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| Second sujet [Nahïs] | |
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Nahïs Rôliste
Nombre de messages : 607 Age : 35 Localisation : Où m'emporte le vent Date d'inscription : 02/02/2008
| Sujet: Second sujet [Nahïs] Sam 21 Mar - 21:41 | |
| Messieurs les proscripteurs qui avez tant d’esprit, Vous comme votre verve en oubliez ceci. A vouloir préserver cette langue si chère, Vous l’enfermez vivante et l’appauvrissez d’air ; Sous vos yeux suffisants, elle s’étiolera, Prose et vers sclérosés par vos bien-aimées lois.
Il est des plus aisé de juger et de mordre L’insouciant prenant les mots pour les tordre ; Perchés dans votre tour que l’arrogance inonde A vous croire seigneurs d’une langue profonde Et prenant en traître les bohèmes qui osent, Vous tâchez de snobisme les rimes et la prose.
Vous êtes les bourgeois de la langue française, Faisant la sourde oreille à l’inquiétant malaise Des jeunes apprentis tentant avec dommage D’apprivoiser les mots lâchés tels des sauvages. Êtes vous bien sûrs que la seule chose à faire Soit de les censurer à la baguette en fer ?
Comme votre aptitude à manier le langage Arme votre attitude d’un orgueil sans âge, Sachez que le dédain suscitant le dégoût Rebute les plus doués à venir jusqu’à vous. Apprenez encore, chers amoureux des lettres, Que l’on innove en rien en mimant nos ancêtres !
Dans les sanctuaires loin de la populace Vous, les virtuoses, aiguisez vos menaces Pointant allégrement les bévues artistiques Du novice omettant le style à la classique. Vous êtes à maudire, Amoureux fous des lettres Car en bourreaux des mots vous devrez comparaître !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Second sujet [Nahïs] Jeu 7 Mai - 0:02 | |
| - Citation :
- Messieurs les proscripteurs qui avez tant d’esprit,
Vous comme votre verve en oubliez ceci. A vouloir préserver cette langue si chère, Vous l’enfermez vivante et l’appauvrissez d’air ; Sous vos yeux suffisants, elle s’étiolera, Prose et vers sclérosés par vos bien-aimées lois.
Il est des plus aisé de juger et de mordre L’in/sou/ci/ant/ pre/nant/ les /mots/ pour /les/ tordre ; <= 11 pieds Per/chés/ dans /votre /tour /que /l’a/rro/gan/ce /i/non/de <= 13 pieds A vous croire seigneurs d’une langue profonde Et prenant en traître les bohèmes qui osent, Vous/ tâ/chez /de /sno/bi/sme /les /ri/mes /et /la /prose. <= 13 pieds
Vous êtes les bourgeois de la langue française, Faisant la sourde oreille à l’inquiétant malaise Des jeunes apprentis tentant avec dommage D’apprivoiser les mots lâchés tels des sauvages. Êtes vous bien sûrs que la seule chose à faire Soit de les censurer à la baguette en fer ?
Comme votre aptitude à manier le langage Arme votre attitude d’un orgueil sans âge, Sachez que le dédain suscitant le dégoût Rebute les plus doués à venir jusqu’à vous. Apprenez encore, chers amoureux des lettres, Que l’on innove en rien en mimant nos ancêtres !
Dans les sanctuaires loin de la populace Vous/, les/ vir/tu/oses, /ai/gui/sez /vos /me/naces <=11 pieds Pointant allègrement les bévues artistiques Du novice omettant le style à la classique. Vous êtes à maudire, Amoureux fous des lettres Car en bourreaux des mots vous devrez comparaître !
Sur la forme pure, j'ai peu de choses à reprocher. 4 erreurs de métrique (je me suis abstenu sur les diérèses), dont trois à la deuxième strophe – on dirait un coup de fatigue. Des rimes pauvres sur la quatrième strophe : « dégoût » et « vous » et sur une bonne partie de la première strophe (ça sent le manque d'inspiration initial.) avec « étiolera », « loi » et « esprit » avec « ceci ». De plus, tu t'es contenté de rimes plates, et c'est dommage pour le rythme, puisque tu tente quelques jolies combinaisons, comme cette répétition « d'amoureux des lettres ». Cependant, plusieurs expressions, sont mal utilisées. Être « bourgeois de la langue française », ça ne veut pas dire grand chose, et utiliser le terme de nobles, d'aristocrates ou d'ecclésiastiques aurait mieux convenu pour décrire une caste fermé. - Citation :
- Des jeunes apprentis tentant avec dommage
D’apprivoiser les mots lâchés tels des sauvages. De même, cet enchainement fait très artificiel et surtout déplacé après avoir parler de tordre les mots. Tu les appelles insouciants, puis apprentis pui bohèmes et on se demande de qui tu parles en fin de compte. L'apprenti écrivain ou l'insouciant qui touche à l'écriture par simple goût. Plus sur thème, je comprend le parti pris, qui rejoins la critique de Molière sur cette interdiction d'employer certains mots, mais si tu te situe dans une époque similaire, style à la classique n'a pas grand sens, et si tu écris pour un pamphlet contemporains, et bien c'est déplacé, puisque personne et surtout pas les critiques ne recherchent ce genre de style. Mais en te focalisant sur cette rigidité de la langue et en ne te préoccupant du fossé entre critique et littérature populaire qu'à la dernière strophe, tu ne dénonces pas grand chose. Le style est bon, l'écriture est incisive mais ne vise rien de précis. Du reste c'est un bon devoir, qui mérite un 14 d'après moi. J'aime particulièrement ces deux vers : - Citation :
- « Comme votre aptitude à manier le langage
Arme votre attitude d’un orgueil sans âge, » |
| | | Nahïs Rôliste
Nombre de messages : 607 Age : 35 Localisation : Où m'emporte le vent Date d'inscription : 02/02/2008
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