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| Le fa-fa le faviez-vous ? | |
| | Auteur | Message |
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Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Le fa-fa le faviez-vous ? Dim 9 Aoû - 9:38 | |
| Le fa-fa le faviez-vous ? Sous ce nom débile, je crée ce petit sujet fourre-tout, dans lequel j'invite ceux qui le veulent à élargir nos horizons culturels en nous apprenant quelque chose. Tous les sujets sont bons : mathématique, langue, littérature, informatique, sport, pêche aux bigorneaux... L'idée, c'est de nous coucher moins bêtes que nous ne nous sommes levés.
Dernière édition par Goldmund le Dim 9 Aoû - 9:59, édité 2 fois | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Dim 9 Aoû - 9:58 | |
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Dernière édition par Goldmund le Ven 12 Fév - 20:12, édité 1 fois | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Mar 11 Aoû - 22:54 | |
| ]size=12]Desproges disait la culture c'est comme la confiture moins on en a plus on l'étale.
Il disait aussi la culture c'est comme le parachute quand on en a pas..
Alors premier Le faviez vous
Oui je vais sortir des sentiers battus , je vais parler d’histoire ^^
Hum bientôt sur une chaine sans publicité va etre diffusé un reportage sur Henri VIII
Henri VIII , oui c'est un peu le barbe bleue anglais, qui a multiplié les épouses comme Jésus les pains qui a instauré l’Eglise anglicane en angleterre.
Et bien je vais vous faire un petit laius sur lui, pour vous débroussailler un peu le chemin, je ne partirais pas dans les détails car je ne suis pas une experte, pour ceux qui veulent de la romance, ya la série Tudors si ça vous intéresse..
Et oui car henri VIII appartient à la dynastie des Tudors.Premier temps d'accalmie après la bataille des roses entre les dynasties anglaises, alliance des deux familles et tada!.
Sa première épouse Catherine d’Aragon, jeu d’alliance avec l’Espagne. Il souhaite divorcer de celle- ci, le pape doit donner son approbation mais celui ci ne veut pas ( oui je fais de l’histoire pour enfant), ce qui provoque le schisme avec l’église catholique. Et ainsi Henri VIII est le premier roi anglais et chef de l’eglise anglicane , église qu'il a crée et qui ne se soumet pas à l’autorité de Rome. Par la suite il sécularise les monastères ce qui lui rapporte beaucoup de pépettes. L’idée de monarque de droit divin est encore plus renforcé avec cette nouvelle église « royale ».Raison du divorce avec Catherine d’Aragon elle ne donne pas d’héritier, elle va donner naissance à Marie qui va s’illustrer plus tard en tant que reine catholique (avec une maman espagnole aussi..) sadique, d’ou Bloody Mary, le célebre coktail en son honneur, elle a fait tué de nombreux protestants. Il faut savoir qu’en Angleterre, il y a eu une sorte d’alternance entre des tendances catholiques et protestantes qui ont provoqué des changements de rois et de reines jusqu’à aboutir à la Grande Rebellion, avec l’épisode Cromnwell qui décapite le roi en place Charles Ier( je crois que c’est ça c’est de mémoire), et qui installe finalement Guillaume III d’Orange , prince hollandais sur le trône, un roi donc protestant. Il faut savoir que Henri VIII lui était fortement opposé au protestantisme. Oui je sais je vous embrouille avec ces allers retours, m’en fous c’est mon le faviez vous.Bref deuxième femme, il s’amourache d’Anne Boleyn. Pas d’héritier sans succès il la fait décapiter, sous des prétextes fallacieux.. 3em femme jeanne Seymour qui lui donne un fils mais meurt plus tard en couche.Anne de Clèves était le fruit d’une alliance et il la jette plus tard, l’alliance dissolue.Bon la je sais plus très bien mais donc il y a eu aussi Catherine Howard donc 5 eme épouse qu’il fait décapiter pour adultère, et la dernière Catherine Parr lui survit d’un an et meurt en couches. Donc le mec au niveau femme bien lotie il en a eu 6. Mais il n’y a pas eu que des femmes décapitées , il y a aussi son fidèle Thomas Wosley, bras droit qui courait partout pour lui qui s’est tué à la tâche, qui en se voyant incapable de faire accepter le divorce au pape, s’est vu condamné à mort et décapité. De même que notre ami Thomas More, auteur de l’Utopie, partisan de Rome, enfermé d’abord puis ensuite condamné à mort. More à mort ^^. Il entretenait d’ailleurs lui même une relation épistolaire importante avec l’humaniste Erasme, partisan celui-ci d’un juste milieu entre catholique et protestant. Et oui car la période d’Henri VIII est marquée en Europe par les schismes religieux avec la naissance du protestantisme avec Martin Luther et des guerres de religion entre surtout protestants et catholiques, avec des épisodes bien sanglants comme en France avec la Saint Barthélémy[/size] | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Mar 18 Aoû - 9:56 | |
| Je l'aime bien ton faviez-vous. Léger, bien écrit, et clair contrairement à ce que tu penses. | |
| | | Aligby Héliaste
Nombre de messages : 4758 Age : 37 Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Mar 18 Aoû - 9:58 | |
| Clair n'est pas le terme que j'aurais employé. Sombre, très sombre, noir même. Mise à part ça, on est d'accord. | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Jeu 20 Aoû - 21:50 | |
| Merfi fé fympa, j'aime bien cette rubrique j'espère que d'autres membres vont y participer. | |
| | | Questo
Nombre de messages : 227 Age : 34 Localisation : Créteil Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Dim 23 Aoû - 0:32 | |
| Quel plaisir que de se tordre un membre, que ce soit le dos, le cou, les orteils ou les doigts pour dégager une dose de bien-être fugace, soulagement toujours accompagné d'un craquement d'os égal à l'explosion d'un paquet de chips maltraité. Que ce soit pénible pour le voisin, qu'importe, craquer ses os, comme on dit, est indéniablement plaisant.
Mais, mais, le faviez vous ? Le bruit de craquement qu'on entend après s'être mû comme un diable est dû à un liquide qui garantit nos os d'une bonne articulation, et qui parfois se concentre en formant des bulles d'air ; bulles d'air qui éclatent après mouvement brusque. Ce liquide porte le joli nom de Synovie. | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Lun 31 Aoû - 0:52 | |
| Haendel, compositeur d'origine allemande naturalisé par la suite en tant que citoyen britannique. Quelle époque? le XVIII e siècle, le Grand Siècle, celui des Lumières, l'apogée de la cour de Versailles aussi.. Mais pourquoi je vous parle de cet illustre ou méconnu ( ?) personnage? Tout simplement car ce monsieur si il faisait de la musique de plein air, il a composé Water Music! mais qu'est ce? le faviez vous? Et bien mes chatons, à l'époque moderne, le classique est en plein apogée pendant que lui le reggae reste au ras des plantations.. Et alors revenons à nos moutons, ah non chatons.. peut importe! la water music , c'est une musique de plin air composée ici à l'occasion du passage sur la Tamise du roi Georges 1er, de la dynastie des Hanovre, de racine allemande faites le lien avec le très cher compositeur. Et donc la Water Music appartient à ce credo qu'est la musique de plein air et c'est de cela dont je voulais vous parler. A l'époque en effet était composé une musique d'apparat chargé d'accompagner les spectacles de plein air comme l'exécution de feux d'artifices mais aussi de fontaines! faites le rapprochement une fois encore.. water music , spectacle d'eau , fontaine.. Et là je me permets de vous faire le lien avec Versailles, gigantesque " palais" construit au fil des rois et qui connait son apogée avec Louis XIV qui a l'idée pour occuper les nobles et mieux régner de les enfermer et d'habiter dans cette cage dorée. Il faut rajouter que Versailles a occasionné un chantier monstre, qui a nécessité de lourdes dépenses financières et humaines avec un nombre impressionnant de morts sur la construction mais ceci n'est qu'un détail... Emerveillons nous de ces beaux jardins aménagés par Le Notre où se tiennent donc ces expositions, ces jeux de fontaine, car oui ceci est un spectacle, un prodige, l'eau étant amené par de longs canaux car le lieu se trouvant excentré de toute source. C'est ainsi que sont alimentés les splendides fontaines, prouesses techniques de l'époque que viennent admirer les visiteurs ou résidents nobles, non pas les ouvriers qui se sont tués à la tâche car justement ils pourraient faire tâche dans cet idyllique tableau, et non pas de ticket resto pour la cantoche versaillaise, non mais c'est pas les restos du coeur! Bref reprenons pour terminer c'est ainsi que je voulais vous parler de ces musiques concues spécialement pour l'occasion, le faviez vous? | |
| | | Innomable
Nombre de messages : 246 Age : 32 Localisation : Disparu là où il est dur de disparaitre... Date d'inscription : 07/01/2008
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Ven 11 Sep - 13:59 | |
| La magie, David Lynch.
Héhéhé, est-ce que le grand magicien Innono va vous sortir un lapin d'un chapeau ? Hein ? Hein ? Et bien non. Car, dans ce tour de passe passe classique, le lapin est préparé, nous dirons "dans l'expectative" avant d'être propulsé d'une pichnette négligente par un con à chapeau et baguette. Nous avons donc une base telle que : le chapeau est vide, le lapin bouffe sa moustache, le magicien surveille le tout. Nous avons en deuxième temps une action : le magicien tire la moustache du lapin en direction du chapeau. Et la conséquence : le lapin est dans le chapeau. Conséquence bis : la foule est en délire quant aux exploits dudit magot.
Et ça mes amis, ce n'est pas de la magie. Hé non ! David Lynch la défini ainsi, cette magie qui n'est donc pas si lapine. "Les actions ont des conséquences, mais il y a la magie". Pour la première partie ça va, je lance un caillou, il retombe. Mais du coup, qu'est-ce la magie, si ce n'est ni une action, ni une conséquence... Et bien, c'est l'un sans l'autre. Un caillou lancé ne retombe pas, ou à l'inverse, un caillou tombe de nulle part. Action sans conséquence, conséquence sans action.
Fastoche. Et appliqué dans notre vie, on peut se rendre compte de son influence, quand quelque chose d'imprévu nous tombe sur le nez. Tomber amoureux d'une fille qui passe dans la rue : conséquence sans action. Aller parler à une jeune fille inconnue sans savoir pourquoi : action sans conséquence. Attention, l'action se passe dans nous, puisque aller la voir aura des conséquences. Mais comme l'on est poussé à lui parler contre notre logique, il y a bien magie.
Le tout avec la magie, c'est de l'apprécier. Parce que il est simple de tomber dans le piège d'en être effrayé, et là tout à coup, on a une vie horrible et sans espoir. Or, curieusement, l'espoir est dans la magie, autant qu'il l'est, magique. Notre petite vie tranquille est poussé par le monde réel vers un équilibre, qu'en conscience, on peut basculer dans la douceur agréable. Magie et insouciance. C'est bien cela : magie sans science. N'oublions jamais cette belle parole de Merleau-Ponty : "la science manipule les choses, mais renonce à les habiter".
Fa-fa-fa fatigué ! | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Lun 21 Sep - 20:26 | |
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Dernière édition par Goldmund le Ven 12 Fév - 20:12, édité 1 fois | |
| | | Innomable
Nombre de messages : 246 Age : 32 Localisation : Disparu là où il est dur de disparaitre... Date d'inscription : 07/01/2008
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Mer 25 Nov - 18:46 | |
| La séduction sans érotisme, où consommation différée x temps. Toute séduction est plaisante ou agréable, si l’on éloigne la séduction de la nécessité. A mon avis, c’est plus vraisemblablement le hasard qui peut, par une coordination extra-ordinaire, offrir de la matière à ce plaisir. Cette séduction, ce rapport, est plus fort que celui qui uni ceux qui se croisent sans se voir ou se connaître. Note intéressante, ne pas se connaître ne les empêchent d’ailleurs pas de se juger, sur un quai de gare ou en doublant une voiture, les "ils" ou les "elles" qui nous entoure, nous les individus définis ! Tout le monde est relié à ceux que l’on croise, que l’on trouve beau, prétentieux, cons, puants, de droite… Malgré ça, le fin ruban qui associe les deux partis lors d’un échange regard peut être ou non chargé de désir physique. Cette démonstration a pour but de réfléchir au rapport de séduction sans désir entre deux individus particuliers. Commençons par mettre de côté, pour le résoudre dans l’ombre, le problème du désir. Il y a désir d’un côté, non-désir de l’autre : envies corporelles, celles qui se tendent en nous, ainsi que picotement sensoriel, non-désir, : voilà là. Pourtant ces picotements ne sont pas sans faire frire des yeux ou frétiller des cœurs au croisement des yeux que l’on trouve charment avec les siens propres. La tension physique semblant donc présente de part et d’autre, le terme de tension paraît mal choisi, car trop flou. Pour parer à cela, on place subtilement le terme d’érotisme, et de non-érotisme dans les relations. Malheureusement là encore nous sommes trompés par les termes. Si l’éros est opposé au thanatos, l’éros est le vivant, le feu du vivant. Du coup, par l’éveil des sensations diverses, on peut en conclure que toute forme de relation porte une certaine charge érotique.Là si on suit, on se dit : "y-a-t-il encore un but à la séduction sans érotisme ?" Bah non bien sûr, c'est bête. Puisqu’elle nous tombe dessus sans prévenir, la question seule qui se pose d’elle-même ne concerne pas le but de l’histoire, mais bien si oui ou non l’on s’y engouffre ou s’en enfuit. Si l’on prend le choix de venir confronter par un sourire le visage d’un-e inconnu-e, l’on est déjà dans la séduction. Si au sourire est répondu un sourire, elle est efficiente, et de fait agréable. Elle nous fait nous sentir proche, le temps d’un instant, de quelqu’un d’étranger. La séduction est acte de rapprochement. De la puissance de l’érotisme, ou de la lourdeur de celle-ci (ici nous reprenons le dilemme Zweig horreur des sentiments donc légèreté de l’écriture, ou Sade horreur des corps donc de lourdeur de la même écriture) dépend l’achèvement de la séduction. Si le cœur bat peut être de la même façon dans les deux cas, autrement dit, si le coeur se mets à l'haltérophilie de la même façon, ça n’est pas de la même façon que l’on tire du plaisir de cette séduction, et pourtant, les deux sont des plaisirs du corps. L’érotisme offre un plaisir évident et perpendiculaire, le non-érotisme lui est plus subtil. Cette distinction n’a pas vocation à offrir un classement véridique, fiable, unique, sur lequel on puisse s'appuyer pour le restant de l'existence de l'humanité. Il n’y a pas selon moi un bas plaisir corporel transperçant, et un haut, un élevé plaisir sensoriel dénué de contact. Les deux sont des expériences sont à pratiquer dans sa vie, et j’ose le dire, il faut continuer à chercher tant que ces deux notions ne sont pas fondatrice de plaisir pour soi. De même que l’entre-deux de la séduction érotique/non-érotique (le : « je te sauterai bien dessus si il n’y avait pas… »), est capital à être vécu, ne serait-ce pour se confronter à soi-même. Malgré ça, c’est comme pour l’alcool, l’abus de ces pratique, ou donc la pratique à outrance, tend à la perte de la saveur si spéciale de la séduction, à la mécanisation du système sensoriel, ainsi que de nos actions. Ce qui apparaît donc, c’est la nécessité de la découverte la réaction de ce que l’on est, face à un phénomène nouveau, dans le but de pouvoir répondre à la question : comment tirer de cette situation bonheur plaisir ou simple satisfaction ? Par la séduction non-érotique, on crée un lien silencieux entre soi et un autre. Cet autre change subrepticement de catégorie : il n’est plus inconnu, il est connu -. L’autre n’est donc pas encore certifié, mais la ligne d’arrivée à franchir pour cela est visible, bien que le cheminement soit encore mystérieux. Comme le disent plus ou moins clairement les films de Lynch : on connaît toujours la direction absolue, reste à trouver à un passage pour y aller. Il y a donc une arelation (sans relation) entre soi et l’autre, sans pour autant être une non-relation (pas de relation). Elle existe, sans pour autant être déterminée. Il faut toujours penser l’autre comme fondamentalement différent, et l’adaptation doit être un mot d’ordre important dans le jugement de l’autre et dans sa considération. On ne sera peut être pas dans le Juste, mais bien dans la simplicité, ce qui reste à mon sens le meilleurs moyen d’aborder l’inconnu.En conclusion cette magnifique phrase : les autres, c’est comme le plâtre, tout dépend de la vitesse de prise ! | |
| | | Erlidann
Nombre de messages : 2380 Age : 35 Localisation : Sur Terre Date d'inscription : 24/04/2009
Personnages RP Pseudo: Erlidann Pseudo : Magel Pseudo :
| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? Mer 11 Mai - 18:41 | |
| Ayant trouvé cette définition d'une expression dont je doutais et ce topic par la même occasion, je me permets de vous demander : le fa-fa le faviez-vous ? L'expression "travailler du chapeau" qui signifie être plus ou moins fou, avoir des troubles psychiques voire délirer. Viens des chapeliers qui utilisaient des sels de mercure pour feutrer les chapeaux. Ces sels intoxiquaient les chapeliers et causaient des pertes de mémoire, insomnies, instabilité nerveuse voire des délires dans les cas les plus graves. On comprend mieux l'excentricité du chapelier qu'Alice rencontre de l'autre côté du miroir. D'ailleurs, on peut aussi noter qu'en anglais "The Hatter" dans Alice au pays des merveilles ou "Hatta" dans la suite de l'histoire, De l'autre côté du miroir est traduit par "Le chapelier fou" qui vient sans doute de l'expression sus-cité "travailler du chapeau". Car si le chat du Cheshire informe Alice du fait qu'il est fou, il n'est nulle part appelé "Mad Hatter". La confusion viendrait sans doute de l'expression "mad as a hatter" dont une erreur de traduction a sans doutes donné l'expression dont je parle depuis tout à l'heure. "Mad" était ici utilisé dans le sens qui signifiait "en colère". | |
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| Sujet: Re: Le fa-fa le faviez-vous ? | |
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