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| Vieilleries de jeunesse | |
| | Auteur | Message |
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Questo
Nombre de messages : 227 Age : 34 Localisation : Créteil Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Vieilleries de jeunesse Ven 23 Oct - 1:09 | |
| Perle grise: c'est la suite du paysage. Quand arrive le soir, vêtements bien trempés Les pluies forment au sol des piafs avec rage Et enivrent les alentours connus de cette volupté.
Jamais je ne puis délaisser ce battement Au danger lorsque les évidences ne trompent. Le siège où le paysage déroule follement N'affecte en rien: c'est la pluie qui tombe.
Silhouette qui contour ce faux-ciel mauve Croyant voir comme une sorte de Losange C'est une vague apparence: ils s'émeuvent. Rayonnement pluvieux. Viens: là dansent les anges.
Et c'est ce cou qui porte ce collier en perle Qui aborde la beauté. Lacrymal des yeux Réhydrate la gorge en émotion réchauffée qui perle Puis entendre cette voie nuancée aux mains très-bleus.
*
Des aventures qui rouleront pour longtemps Voyage, je me vois trébucher, ivre A souhait de bonnes pensées. Je m'assieds tranquillement avec des livres Sentant sur moi se frotter l'été. Je me lève de mon siège et me porte Vers de grandes ballades en bonne compagnie D'attraction en attraction, suivant porte à porte La rumeur sénile des vieilles aigries. Libre à nous de marcher où nous voulons, Loin ! - allons chasser le caribou ! - Dans le vert prune des nocturnes saisons, Mais l'ami dit - ici, il y en a point du tout ! - Tout commerce là-bas est à perte de vue Et tout soupir d'espoir blesse l'horizon De ce lieu champêtre qui se berce d'un flux De oisiveté certaine: mes guiboles en tambour ! "Amour et Liberté": c'est le bruit quand je cours !
*
CHAIR SOUILLEE
La comédie des idoles : un climat indolemment brutal. Béton usant souliers, Feux au vert, crasse aux poumons. Linges chauds sur les peaux sans amour. Les oreilles s'écoutent d'une musique si lente... Laser d'arc-en-ciel perçant les brumes froides : des ondes qui lavent nos entités, laissant entrevoir un paysage romantique.
Pierre, sable, chevelure, vent, fantôme L'alchimie humaine me laisse son arôme Puissant et imitant le Parfait-Parfum D'un Grenouille malade dans un lit de lin.
Dernière édition par Questo le Ven 23 Oct - 1:14, édité 1 fois | |
| | | Questo
Nombre de messages : 227 Age : 34 Localisation : Créteil Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Ven 23 Oct - 1:12 | |
| Ainsi Re-nouveau, L'homme se promène le long d'un ruisseau. Précoce ? D'un soleil d'éclat, Scintillement fluo. Vite - Allez, d'un va-et-viens, La mer, coule telle du vin. Ivresse m'accapare. Ô Euphorie, Ô Bain sulfurique m'abaissent de mes vanités, Enfin. Se tisse une Éternité d'un paysage salubre. Ô ce que tu peux être, Rêve Qu'un trompeur de plus. Qui, de plus rien, m'attire et me tire Ainsi dans son bain Aux milles écumeuses. Serein, ce que tu peux frémir Hein ? Sur le point de mourir... ...Sur une couchée de satin.
*
LE SPLEEN DE SYNTHÈSE
La ville, trou amer de multitudes chimiques Se gorge à foison de visions vomissantes L'éclairage de satin en écaille de fiente Est un ciel qui détache des amours elliptiques
La nuit est de parme, et les bouges sans lueurs Des hauts parfums me portent vers des havres de paix Où dansent d'indolents visages colorés, Des anges parfaits à la poitrine en rougeurs
Car ça respire d'enthousiasme là-bas ! J'approche follement pour entendre leur voix Mais leurs clochettes sont aphones : Je n'entend rien !
L'homme se crève à la demande d'antalgique Et se plains toujours de maigreur myocardique. Mais Midi se lève : le réveil est incertain !
*
NEPHESH ORGANIQUE
Élévation, permission, déluges et création ! La journée sans labeur s'écrit à rebours Euphories d'alcool et l'âme en trahison Impossible vraiment cette Vie à la bourre !
Le grand Chabal à ses caprices de princesse Sonné encore, ce Betsen en détresse Les pieds de Beauxis nous pressaient d'une attente Et ce fût la perfide Albion contre le XV de Fiente !
Des cieux hurlaient du lithium en pluie Suant opaque sur le cuir du parapluie Divisant le soir d'alcool pur et de liesse J'y pense, j'ai bien remarqué ta joliesse !
Le parfum se tasse dans l'immonde midi Endettant l'avenir d'un carcan maladroit Où les choses se pressent d'un petit air d'albion Où l'ami d'un grand air, doucement me répond
M'étant dis souvent "J'ai de sa chair plein la cervelle" Roule pour longtemps ce triste goût d'amertume Le monde acquiesçait de soi mais la réalité fume Impossible ! Mille pardon ! Je décroche de la fille frêle...
L'humeur engourdissait de frais le matin baveux Brocantes, bouquins, machines en mille lieux Avec soin décrassant les cendres de pierre Je tasserai le tabac dans la pipe de bruyère !
Le rêve indolent cette nuit me prit à cœur Je courus et m'enfuie, je gagnais en torpeur Poursuivis et menacé par l'ignoble assassin Haletant sans repos jusqu'au réveil ce matin !
Des yeux d'éclat noir en coiffure rougeoyante M'apostrophe étonnée dans un lieu d'automne Un être comme n'importe qui, et sans personne Une tombe d'eau salée et de thé à la menthe !
La musique brutale ; la vie est un collier infâme La journée sans labeur s'écrit avec amour Le Bonheur latent dans les corps ! et l'âme... Le tambour saigne seulement quand je cours !
*
Teinte de soleil - C'est cassant - Aux éclats, s'émerveille Ce poing lent.
Ce que ces trous A travers cette lampe, Te donne un air flou Mais le cœur flambe.
J'admets la maladresse De l'inouï que j'oublie Pour que s'abaisse L'ignoble mélodie !
Ah ! D’instants de fête Sous les feuilles polies On y voir plusieurs têtes De jolies femmes oubliées
Et dans ce déclin bi-lunaire Scintillement de la nuit Les danses désespèrent Dans l'immaculé des furies
Las, dans ce qui est fou, Dans les aubes riantes Donc j'agrippe à ton cou La grâce flamboyante
*
L’AUBE PLUS TÔT QUE PRÉVU
I
C’est l’aube.
L’âpre menuiserie qui s’est usée de balafres Luit à merveille de ces lignes triomphantes ; Des rayons simples qui nous tirent et agrafent Des linges à nos peaux de fraîcheur luisante
Et je me tais.
Le bleu du ciel très bestial s'endort clairement Pour y inviter fièrement quelques lueurs La vue de sa peau est propre et trop aimant Plaisamment je lui dépose quelques faveurs;
Sous les noires terres et le Jaune à foison Je veux ainsi comme une panoplie de charme; Le délassement des anciennes saisons Oh ! Qu’on embrasse, qu’on embrasse Comme un cœur de Femme qui perle rond !
Mais c’est l’heure, on le voit bien ; C'est la plus rêche des minutes De cette aube, de cheveux et d’airain; Des lèvres de lilas mimant -chut- Dans l'amour encore présent… De la chanson des vieux amants
Mais enfin, encore quelques efforts Le soleil noir teindra à nu le port De tâches en point de cuivre et de fer Sur le mur "L'importance est étrangère"
…J'ai dans la cervelle tout son charme qui a pris corps, mais en fantôme !..
II
La où je traîne Ici, et j'aime
Le grand coq se déplume le long Du chemin où passe l’Orion !
La où je traîne Ici, et j'aime
Comme la Fleur, la mort se déteint Sur ton ventre; près de tes reins !
La où je traîne Ici, et j'aime
Enfin le bord de l’infini retrouvé Là, où se couche monsieur G...
Je sais que j'aime Ici, je traîne ! | |
| | | Questo
Nombre de messages : 227 Age : 34 Localisation : Créteil Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Ven 23 Oct - 1:13 | |
| UNE NUIT SUR TERRE
Ça me perdra chaque matin Cette importance au creux des mains Une Petite Mort sans dédain Comme une étreinte le long des reins
I. ENTRETIEN AVEC UNE BLANCHE NUIT
1. L'insolite perdu dans la nuit
Trois heures trente-deux. Malgré la lampe, la chambre reste dans la pénombre ! Je porte sur le visage le spectre des somnambule des pages précédentes ! Le sommeil réparateur ne me rendra jamais grâce ! La nuit tombe en miette ! Pourtant le soir est différent, des intrigues nocturnes me mettent au supplice. Je me languit et crache le sang ! C'est le crime ! L'extase d'une petite Mort intérieur ! Mais je crains le mirage !
Sous l'abat-jour du Soir navré Le Bonheur Latent est révélé Enfin presque ! La muse idyllique Bizarrement liée ! Ô mélancolie antique...
2. Paroles d'insomniaque
Il grondait une dense voile sombre comme une pièce plombée de pollution. Je me déplaçais avec peine dans l'air épais. Des tissus sales d'amour sans peaux et des macabres toiles collés aux plafonds. Je fis les cent pas ! Les pensées se tassèrent les une après autres. Déçu l'amour, déçu la vie, en avant les démons ! Rien n'est plus faible que ces rengaines infernales, et pourtant... La douleur a lieu ! On ne s'éclairera jamais là dessus, les choses sont ainsi faîtes. Il me faut me décrocher de cet abcès de chair car j'en ai plein la cervelle. Mensonge, médiocrité ont pris un corps fantomatique, et c'en est trop ! Leurs présences n'en valent pas la peine. Réinvention est un mot qui me tient l'esprit, mais l'heure est au salubre repos. Le temps procastine l'importance, et le délassement prévaut. J'ai le goût optique sur le matin imbuvable en pigments colorés; des claires vitres embaument ma sombre pièce de magie. Il me faut le repos pour un ressourcement certain. Je me dois de rêver pour ne pas être tenter par le charme de l'insalubre pièce accrochant des toiles d'araignées. Six heure sonna aphonement et le coq était surtout muet. Il fût beaucoup plus tôt que prévu, et je suis entrain de rêvé.
I. LE PETIT RÊVE A BIEN CORPS, MAIS EN FANTÔME
1. Naissance
Animaux sur carte pour les enfants sages en primaire. Pot de colle blanche à odeur asphyxiante. Pudiquement se bouclent les mots, sur le ludique du propos. Là où les cubes rentrent dans les formes triangles, les têtes dans les étoiles, l'indicible dans les paroles. Baratin poétique. Les images se composent et décomposent. C'est un jeu de gamin qui sonne des voyelles.
2. Amour
Un bref instant. Juste un instant. Les mains sur le volant Foulard rouge autour du cou Une belle femme en reflet flou Un bref instant. Rien qu'un instant. De l'amour ? Presque indolent, presque insolent Puis la chanson: Accroches-toi à ton ego S'il te plaît, accroches-moi à ton mégot ! Comme une mosaïque de nos jours heureux Mais pour la plupart des gens seuls La vie est un putain de puzzle Où le train va où il veut ! Sans but ni destination Nous avons eu de la joie dans nos saisons Pour des instants très espérés Oh la musique à mes esgourdes J'ai peur des paupières lourdes. Vraiment ça me manque. J'irai braquer une banque. L'amie salera ses notes de cocktails Pour mieux s'enfuir comme un chat Mais je ne pense plus à ça. L'amour n'a pas de cran Rien qu'un instant. Un instant pour longtemps...
3. Désir
Rentrant dans ton alcôve Chaudement le petit drap Susurrant d’une bouche mauve Le battement d’un trépas
Mais aux soins de l’Idéal Sublime Alice, si tentante et fine La mort sur ton visage pâle Et l’honnêteté m’assassine !
La Petite Mort des plus vulgaires Violemment myocardique ! Adrénalines mes pauvres aires Muse des spleens antiques !
Réchauffer dans ton alcôve Chaudement accoutumé ! Et par des lèves orangées Se leva d’une lippée fauve !
4. Beauté
Musique délicate faite dans un moule de cristal. Musique de femme. Leurs petites mains électrifient, note à note, un scintillement pâle, un sentiment en soupir. Des petits soleils pâlis. Ça traverse d'intimes étangs raffinés. Des lumières dans les bouges. Ca respire comme le ferai une femme après un long baisé. Et toute cette volupté se dégage dans la belle nuit immaculée de Paris. Ça sonne des clochettes. Rythme en poupée de chiffon, malaxé et coulant du cou doucement vers le flanc et finir sa course pour se perdre aux creux des reins. La La La ! Ça fige les oiseaux en plein vol ! Sentir la mélodie, un piano ? Sentir le corps. Bouche des feuilles d'automne. Une chair comme des pommes vertes dégustaient par des enfants aux chicots mal assurés. Ça me picote le cerveau, et puis c'est tout.
5. Retour
Les voiles opaques et transparentes mettent en valeur les reliefs. L'araignée à huit mirettes tissent ses anciennes toiles. Une formule alchimique teint le lieu. Puis je m'enfonce profondément. Deux acteurs de pièces théâtrales sont projetés à travers une lampe de soleil. Ils ont tous le visages déformés. Leur posture est pire. Le miroir du monde humain se cocotte de LSD. Elle, elle a une multitude autour d'elle pour combler la solitude. Rien ne peut la toucher à présent. Elle prostitue son art. Ce que je hais ses fausses gentillesses. Suis-je tout simplement injuste ? Hélas, la vie ne brûle plus son alcool à présent. C'est injuste de dire ça. L'araignée s'endort tranquillement sur la toile en attendant sa proie en répétant dans sa somnolence: Oh je t'aurai cette fois. Je ne t'aurai plus
III. LES ÉTONNEMENTS MATINAUX
1. Cordon ombilicale coupé
Un épais duvet de neige tapisse les alentours et le matin tranquille s'enfle de clairs soleils châtains en morceaux de sucre. L'imbuvable enfant ouvre la bouche pour dire:
Je bouille d'eau de vie Qui parfois me défigure Je peine à défraîchir Mon cœur de vomissures
Les soleils se tarissent pour l'alchimie du soir: Lupin & crapules sortent des armoires et volent tout ce qui brillent. Des chauves-souris dans la nuit. L'insomniaque enfant ferme la bouche pour murmurer:
Que s'éprennent les ombelles Mon cerveau est un archipel Parmi une fine rive d'ormes Là, où je veux que je dorme
2. Sensations
Du frais caramel En odeur qui éveille Des vies s'entremêlent Doucement se réveille...
Alors je tombe La valse s'estompe S'évanouit la musique Qui me tue et me trompe.
Ah ! Ce ciel en écaille Plein de narcotique Et c'est âme qui déraille Soignée d'antalgique !
Ô puissant poisson du ciel Filant comment en mer Délassante aquarelle Fatalement, la liesse de fer !
IV. LE JOUR LUCIDE
Le jour lucide s'annonça sans remord, les oublies sont dans la nature. La campagne offrait tout son spectacle d'odeur et de liberté de mouvance. L'avenir pouvait même prétendre un espoir comme si il y ait eût un mutisme de mutins pillant demeures et coffres sans gains. Monstruosité latente ! Je m'envolais, et mon corps sur les instruments glissant en vitesse sur les longues routes sans automobiles, parmi une rangée d'animaux. Bien qu’il aurait pu faire plus chaud avec un soleil en fil de cuivre qui luirait les peaux satinées perlant chevelures, je narguais le silence avec mon mp3 sans cesse à mes oreilles. Je roulais librement avec l'ami on ne sais où. Sans peur car la croix de l'église, qui était en hauteur, nous indiquait le chemin du retour. Temps d'escargot vernissant un arc-en-ciel. Ça flottait fort, ça hurlait dans les cieux ! Tout est dit hein. Le séjour m'a fait oublier. Tant mieux ! Impossibilité de tutoiement possible alors que tu as bien pris corps. Il n'y avait au fait que de la belle peau. Il suffira de gommer. C'est injuste, les idéaux. On peut tomber de haut. | |
| | | Questo
Nombre de messages : 227 Age : 34 Localisation : Créteil Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Ven 23 Oct - 1:14 | |
| LES SILHOUETTES JUMELLES
Les corps flous et mesquins de deux ombres jumelles S'accaparent d'un mythe où tous les cieux sont beaux Comme deux spectres dans le remous des fléaux Amoureux, là où corps et âme s'entremêlent
Les mièvres jours frappent sans cesse à leur demeure Où se rient très fort de leur haleines stériles Ces roses tombantes dans les souhaits qui se meurent Juste d’évidences abîmées qui s'empilent
Ô ces deux ombres se pourrissent de ceci Deux Enfers qui se fuient. Dans le doute infini De ces symbioses intimes, elles pourront Ainsi naître, sous la Grand'lune, à l'unisson
*
J'aborde le rêve comme une expédition assoiffée, et mettant à l'avant le risque des dangers.
«Je veux, et c'est un souhait, moins de mollesse.»
Noir et dense, et danse aux soirs Toi, le vieux coeur spongieux qui bavait Des litres d'urine et de bile; et croire En la douce menée des choses rêvées
Oui, mais pourquoi décrocher un amour, le troquer contre une gloire sans nom, ni corps ?
*
Les arabesques des feuilles épaisses Craquèlent sous le flanc tiède du vent Si facilement brisées, aux quolibets des Palombes Volutes croque-mort s'entassant En de maigres cendres De feuilles jadis vives de couleurs Ivres de rhum Dans son poing serré en cœur, Au cœur de l'automne...
- Ô forces dionysiaques, ô beauté savante Son poing bat autant que son cœur cogne Mais il pointe du doigt vos parures élégantes Et respire bêtement votre lourd eaux-de-Cologne !
Mais souvent ces toquades lui laissent un goût amer Ô Malacie ! ô Sinistrose, il n'attend plus Dieu Et sa Femme, la nature, montrant des tatouages fiers De nombres qui pleurent des symphonies feues !
La peau soyeuse est une étendue blanche Comportant des reflets roses et bleus Forme des cristaux ciselés De plaintes en forme de soupires
De baisers, de sourires Loin des soupiraux
Le Témoin peine dans le mou D'une forêt D’hyènes et de loups !
*
Le Pion
Il vogue Sur la vague Des côtes Du sombre bahut livide.
Il erre, il zieute, le pion. Il ne ouïe point des tendres quolibets De sa drôle de tignasse blonde - Ah ce curieux négligé ! -
On lui montre du doigt ! Se retourne t-il jamais ? Plus vif qu'un pacha, Qu'il traîne les pieds.
Avec ses vieilles tennis, Où je ne voudrai pas être; On y sent de la pisse Et des gens qu'on voit paître
Cela me met hors de moi De voir tant de laid et gras Visage. Je me lève et pars Me dégourdir les tibias !
Ah ! Je n'y pense plus; Cela m'évoque peu de chose. L'amour, l'avenir, le bahut Traînent en une longue pause...
Qu'il aille voguer loin de moi Et qu'il soit le met des corbeaux. Je fume rêveur sur les toits Et la pensée me fait défaut.
08/12/07
*
LE PLAFOND
Face au soleil, je luis, parfaitement la nuit Je rêve; vertement j'oublie Le divin réveil.
Je m'enfonce toujours dans le monde du rêve; J'éveille d'un regard les fleurs A mon bon gré...
Comme Zeus amusé, j'aiguise le Palais Tantôt d'orages, tantôt d'étés; Et nous marchons...
Avec Tranquillité, sous un ciel très limpide (On dirait une piscine où nagent Astre et Soleil !)
La Tempête, un soir, vint; ici et là, des coques... L'orage piaffait brutalement Sur le béton !
Et "noyez moi !" crié-je "noyez moi !" au fond Du Ciel ! (Gravité des Rêves !) Et je traverse
Le fleuve Caelyre où nagent les serpents Ailés ! Va, je rejoins d'un pas Mon doux Réveil !
*
ELOGE D'UN CAHIER DE BROUILLON
I
Mon cahier Me sert d'ardoise Des mots que j'efface A mon gré
J'efface Et je griffonne Je chasse L'idée brouillonne
II
On y dessine parfois Des yeux de femmes Qui se pâment Doucement sans voix
Elle a des lèvres Si malines Comme des quartiers De clémentine
III
On lui donne un baiser A la courtisane Lançant sur mon papier Sa pertuisane !
Ô que j'aime Ce cahier C'est un harem Rempli d'Idées
IV
Mais de la plume sage L'encre fuit; Dans le mil de la page Une tache de Nuit...
Voilà le chant du Coq Pour les idées Il s'égosille et se moque De la nuit passée ! | |
| | | Franz
Nombre de messages : 3379 Age : 33 Localisation : Les Biscuits Roses Date d'inscription : 03/07/2008
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Sam 24 Oct - 10:59 | |
| Je suis charmée de si bon matin, absolument. J'ai un coup de coeur monstre pour Désir. Merci pour l'éventail, on a le choix. | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Sam 24 Oct - 16:54 | |
| Mais non!!!
Rien ne va ici !!
Qu'est-ce que cette idée de regrouper tant de si jolis poèmes ! On ne peut même plus les commenter. Par où commencer ?
Tu devrais réellement les séparer. J'ai des tas de choses à dire mais qui pour le moment s'éparpillent en vrille. | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Sam 24 Oct - 18:52 | |
| D'accord avec Cassi, sectionne les car pour commenter et apprécier c'est pas possible on est noyé dans la masse. Même dans tes oeuvres de jeunesse la technique était là.. j'ai pas tout lu mais il y en a que j'aime beaucoup. | |
| | | Questo
Nombre de messages : 227 Age : 34 Localisation : Créteil Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Lun 26 Oct - 21:39 | |
| Je vous remercie, les filles, pour vos remarques. Il n'est pas important qu'il y ait quelque chose à dire sur ce regroupement de poèmes : j'ai voulu les rassembler pour d'une part les stocker et d'autre part pour vous les présenter. Ces textes marquent une période de ma vie. Période que je ne renie pas, mais dont je me distingue à présent. Si plaisir il y a eu à la lecture, je ne peux qu'en être flatté. | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse Mar 3 Nov - 4:14 | |
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| Sujet: Re: Vieilleries de jeunesse | |
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| | | | Vieilleries de jeunesse | |
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