré du poing de Gregovi. Il s’effondre presque sur place, à peine remué, la force cinétique horizontale s’est déchargée dans le mou de son cerveau, avec une certaine profondeur. La masse roule le long du grand corps qui tressaute.un peu étonnant ce passage où tu utilises des termes plus scientifiques , de physique mais pourquoi pas
Gregovi lève les yeux vers la femme, sourire inchangé :
-Je dois vous remercier pour l’hospitalité.
Elle s’encourt je sens que je vais dire une bêtise mais s'encourt ça sonne quelque peu bizarre, mr dico a dit vous aviez raison ah ben ma foi c'est agréable, un petit peu recherché bon verbe et j'aime beaucoup la métaphore corporelle de la maison peut être tu as à gagner à commencer celle ci au début de la description de la maison pour rajouter de la force à cette dernière métaphoredans les entrailles du domicile. Gregovi essuie son gant sur son manteau et enjambe le gros fermier mort, s’approchant de la table familiale il se déshabille, s’installe et s’approche des casseroles qui bouillonnent et qui sentent la nourriture grasse. bon là idem pas sur de mon coup mais ça me perturbe juste un peu j'aurai mis simplement avec des gestes, ou avec délicatesseÀ gestes délicats il enlève tout cela du feu. Sous son manteau il y a une gourde, un sabre de cavalerie, une sacoche à munitions.




Le feu brûle toujours, cependant, les plats ont refroidis, la graisse s’est gélifiée, la ferme est silencieuse. Gregovi est assis à table. Il n’est plus vêtu que d’un t-shirt noir et colle au corps j'aurai dit juste au corps un tee shirt noir juste au corps, ses coudes, ses avant-bras, sont modérément tâchés de sang en cours de coagulation. Il découpe un lambeau de viande crue, un long couteau militaire à la main dont il se sert soigneusement. Il mange, à son aise et depuis longtemps.




Il est probablement 5h du soir environnante, la nuit tombe pour la seconde fois sur la fermette. Gregovi ouvre les yeux, allongé sur la couche des maîtres de maison. Les pièces sont froides, le feu ne brûle plus depuis des heures et des heures. Le vent souffle dans les corniches, les animaux gémissent de ne pas avoir été nourris.la réalité de la ferme, bien un pied de la réalité, la description des alentours de la tranquilité, de grego tout ça c'est très bien fait.
Le vampire s’étire, rassasié, a voir si tu peux pas sectionner par des points plus que par des virgules car ça fait un peu beaucouprelaxé, quitte la couche et s’habille. Il rejoint la morsure gelée de la nuit dehors, abreuve et nourrit sa monture avec le foin des autres animaux, le la vu que c'est une monture selle, l’harnache et repart. Il laisse derrière lui toutes les bêtes en souffrance, ainsi que les corps des maîtres de maison, dépouillés proprement de leur chair, viscères et peau.une grande cruauté mais dit si simplement que ça passe et là on voit que la femme elle en a pris pour sa gueuleaussi À son départ les chiens se précipitent sur le sol de la salle à manger pour tout nettoyer goulûment. Ils pourront survivre le temps que les voisins les plus propres s’inquiètent. Gregovi pourra jeûner pendant une bonne quinzaine de jours sans souffrir de la faim.

tu essaimes petit à petit les caractéristiques du vampire que tu décris ce qui est très intéréssant, tu nous apportes ta propre vision une sorte de mélange entre plusieurs descriptions, et tu nous fais un résumé logique et réaliste de ce que pourrait être cette créature dans ton imaginaire mi réel, mi fiction

Je reviendrais pour commenter la suite, promis