L'homme invisible.

[hrp] Ceci est mon tout premier texte, je suis bien conscient de sa petitesse et de sa pauvreté mais pas tapé trop fort siouplait.[/hrp]

On a tous déjà ressenti au moins une fois cette expérience, assis dans le fond d'une voiture, se laissant absorber par le spectacle environnant. Il ne faut pas être conducteur car les lois de la conduite captent notre entière attention alors que lorsqu'on est conduit rien n'interdit de divaguer, de se laisser fondre tout entier dans un glissement furtif du regard. Passif, distant, flottant et rêveur. Bougeant sans en avoir besoin, scrutant sans être vu. Oui le passager est dans la position exceptionnelle du voyeur.
Il suffit de pénétrer dans la voiture d'une amie ou d'un taxi. Les grandes villes sont mieux adaptées pour cette expérience. Il suffit de se dire, de se décider, que l'on flâne sur un tapis volant, un caisson flottant au raz du sol, en s'abandonnant à l'impression et au spectacle environnant du moment. On voit le monde sans être réellement visible. Vous passez à travers les rues, les gens, personne pour vous remarquer bien caché dans le fond de votre cocon. Dans votre inaction vous saisissez un geste, un bout de leur vie, une interrogation, une anxiété, un désir , une joie , une attente. Les habits , les démarches, les formes , les épaules, les culs, les lèvres, les cheveux, les ages, les boutiques, tout cela se succède. Et soudain dans les abimes de cette matrice où tout se mélange et se transforme, simplement deux yeux, un regard impossible à oublier. Le profil parfait d'une femme dont vous ne saurez rien. Surviennent des émotions a l'emporte pièce, des "pour toujours" instantanés aussitôt envolés.
Entre vous et tout ces corps vivants, ces existences animées par des drames, des soucis, d'innombrables projets, une vitre et le mouvement. Vous pouvez toujours ouvrir la fenêtre, vous ne ferez jamais que passer. Renouvelez souvent l'expérience, dans des lieux multiples, dans autant d'atmosphères variées que possible. Tirez en la conclusion que vous voulez, il y en a plus d'une.

Edit: correction orthographique effectuée, merci à Dounette pour cette correction mais surtout pour le commentaire. Je suis vraiment audieux j'avais dit que je corrigerais se texte et voila que j'aivais oublier.

Nombre de messages : 34 Age : 36 Date d'inscription : 23/12/2007

Mmmmh il y a des fautes et des maladresses, c'est certain. Cela dit, je ne le trouve pas trop mal ce texte. Tu as un peu de chemin à faire, mais pour une première main, c'est pas mal. Le thème est simple mais sympatique, et je le trouve bien traité.

Bonne continuation ^^

Hum...

Certes, l'orthographe reste à revoir (mais ça s'arrange à force d'écrire) . Mais en soit, c'est une description assez agréable à lire d'une scène quotidienne. Qui n'a pas ressenti cela, ce vide? Le titre colle bien, il y a du potentiel à creuser.

Petite chose seulement: ne pas laisser d'espace avant la virgule, mais uniquement après.

Pourquoi devrions-nous te taper? Nous avons tous à progresser, personne n'est parfait...

Merci pour vos commentaires sincère et indulgent. Je m'excuse pour les fautes d'orthographe je vais tenter de corriger sa. (désoler de la monoligne mais j'ai rien d'autre a rajouter et je tenais a vous remercier.)

En lisant ce texte, deux choses m'ont frappées. La première : mon dieu les fautes ! La deuxième : une étrange émotion. Je pense, Sb, que tu vas devenir un maitre dans le domaine du ressentit, du fugace. La narration de quelques secondes. C'est un art que j'admire. J'ai réellement été envoutée par ton texte ! Navrée de ne pas l'avoir lu plus tôt...

Pour ce qui est des fautes, ainsi que de quelques maladresses (surtout au niveau de la ponctuation), tout se corrige, quand on a le talent, et tu l'as, inconstablement. Permets moi alors de te faire une rapide petite correction ...

Citation :: On a tous déjà ressenti au moins une fois cette expérience, assis dans le fond d'une voiture(virgule) se laissant absorber par le spectacle environnant. Il ne faut (pas) être conducteur (phrase un peu brute) car les lois de la conduite réquisitionne (ent) notre entière attention alors que lorsqu'on est conduit (maladresse de la phrase plus répétition. Coupe en deux ) rien n'interdit de divaguer, de se laisser fondre tout entier dans un glissement furtif du regard. Passif, distant, flottant et rêveur. Bougeant sans en avoir besoin, scrutant sans être vu. Oui le passager est dans le (la) position exceptionnel (exceptionnelle) du voyeur.
Il suffit de pénétrer dans la voiture d'une amie ou d'un taxi. Les grandes villes sont mieux adapter (adaptées) pour cette expérience. Il suffit de se dire, de se décider, qu'on flâne sur un tapis volant (le "qu'on" n'est pas très heureux...), un caisson flottant au ras (raz) du sol, en s'abandonnant à l'impression et au spectacle environnant du moment,(point final) on voit le monde sans être réellement visible. Vous passez a (à) travers les rues, les gens, personne pour vous remarquez (remarquer) bien cacher (caché) dans le fond de votre cocon. Dans votre inaction vous saisissez un geste, un bout de leur vie, une interrogation, une anxiété, un désir , une joie , une attente. Les habits , les démarches, les formes , les épaules, les culs, les lèvres, les cheveux, les ages, les boutiques, tout cela se suède (succède). Et soudain dans les abimes de cette matrice ou (où) tout se mélange et se transforme, simplement deux yeux, un regard impossible à oublier. Le profil parfait d'une femme dont vous ne saurez rien. Surviennent des émotions a (à) l'emporte pièce, des "pour toujours" instantané (instantanés) aussitôt envolées (envolés).
Entre vous et tout ces corps vivants, ces existence (existences) animés (animées) par des drames, des soucis, d'innombrables projets, une vitre et le mouvement. Vous pouvez toujours ouvrir la fenêtre, vous ne ferez jamais que de (le "de" est supperflu) passer. Renouvelez souvent l'expérience, dans des lieux multiples, dans autant d'atmosphère (astmosphères )varié (variées) que possible. Tirez en la conclusion que vous voulez, il y en a plus d'une.

Vraiment un bon texte...

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