Ces bleus-nuits ont toujours des parures d’une infinie tristesse à mes yeux.
Lorsque j’achève celui-ci, j’ai la sensation de n’avoir pas tout compris, mais j’ai vu.
J’ai vu un enterrement et une lune morte.
Je t’ai vu l’enterrer, cette idée qui recouvre la lumière pour ne laisser que le bleu-nuit.
Et cette terre, je la vois devenir une bulle d’eau, souvenir étouffé.
Le sourire n’est pas encore, il n’est que futur, bien rangé comme une parure pour l’enfant sans chair, sans yeux… Il est l’obligation, cette nécessité dûe qui étouffe les lunes…
C’est un poème difficile à lire car chaque image a sa signification. Il faut en détenir la clef.
J’aime les contrastes des mots de cette poésie comme
- Citation :
- la ronde des ruines neuves
et les mots dans les mots
- Citation :
Elle pleure des mots noyés
Et les sons dans les sons
- Citation :
- s’envole vers des lunes allumées
Creuser en ligne des ronds…. C’est presque sans fin ?