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Cassiopée a, aujourd’hui encore, des origines incertaines aux yeux des Aelisséens. Enfantée par une femme considérée comme magicienne tant son savoir est immense, son père reste énigmatique. Sa mère en parle toujours comme d’un être à part, de la lumière mêlée à une immense douleur dans les yeux.
Elevée chez les elfes, sa mère l’éduque à sa magie et Cassiopée y découvre les fondements mêmes de la Nature. Elle s’en approche de si près qu’elle en devient maîtresse.
L’eau se meut par sa simple pensée. Elle transforme, mute, disperse, véhicule les océans et les vents, canalise l’énergie stellaire et utilise les étoiles et les astres comme ses propres domaines. Elle est reine d’une constellation qui porte son nom. Les étoiles lui sont liées comme si elle était l’une des leurs. Sa puissance spirituelle est telle qu’elle peut créer.
Elle est le centre du triskell formé des trois bras tendus vers l’Univers par l’eau, le feu et l’air.

Longtemps, elle n’a connu de ses propres pouvoirs que son œuvre créatrice. Elle génère des sculptures composées des éléments vitaux qui évoquent les êtres.

C’est pour survivre et protéger qu’elle est amenée à les utiliser et ainsi à en prendre conscience. Mais ces découvertes lui font peur. Elles l’impressionnent par la puissance qu’elles recèlent.
Pourtant les découvertes qu’elle fait ne sont pas neuves. Au moment de les vivre, lorsqu’elle le doit, elle a la sensation de les avoir toujours connues. Ses pouvoirs sont déjà mûrs, ils sont seulement cachés à sa conscience. En cas de besoin, ils se dévoilent et elle peut enfin les voir comme s’ils avaient toujours fait partie intégrante de son être.
Ainsi, elle est entrée pour la première fois dans l’esprit d’une créature, quand elle a découvert en Home+ le démon caché de l’homme-chat.

Lorsque Smirtnoff l’a blessée à mort suite à la confusion mentale dans lequel il se trouvait, elle a pénétré son âme, circulé entre ses murailles pour y créer un jardin qui n’a cessé d’éclore depuis.
Pour le vampire, elle a combattu le gardien du jardin d’hiver et réussi à vaincre Gregovi en un combat terrible qui lui a révélé son pouvoir sur les astres et sa place réelle en leur sein.

Devant Sanz, elle a connu l’ombre. En son âme empoisonnée, elle a puisé la puissance de son âme inversée, Issac, qui a pris la forme d’un dragon bleu de nuit. Et par elle, elle a fait renaître son âme. Le schisme ainsi créé, l’a conduite à développer un instinct de survie qui s’est révélé sous l’Aspect d’Epoe la licorne, sa forme métamorphe, donné par le Néant lors de sa résurrection.
La corne torsadée qu’elle en a héritée est sa seule arme visible aux yeux des hommes.
C’est elle qu’elle dépose dans la rainure de la table du Sang pour unifier leurs pouvoirs.

En découvrant Issac, Cassiopée s’est révélée au Sang. Elle est la seule à avoir bu son propre sang lors de son initiation d’entrée de la Confrérie du Sang.

Elle crée alors, au côté de Sanz la Confrérie du Sang et son rôle y est primordial car elle est naturellement et sans avoir reçu plus de sacrement la gardienne Harmonique, gardienne de l’équilibre du Sang.


C'est elle qui rétablit l’équilibre par son lien entre le vivant, l’humain et les dieux. Les puissances divines ne savent pas réguler cet équilibre, leur pouvoir est trop grand.
Elle est une sorte de lien d’âmes pour la confrérie du Sang.
Par son sang elle maintient le contrôle qui régule la relation entre l’humain et l’Harmonie.
C’est son sang qui alimente la base du flux véhiculé dans la confrérie : le sang pur qu’elle détient par sa naissance.