Ancre de Chine - Chant d'Automne avec guitare estivale

Comme un parfum de volupté qui se gèle dans l'atmosphère,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit, c'est la considération.

Pour parler le monde, essaye de rejoindre la Terre.
Tu t'endormiras les yeux tournés vers le ciel.
Pour que chacun de tes rêves,
puissent tout simplement voir le jour.

Comme des iris étoilés qui ne meurent qu'une seule fois,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit, c'est la considération.

Dans ta tête, le nuage de tes idées folles
ressemble à des papillons venimeux.
Invite en ton âme une grosse bouffée d'air.
Brisée en des morceaux épars.

Comme une rivière d'élégance qui suspend l'angoisse,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit, c'est la considération.

Une part d'humanité qui se vexe en couleurs.
L'incroyable misère exigüe n'est plus que poussière dans ton monde.
La ronce fragile a fané.
La ronce gracile a changé.

Comme une averse d'incompréhensions qui taraude l'esprit curieux,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Car cette nuit, c'est la considération.

L'amplitude de nos gestes s'agrandit davantage
lorsque l'on est immobile.
Des gestes qui tuent la parole, absorbent les mots.
Redonnes vie à l'écriture avec précision.

Comme un sol universel qui n'est d'aucune appartenance quelconque,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit est notre considération.

Pour chaque explication simple, une réflexion démesurée
s'envole au creux de nos oreilles.
Rien n'a fini pour demain, ni commencé. Pourtant,
qui a dit qu'on ne peut savoir ? Toi, tu n'en crois rien.

Comme un cœur de pirate terni qui devance tes pas de demain,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit, c'est ma considération.

Pour ce soir, je t'offre la lune même si c'est un rêve échoué.
L'amitié trouve toujours le temps d'accompagner.
Avec grâce. Sûrement pour l'éternité.
Existence qui reste à confirmer.

Comme un arc-en-ciel enflammé qui oublie comment voler,
le rideau se tire.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit, c'est la considération.
Laisses place au spectacle, mon ami.
Cette nuit, c'est la reconstruction.
Cette nuit, c'est la considération.

Les lunes ne s'échouent pas, elles désertent.

Y a comme un air d'instruments dans ta chanson. Comme un clapotement de notes discrètes.

C'est joli.

Continue donc.

Et bien! bienvenue dans les bibliothèques Cactus deja. Et puis et bien je suis heureuse que tu viennes poster tes oeuvres car moi j'aime bien.
C'est vrai c'est très chantant, bon normal pour une chanson mais j'aime bien ce refrain qui revient sans cesse mais toujours avec un petit changement. Les sonorités se marient bien.

Dis moi l'as tu mis en vrai chanson? dans le sens accolé à une musique etc? car dans ce cas si tu pouvais l'enregistrer et nous le faire écouter ça m'intérésserait.

Je suis contente que vous aimiez ! C'est ma dernière chanson à ce jour, en effet. Sanz, c'est peut-être pour ça qu'il y a comme des cordes qui se glissent entre les lignes de ce sujet ?
Donc, il y a bien une mélodie, même si mon jeu et mon chant sont encore maladroits car très récents.
Si vous êtes intéressés par la musique qui accompagne ce chant, je vous promet d'éditer ce sujet en rajoutant l'enregistrement futur ou un lien (car je ne sais pas trop comment ça fonctionne sur les forums). En tous les cas, je risque probablement d'enregistrer la chanson : c'est mon petit moyen mémo-technique pour ne pas oublier mes compositions (comme je n'écris pas les partitions).

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