Vestiges

Ca commence comme un trip existentiel, ça s'enchaine comme une promesse d'intrigue et ça finit par de la Comédie Humaine crassouse et ultraréaliste.

Des phrases courtes et percutantes, c'ets bien (parfois), mais fais tout de même attention à la syntaxe car souvent tu te prends les pieds dans des formulations trop lapidaires.

J'aime bien la narratrice, les deux pieds encrés dans sa réalité boueuse.

Citation :: Alors je lui ai pris la bête des mains, et je l'ai mise dans une bouche d'égoût, 'pour qu'il puisse manger des rats morts'

Je trouve ça génial comme image ^^

En tout cas belle accroche. Un peu courte à mon goût, mais ça donne d'autant plus envie de suivre le déroulement de cette histoire Heureux

Deux-trois petites lourdeurs corrigées.
Merci Pousse-Pouce : )

Je suis mon partenaire. J'aime beaucoup. En même temps c'est gros mais en même temps on se laisse prendre par le récit et on s'accorde à suivre l'histoire et à y croire.
J'aime bien comment tu as introduit le sujet avec cette discussion métaphysique illusoire.
Idem que Dv' l'image des rats morts vraiment bien trouvé.
Plus qu' à voir la suite, ça promet Vestiges 600435

C'est pas moi qui va critiquer la syntaxe..

J'aime bien aussi. Le thème est assez classique, mais bien traité, on s'attache aux personnages. L'univers me fait penser à une mélange entre le film La Cité des Enfants perdus et le livre la Stratégie de l'Ombre d'Orson Scott Card. Tu connais ?
En tout cas, j'attends la suite =)

Eh non, je ne connais pas.
Mais merci tout le monde : )

Je ne commente pas encore, mais je lis $Clin d\'Oeil$ .

J'attends d'avoir un peu plus. Mais continue, j'aime bien pour le moment

C’est un texte encore « jeune » dans le sens où il n’en est qu’au début. Pourtant il se dégage déjà quelque chose. Un récit simple et fragile. Doux malgré l’histoire.

Citation :: Il ne m'en voudra pas. J'essaie de le protéger, il est trop petit. Trop jeune pour envisager la vie sous le jour sombre qui pourtant s'annonce au loin. Il ne m'en voudra pas …

Cette répétition, comme un mantra, comme si elle voulait se persuader elle-même. Joli.

Citation :: Je l'ai lâché, et on a couru jusqu'à une maison où du linge séchait.

Un élan de normalité, une bouffée d’air.

Je le trouve très bien écrit, je n’y ai pas vu de faute, ni même de tournures qui m’ont choquée. Je lui trouve un rythme lent, nostalgique, qui permet de le lire sans débordement d’émotion. C’est agréable parfois de lire des choses affreuses sans avoir mal au ventre.

Je suis curieuse de savoir où tu vas nous emmener, par quel(s) chemin(s). J’attends, patiemment.

Nouveau chapitre (toujours trop court hélas :-( ), nouveau commentaire XD

Du coup j'en ai profité pour tout relire (j'ai imprimé et griffonné entre les lignes)

J'ai trouvé que la transition était un peu trop abrupte entre l'ancienne période et cette nouvelle phase de l'histoire. Très peu de fautes d'après ce que j'ai pu relever (quelques fautes d'accord de ci de là).

Le point qui m'a le plus chagriné en fait, c'est ce retour à la "réalité". Comme tu n'avais pas du tout exposé le contexte dans les deux premiers chapitres, j'avais laissé vagabonder mon imagination vers un monde très "punk", un genre de post-apo selon une variation moderne des misérables :p Du coup ce retour brutal au présent actuel m'a un peu déboussolé (c'est vrai qu'on a du mal à imaginer le début de l'histoire comme se passant à notre époque).

Par contre le revers de la médaille, c'est que du coup ça fait quand même moins mélodramatique; tu atténues pas mal le "pathétique" de la situation en affrontant directement le cliché, ce qui au final tend mieux vers l'hyper-réalisme (ça reste un tout petit peu too much encore).

Je pense, qu'une fois que tu auras bien avancé le récit, tu pourras revenir sur ces premiers chapitres pour harmoniser, homogénéiser le tout.

Je reviens également sur le deuxième chapitre, je ne sais plus si je l'avais relevé à l'époque, mais dans le deuxième paragraphe il y a une grosse erreur de concordance des temps : le retour au présent est trop brusque et pas vraiment justifié).

Rhaa, la dernière phrase claque vraiment !

Je plussoie dvb pour le coup de l'époque, j'étais parti ailleurs que chez nous, c'est peut-être une mauvaise tendance que l'on choppe sur ce forum ^^.

En tout cas, l'exhibition de cette misère sociale est très bien maîtrisée, on ne tombe jamais vraiment dans le récit gros et réchauffé (sauf peut-être un peu dans le dernier paragraphe, il aurait peut-être fallu y aller moins fort ^^). Il y a les clichés du genre, mais la manière de les exploiter contourne la facilité de mise en scène de ce genre de thème. Les apartés sont excellentes aussi, et rythment bien le récit, ni trop, ni trop peu.

Et comme je disais, la dernière phrase est d'une efficacité désarmante.
La suite !

Bon j'ai essayé de relancer cette chose, commencée il y a six ans (et totalement oubliée jusqu'à hier soir). Je ne sais plus vers quoi je voulais me tourner, je n'écris plus de la même manière, donc j'envisage de tout réuniformiser un de ces jours. Mais il faut bien commencer quelque part !

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