Les cendres de la cigarette semblaient flotter dans l'air pour finalement s'écraser doucement sur les pavés un peu plus bas. Seto assit sur les marches de l'escalier de secours regardait le spectable, si bien qu'il en oublia de porter à ses lèvres la cigarette, il était d'ailleurs souvent fasciné par l'iridescence de la combustion. Dans ces moments là Seto semblait dans un autre monde, il était serein et hors d'atteinte. Soudain il entendit crier, il soupira, ecrasa rapidement ce qui restait de la cigarette, remonta les escaliers jusqu'à arriver à hauteur de sa fenêtre qu'il enjamba et rentra dans sa petite chambre. Il entendait régulièrement ses parents se disputer depuis qu'il était petit et avait la phobie qu'un jour tout cela degenère. Mais au bout de quelques minutes tout redevint calme, soulagé il s'allongea sur son lit, et contempla le ciel denué d'étoile du haut de son quatorzième étage, même si ce dernier semblait vide il lui fournissait un sentiment de tranquilité et de calme qui lui permettait de tenir le coup. Non pas que Seto avait une vie particulièrement difficile, mais il se posait sans cesse des questions et était malgrè les apparences quelqu'un qui était très touché et concerné par ce qu'il lui arrivait, mais toujours après coup, sur le moment il se trouvait toujours impulsif et avait des réactions stupides qu'il regrettait toujours. Seto n'était pas quelqu'un à plaindre, ses parents n'étaient pas riches mais il avait une vie décente, sa chambre paraissait petite mais c'était disait-il ce qui faisait son charme. Dans son petit coin de paradis il y'avait dans un coin une armoire, à côté de celle -ci un lavabo, sur une chaise près de son lit reposait une radio et quelques posters decoraient les murs gris. Il sourit et ferma les yeux, il savait que la cigarette finirait par le tuer, qu'il ne serait pas le plus riche des hommes, mais même si sa vie ne ressemblait pas aux shows télévisés, il était heureux. Il avait la volonté de réaliser certains de ses rêves et parfois rêvait de les réaliser, cela le fit encore sourire et emporté par d'étrange rêves, de mondes paralèlles dans lesquels il pourrait s'illustrer, il s'endormit enfin.