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 Les Enfants de l'Unique

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De Vaanne
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MessageSujet: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitimeDim 14 Fév - 17:49

Les Enfants de l'Unique Uniquee



Nous sommes tous les enfants de l’Unique. Ou du moins nous, humains, nous devrions tous l’être. Certains cependant ont plus de mérite que d’autres : ce sont Ses Enfants.


Ce sont de fidèles croyants, et pourtant ils contreviennent à un de Ses préceptes en choisissant la voie de la violence, là où notre Père à tous ne souhaite que la paix et la félicité.

Cet idéal d’une paix éternelle pour l’Humanité n’est pas une illusion, n’est pas un rêve, n’est pas un mirage. Bien sûr, elle nécessite des efforts et des sacrifices de toutes les parties concernées, mais elle est à portée de main.


Ou du moins, le serait si l’Humanité était libre de réaliser le Grand Œuvre de l’Unique au lieu d’avoir à se préoccuper de sa survie jour après jour.


C’est là qu’interviennent les Enfants : si les invasions et autres guerres sont facilement régulées par les pouvoirs temporels, d’autres menaces beaucoup plus insidieuses couvent à travers le monde. Car éclore dans les territoires dédiés à l’Unique n’est pas pour elles une nécessité : des sources externes peuvent se montrer tout aussi voire plus dangereuses qu’une menace intérieure. Il convient donc de prévenir plutôt que guérir et, hélas, de s’assurer du Grand Dessein par des moyens qui lui sont étrangers, voire antinomiques.

Ces êtres qui risquent la damnation pour Sa plus grande gloire doivent être loués et encensés, car sans eux rien ne serait possible. Les adversaires qu’ils doivent combattre, et contre lesquels Ses armées seraient impuissantes, sont multiples, innombrables.

Ils ont pour nom le démon, l’allanthrope, mais surtout l’hérétique. L’hérétique, celui qui sait quel est et quel doit être l’avenir de l’humanité mais qui ne s’y soumet pas pour autant. Celui qui préfère à la bienveillance de l’Unique l’adoration inutile et blasphématoire de faux dieux trop souvent issus de cultes allanthropes. Celui qui cherche à détourner l’Humanité du Grand Œuvre.


Pour défaire ces menaces, les Enfants, que l’on regroupe sous le vocable usuel d’Inquisition, ont une totale liberté de moyens accordée par les plus Hauts Ministres du culte de l’Unique. Leur indépendance est totale et nul homme ne peut s’ingérer dans leurs décisions sans en payer le prix. L’autorité des Enfants, prise en particulier, est immense : ils sont à part dans la hiérarchie, les soldats et les prêtres ont ordre de leur prêter une assistance immédiate et inconditionnelle à simple demande.

Si les moyens sont en théorie illimités, il en est autrement en pratique : après bien des tâtonnements lors des premiers siècles et plusieurs catastrophes sanglantes, le Conclave des Enfants s’est résigné à exercer un contrôle très strict sur les armes et les connaissances qui peuvent être utilisées ou tout simplement recherchées. De manière générale, tout ce qui est d’origine allanthrope, démoniaque ou hérétique est proscrit. Le refus de certains inquisiteurs de se soumettre à ces règles a conduit à des luttes fratricides dont les conséquences sont encore palpables.

Au milieu de ces prescriptions, la magie pose un problème particulier : elle est irréductiblement liée à l’Humanité, sans lui être propre. Son utilisation entraîne des schémas de pensée si particuliers, si étrangers, que son existence même peut parfois constituer un danger. Pourtant, il apparaît qu’au vu des avantages non négligeables qu’elle apporte à l’Humanité et du large nombre de personnes qui la possèdent à un degré ou à un autre, son utilisation ne doit pas être bridée.


Parti d’un petit territoire du nord du continent, le Culte de l’Unique s’est étendu comme un feu de forêt, grandement aidé, il est vrai, par l’organisation et l’aide des Enfants.

Durant ces dernières années, les Enfants et les troupes qu’ils ont réquisitionnées sont engagés dans des conflits extrêmement durs avec les royaumes souverains de Talhaab qui refusent le libre accès des Enfants sur leur territoire. Cependant, le Conclave ne peut se permettre de rester ainsi focalisé sur un seul ennemi, quand tant d’autres attendent patiemment à la porte des royaumes loyaux ou même à l’intérieur de ceux-ci.


C’est pourquoi Ter Aelis l’intéresse et l’inquiète. Ce royaume multiracial aux marches des territoires de l’Unique laisse la part belle aux allanthropes et aux magiciens de la pire espèce. Il n’a aucune religion officielle, si ce n’est un Panthéon magmatique composé d’une petite quinzaine de Dieux Majeurs divisés en deux groupes qui ne trouvent rien de mieux pour s’occuper que les chamailleries, au lieu de rechercher le bonheur de leurs zélotes.

Profitant de la tolérance religieuse, le Culte a essayé de s’y implanter voilà quelques années, construisant même une cathédrale dans la capitale. L’échec a été à la mesure des ambitions avouées : depuis, ne reste plus qu’une représentation fantomatique qui sert à assurer le culte des rares convertis.

En lieu et place d’une relève bien méritée, le conclave vient d’y envoyer une commanderie : quelques Enfants, accompagnés d’un régiment de frères jurés, la force militaire exclusivement au service de l’Inquisition.


Le but de ces Enfants nouvellement arrivés est on ne peut plus simple : ramener les humains de ce territoire dans le giron bienveillant de l’Unique et en expulser le reste.


A n’importe quel prix.
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De Vaanne
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MessageSujet: Re: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:56

Un peu d'architecture




Le visiteur déambulant dans les rues de Belthil, ainsi que tout nouvel arrivant d’ailleurs, ne pourra faire autrement que de remarquer l’immense cathédrale dédiée à l’Unique et, surtout, de s’étonner devant son architecture.
Celle-ci en effet, contrairement aux lieux de culte allanthropes ou hérétiques que l’on rencontre sur toute la surface de ter Aelis, laisse apparaître autant une dimension cultuelle que pratique. Le bâtiment est tout d’abord immense, ce qui glorifie l’Unique et permet une fois sur le toit des observations à longue distance. Elle est organisée, comme toute église, sur le plan de la croix du Culte, mais aucune entrée monumentale n’est prévue à l’endroit habituel : la seule issue est dans l’un des bras du transept. L’objectif défensif est également renforcé par le placement des vitraux dans la moitié haute des murs, et donc totalement inaccessibles de l’extérieur, ainsi que par le mur d’enceinte qui clôt le périmètre.

La cathédrale Saint Vauss de Belthil a donc tout d’une forteresse : ses murs sont larges, solides, ses celliers sont pleins et la foi anime ses défenseurs. Ce serait pourtant une erreur de croire que cette cathédrale est unique en son genre.
En réalité, le Culte se développe autant à la pointe de l’épée qu’à celle du Fide Luminis, et la meilleure manière de propager la parole est de l’inscrire sur la pierre. Cependant, le Culte n’est pas fou et sait que les bâtiments qu’il construit dans les terres qui lui sont parfois hostiles ne sont pas à l’abri d’une jacquerie, d’un pogrom ou d’un assaut en règle. Ainsi, toute cathédrale construite sur une terre non conquise ou qui vient tout juste de l’être est construite dans ce style militaro-religieux que Belthil incarne à la perfection. Elles sont appelées génériquement les cathédrales de l’Affirmation.
Bien entendu, devant la puissance de Son Message et de Ses armées, les provinces finissent par tomber sous juridiction du Culte. Passé un temps, elles peuvent même être considérées comme « sûres ». Ce statut n’a guère d’autre conséquence que celui d’entamer la construction d’une autre cathédrale, non pas en lieu et place de celle de l’Affirmation, mais en face d’elle. La nouvelle sera construite dans un style beaucoup plus léger, aérien, qui ne traduira cette fois que le légitime objectif de glorifier l’Unique au mieux des capacités architecturales de la région, toute volonté militaire étant abandonnée.

Ainsi, Affirmation et Consécration se font face et se renvoient un message qui n’est pas perdu pour le croyant : la Consécration, désormais utilisée comme lieu de culte habituel, montre la magnificence de l’Unique et symbolise l’idéal qu’Il a promis aux hommes. Cependant, l’Affirmation, utilisée pour les cérémonies à portée militaire telles que les Te Deum ou les baptêmes de régiments, montre que la clarté du message ne va pas de soi, et qu’il en est certains qui le refuseront jusqu’à la dernière extrémité.
Il faudra bien entendu noter que les styles d’Affirmation et de Consécration ne sont que des styles généraux : d’une province à l’autre, les apparences intérieure ou extérieure peuvent immensément varier en fonction de l’état d’esprit, des matériaux disponibles ou du degré de menace ressenti.

Enfin, il y a lieu de remarquer à quel point cette tradition est fortement ancrée dans le Culte : elle n’est évidemment pas apparue tout de suite, et dans les provinces centrales du Culte, comme d’ailleurs dans Valonya, la Capitale, des cathédrales de style Consécration avaient déjà vu le jour, voire étaient en construction. Il fut alors décidé par les provinces concernées, au début de l’Ere de la Reconquête, de construire également des cathédrales de style Affirmation afin de montrer que même dans d’anciennes province la prévalence du Message n’était pas acquise et devait être rappelée. Elles s’enorgueillissent par ailleurs d’être le dernier échelon de défense de Valonya : une cathédrale de style Affirmation était donc une évidence, mieux : une nécessité.
Le Saint Synode, qui dirige quant à lui directement Valonya, a refusé de construire une cathédrale d’Affirmation : il a été avancé, au rang des possibles explications, que la Basilique de la Révélation se suffisait à elle-même et qu’un bâtiment en face d’elle ne pourrait qu’affaiblir son ineffable beauté, que Valonya se devait d’incarner la pureté du Message et pas le dévoiement auquel étaient bien malgré elles forcées les forces de l’Unique, et qu’enfin, si l’hérésie prenait à ce point dans Valonya pour nécessiter une cathédrale de style Affirmation, c’était que le Culte serait en train de s’effondrer s’il ne l’avait pas déjà fait…
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MessageSujet: Re: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitimeDim 12 Fév - 17:55

Chronologie générale du Culte de l'Unique




- ? : Création du monde par l’Unique. Ceux que les allanthropes et les hérétiques appellent dieux ne sont que des forces cosmiques mineures attirées par la richesse du monde nouvellement créé.
-2 : Révélation de l’Unique à Xupimada. Celle-ci commence à faire entendre son message. Celui-ci s’étend sur tout le territoire des Princes Esclaves, ces allanthropes qui ont réduit en esclavage la race humaine

Ere de la Libération

0 : Des foyers de rébellion des esclaves humains se déclarent partout dans l’Empire. Xupimada, rejointe par d’autres prophètes, continue à prêcher la foi en l’Unique.

1 : Un des Princes Esclaves, d’origine humaine, prend le parti de la rébellion. L’Empereur le fait exécuter une fois sa capitale réduite en cendres. Malgré les exactions de l’armée, la rébellion s’étend.

5 : l’Empire fait désormais face à une rébellion généralisée.

41 : Mort naturelle de Xupimada. A l’emplacement de son tombeau qui est le lieu de la Révélation sera bâtie la capitale du Culte, Valonya.

60 : l’Empire perd une importante bataille face au Culte de l’Unique. Il apparaît évident désormais que la victoire des rebelles n’est qu’une question de temps.

65 : Colère de l’Unique. En une nuit, tous les représentants de la race des Princes Esclaves disparaissent soudainement. La manifestation de la Colère a rendu inhabitable une partie du nord du continent. A l’emplacement de l’ancienne capitale, un dôme d’énergie empêche tout déplacement à des kilomètres à la ronde. Les terres proches sont dites hantées.

66 : Création du Saint Synode

204 : fin de l’époque de la Libération. La partie est du Continent est désormais totalement aux mains du Culte.


Ere de la Reconquête

0 : Le Saint Synode proclame l’entrée dans une nouvelle ère. La libération est terminée, la Reconquête commence. Après 20 ans de repos et de réorganisation, le Culte commence à échafauder des plans pour le passage de la barre montagneuse qui sépare le continent en deux.

27 : un ingénieur plus illuminé que les autres trouve le principe du feu éternel et décide d’en faire profiter la marine. Par suite d’une erreur de manœuvre durant l’attaque simulée, le navire d’essai est perdu corps et biens. Le projet est remisé en attendant de trouver une solution.

31 : La capture d’un navire de classe Jagannath appartenant au royaume de Korvan fait apparaître un doublage de cuivre destiné à protéger la coque en bois des coquillages et des algues qui s’y fixent et ralentissent le navire. Les ingénieurs navals travaillent immédiatement à la construction d’un nouveau type de vaisseau.

33 : La flotte de Korvan est intégralement détruite par l’action des premiers Juggernaut du Culte équipés en toute sécurité pour eux du feu éternel grâce à l’amélioration du doublage de cuivre. Premiers débarquement sur la partie occidentale du Continent.

42 : Le Saint Synode décide d’envoyer des prêtres évangéliser Ter Aelis en profitant de la tolérance religieuse qui y règne.

60 : début de la construction de la cathédrale d’Annonciation Saint Vauss à Belthil.

119 : Invention de la poudre noire. La valeur des terrains autour des complexes des archivistes partout sur le continent s’effondre.

123 : fin de la construction de la cathédrale Saint Vauss à Belthil.

160 : début du conflit avec les royaumes souverains de Talhaab, force militaire la plus organisée depuis la défaite de l’Empire.

177 : le Saint Synode envoie le primat De Vaanne en Ter Aelis avec l’équivalent d’une commanderie des Enfants de l’Unique, après avoir déclaré l’échec de sa tentative de prosélytisme purement pacifique.

178 : temps présent. Ter Aelis est agitée par les soubresauts de la guerre des Confréries


Dernière édition par De Vaanne le Mar 21 Fév - 21:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitimeMar 21 Fév - 21:04

Organisation territoriale





Contrairement à ce que ses ennemis laissent à penser, le Culte de l’Unique n’a pas vocation à s’introduire sur une longue durée et sur de grandes ampleurs dans les affaires temporelles. Bien entendu, tout dépend des définitions et donc du placement de la frontière entre le temporel et le spirituel. Ainsi, lorsqu’une région est libérée du joug de ses maîtres hérétiques ou allanthropes, une nouvelle organisation politique est mise en place avec des humains autochtones secondés pour un temps par les prélats évangélisateurs et remplace le gouvernement militaire temporaire qui a paré au plus pressé.

Ladite organisation a désormais autorité sur une province rattachée au Culte, et n’a aucune obligation de structure, hors bien entendu le fait de reconnaître l’Unique comme religion d’Etat. Les dirigeants peuvent parvenir au pouvoir par un processus électif, héréditaire ou même par cooptation. Les titres locaux peuvent être conservés, ce qui permet de faire passer plus en douceur le changement politique par le biais d’une stabilité formelle : il existe donc un khanat de Jharthon et un margraviat de Kampalle. En effet, le Culte n’est pas sans se rendre compte que ceux qui l’ont combattu ne se sont peut-être pas convertis de gaieté de cœur : les cathédrales de l’Affirmation sont là pour le rappeler.

Le gouverneur de province, quel que soit son titre, la dirige ainsi au nom de l’Unique au jour le jour. Le Culte en général n’a rien à en dire, sauf cas particuliers. Il n’est ainsi pas rare que les prélats locaux soient des conseillers du gouverneur, mais ils n’ont pas le droit de détenir une charge temporelle (régent ou ministre ou quoi que ce soit d’autre).

Le gouvernorat a compétence sur tous les domaines temporels : il fait les lois, lève les impôts tout en assurant également justice et prospérité, et entretient une milice chargée principalement de maintenir l’ordre, et de s’occuper des cas les plus simples de brigandage ou d’hérésie armée. Tout dossier militaire qui dépasse une certaine ampleur est automatiquement transféré au Culte, car lui seul dispose de l’indulgence nécessaire de la part de l’Unique pour utiliser une véritable armée.


Le Culte lui-même n’a donc aucune autorité temporelle. Il ne contrôle, par tradition, que la capitale Valonya et les terres attenantes, d’une façon fort peu différente du gouvernement des provinces elles-mêmes. L’autorité compétente est bien entendu le Saint Synode avec l’aide de son Secrétariat général et de son administration extensive. Le Culte n’est cependant pas sans pouvoirs sur le reste du territoire : il contrôle l’armée, et toutes les provinces doivent lui verser annuellement une dîme en or, hommes, matériel et autres ressources pour permettre l’entretien des troupes et des services centraux comme des prélats sur le terrain. Des réquisitions particulières en cas de nécessité ne sont également pas inconnues.

La dîme est calculée par le Culte selon les types de production de chaque province (les provinces maritimes payant par exemple leur impôt en or, marins et navires) et est prélevé directement sur leurs coffres, ce qui évite au Culte d’avoir à gérer spécifiquement un corps de collecteurs de taxes. Le mode de calcul est complexe et peut varier selon les besoins : la dîme est tout d’abord fixée sur un pourcentage des revenus déclarés par la province, puis est convertie en différentes composantes (ce qui est toujours le cas, l’armée ayant besoin autant d’hommes que d’argent). L’armée régulière du Culte ne recrute jamais directement et passe par les milices provinciales, ce qui lui assure un niveau minimal d’entraînement des recrues.


Cette forme de gouvernement, plus confédérale que fédérale, tient en place grâce à la religion, mais aussi plus factuellement par le biais d’un corps spécial de serviteurs du Culte, appelé les Probateurs.

Ces hommes sont généralement âgés, honorés par ce biais d’une grande carrière au sein du Culte. Ils proviennent de tous les horizons, des prélats comme de l’armée. Ils ont pour rôle de vérifier que le Culte n’est pas escroqué par les provinces et à ce titre ont un accès illimité aux archives du service de la dîme. Ils peuvent également agir sur dénonciation. Par exemple, ils peuvent aller enquêter sur le fait qu’une province dont les chiffres commerciaux ont de l’avis général augmenté mais déclare pourtant des revenus en baisse. Dans tous les cas, parce qu’ils sont avant tout des serviteurs du Culte, ils veillent également à maintenir une certaine équité dans les relations sociales : le Culte préfère une plus faible rentrée d’argent à des paysans pressurés et tentés de se révolter. Ainsi, un contrôle du Culte sur les impôts levés par les provinces existe bien, mais il reste ténu : seuls les comportements les plus contraires à l’idéologie humaniste du Culte feront l’objet de sanctions. Enfin, ils sont en première ligne en cas de trahison ou de volonté de trahison.

Pour garantir leur indépendance complète, ils sont rémunérés à une hauteur qui ferait pâlir d’envie presque n’importe qui et ne reçoivent aucun ordre des services centraux, même le Saint Synode. Elle est si bien garantie que les probateurs en exercice en sont férocement jaloux : parce qu’elle est la raison d’être de leur corporation, les moutons noirs sont impitoyablement éliminés par décision interne et on explique aux nouveaux membres que leur premier devoir envers le Culte est d’affecter de ne pas se souvenir de leur nomination. Elle n’a jamais eu lieu : leur présence dans le corps est éternelle.

Une fois leur enquête menée à bien, les probateurs peuvent proposer au Saint Synode de prendre des sanctions contre les dirigeants corrompus ou trop avides, allant de la remontrance publique à la destitution pure et simple. Par tradition, les le Saint Synode suit à la lettre ces avis. Ces pouvoirs immenses ont, évidemment créé une certaine méfiance doublée d’un sentiment de panique quand un probateur apparaît à l’horizon. Pour garantir leur sécurité et l’efficacité de leurs actions, ils ont à leur disposition, dans chaque province, un régiment de troupes régulières, des vétérans retirés du service actif. Ces soldats d’élite sont parfaitement capables d’en remontrer à n’importe quelle milice provinciale. Par ailleurs, les dirigeants savent que s’il arrivait quelque chose de tragique à un probateur alors qu’il était dans un territoire sous sa juridiction, le prochain serait mieux protégé et démonterait jusqu’aux cloisons pour dénicher le plus petit agissement coupable…

Lorsque le poisson est plus gros, ou devient franchement hostile, les probateurs peuvent demander l’assistance de l’armée, qui la leur octroie dans la mesure du possible. Bizarrement, la simple vue de ladite armée suffit généralement à déclencher une épidémie de redditions. La sanction sera alourdie : plusieurs dirigeants ont déjà été raccourcis d’une tête pour des infractions originellement purement financières…
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MessageSujet: Re: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitimeSam 25 Fév - 20:00

Organisation du Culte de l'Unique




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(merci tear)
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MessageSujet: Re: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitimeSam 11 Aoû - 16:47

Le Saint-Synode




De son nom officiel Saint-Synode des Ministres du Culte de l'Unique, il est la plus haute instance du Culte, et est chargé d'interpréter la volonté de l'Unique pour avancer l'humanité vers la réalisation de Son Dessein. Ses membres, issus de tous les corps et de toutes les couches de la société, dirigent le Culte au jour le jour. Cependant, s'ils sont en tant que Synode particulièrement révérés pour être le relais de l'Unique, il est de tradition de considérer qu'individuellement, ils ne sont rien de plus que ce à quoi ils étaient en droit de prétendre auparavant. Ainsi, un Ministre parle avec l'autorité que lui confère l'approbation du Saint-Synode ou n'émet qu'un avis purement personnel dont la réception dépend de son statut antérieur et de l'opinion qu'a de lui son interlocuteur? Cette dualité peut être mal vécue par les Ministres les plus récents mais elle évite, du moins dans les grandes lignes, les dérives autocratiques qui apparaissent dans les royaumes associés au Culte.
La nomination d'un Ministre se fait bien entendu par cooptation : il est de la volonté de l'Unique qu'untel accède à cette haute distinction. La chargé de Ministre était au départ conférée à vie, mais la pratique a fait que les Ministres démissionnent désormais après environ dix ans de service et se retirent des affaires. Cet usage provient directement des premiers temps du Culte : composé d'individus d'un certain âge, cette durée de dix années correspondait en réalité à leur temps moyen de survie.
Comme tous les organes du Culte, le Saint-Synode est un organe pétri de, voire créé par, et en tout cas indissociable de ses traditions. Ainsi, tous les membres étant égaux, il ne peut y avoir de président supérieur aux autres. Il n'existe qu'un présidence de séance, honorifique et administrative : ce Ministre, dit alors Suffète, est tiré au sort tous les dix jours. Seul le précédent Suffète et certains Ministres particuliers ne sont pas éligibles. Le nombre de membres n'est pas fixé : il est seulement prévu qu'ils soient un minimum de vingt. Actuellement au nombre de vingt-six, il n'est pas inconnu dans l'Histoire d'avoir assisté à des Synodes de quarante membres, lorsque le besoin s'en faisait sentir. Ce genre d'occurrences est désormais bien plus rare : l'avènement d'un Secrétariat Général chargé de seconder le Synode soulage celui-ci de nombreuses tâches de moindre importance.

Les décisions se prennent par consensus lorsque (en théorie) tous les membres ont été convaincus. C'est dire l'importance du Ministre Spécial, aussi dit "en charge de" : chaque Ministre une fois nommé reçoit en partage un champ d'expertise qu'il lui convient de maîtriser parfaitement pour ainsi faire profiter ses collègues de ses lumières si le besoin s'en fait sentir. On trouve des postes habituels dans tous les organes de pouvoirs : finances, commerce, etc... mais aussi de plus exotiques comme les Affectations (de tout et n'importe quoi tant qu'il s'agit de la conduite de la guerre, poste particulièrement complexe) ou les relations avec les archivistes (poste considéré comme le moins enviable : si les Archivistes sont tous des gens très voire trop compétents dans leur domaine, leurs compétences sociales sont le plus souvent limitées, voire négatives pour certains).
Plusieurs des places de membres, et donc les postes qui y sont associés, sont dévolus d'office aux membres de certains corps : les Relations avec l'Inquisition pour un membre de celle-ci, les Affaires Navales au Saint-Archimandrite et la Guerre Terrestre au Saint-Ethnarque. Aujourd'hui, un Synode ne peut s'imaginer sans ces trois postes, mais ils ne sont apparus qu'avec l'institutionnalisation de la guerre, la certitude que celle-ci était là pour durer. Leur nature pour le moins spécialisée vers quelque chose que l'Unique réprouve induit un statut particulier : tous trois sont inéligibles au poste de Suffète et il leur est interdit de prendre part à des décisions de nature spirituelle, celles qui définissent la Foi du Culte. Cependant, la guerre est si présente dans les Affaires du Culte que leur influence au Synode est, in fine, considérable.

Le Secrétariat Général

Le bras armé du Saint-Synode, au sens métaphorique du terme. Cet assemblage hétéroclite de secrétaires, technocrates, nobliaux, prélats et vétérans démobilisés est le véritable poumon du Culte, l'organe sans lequel la machine s'effondrerait sur elle-même. Au départ simple secrétariat de séance pour le Saint-Synode, son rôle s'est graduellement accru : là où dans de nombreuses hypothèses les Ministres ne donnent plus que des orientations générales, il revient au Secrétariat Général de les traduire en actes concrets, ce qui lui donne en pratique un pouvoir non négligeable.
Il serait d'ailleurs souvent plus efficace de s'attirer les faveurs du Secrétaire Général que d'un des nombreux Ministres. Afin de pallier ce risque, le poste est octroyé dans la mesure du possible à quelqu'un d'honnête, probe et, cela va sans dire, particulièrement compétent. Actuellement, le titulaire s'appelle Wolfram Von Salza. il est issu, comme souvent, des Primats des Enfants de l'Unique qui sont connus pour être tout spécialement intransigeants. Cette proximité avec De Vaanne, Primat en Ter Aelis et compagnon d'apprentissage a souvent premis aux dépêches de celui-ci d'arriver en urgence à la table de Ministres car, comme le dit Von Salza lui-même : "le jour où De Vaanne les dérangera pour la pluie, le beau temps ou les rapports d'activité, ce sera que certain Répurgateur aura enfin réussi à lui faire frire les neurones à grands coups de bêtise".

le Secrétariat Général est chargé de mettre en forme, d'appliquer, d'exécuter et de faire exécuter les décisions du Saint-Synode : il réalise les derniers ajustements, les arbitrages mineurs, appose les sceaux, les formules de politesse et les ronds-de-jambe nécessaires, et se charge d'envoyer et de recevoir l'imposante correspondance du Saint-Synode. Bref, il porte le traditionnel travail de secrétariat à un niveau encore inégalé sur cette terre, et sans lui le Saint-Synode ne serait qu'une coquille vide incapable de se faire entendre.
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MessageSujet: Re: Les Enfants de l'Unique   Les Enfants de l'Unique Icon_minitime

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