Comme toujours.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Une iris marron, vaguement variée. Des lunettes noires qui entourent des yeux rouges. Deux larmes aux coins de cette bouche, toujours très légèrement relevée en sourire. Je me vois, dans l'écran de mon ordinateur. Mes cheveux à moitiés blonds qui s'en vont dans tous les sens. Je vois mes mains, humides d'avoir essuyé mes yeux, taper sur le clavier, celle de gauche décorée d'un cœur rouge entouré de noir. Je vois mon corps manifester sa tristesse. Des frissons dans la nuque qui me descendent le long du dos.

Je me vois, et, en même temps, je parle. Je pleure par écrit auprès de l'un, je tente de maintenir un résidu de conversation avec l'autre. J'aimerais plus, toujours. J'écoute une musique qu'un troisième m'a fait découvrir. Je suis. Je resterais, toujours, moi-même. Est-ce que je suis intègre? Je pense plutôt que j'ai trop peur de changer. Le nœud dans ma gorge est trop familier. Le goût de mes sanglots bien trop personnel. Je ne les donnerais ni ne les échangerais pas. Ce sont les miens.

J'ai mis du temps, avant de les acquérir. Je les ai travaillés, m'entraînant assez souvent. Maintenant, ils sont parfaits. Mes larmes sont salées et viennent se glisser près de mes lèvres pour que je puisse les empêcher de descendre plus bas. Je me recroqueville sur moi-même en laissant échapper le moins de bruit possible, repliée, quand je sanglote.

Ma porte s'ouvre. J'arrête mon entraînement. On me demande ce que je fais. Un coup de doigt sous chaque œil, et je réponds. Je ne fais rien, j'écris, j'écoute de la musique, juste. En souriant. Comme toujours.

Bon, d'abord, tu as fait plein de fautes dis donc ! Faudrait un peu plus te relire, ça en éviterait beaucoup. Heureux Bleu

Spoiler:

Ensuite, pour parler du texte en lui même, je trouve dommage qu'il soit si... introspectif. Enfin, tu ne te détaches pas de la description de toi. Pas que ce soit mal, mais il reste très terre à terre et ça lui enlève du charme.
Il y a quand même de bonnes idées, le côté entrainement, par exemple.

'Fin voilà, un texte pas mauvais, mais qui aurait mérité un peu de travail.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Merci! Fautes corrigées Heureux

La contemplation de soi-même dans un miroir (ou un écran d'ordinateur). Se satisfaire à se regarder pleurer. S'observer...
C'est étrange, mais pourtant, je pense que beaucoup ont agi de même.
C'est un texte intimiste tourné totalement vers l'individu centre de son propre monde.
Et pourtant... à travers cet écrit, tu appelles à l'attention des autres, tu parles du regret de ne pas avoir plus d'eux. Mais si peu.
Ce qui est important ici, c'est la contemplation de soi.
Au point qu'on pourrait presque croire que tu te satisfais de ces sanglots pour lesquels tu t'es entrainée.

Ce n'est pas le genre de texte que je préfère car trop centré sur soi.
Mais j'avoue que ce sont, souvent, ceux que l'on préfère écrire.

Le premier paragraphe où tu te décris physiquement est un peu succinct avec ses phrases nominatives très courtes.

Bon, en tant que mentor c'est pas la première fosi que je t'observe écrire sur ce genre de sujet.

Cette fois-ci je dois dire qu'il y a beaucoup plus de poids, plus d'impact. C'est à la fois moins "petite fille" (je ne parle pas encore de maturité... mais ça commence à venir $Clin d\'Oeil$ ) et plus posé tout en restant autocentré (EGO-centrique ?).

Je trouve cependant que c'est moins m'as-tu vu, plus intimiste car tu te détaches des circonstences pour appuyer le moment; c'ets sans doute grâce à ça que tu as pu construire ce premier paragraphe qui flirte avec l'autoportrait. Tu pourrais pousser un peu plus cet aspect (juste pour le style) en détaillant la description physique.

Le côté "entrainement aux larmes" est assez intéressant et original comme approche car il permet d'instaurer un malaise entre intimité et impudeur.

» La vie est comme une cigarette
» Il y a comme un vide.
» Comme promis...[epistolaire, autobiographique]
» Un conte comme les autres