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| Rendu final | |
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Je trouve le rp... | nul | | 0% | [ 0 ] | bof | | 20% | [ 1 ] | plutôt bien ! | | 60% | [ 3 ] | Très bien !!! | | 20% | [ 1 ] |
| Total des votes : 5 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Hedoniste
Nombre de messages : 1370 Age : 36 Localisation : Dans le cimétière d'Echoriath, sur la tombe de Raziel Date d'inscription : 12/11/2008
| Sujet: Rendu Final (1ère épreuve) Dim 11 Avr - 22:42 | |
| Je commence... - Citation :
- Prénom : Alazzar
Nom : Köhn Surnom : / Âge : 26 ans Sexe : Masculin Race : Humain Métier : (Ex) Inquisiteur - Chasseur de démons Couleur de dialogue: #7399de - Spoiler:
La sonnerie du réveil tira Alazzar de son sommeil. Il l’éteignit et se leva aussitôt. Il enfila son t-shirt de la veille et se gratta le crâne à travers ses longs cheveux de jais. Il se dirigea vers la kitchenette, ouvrit la porte du frigo, saisit une brique de jus d’orange et en termina le peu qu’il restait. A peine avait-il fini d’avaler le bout de pain qui lui servit de repas qu’il sauta sur son tapis de course. Quatre kilomètres plus tard, il enchaina avec une série de pompes et de tractions. Il s’imposait un entrainement draconien depuis son départ de l’organisation et s’était sculptée une musculature noueuse. Il devait être en permanence sur ses gardes. Qui savait quand ils le retrouveraient ?
Les muscles brûlants et trempés par l’effort, il se dirigea vers la seule fenêtre que contenait l’appartement qu’il occupait de façon transitoire et ouvrit les volets. Le soleil se couchait sur le port, donnant au ciel et à la mer une teinte violette. Les rues se vidaient des passants. Rares étaient ceux qui osaient s’y aventurer la nuit. Il était un de ceux-là. Certains le disaient courageux, d’autres fou. Il n’avait pas d’avis sur la question, il devait juste faire son travail, quoi qu’il lui en coûte et quels que soient les risques.
Un couinement aigu, provenant de l’intérieur, le sortit de sa contemplation. Il se retourna vivement, les sens en éveil, cherchant du regard la source sonore. Il repéra ce qui semblait être un rongeur, entre le rat et la musaraigne. Il avança vers l’animal et l’attrapa au niveau du cou. Il le maintint devant son regard, l’étudia, l’examina sous toutes les coutures. Puis, d’un simple mouvement de poignet, lui brisa le cou. Il lâcha le corps sans vie et le regarda s’écraser mollement au sol, le visage fermé. Alazzar prononça une brève incantation et les yeux du rongeur s’illuminèrent d’une forte lumière couleur rubis. Il lui fit faire quelques tours savants, heureux de voir que ses pouvoirs en nécromancie n’avaient pas faiblis. Il ferma le poing et la créature prit soudainement feu. Il enjamba nonchalamment les flammes et passa dans la salle de bain, se baissant pour éviter de se cogner la tête. Bien qu’il fût d’une taille normale, la situation de son logement – sous les toits – l’obligeait à courber le dos pour passer certaines portes.
La douche brûlante qu’il s’offrit remplit la pièce de vapeur. Il essuya la condensation sur le miroir au-dessus du lavabo et fixa son torse barré d’une gigantesque brûlure en forme de croix, souvenir d’un exorcisme ayant mal tourné. Ce même jour, il avait hérité de pouvoirs démoniaques, faisant de lui un hérétique parmi ses confrères inquisiteurs. Il pensait que ces dits pouvoirs ne pouvaient que l’aider à mieux chasser le Mal mais il semblait que d’autres en ait décidé autrement. Personne d’autre ne savait pour ses pouvoirs et seuls ses yeux pouvaient trahir les forces qui coulaient dans ses veines. D’un rouge très sombre, nombreux étaient ceux qui les voyaient marrons, ce qui lui évitait pas mal de questions. Après avoir tenté – sans succès – de rabattre les épis qui parcouraient sa chevelure, il commença à s’habiller. Sa garde-robe pouvait se résumer en un seul mot : noire. Pas un vêtement ne faisait défaut à ce qualificatif. En plus de permettre de se fondre facilement dans les sombres ruelles qu’il arpentait, elle présentait l’avantage de ne pas laisser apparaitre les tâches de sang.
Il passa dans une pièce cachée des yeux indiscrets et se retrouva dans sa salle d’équipement. Il s’y trouvait tout ce dont il avait besoin pour traquer et tuer les créatures démoniaques. Son sabre, tranchant comme une lame de rasoir et fabriqué par un maitre en la matière. Ses deux pistolets 9mm. Les armes balistiques n’étaient plus à la mode, dépassées par les lasers ou autre plasmas, mais elles étaient bien plus rustiques et simple d’entretien que ces gadgets colorés. De plus, elles pouvaient s’équiper de silencieux et dans son secteur d’activité, la discrétion était une assurance-vie. Il enfila une paire de gants de cuir marron où chaque doigt se terminait par une pastille d’acier poli. Il attrapa ses pistolets qui, après quelques secondes, disparurent. Un imperceptible mouvement de poignet et ils revinrent. Puis disparurent à nouveau de la même façon. Il sourit gaiement. Décidément, il ne se lasserait jamais de l’effet de surprise que procuraient ses gants de dissimulation.
Une fois totalement équipé, il attrapa son blouson de cuir, l’enfila, glissa son sabre dans une fente au niveau du col, prit son casque et sortit de l’appartement, prenant soin de fermer correctement derrière lui. Il descendit à la cave et grimpa sur son bolide à deux roues. Il resta quelques secondes à admirer les compteurs, la carrosserie et la peinture – noire, elle aussi – et démarra. Il donna quelques coups de poignée et fit vrombir le moteur. Il écouta la mélodie des cylindres et le sifflement des soupapes. Il haïssait les véhicules électriques, sifflant paresseusement et de façon identique entre chaque modèle. Il passa son casque, rabattit la visière et démarra en trombe, jaillissant du parking souterrain. La nuit étant tombée à présent, il alluma le phare unique de sa moto. Il accéléra vivement, laissant son moteur grimper dans les tours et les rues défiler à toute vitesse. Une nuit de chasse comme les autres…
Voila mon rendu pour ma part. Il vous reste approximativement 2h30 pour poster votre description.
Dernière édition par Hedoniste le Lun 12 Avr - 8:11, édité 1 fois | |
| | | Cly
Nombre de messages : 63 Age : 39 Date d'inscription : 06/02/2010
| Sujet: Re: Rendu final Dim 11 Avr - 23:36 | |
| Je prends la suite
- Citation :
- Nom :
WabanPrénom : TekoaSurnom: /Âge : 28 ansSexe : masculinRace : Humain Métier : Chasseur IroquoisCouleur de dialogue: #000000
- Spoiler:
Tekoa Waban avance entre les rochers, il est aisé pour lui d’y progresser rapidement. Il se glisse entre eux. Leur contact est agréable. La chaleur qui en émane réchauffe son corps. Le soleil est haut perché dans le ciel et frappe la terre de toutes ces forces. L’air ambiant est saturé par la chaleur. La terre, d’ordinaire humide dans cette région, commence à sécher. Ce qui plaît d’autant plus à l’Iroquois. Il esquisse un sourire et serre dans sa main l’amulette taillée en forme de serpent qu'il porte autour du cou. Au contact du petit morceau de bois sa main frissonne. Autour de lui tout n’est que silence. Il ressent cependant beaucoup de vibration.
Tekoa se concentre encore un peu, il y a quelque chose de chaud tout près mais ce n’est pas le soleil, il le sent. C’est un animal, surement un rongeur. Aussitôt il décide de se mettre en chasse. Dès lors il n’a de cesse de traquer sa proie. Ses yeux habiles regardent furtivement aux alentours, il sait qu’il doit se faire discret. La chose bouge, aurait-elle sentit sa présence ? La réponse logique qui lui vient à l’esprit est non.
Tekoa prend alors la forme et les couleurs marrons, blanches et grises de totem. Il se met à ramper vigoureusement pour s’approcher plus discrètement de sa proie. Il sait que son avantage va à ses déplacements rapides et silencieux. Son instinct animal est éveillé et prend le pas sur son humanité. C’est comme si son corps ne répondait plus à son esprit. L'Amérindien toujours aux aguets, se lance sur sa proie. Un mulot. Banal. Il s’en contentera. Il se redresse et d’un geste vif l’attrape au cou. Il le mord.Ses crochets plantés, la souris ne peut plus rien. Même si sa proie semble lutter. Elle essaie de le griffer avec ses pattes mais rien ne semble vouloir entamer la peau du crotale. Elle émet un couinement et son souffle s’amenuise. Enlacé autour de sa victime, il sent les palpitations du cœur de l’animal. L'indien aime ce sentiment de puissance. Le serpent ne fait que répondre à un besoin primaire. Au début rapide, les pulsations de la souris finissent par se calmer jusqu'à disparaitre. La mort s’empare du petit être. Tekoa lâche enfin prise et se met à faire le tour de son déjeuner. Il ouvre sa gueule béante afin que ses crochets ne le gêne pas. Et il ingurgite le mulot.
Après quelques heures de sommeil plus ou moins profond, il se réveille. Il prend sa tête entre ses mains puis regarde un instant vers le ciel avec ses yeux perçants. Quelques nuages semblent vouloir lui cacher son précieux soleil. Il se décide alors à rentrer. Son Tomahawk lui bat imperceptiblement la cuisse d’un mouvement régulier qui suit ses pas.
Lorsqu’il arrive enfin chez lui, le sentiment de liberté qu’il a ressenti plus tôt, sous la forme de son totem, s’enfuit. Tous le dévisagent et lui tournent le dos. Pourtant son peuple, est connu de ses ennemis, pour être des mangeurs d’hommes. Sa tribu a cette image. Les Mohawks, puissants guerriers sanguinaires, qui n’hésitent pas une seconde à dévorer leurs ennemis ont peur de lui, l’homme au totem du serpent. Personne ne lui parlera. Comme d’habitude il prend une galette de maïs, adresse un sourire à son frère, le seul à qui il parle encore et qui l'approche. Et va dormir.
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| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Rendu final Dim 11 Avr - 23:44 | |
| A missa - Citation :
- Nom : inconnu
Prénom : Nargrit Surnom : Nammka ou Le Meka Âge : inconnu Sexe : masculin Race : gobelorc (mi-orc, mi-gobelin) Métier : bricoleur-inventeur Couleur de dialogue: #FFcc00 - Spoiler:
La nuit était déjà à son zénith alors que l'animation parvenait à son comble au sein de l'antre du Mezkoss, charmante et poisseuse épicerie le jour, grouillant et bruyant marché noir la nuit. Au grand damne des autorités locales, le patron alias Iro Keel avait de nombreux amis au sein de la gouvernance, aussi pouvait-il organiser ses festivités en toute tranquillité et faire tourner ses projets lucratifs.
Nargrit, erreur ou étrangeté de la nature, tenait son petit bout de place et proposait de nombreuses babioles et gadgets plus ou moins étonnants. De la simple clé à molette électronique ciselée avec biseau intégré à la bombe artisanale avec minuterie mentale intégrée, en passant par moult outils rouillés mais optimisés pour le cambriolage et diverses armes aux propriétés variées voire loufoques, il avait de quoi faire sourire. Il savait tout réparer, tout bricoler. Génie en mécanique, en électronique et en magnétisme, on le surnommait « le meka » ou parfois Nammka.
Alors qu'il s'apprêtait à faire une affaire fructueuse, un homme en armure faite de bric et de broc à l'air patibulaire lui adressa un grognement explicite. Le visage du mi-orc mi-gobelin – aussi appelés gobelorc – passa du vert ambré au jaune pâle tandis que son précédent client visiblement armé et énervé, lui somma de le rembourser tout en jouant d'un verbe explosif et grossier. Nargrit afficha un sourire maladroit et ne pu s'empêcher de rire comme un abruti. L'armoire à glace le saisit par les bretelles de sa salopette et lui exigea une seconde fois son argent. Nargrit avait l'habitude de ce genre de situation, et tout naturellement il tenta de calmer le jeu, proposant nombre de ses produits et des taux de réductions avantageux. Cependant, il sentit un craquement venant de son bras gauche que tenait douloureusement l'homme contrarié. Il tenta de se dégager sans succès et par maladresse donna un coup de coude à une vibro-lame qui s'activa et s'encastra dans l'oeil droit de son client furieux. Ce dernier poussa un hurlement et fit valdinguer le gobelorc.
Tout alla alors très vite. L'homme brandit une masse impressionnante et fracassa le présentoir de Nargrit. Plusieurs bombes artisanales s'enclenchèrent sous le choc et volèrent dans diverses directions. Le patron du Mezkoss faisant sa tournée hebdomadaire des lieux en reçut une en pleine face. Il mourut sur le coup avec ses molosses. Les deux autres bombes explosèrent à leur tour causant de terribles dégâts aux fondations du bâtiment et tuant au passage un certain nombre de personnes. Plusieurs départs de feu survinrent et une panique totale se déclencha. Certains mercenaires en profitèrent pour voler, tuer et se marrer dans ce chaos. Nammka évita un tir de plasma de justesse et la jolie masse urticante de son client en rage faillit plusieurs fois rencontrer sa belle petite gueule dentée. Son agilité, sa taille modeste – pas plus d'un mètre cinquante – et son expérience de la fuite lui donnait de sérieux avantages dans des situations aussi désastreuses que celles-ci.
Nargrit savait que ses jours en tant que vendeur de camelote étaient désormais comptés. Et qu'en restant dans les parages il ne ferait pas long feu. Et le pire c'est qu'il en rigolait de plus belle. D'ailleurs, il manqua de se faire embrocher dans un fou rire absurde, mais sa chute accidentelle à cause de l'une de ses bretelles défaite le sauva in extremis. Pour tout dire, Nargrit trouvait tout ça très amusant, requinquant. Mieux même, c'était un vrai chef d'oeuvre cacophonique, un tableau qui l'inspirait. De nouvelles idées d'engins lui vinrent à l'esprit.
La masse fracassa une bouteille de whisky Linell Opsium de trente ans d'âge que Nammka chérissait plus que tout. Il eut un tremblement nerveux et poussa un cri de loup. Il sortit un tazzer d'une des larges poches de son pantalon jaunâtre enduit de cambouis et de crasse. Dans une petite pirouette étrange il s'approcha de l'homme en armure et usa de son arme puis le mordit au cou de ses dents pointues. Le sang gicla par la carotide tranchée. Il martela avec les restes de la bouteille brisé le visage du son ex-client avant de s'enfuir à toute jambe. Les gardes d'Iro Keel arrivaient en trombe, viendrait ensuite la police locale, aussi il n'était pas bon de rester dans les parages. En passant devant les débris de son enseigne, il ramassa deux ou trois choses et se faufila discrètement dans la cave pour passer à l'abri des regards par les égouts. Il sortit une bouteille aux forts relents de tord-boyau et bu goulument plusieurs gorgées. Il se mit à siffler, croisant les bras derrière la tête, accompagné de quelques rats curieux. La journée se terminait bien, oui désastreusement bien.
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| | | Mary Sue Rôliste et Littéraire
Nombre de messages : 1363 Age : 33 Localisation : Sur un arbre perchée Date d'inscription : 23/11/2007
Personnages RP Pseudo: Idrial Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Rendu final Lun 12 Avr - 0:19 | |
| - Citation :
- Nom : Non renseigné
Prénom : Aisling Surnom : Non renseigné Âge : Nouveau-né, 123 ans Sexe : Féminin Race : Vampire Métier : Ne travaille pas Couleur de dialogue: palegreen - Spoiler:
J'ai souvent été témoin de choses surnaturelles. Je suis de ceux qui jettent un coup d'œil derrière eux sans vraiment savoir pourquoi. Je ne me suis jamais sentie en sécurité, peu importe où j'allais. J'en étais venue à me croire complètement paranoïaque mais j'étais à des années lumières de la réalité...
Dehors, il fait un temps de chien. Les nuages masquent la pleine lune et il pleut. C'est une nuit noire comme je les aime, la soirée promet d'être agréable. J'enfile mon pardessus et quitte mon refuge, confiante et toute excitée à l'idée d'explorer cette nouvelle ville. Je ne me sens ni perdue, ni dépaysée. Pour moi, toutes les villes se ressemblent, ce ne sont que les visages qui changent. Les rues sont luisantes de pluie et la lueur blafarde des réverbères peine à éclairer la rue toute entière. Habillée comme je le suis, je me fonds dans les ténèbres et personne ne me remarque.
Lui non plus je ne l'avais jamais remarqué, toujours tapi dans un recoin sombre, invisible à mes yeux mais bien présent. Était-ce mon instinct de survie le plus primaire qui me soufflait « Attention, prédateur ! » ?
Je n'ai jamais aimé être seule. Je ne m'épanouis qu'en présence d'autrui. Là, déambulant de-ci, de-là, je cherche un endroit peuplé, vivant et animé. Je ne tarde pas à faire mouche. La ville est grande et les endroits de distractions nombreux. Je jette alors mon dévolu sur l'Asylum, attirée par l'enseigne tape-à-l'œil avec ses néons qui clignotent. Je sors de l'ombre et rentre en me débarrassant au passage de mon pardessus. C'est l'heure du spectacle.
Au fond, il n'était pas différent de moi. Il aimait être le centre d'attention et captiver les foules. Il était beau, ce qui n'était pas le cas de tous ses congénères, mais ce n'était pas son seul atout. Toute la soirée, il m'avait tournée autour. Ses mouvements étaient d'une grâce hypnotique et son regard saisissant. Le piège s'était depuis longtemps refermé sur moi lorsque j'en pris conscience.
Séduire est la base de mon comportement. Je n'ai pas un physique parfait mais il est tout sauf banal. Je suis bien en chair avec des formes avantageuses. Mon visage est encadrée par une longue chevelure noire et bouclée. Ce même visage est marqué par deux choses, la première est la cicatrice qui traverse mon sourcil gauche, la deuxième ce sont mes yeux sombres aux reflets violets. Personne n'y résiste. Je suis une séductrice, je ne peux qu'en tirer parti. Ah ! Voilà ma première victime qui vient de m'offrir un verre. Je l'invite à prendre place à mes côtés et laisse mon charme faire le reste. Cela est simple pour moi, je devine aisément les motivations des autres bien que mon empathie ne soit pas nécessaire pour connaître celle de mon nouveau compagnon. J'ai pas beaucoup d'efforts à fournir et en peu de temps je réussis à l'entrainer ailleurs, chez lui.
Nous étions seuls. Mon cœur battait de plus en plus vite. Mon instinct me criait de fuir et pourtant, je restais là. Au bout d'un moment, il s'arrêta et me dévisagea. Je lui souris et le sourire qu'il me retourna était presque un sourire de victoire. Instinctivement, je fis un gros effort de volonté pour sortir le couteau que je gardais constamment sur moi. Il bloqua mon attaque sans aucune difficulté et s'empara de ma lame. Lentement, il l'a fit courir le long de mon visage et m'entailla l'arcade gauche d'un geste vif. Je saignais.
J'ai un problème avec la boisson. Que dire ? Je suis une bonne vivante. J'aime la vie et je suis le cours de la mienne, sans complexe, et en profitant de toutes les joies qu'elle peut m'offrir. D'aucun dirait que ma ligne de conduite relève de la dépravation, je les trouve trop étroits d'esprit et ils ne savent pas tout. Les joies de la vie sont nombreuses. Beaucoup versent dans les drogues, ils vendraient femme et enfants pour avoir leur ticket d'entrée au Paradis. Mon ticket à moi est bien mieux. Je bois du sang et la sensation que cela procure va bien au-delà de celles provoquées par les drogues standards. Je ne peux retranscrire avec des mots l'effet que cela produit mais je ferais n'importe quoi pour apaiser ma soif de sang.
La douleur avait été brève mais le sang coulait toujours, marquant mon visage d'une longue trainée rouge. Calmement, il essuya une goutte qui glissait le long de ma joue et porta son doigt à ses lèvres. Il soupira d'aise tandis que je restais interdite. Il ferma les yeux et inspira profondément. Doucement, il me prit la main et y déposa un baiser. Je tenta de me dégager, en vain. Il m'observait comme s'il attendait un signe de ma part. Dans ses yeux se lisait le désir, l'avidité, l'envie. Je cédais. Alors, il planta ses crocs dans ma chair et me vida de mon sang. Ce n'est jamais aussi bref comme on nous le montre dans les films. Tandis que mes forces m'abandonnaient, il me serra contre lui continuant à se nourrir. Le noir envahit progressivement ma vision, je mourrais.
A mon grand regret, j'allais devoir me séparer de mon nouvel ami. Lentement, je referme mon piège et lui coupe toute retraite. Affermissant ma prise sur son corps chétif, je le vide de son sang. Enfin, pas entièrement. Il faut toujours garder de quoi maquiller son « crime » : faire croire à un suicide ou à un cambriolage qui a mal tourné. Si on est suffisamment doué, les flics ne vont pas chercher plus loin. Rassurez-vous, il ne deviendra pas comme moi. Pour cela, il aurait fallu que je lui donne de mon sang après l'avoir vidé et je n'y voyais aucun avantage pour moi. Non, il n'était qu'un moyen de bien entamer ma soirée.
Il me donna son sang, il me donna l'Étreinte. C'est ainsi que nous appelons le processus permettant de créer un vampire. Après m'avoir entièrement vidée de mon sang, après m'avoir tuée, il me ressuscita. Je n'eus pas conscience de ma condition à mon réveil et pour cause, j'avais soif, terriblement soif. Quelque chose avait pris possession de mon corps et avait fait disparaître toute humanité en moi. Cette chose, c'est ma Bête et je serais toujours en lutte contre jusqu'à la fin de ma non-vie. Dans mon cas, cela peut être très long. Le soir de mon Étreinte, je tua pour la première fois. Il avait étant très attentionné et avait prévu de la « nourriture » pour moi. Lorsque j'ai repris le contrôle sur ma Bête, j'ai dû faire face aux conséquences de mes actes. Ce fut insupportable pour moi.
J'ai perdu tellement de mon humanité depuis cette nuit-là qu'il ne s'agit plus que d'un souvenir lointain. La vue d'un cadavre ne me fait ni chaud, ni froid. Je tue pour me nourrir, parfois pour m'amuser mais je me considère comme un ange parmi les miens. Non, n'essayez pas de vous imaginez comment se comportent les autres ou alors vous comprendrez à quelle point votre existence est fragile. Vous l'aurez compris, moi, Aisling, je suis une vampire.
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| | | Dounette
Nombre de messages : 4122 Date d'inscription : 22/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Rendu final Dim 18 Avr - 1:20 | |
| L'Avis du Jury :Long ! Si long ! Trop long ! C'est délayé, si dilué que cela perd toute saveur. Le cadre du rôle play étant Ter Aelis, ne vous sentez vous pas complètement hors sujet? Vos personnages sont modernes, citadins, ils utilisent des tapis de course, un amérindien, des néons qui clignotent ... aucune référence à Ter Aelis. Nous avons un port, mais est-ce Galvorn? Spéciale mention à Idrial, qui a écrit une jolie histoire de vampire. Mais, de manière générale, on vous avait demandé des descriptions de personnages, pas des nouvelles complètes. Elles sont bien écrites, et très intéressantes, et bien travaillées... mais ce n'est pas ce qu'on vous demandait. Résultat : Bien | |
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| Sujet: Re: Rendu final | |
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| | | | Rendu final | |
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