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| Amês Soeurs... | |
| | Auteur | Message |
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Nyphus
Nombre de messages : 30 Age : 35 Date d'inscription : 21/01/2008
| Sujet: Amês Soeurs... Dim 27 Jan - 20:16 | |
| Si je vous comptais une merveilleuse histoire… Celle d’un elfe qui a parcouru les milles terres et mers. D’un personnage qui a combattu les plus féroces créatures de Ter Aelis. Et bien je vous raconterais une histoire d’histoire. Un récit créé par l’unique personne qui parvient à en faire. Celle de Nyphus. Non pas qu’il soit le seul à savoir écrire et loin de là. Mais c’est un elfe sensible malgré tout. Qui s’épanche de sa vie sur le vélin. Qui saigne par sa plume. C’est pas vraiment exceptionnel me direz vous et je vous l’accorde mais c’est une partie de son histoire. Naît Drow il a depuis toujours chercher à fuir la haine envers son peuple. Enfant il préférait parcourir les sentes et autres recoins de la foret à la recherche de paix tandis que les autres chassaient les hommes et toutes autres créatures qu’ils trouvaient. Jamais Nyphus n’a était un bon bretteur il en devint même la risée de la triste cité de Nagaroth loin dans le nord. Souvent dépeint par ses pères comme un faible il se réfugiait dans le rêve et la contemplation. Ne cherchant point les querelles et les fuyant quand elles se déclenchaient. Chose bien complexe quand on fait partit des castes militaires Drow. Il aurait put continuer de mener sa vie ainsi, laissant les années filer dans la passivité mais un événement changea le court de l’histoire.
N’y voyez pas l’annonce d’un héros, juste la naissance d’un amour. Suivant les membres de la neuvième légion dans leur périple de guerre il fit une rencontre mémorable. Un soir de bivouac quand les autres dansaient et chantaient le meurtre lui s’était réfugié dans les bosquets des alentours. Éclairé par mille lucioles ce dernier semblait s’échapper tout droit des contes de la vieille langue. Des histoire qui parlaient d’un peuple elfe uni dans la paix. Ou la magie baignait encore leur race dans ses douces volutes. Il y vit une femme merveilleusement belle qui jouait du pinceau sur la toile céleste. Traçant et retraçant les contours du bonheur. Son cœur ne fit qu’un bon dans sa poitrine si bien que notre jeune héros - Il venait à peine d’avoir 350 ans - était tombé sous son charme. Il ne pouvait plus bouger, figé par la grâce des mouvements de cette elfe sylvestre. Bouche entre ouverte. Battement de cœur à tout rompre. Petit filet de bave qui germe au coin de ses lèvres. Pas de doute, il avait la total! Un léger tremblement s’emparait de ses jambes et elle, dansait, peignait comme une déesse. Chacun de ses pas laissait place à un florilège de couleurs et d’émotions. Cette œuvre l’avait atteint en plein cœur et notre beau héros glissa le long d’un tronc touchant le sol dans un léger bruit sourd. Elle, cette merveilleuse elfe s’était retournée. Son regard traversant l’âme du Drow comme si en quelques instants un destin venait de se créer. Un bref éclat de surprise avait voilé son regard avant qu’elle ne disparaisse dans une volute de couleur. Nyphus, pauvre qu’il était ne put retenir ses quelques larmes. Si bien que quand un de ses compagnons le retrouva. Sa faiblesse fut souligner et son nom bafoué. Traité en paria il fut banni des terres de la sombre cité sous peine de mort.
Le bougre, baluchon sur l’épaule et plume dans le cœur parcourut les routes de toutes les terres dans l’espoir de revoir un jour cette merveilleuse femme. Chaque soir il usait le vélin jusqu’à la dernière fibre pour clamer cet amour perdu. Et chaque matin tel une malédiction ses écrits s’effaçaient. Il déclamait alors à qui le voulait l’histoire de la déesse descendue sur terre. Mais personne ne le croyait. Chaque jour il forçait sa mémoire pour capter la moindre parcelle dans sa plume. Lui donnant l’impression de revivre ses secondes de bonheur perdu. Et jamais son périple n’en finissait. Il usait souliers, parchemins et amour sur les routes du monde.
Dans une ville du Sud non loin du royaume perdu d’Alkrey il fit la connaissance d’un elfe sylvestre. Une véritable tête de mule bâti comme un taureau et aux allures de félin - Imaginez un peu l’animal - Ce dernier à la suite d’une énième complainte sur la belle déesse lui ria au nez. Intrigué, Nyphus vint lui parler seul à seul craignant la critique d’un grand écrivain. Mais l’autre lui répondit juste par un nom de cité, « Atalantë » ainsi qu’un prénom… « Edea ». Il avait enfin réussi à trouver une piste pour revoir sa belle. Mais vint en même temps les doutes. Le Drow s’enfonça alors dans la mélancolie de sa vie. Frôlant le pathétisme et la mort. Il erra durant de nombreuse décennie dans les plaines bordant la grande forêt. Parmi les animaux et non loin des cités Sylvestres. Le paria passait le plus clair de son temps assit au sommet des petites collines à observer les remous du vent dans les hautes herbes. Et cela dura mille ans, tant d’année de contemplation, de réflexion et de fausse paix. Ces période de méditation finirent par aboutir à un étrange résultat. Façonnant par ses écrits les runes d’un savoir ancien, gravés dans la mémoire de son sang. Il acquit cette singulière capacité à voyager hors de lui. A courir sur les lignes des écrits du monde entier. Il lui suffisait simplement de fermer les yeux et de se laissait aller. Alors il les avaient là tous à ses pied. Tout les écrit du monde entier. Toutes les impressions et les essences des êtres. Chaque lettres formées un jour par une personne. Chaque son immortalisés. Il se laissa aller dans les courants de cet ancien art. Usant des Arcannes comme l’avaient fait autrefois les pères de sa race. Il lisait sans vergogne tous les écrits traçant, cherchant comme un forcené la trace de la cité d’Atalantë. Jusqu’au jour où une main écrivit. Les boucles étaient fines et rapides. Les lettres se mêlant les unes aux autres pour définir Edea. Mentor dans les terres de Ter Aelis. Le Drow se releva comme fouetté par la nouvelle. Cherchant à sortir de sa torpeur.
De la pointe de son âme il hurla ensanglantant le parchemin de son amour. Tout autour de lui se brouillait alors qu’il parcourait les lignes célestes. Les Arcanes ouvertes au Drow le soulevaient, l’emportant vers ses terres à travers chaque légendes et chaque envies. Amê et corps disparaissaient dans les torrents de la vieille magie. Le bougre, excité et perdu se démenait de toutes ses forces pour garder la moindre parcelle de son être offerte à tous ses récits. Et finalement après moult effort il parvint à réunir toutes les parcelles de son être. A dominer le flot d’information et de magie pour simplement capter les informations. Il palpait les savoirs du monde entier à la recherche d’une sortie dans ce lointain royaume tant convoité et finit par en trouver une. Un noble pèlerin des Arts avait coucher son voyage sur le vélin. Décrivant l’essence même de Ter Aelis. Nyphus apparut alors aux portes des mornes plaines face au royaume tant recherché.
Les effort qu’il avait du fournir pour se déplacer ainsi par la magie l’avait complètement achever mais il lui restait une chose a faire. Cela ne pouvait attendre! Plongeant à nouveau en lui-même son esprit se projeta à nouveau dans les tumultueux courant de magie. S’aidant de ses souvenir et de l’art des essences il retrouva la trace d’Edea. Elle peignait une toile immense et merveilleusement belle, elle plongeait dans son art pour fixer les images de son esprit dans son œuvre. Quand il frôla l’esprit de la jeune femme un étrange phénomène se produisit comme si une partie de l’art de la belle se rependit en lui marquant sa peau de ligne blanche / argent . Chez elle, son art de la plume uni aux talents de la belle se mêla en de fines courbes qui marquèrent le dos de l’elfe dans une volute végétal. Le Drow tituba. Ses yeux virèrent tendis qu’il se perdait dans les limbes de la vieille magie. Tombé après avoir frôlé son but… [Edea poste la suite]
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| | | Edea Laureat du PhraséVisuel
Nombre de messages : 1379 Age : 37 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 20/12/2007
Personnages RP Pseudo: Edea - Eryn Dramaever Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Amês Soeurs... Dim 27 Jan - 21:59 | |
| Edea se sentit comme transportait dans un autre monde. La tête lui tourna, comme éprit dans grand vertige. Ses gestes d’une fluidité sans pareil se ralentirent avant de se figer. Les yeux clos, elle entre aperçut un visage qui lui rappela tant de souvenirs…
La douce elfe n’était qu’une elfe sylvestre, venant de la forêt d’Annûn, à l’Ouest du continent. Les arbres y avaient des teintes pourpres et violacées, semblables au coucher de soleil. Ce peuple était ici depuis la nuit des temps, depuis la création de ce monde et de ces terres. Ils étaient les êtres premiers créés par les dieux et chaque jour, ils tentaient de leur faire honneur. Un soir de pleine lune, la fille du Roi du village naquit. On lui donna le doux nom d’Isil. La belle grandit avec son peuple, apprenant les arts de sa race. Elle préféra la musique et la peinture au rudiment de la guerre, mais il fallut bien qu’elle en apprenne les bases, bien malgré elle. Quand elle n’avait pas un arc ou une épée à la main, Isil s’échappait de son enceinte du village, venant se lover sur une branche pour dessiner les fleurs ou bien encore les petits animaux qui passaient à sa portée. Parfois, prit dans ses élans artistiques, elle se mettait à fredonner en elfique, enchantant de ce fait toute créature qui écoutait sa mélodieuse voix. C’est pour cela qu’on la surnomma Lindorië, la chanteuse. Mais les années passèrent, tout comme les siècles et il en vint le jour de sa majorité. A ce moment là, la douce décida de choisir le nom d’Edea et c’est seulement par ce nom que l’on devrait l’appeler dorénavant. Seuls ses proches amis ou sa famille pourront encore l’appeler Isil Lindorië, comme le voulait leur tradition, et encore, il fallait que la personne concernée le tolère. Elle décida de partir à la découverte du continent et des autres cultures. Tant de paysages, de visages… Elle avait traversé nombre de fois ces contrées en quête de savoir et de connaissance afin d’étoffer ce petit carnet de bord qui ne la quittait jamais pour de se remémorer les si beaux détours qu’elle avait put faire durant son périple.
Mais lors d’une halte, dans cette sombre forêt, elle le rencontra… Ce Drow… Oui… cet elfe noir qu’elle avait surpris en train de l’observer et qui à ce moment même occupait toutes ses pensées… Comment ne pas se souvenir de ce visage si doux, de ce regard bleu acier à vous transpercer l’âme… Sur le moment, elle avait eut peur et s’était volatilisé car il est vrai que les Drows n’étaient pas des plus amicaux avec leurs confrères Elfes. Les Elfes Sylvestres, tout comme les Hauts-Elfes et les Elfes Lunaires étaient en guerre contre aux depuis des millénaires. Mais la belle regretta vite son geste. Ce fut même la plus grosse erreur de sa longue existence… Ce regard… Elle l’avait cherché durant près de deux millénaires… Et à défaut de pouvoir retrouver ses yeux, elle les a peint de nombreuses fois, espérant voir se matérialiser par l’encre enchantée celui qu’elle avait jadis croisé…
Elle avait l’impression de planer, d’être un symbiose totale avec cet être qui était son opposé… Son art de la peinture mêlé à celui de sa plume… Elle dessinait sur son corps comme il écrivait sur le sien… Leur passé, leur attirance.. Leur présent, leur retrouvailles… Leur futur, peut être commun… Une chose était certaine, un lien entre eux s’était forgé, un lien que personne ne pourra jamais rompre… Mais soudain, son cœur se serra. Elle sentit que sa moitié succombait à quelques magies que se soient. Elle rouvrit les yeux, portant sa main à sa poitrine, envahit par une forte douleur à tuer sur place. Non… Cela ne pouvait pas être possible… Pas maintenant… Alors, d’un geste de la main, elle attira à elle un grand rouleau de parchemin. D’un geste guidé par ses sentiments, son pinceau se mit à dessiner le corps de celui qui monopolisait son esprit… Les yeux fermés… Du bout des doigts… Elle esquissa avec une parfaite maîtrise de son art la silhouette de l’elfe noir étendu au sol. Elle apposa sa main sur le papier et elle en dégagea une main, puis un bras avant d’en extraire le corps dans son intégralité.
Elle le déposa à terre, lui caressant avec délicatesse son visage à la peau foncée, replaçant derrière son oreille une mèche de sa chevelure blanche aux reflets d’argent. Sa douce voix dans un murmure prononça quelques mots, comme à bout de force, comme si on venait de lui voler sa force vitale.
« Ava heltalyë… Saesanyë llë… » (Ne m’abandonnes pas… Je t’en supplie…) | |
| | | Nyphus
Nombre de messages : 30 Age : 35 Date d'inscription : 21/01/2008
| Sujet: Re: Amês Soeurs... Mar 29 Jan - 1:06 | |
| Abandonné et quoi plus! Il ne supporterait pas de la perdre après l’avoir cherché depuis près de deux milles ans. Même pour un elfe ça commençait à faire en temps. Et si le jeune Drow de la première rencontre avait bien du chemin, au fond de lui les sentiments qu’il avait ressentit étaient restés intacts. Il la sentit si proche de lui et quand elle le toucha ce fut une étoile qui s’alluma dans la noirceur des Arcannes. Attirant les volutes qui s’étiolaient de sa conscience. Sur tout son corps les lignes d’argent brûlaient le rappel à la vie. Consumant sa passion dans un élan désespéré. Il griffait les courants de magie avec hargne et colère. Échouer si près du but! Il ne pouvait pas s’y résoudre. Concentrant ses sentiments il se projeta dans le filet tendue par Edea remettant entre les mains de la belle elfe son destin. Le chemin qu’il avait du accomplir l’avait épuisé et il n’était plus maître de sa magie. Stupide erreur de débutant. - Bête pour un elfe qui affiche prêt de deux milles ans au compteur. - Il put sentir les sens de la belle ramener les derniers morceaux de son âme, petit à petit elle le redessinait. Réaménagent un réceptacle convenable pour son esprit.
…
Et finalement un rayon de soleil vint lui chatouiller la pupille. Il se tourna cherchant à fuir cet embarras mais étrangement il ne rencontra rien. Au si plus précisément le sol. Notre pauvre héros se réveilla d’un coups, battant des bras dans un dernier espoir de ne pas tomber mais ce ne fut que le choc qui lui fit perdre cette petite lueur. Il se releva rapidement cherchant du regard une quelconque personne qui voudrait se moquer de lui mais il n’en fut rien. Un calme serein baignait cette merveilleuse pièce d’allure végétal, les piliers se mêlaient aux arbres pour former un voûte frétillante de vie et de paix. Le Drow n’était pas habituer à un tel environnement et il lui fallut bien quelques minutes d’observation attentive avant qu’il soit certain de ne pas être en danger. Non loin du lit une chaise supporté les drapés de magnifiques habits. Chose plus qu’intéressante quand un semblant d’air marin viens jouer le long de votre peau nue. Il s’enveloppa donc de plusieurs couches d’une fine étoffe semblable à de la soie avant de quitter la pièce. Il dut longer un couloir tout aussi végétal que la chambre pour finalement parvenir au seuil d’un jardin intérieur. Une cascade trônait en son centre tendis que tout autour de petits buissons se créaient. Il n’y fit pas vraiment attention jusqu’à ce qu’une information importante parvienne à percer le brouillard de son réveil. D’aussi loin qu’il se souvenait les buissons poussaient sous l’effet de la Déesse mère. Il ne se créent pas tout seul! Son regard se riva alors sur les petits nuages de vapeur desquelles émergeaient les plantes. Fin et parfait ils semblaient presque sortir de nulle part. Il se rapprocha un peu plus. Tendant l’oreille, flairant d’éventuelles odeurs qui pourraient expliquer cet étrange phénomène , mais rien ne semblait pourvoir éclaircir ce mystère . Curieux il tendit la main dans le nuage de vapeur. Un haut le cœur le prit, retourna ses instinct tout en broyant son cerveau.
Puis…
Plus rien et tout en même temps. Il retomba dans les Arcannes. Voguant à nouveau dans ses flots tumultueux de magie. Sa mémoire lui revint peu à peu. Son sang libérant toute l’expérience de sa race en lui. Son premier réflexe fut de se protéger. De rassembler la moindre partit de sa conscience. Il était tant effrayé. Mais lentement la mémoire lui revint. Il se souvenait de sa rencontre avec Edea. De ses heures passées dans les courants de l’ancienne magie à parcourir les écrits du monde. Sur tout son corps courait son amour. Cette autre facette des Arcannes que la douce elfe avait gravé sur sa peau. Il lui suffit simplement de s’en rappeler pour la trouver. Assise dans un coin du Jardin plus à l’écart elle se plongeait dans la création de ce havre de paix. Dessinant chaque élément afin de les faire apparaître. Alors lentement il laissa quelques brins de son âme la toucher. Elle savait qu’il était là mais le laissa faire. Curieux il s’écarta pour l’observer. Sa façon de faire était semblable à celle du Drow si bien qu’il se surprit à ajouter ci et là quelques lignes et phrases. Mêlant plumes et pinceaux dans une totale complicité. Sans ce parler ils se comprenaient. Ses heures qu’ils passèrent plongé l’un comme l’autre dans la magie leurs valurent tous les plus grands discours du monde. Finalement quand le soir tomba ils sortirent de leur douce torpeur pour se voir par leurs yeux physique. Pour sourire. Bon sang qu’elle était belle. Le Drow s’approcha d’elle sans la lâcher du regard. Derrière eux un magnifique jardin égailler cette petit cour intérieur. Fruit de leurs travail. Résultat de cette douce équation de l’amour.
Comment deux êtres peuvent tomber amoureux sur un simple regard? Comment peuvent ils simplement se dire oui dans une création commune? Et bien moi je ne sais pas. Mais nos deux tourtereau ont l’air de le savoir. A si vous aviez put les voire!
Lentement ils s’étaient rapproché l‘un de l‘autre, sans mots ni aucune pensée. Ils se sont enlacés dans la contemplation. Lui avait sourit, elle… l’avait embrassé. | |
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