Slider
Nombre de messages : 194 Age : 38 Localisation : Rosny sous bois (93) Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Escapade de Slider [rp privé abandoné] Mar 20 Oct - 3:35 | |
| - Citation :
- Alors que l’enquête pour retrouver le tableau volé à Edéa avait mené Nahis, Tobine, Cassiopée, un adorable petit écureuil bleu nommé Julius et le peintre elle-même sur Atalante, le groupe s’était retrouvé au seuil d’un dédale.
C’est alors que … Et ils glissèrent, tous les quatre, dans cette sorte de toboggan géant. On pouvait entendre les cris des trois jeunes femmes. Seul Slider resta silencieux. On n'y voyait rien dans ce tunnel, mais il y régnait en revanche une odeur naséabonde quasi indescriptible. La chute était longue et il sembla à Slider que les voix féminine s'éloignèrent de plus en plus. Mais, pourquoi ? Y aurait-il une bifurcation dans cet étrange tunnel ? Pas le temps de cogiter la dessus, un petit cercle de lumière se dessina au loin. Il grossissait et grossissait encore jusqu'à finalement avaler le jeune homme dans une lumière aveuglante.
Un instant, Slider pensa pouvoir voler, mais une plongée dans l'eau froide le ramena à la réalité. La mer.
-WOOOUUUUUHOOOUUUUUUUUUUU !!!! OUUAAAAIIIIIIIS !!!! Qui est partant pour un deuxième tour ? Hum ? Eh ? Ou êtes-vous ? Hummm... C'est bien cela, on a bifurqué dans le tunnel. Mais pourquoi suis-je le seul a avoir "pris" ce chemin. Quelle déveine... Je les vois déjà se marrer à l'auberge.
Il nagea jusqu'à la plage de galets, essora sa longue cape noire et se mit en route vers le village le plus proche. Deux jours fut nécessaire pour atteindre ce dernier. L'estomac dans les talons, il entra au pub "L'Estropié". Il se posa juste devant le comptoir et commanda un bon repas.
-Excusez moi, tavernier, mais ou sommes nous exactement ?
-Ah bééé ça, ben dans la périphérie de Galvorn, pardi !
De retour a la case départ, pensa Slider. Puis naturellement, il le questionna sur l'enquête, sur d'éventuels indices, puis enfin sur l'endroit ou se trouvait actuellement les enquêtrices.
-Beeeeen non, je ne sais pas ou elles se trouvent, maintenant.
-Oh, tu te laisse aller, Slider. Souviens toi de ce que je t'ai appris.
Une voix familière. Le maitre voleur se retourna et aperçus celle qui lui avait tout appris de l'art du vol et de la furtivité : Elvire.
C'était une femme vraiment très belle. De longs cheveux noir d'ébène et légèrement ondulés, des yeux bleus, un visage délicat. Une poitrine ronde, délicate. Et des mains de pianistes, grandes et douces. Tout de noir vêtu, sa cape ondulait a chacun de ses pas. Pas furtifs et silencieux. Et une cambrure...magnifique. On aurait dit un ange.
De joyeuses retrouvailles. Ils ne s'étaient plus revues depuis quelques mois déjà, depuis que Slider ait vaincu le seigneurs des morts. Ils discutèrent longuement, sur tout et sur n'importe quoi, puis finalement sur l'enquête. Elvire l'écouta attentivement, puis avec grâce et élégance, se leva de sa chaise et lui dit dans l'oreille, d'une voix sensuelle :
-Atalantë. Dans les ruelles immergés, à l'intérieur de l'ancienne prison. Le passage secret que tu a utilisé pour me sortir de cet endroit répugnant existe toujours. Il y a fort à parier que les enquêtrices se trouvent là-bas, ainsi que le voleur.
Elle embrassa Slider sur la joue, et, furtivement mais avec grâce, se sauva du pub, sa longue cape voletant avec beauté. Un délicieux parfum flotta dans l'air. (l'amour ?).
La terrible prison d'Atalantë ! Un endroit connu de peu de monde. Elle est sous-marine, et bien cachées de la surface. Ce fut d'ailleurs la plus grande prison au monde. Avant l'arrivée des Ames Damnées, elle était parfaitement visible. L'engeance de la pire espèce y était enfermée. Tortures, exécutions, l'ancienne Atalantë ( qui ne portait pas ce nom autrefois) faisait très peur. Mais Ramrod, dans sa sagesse, a décidé de construire la nouvelle Atalantë, dès son arrivée au pouvoir, après la mort suspecte de l'ancien seigneur de ces terres. Aujourd'hui, en surface, il n'existe plus rien de l'ancienne ville. Mais en sous sol...
Slider se remémora son infiltration au sein même de cet enfer. Les démembrements, les ébouillantages, les éviscérations... puis sur la sentence de la belle Elvire : attachée nue et fouettée par une grosse brute heureuse (pas belle en plus) de pouvoir frapper un si jolie bout de femme. Le maitre voleur, révolté, finit par commettre son premier meurtre... et son premier acte héroïque. La suite, ils ont pu sans peine s'échapper des geôles, sans alerter la meute.
Deux jour de plus, et le voici à Atalantë. Plutôt magnifique à contempler, Ramrod et Dounette ont bien travaillé. Mais... comment retrouver son chemin ? Il n'existe plus rien de l'ancienne ville. A moins que... Direction la grande place, avec ses bouches d'égouts. Elle aussi avait changé, mais les égouts étaient toujours là, eux. Et ils n'ont pas dû changer. Un petit coup d'oeil, à droite et à gauche... personne ne regarde... et hop ! Dans le tunnels des égouts.
Un vrai labyrinthe. Mais heureusement, pas de changement là non plus. Alors... Normalement, il faut remonter au nord puis tourner à droite et a gauche... Non. Droite, droite, gauche, droite tout droit et encore à droite... Voilà les égouts menèrent à une sorte de chemin pavé, sec celui-ci. La droite c'était la sortie à l'air libre, mais cela memait maintenant à l'un des plus célèbres bâtiment de Ter Aelis. La gauche menait normalement à un cul de sac, mais également au passage secret. BROOOOOM ! Ah ? on ne peut plus revenir en arrière, un mur, sorti de nul part, s'était refermé.
Un quart d'heure de marche puis... oui ! Le voilà enfin ! La fameuse sortie providentielle par ou se sont échappés les joyeux montes en l'air.
-hmmmm ! Quelqu'un est passé par là il n'y a pas longtemps. Je ne suis donc pas seul ici. Tiens donc, d'autres personnes se sont dirigés vers le cul-de-sac. Je devrais normalement les croiser. Normalement...
Et il décida de continuer vers le cul-de-sac. Et effectivement, son oeil mécanique perçut quatre, non cinq ( c'est quoi ce petit truc ?) formes se dessiner au loin. Il s'approcha furtivement du petit groupe et, vision de rêve ! Edea en personne ! Aaahhh la légendaire Edea. Ses créations étaient magnifiques,elle devait avoir des doigts de fée pour dessiner aussi bien. Slider rêva de dessiner aussi bien qu'elle, pour pouvoir exprimer ses émotions, celles qu'il n'arrivait pas à décrire par les mots.
-Hey ! Salut les filles, ça boum ? Ya un passage par là ^^, déclara t-il avec un grand sourire.
Sursaut dans le groupe. Un petit machin bleu, qui sursauta plus haut encore, attira le regard du nouveau venu. Une sorte d'écureuil. Ce dernier esquissa un sourire montrant une rangée de crocs affutés.
-Mais c'est quoi ce petit truc moche ? qu'est ce que ça fout là ? pensa t'il. Et viscieuse en plus, elle n'arrête pas de reluquer la poitrine des filles. J'espère qu'il ne s'agit pas de leur animal de compagnie. Oh misère...
Ne voulant pas froisser Edea, Slider ignora le carnicureuil sans mot dire, s'approcha vers elle et lui répondit :
-J'ai contemplé toutes vos oeuvres, mademoiselle. Beaucoup d'émotions, vous m'avez fait rêvé. Pouvez-vous m'apprendre à dessiner comme cela un jour ?
Puis, comme à son habitude, il regarda ses mains. Il adore regarder les mains des femmes, (enfin, celles qui sont jolies).
-Vos mains sont magnifiques. Hmmm, douces au toucher, délicates...
La grande cape noire du maître voleur enveloppait maintenant complètement la belle artiste, comme pour la protéger. | |
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