Impuissance

Je voudrais partir, loin, fuir
Mais je suis restée
Les bruits m’entourent mais ne me touchent pas
J’attends quelque chose mais rien ne vient
Je ne cherche pas car je ne sais pas ce que c’est
J’ai besoin d’etre transportée
Je me noie dans mes pensées
Elles défilent
Je n’arrive pas à m’arrêter sur une
Je suis submergée
Même si je voulais arrêter je ne peux pourrais pas
Même si je pouvais, je ne veux pas
J’attends

Le sourire d'un soir est étrange non ?

Ces mots, je les ai écrits il y a 10 ans, the same.

Partir, fuir, attendre, se noyer dans sa propre conscience.

Tristesse.

Tu me casses déjà les couilles à écrire ça -_-

Euh oui soit. Ecoute si tu as écris ces mots il y a dix ans tu en avais 18 j'en ai 20 ans donc ça colle à la période. Je sais que je n'innove pas après chacun interprète comme il veut pour moi il dévoile beaucoup de mon histoire personnelle , je ne pense pas qu'on est la même. Après les sentiments sont quelque chose qu'on partage avec tous les humains donc ça ne m'étonne pas que quelqu'un ait pu écrire la même chose, après les mêmes mots peut- être cela veut- il dire que nous avons tous les deux un vocabulaire limité Heureux Cyan

L'expérience est différente selon chacun, là n'est pas la question. Quant au vocabulaire il n'est pas très important dans ce genre de situation. La simplicité suffit à évoquer les sentiments. Si je dis que ça me casse les couilles, c'est par rapport à un certain état d'esprit que cela "représente" et qui parfois m'envahit. Un peu à la manière d'une sainte vierge dépressive à qui j'aurais envie de broyer le cou (l'état d'esprit hein, pas vous, jeune tricoteuse), le tryptique fuir, partir, attendre est quelques choses d'horriblement désopilant pour un névrosé. A force de nager sur l'océan de matière grise, on a certes des biscotos mais on coule toujours aussi facilement aux premières tempêtes.

Quand je dis que j'ai écrit ce genre de choses... C'est une "façon" de parler. L'écho est parfois dur à entendre. Et lisant tous les textes de Ter Aelis chaque jour, je suis souvent touché par certains, dont ceux qui paraissent dénuer de structure technique, tout bêtement parce qu'ils me touchent au plus profond de moi.

Sur ces belles paroles, cessons un peu d'être égocentrique. C'est mal écrit, mais putain que ça marche bien sur moi.

PS : Justification de tes réponses. Tu marques un point parmi le nombre de "membres" qui n'aime pas être droit...

Dance

Tr0n, t'es vraiment torturé en fait.

Tiens, comme c'est la référence ces temps-ci :
Le gars que j'peux pas piffrer.

ok donc si j'ai bien compris , il y a de l'idée mais au mon dieu le style est absent il a fait l'école buissonière ou n'y est jamais allé au choix. A travailler
j'ajouterai dans un langage chatré à propos de ton ps : hein? qu'est ce tu racontes?
la femme sans style n'a pas bien compris

Oh juste une divagation.

Franz > Tu en doutais ma poulette ? Depuis le temps que tu me connais, tu devrais le savoir que je suis un cinglé proche du comportement féminin chiantificateur (quoi qu'apparement je suis aussi un enfoiré parfois), adorateur du style princesse Cendrillon, et extrêmement névrosé depuis tout petit (voire très pervers et égocentrique mais je rejoins Goldmund dans ses principes de dysfonctionnement).

Xupinal > A travailler oui, mais ce n'est que l'humble avis d'un autodidacte des lettres qui pratiquent la langue française depuis une petite vingtaine d'années. Pas de quoi embrocher un chat avec un pique à glace. Mon ps stipule simplement que je suis un scientifique, technique, conformiste (déroutant mais pas châtré, je viens de vérifier) et que j'adore la typographie et la justification d'un texte. Sur ce putain de site qu'est Ter Aelis t'en a les 3/4 qui ne respectent pas ce genre de standards, et ça m'horripile. Quant à la seconde partie, bien évidemment, c'est purement sexualisant (oh merde le terme existe je peux même pas faire le barbare). Sans style ? Oui, c'est pas superbement bien écrit mais on s'en fout, il ne me semble pas que ce soit le "but" de ce petit écrit.

Moi j'aime bien Mika.

Et je trouve toujours Radiohead à chier.

Malgré l'exposition de ta humble modestie et de dessous à la sharon stone( et d'un penchant pour la chatophobie), je respecte ta critique mais je pense qu'une justification et une discussion sont toujours de bon usage. Au fait je remarque ton mode multi -critique même musical et aussi sexuel.
Cordialement

Soit soyons technique, je fais outrage à la bienséance en ayant omis mon commentaire (délibérément). Quoi que non, l'ensemble de ma critique se résumera à : CA. Disons que les sonorités sont "simples" pour de la poésie. A y regarder de près le "é" en est l'exemple parfait. Les mots sont, comment dirais-je, d'une expressivité peu marquante, brute, initiale.

Lorsqu'on lit, enfin corrigeons, lorsque je lis, je vois une sensation blobesque de réflexions qui s'accumulent et qui donnent envi de partir, le tout mélangé à une expression se résumant à des phrases sans véritable cohésion entre elles. Non que ce soit mauvais - puisque ça marche, mais ça dénote un choix artistique qui paraît trop réfléchi et en décalage de phase avec les sensations exprimées. Oui voilà, une impression de décalage entre le fond et la forme. Mettre un peu plus de tripes. On a la sensation "brute", maintenant il me semble utile de la travailler pour la refondre et non plus toucher le lecteur mais le faire pleurer.

PS : Le commentaire sera plus complet quand j'aurais un peu de temps.

Neutre

C'est dans les grandes lignes ce que j'ai essayé de t'expliquer, Germaine.

Puisque Germaine veut de la critique utile. Faisons une analyse, un bon petit commentaire composé vieillot à la mode lycéenne et étudions tous ensemble le pourquoi cette composition est "pauvre". N'allons pas jusqu'à dire mauvaise, il y a bien pire dans ce coin. Disons que ce sont des idées améliorables avec un peu de travail. Mais ne divergeons pas trop.

L'étude se fera d'une manière très linéaire. Commençons.

L'entame.

Citation :: Je voudrais partir, loin, fuir
Mais je suis restée

partir/fuir => ok, rime pauvre mais sonorité qui s'accorde. C'est donc plutôt un bon choix. Ensuite regardons vraiment en détail cette première phrase. p[A]rt[IR] l[OIN] fu[IR]. Les sons n'ont pas de cohésion réelle entre eux. La poésie est de mon point de vue un jeu musical avec les mots, les sons. C'est une idée que je reprends souvent mais j'ai une ligne directrice simple : écrire de la poésie c'est transmettre (communiquer) d'une manière artistique et créative, avec une petite pointe de rythmique. Il est donc, à mes yeux, important d'avoir une mélodie, un refrain, des couplets. Même si la musique est dissonante, elle a un objectif, un but et surtout une certaine originalité.

Rentrons un peu plus dans le détail. Tu souhaites faire ressentir dans cette accroche une volonté d'éloignement : la fuite, le sentiment d'évasion vers d'autres cieux. On va poser que tu as déjà écrit ton texte "brut". La méthode la plus simple va être de réfléchir sur les liens entre les sons, les mots et le sentiment. Là pour le moment ton son [IR] est dur et tranchant. Pourquoi pas. Sur ces fondations deux choix s'offrent à toi. Soit tu décides d'avoir une mélodie "dure" et donc avec une alternance de sons dit "doux" et 'durs" pour marquer, soit tu décides de maintenir l'unité en restant sur l'âpreté et la dureté tout le long du texte. Dans les deux cas, il faut "créer" et trouver un ensemble cohérent que tu vas insuffler à tes mots. Là, l'alternance que je prône n'est pas présente ce qui donne une impression décousue et non tranchée. [A] [IR] et [OIN] associés aux lettres [p], [l] et [f] sont discordants. Trop d'alternances nuit à la cohésion générale. Pars donc sur l'ouverture d'un [IR], d'un [A] et supprime le [OIN] qui ferme trop et fais pencher la balance. Regarde la suite tu as encore des sons ouverts en [é] ou [è]. Une des solutions consisterait à trouver un palliatif au mot loin. Intercaler un élément entre les deux verbes qui sont importants est artistiquement : bon. Le choix du mot "loin" (certes juste dans la signification), ne permet pas de mettre en place cet aspect sonorement mélodique. A toi d'en trouver un autre. Quant à fuir ou partir, ils sont un tantinet simpliste non ?

Une solution.

Tu pourrais vu que la suite est en [é] décaler le fuir dans la phrase d'après et coller un verbe d'action en [é] dans la première. Question de point de vue. Et puis quand on part et qu'on fuit, on s'éclipse, on voyage, on prend la tangente ou le large, on s'esquive, on fout l'camp, on s'esbigne ! On se retire, on se sauve, on se réfugie, on se tapit dans les ombres, on cavale, on détale, on file à l'anglaise. Fichtre. Tu as 10 000 expressions possibles qui peuvent faire gagner de l'amplitude à la phrase. Alors vire moi tout ça et refais le en cherchant de la tripe dans le mot.

La suite !

Citation :: Les bruits m’entourent mais ne me touchent pas

Ah. Oui. Ok. En même temps des bruits qui touchent... Les bruits pourraient t'enlacer, tout en te frôlant, effleurant la conscience sans la faire vibrer. Toucher, entourer. C'est un peu simpliste ? Une petite recherche de synonymes serait la bienvenue. Le son [OU] est plutôt bien choisi avec le [UI]. On ouvre la bouche (non on ne suce pas en les prononçant connement à haute voix). Ils sont bien opposés aux [é] de "les" et "mais". D'ailleurs regardez le mouvement de la bouche sur [é] [UI] [é] [OU]. C'est pas évident à faire ! Tiens j'en profite pour dire aux gens de regarder les sons qu'ils font quand ils lisent une phrase. S'ils n'ont pas la sensibilité sonore à l'oeil, ils l'auront peut être en regardant "autrement".

Disons que j'aborde un second point : celui du vocabulaire. La richesse peut venir après, par le travail. Je travaille moi-même très souvent avec un dictionnaire des synonymes à côté. C'est indispensable au début pour acquérir les mots. Mais là quand même, jeune folle, il y a de la matière à l'abstraction sur le bruit qui entoure mais ne touche pas.

Continuons.

Citation :: J’attends quelque chose mais rien ne vient

Quand on fait l'amour c'est en général très mauvais signe. C'est très Freudien comme réponse de ma part, mais tellement proche de la vérité. Bref, on recommence, le mot "chose", désolé, mais c'est à proscrire dans tous les textes. Je reprends une analyse que je fais souvent... Regarde bien les mots utilisés, ceux qui donne le sens de ta phrase : attendre, rien venir. Tout le reste c'est du caca façon Monsieur Henkey dans Southpark : inutile, chiant, désorganisant. Quitte à avoir des alignements de phrases tranchantes c'est à dire sans liens, sois aussi tranchante dans l'expression de la phrase (pour garder le fil directeur du style).

Un "J'attends, rien ne vient" est plus simple, plus i"fort". Trouve ensuite au niveau des sonorités et du vocabulaire (deux premiers points abordés) comment le faire ressortir. Je ne répéterais pas l'analyse mais on a les sons : [A] [EN] [IEN] [IEN]. D'ailleurs belle cohérence sonore pour le coup.

Citation :: Je ne cherche pas car je ne sais pas ce que c’est

Même remarque, chercher, savoir et le reste c'est du mot parasite. La reformulation est un travail à effectuer en profondeur. Relis bien la phrase à voix haute. C'est quand même lourd non ? Je suis toujours étrangement scié de voir que les littéraires écrivent comme des scientifiques. Ne pas chercher ce que l'on ne connaît pas. Il y a de la matière à travailler pourtant, philosophiquement et humainement parlant. Des images même simples peuvent correspondre. On pourrait même faire dans le proverbe chinois. Question son par contre, ça fait du bruit. Imagine une onde de FM qui passe avec des parasites dessus. 80% des mots employés dans cette phrase démolisse allègrement les accords et la tonalité.

Citation :: J’ai besoin d’etre transportée

Rah... Mais vas-y ! Rentre dedans alors, transporte tes mots. La pulsion, le désir, le simple goût, la tentation du tout-émotion, le jeûne des sentiments, la disette du sens à la vie. L'insuffisance affective. L'apathie, le flegme et l'impassibilité face au quotidien. Bref, mets y de toi, arrache toi un peu les tripes. Tu as besoin d'être transporté, crie et hurle le, bondiou ! Soyons un peu romanesque. Tu dois transporter le lecteur aussi non de Dieu. Écrire c'est un don, un don à sens unique. L'art c'est communiqué avec un récepteur, pas se faire plaisir si ce n'est la jouissance de l'acte créatif. J'ai un credo que je répète souvent, ce que j'écris n'est plus à moi une fois publiée. Et je met un point d'orgue à "donner". C'est à la fois un exutoire mais aussi une passion dévorante que celle de poser des mots sur du papier. Tu m'as démontré en privé que tu avais suffisamment de "répondant", alors met le dans ce que tu écris. On ne fait pas du scolaire, sois lyrique s'il le faut, en dépit du bon sens, mais donne ce que tu as dans le ventre quand tu couches avec la plume.

Bordel de cul !

Citation :: Je me noie dans mes pensées

Tu coules là. Vas-y, continue, se noyer ! C'est l'inondation pulmonaire, tu t'asphyxies par le lierre qui entoure ta caboche, ensevelie sous des tonnes de gravas de matière grise, sans nuance, ça t'etouffe, ça déborde de réflexion par tous tes pores. Tu suffoques d'un besoin d'attention, il te faut de l'animation sans immobilisation, et étrangle toi avec les mots, non mais. Point de "na" qui tienne. Donne, donne et donne encore quand tu écris. Les mots ne viennent pas "toujours", cherche les quand il le faut, cherche la justesse, l'émotion, surtout quand tu cherches à faire comprendre le lecteur, à le bouffer, à lui imposer ton regard, cette noyade infâme dans son propre soi égoïste. Rends toi lascive, séduis le, offre lui cette façon de voir les choses "différentes", ces sensations étranges que tu ressens (ou non on s'en fout en réalité). Inonde le de sons, de mots et de sensations. Mais merde quoi, tu ne fais pas que te noyer dans tes pensées ! C'est pire ! Force le trait ! Ce qui ce conçoit bien, s'énonce clairement.

Citation :: Elles défilent
Je n’arrive pas à m’arrêter sur une
Je suis submergée
Même si je voulais arrêter je ne peux pourrais pas
Même si je pouvais, je ne veux pas

Et c'est là justement au travers de ce paragraphe que tu dois donner de l'émotion. Submerger est un mot juste, défiler pourquoi pas. Mais je t'ai donné des exemples ci-dessus de mots qui pourraient correspondre. Garde l'image de la noyade (et le lien submerger) et développe avec le champ lexical de la flotte (suffoquer, étouffer par exemple). La reprise de "même" et l'alternance "vouloir"/"pouvoir" (Goldmund se fera un plaisir de mettre un nom sur ce genre de figure de style) n'est pas mal. Le jeu sur la temporalité aussi. Mais quelque chose cloche. En conclusion je te laisse le soin de découvrir par toi même ce qui peut être problématique dans cette phrase. Un peu de recherche diantre.

Citation :: J’attends

Moi aussi, j'attends un retravail complet sur ce texte brut. Non pas du lissage mais véritablement un approfondissement sur "comment" transmettre ces sensations. Avec un peu de temps je te donnerais un exemple de solutions possibles, uniquement si tu me fais le plaisir de "travailler". Je dirais un peu comme je dis à Nahïs ou Alwenn, trois axes : son, vocabulaire, cohésion. Trouver le mot juste qui imprime l'émotion dans les pupilles du lecteur. C'est primordial.

Sinon, pour répondre à mes détracteurs, pourquoi je la commente elle et pas une autre ? Ah... Sans doute parce qu'elle m'a démontré qu'elle voulait "réellement" apprendre à "écrire" et non parce que c'est une vulgaire femelle. Goldmund ramène nous donc des volontaires dans ce style. Ca fait plaisir.

Citation :: La reprise de "même" et l'alternance "vouloir" "pouvoir" (Goldmund se fera un plaisir de mettre un nom sur ce genre de figure de style) n'est pas mal. Le jeu sur la temporalité aussi.

Anaphore de l'adverbe "même", hypozeuxe basé sur une construction en parallélisme qui met en évidence un glissement lexical, du pouvoir au vouloir, de la victimisation au masochisme. A vot' service m'sieur.

Pour le coup, Tron, tu as été tout sauf scolaire: tu peux pas t'empêcher de passer du commentaire à la théorisation, et tu as bien raison, c'est la seule chose vraiment intéressante. Je suis pas sûr que Cunégonde arrive bien à suivre ce que tu lui racontes sur les jeux sonores: il faut d'abord, je crois, être sensibilisé à la lecture à haute voix, bien avoir à l'esprit le potentiel musical de la langue, pour comprendre où tu veux en venir. Mais enfin, c'est bien de lui montrer que toutes ces choses là existent.

Bien l'merci mon petit libertin.

Tu réponds sans me laisser le temps de finir mon édition. Pauvre cloche.

Je vois bien ici que Germaine a la gouaille populaire qui charme le rupin.

Pour ma part, trainant dans la masse, je n'ai pas été séduite par le texte. Il m'apparaît comme des paroles, sans recherche de structure. Des mots qui sortent par besoin et soulagement comme je m'en dis souvent.
Peut-être est-ce cela que vous appelez la poésie moderne après tout.

Pour ma part, je n'y vois pas encore les preuves d'une volonté de travail annoncé par tr0n. Mais je veillerai sur Germaine; je suis curieuse de savoir ce que vous allez en faire. Après tout vous êtes notre matière grise.
Xupinette, rassure-toi, tu es entre des mains délicates et soignées et si je me permets d'être si peu gentille avec toi aujourd'hui c'est que tu as deux magnifiques gardes du corps présents pour te remonter le moral.

En résumé Cassi dit ce que je dis : le texte est mauvais, il manque de travail. Mais étrangement, je sens bien les gens ramenés par Goldmember en général. Va savoir pourquoi.

Une forme d'homosexualité refoulée peut-être.

Refoulé ? Non non je t'aime mon petit libertin.

Coeur

Entendu, j'ai bien tout lu. Pour l'instant je suis à l'étape césarienne entre le vini et le vidi, je n'ai pas de prétention maintenant vu tout ce qu'on m'a dit j'ai compris que le texte était mauvais mais je ne demande qu'à progresser!tu as raison cassiopée ce texte était brut, sans recherche je ne fais pas de poésie normalement c'était un essai, il n'y avait pas de travail, au contraire de bad night même si celui non plus ne peut être assimilée à de la qualité! je ne prends pas mal les critiques ou si un peu mais si je m'en foutais c'est que je ne le prendrai pas à coeur. Je crois que l'erreur de ce texte est qu'il n'a pas été réfléchi quand il a été écrit d'ou sa pauvreté, sa médiocrité,son côté cliché,son exiguïté, sa totale imperfection, son insuffisance, sa petitesse, sa platitude,son dénuement et j'en passe des meilleurs (j'ai compris le passage sur le vocabulaire!) Et bien que comme le dit ce cher goldmund je n'ai pas du comprendre tout le passage de Tron sur la musicalité etc j'en ai compris l'essentiel.
euh voila le mot de la fin : nourriture

Putain il édite l'autre, j'avais pas vu.

On apprend à lire à l'école primaire non ? Et que fait-on juste avant d'apprendre à lire et écrire : on écoute les histoires des grands. On perçoit les sons, les syllabes, les lettres et progressivement on globalise. J'aime bien revenir aux bases de la langue : décortiquer la façon d'exprimer les choses. Lire à haute voix c'est tout simplement, cette base.

xupinal > A défaut d'être touché dans ton ego, le passage sur la théorie de la musicalité est probablement le plus important pour progresser. Écrire c'est communiquer par des lettres qui représentent des sons. A ne pas oublier.