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 Les tribulations d'un étranger en ter Aelis

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MessageSujet: Les tribulations d'un étranger en ter Aelis   Les tribulations d'un étranger en ter Aelis Icon_minitimeJeu 26 Mai - 23:34

Il faut être honnête, les premiers jours avait été d'une difficulté inouïe. L'intégration ne se faisait jamais toute seule. Pour Pappy Boyington, arriver dans un endroit qui lui était totalement étranger, sans aucune connaissance du milieu qu'il côtoyait était la principale difficulté qui se dressait devant lui. Errant sans réel but ni endroit où aller dans un pays absolument immense. Lors des premiers jours, pappy s'est contenté de la première cité qui s'était présentée sur sa route. Belthil, cité aministrative, où les affaires de Ter Aelis entière étaient débattues

La ville et les habitants mettaient Pappy mal à l'aise. Dans une ville d'habitués, Pappy faisait office d'étranger et on le traitait comme tel. Toutes ces personnes semblaient chacune plus fortes les unes que les autres, toutes capable de déplacer des montagnes. Que pouvait bien-t-il faire, lui à côté de toutes ces légendes ? Comment se faire une place ? Il se posait beaucoup de questions, examinant tous ceux qu'il croisait.

De toutes les personnes qu’il pouvait croiser, certaines excédaient dans le domaine de la bizarrerie. Il ne put s’empêcher de se moquer lorsqu’il aperçut une personne se prendre pour un chat. Visiblement, tout type de personne se rassemblait à Belthil. Ville pourtant peu reluisante, crasseuse. Boyington ne se sentait pas du tout à l’aise dans cette ville. Il se sentait drôlement oppressé par tout ce qui l’entourait. Les constructions au bord des routes étaient tellement immenses qu’elles cachaient le soleil, ce qui rendait la cité sombre, presque lugubre. Certaines ruelles ne disaient vraiment rien qui vaille à Pappy, lequel se décida à ne pas s’y aventurer.

Malgré une densité impressionnante en bâtiments, au coin d’une rue, il réussit à apercevoir une construction d’un style bien différent de ce que pouvait offrir les autres. La seule pensée qui traversa l’esprit de Boyington fût que l’architecte de cette merveille était le plus grand génie qui aurait pu fouler cette terre.

Oubliant rapidement sa timidité dût à son statut de nouveau, il accosta un passant. L’empoignant fortement, décidé à ne pas le lâcher, pointa lentement son doigt vers la merveille qu’il ne pouvait quitter des yeux. Comme il était hypnotisé par un simple bâtiment. Détournant lentement le regard, luttant pour se détacher de la chose, il gloussa :
« Que. Quel est ce bâtiment que l’on voit au loin ? Son interlocuteur tardant à répondre, Boyington perdit patience et répéta tout en le secouant, répond moi ! Quel est ce foutu bâtiment ? »

L’homme était d’abord étonné. Il cherchait à se débattre, mais la poigne de Pappy était vraisemblablement supérieure à l’envie qu’il avait de se sortir de l’étreinte qu’exerçait ce dernier. Bégayant, il lui répondit enfin après l’avoir fixement regardé dans les yeux :
« C’est la grande cathédrale l'ami. Si j’ai un bon conseil à vous donner, ce serait de vous en tenir éloigné. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus sûr. Maintenant lâchez-moi ! ».

Il avait sa réponse. Mais la mise en garde de l’inconnu avait aiguisé la curiosité de Pappy. Il voulait absolument savoir ce qu’était cette cathédrale. Qui renfermait-elle ? Il avait des questions, dont il ne voulait pas qu’elles restent sans réponses.

Il se mit donc en marche, en direction de la cathédrale. Mais au fur et à mesure qu’il marchait, qu’il pensait s’en approcher, celle-ci paraissait toujours aussi inaccessible. Que faire ? Abandonner ? Pour Pappy, cette option n’était pas disponible. Il se mit donc à accélérer. La boule au ventre. Il le savait, il savait ce que pouvait représenter pour lui ce symbole. Il ne déprimait plus. Oh non, il était tout sourire maintenant.

Malgré le labyrinthe que représentait la ville de Belthil, il réussit à arriver au pied de cette immense cathédrale. D’une beauté déconcertante. Aucun habitant ne s’y trouvait à proximité. Pappy se posait la question s’il était fou pour trouver la cathédrale magique. Elle semblait plutôt répugner les citoyens, au lieu d’imposer le respect que l’on lui devait.

Etonnement, il s’aperçut que la cathédrale était gardée. Sacrément bien gardée d’ailleurs, puisqu’il comptait, six gardes à l’entrée principale, plus quelques miradors. Il s’imaginait également les tours de gardes qui devaient être déployés pour garder sous contrôle un tel édifice. Malgré tous ces gardes, il voulut s’approcher. Non armé et sans signe de haine, Pappy s’avança. Lentement, de manière à tester les gardes, puis d’un pas plus prononcer, gagnant peu à peu en assurance. Il réussit à s’approcher de la grille, qui lui était fermée par les gardes. Deux d’entre eux avaient mis leur lance en barrage de sa route, ce qui ne lui permettait que de voir le jardin de la cathédrale.

« Pourquoi interdire l’accès à un lieu de prière, se demandait Pappy, étonné de l’accueil froid que l’on lui offrait ».

Le jardin était aux yeux de Boyington à l’image de l’ensemble du bâtiment, d’une beauté incomparable. Mais ce sur quoi il s’attardait le plus était les personnes présentes à l’intérieur de l’enceinte. Il aperçut plusieurs personnes, dont deux particulièrement différente des autres. Une forte aura s’échappait de chacun d’eux. Jamais il n’aurait voulu se trouver seul avec ses deux bonshommes, de peur de ne plus avoir les jambes pour courir. Leur tenue était également bien étrange. Tel des jumeaux ils étaient habillés, à l’exactitude même, pareille. D’un long manteau noir, coiffé d’un chapeau élimé d’un brun sombre. Ils effaçaient à eux deux la totalité des sortes de mi curés mi soldats qui se trouvaient avec eux.

C’est alors, qu’au moment de se retourner, il sentit ses jambes se dérober. Une personne fit son entrée.


Dernière édition par Pappy Boyington le Ven 27 Mai - 0:22, édité 2 fois
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De Vaanne
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MessageSujet: Re: Les tribulations d'un étranger en ter Aelis   Les tribulations d'un étranger en ter Aelis Icon_minitimeJeu 26 Mai - 23:36

Bon dernier à sortir de la cathédrale pour entamer l’entraînement de l’après-midi, De Vaanne dévala les marches en luttant pour accrocher la jugulaire de son casque. Il remarqua que contrairement à l’habitude, personne n’avait encore commencé les diverses passes d’armes préconisées à l’exercice. Il grogna : la chaleur les avait sans doute convaincus de se ménager au maximum en espérant que cela ne se verrait pas. Peine perdue cependant : ils écoperaient d’une double ration pour leur peine.

- Allons, messieurs, du nerf ! Commencez donc à agiter vos armements divers, je suis sûr que vous avez des comptes à régler avec quelqu’un ! Tear, avec moi, il est temps de t’initier sérieusement au maniement d’une arme de corps à corps.

Faisant quelques moulinets, il dégagea rapidement un espace autour des Frères jurés qui se gardaient bien de lui disputer la place. Soudain, son regard fut attiré par un élément inhabituel.

- Teclis ? Qu’est-ce que tu fais hors de ton laboratoire ? Ne me dis pas que tu viens profiter du grand air et d’un peu de sport ?

- En fait Primat, je suis venu faire admirer les résultats de ma nouvelle expérience. Non non, je pense que vous allez apprécier, ajouta précipitamment l’archiviste. Regardez !

Il montrait un coin du parc, près des grilles, que De Vaanne n’avait pas examiné en sortant. Au-delà des gardes dont c’était le tour, deux personnages fort semblables se tenaient là, tous les deux habillés du même manteau de cuir brun, du même chapeau informe crânement posé sur la tête, et armés de la même rapière. Le Primat émit un bruit étranglé.

- Tu as… dupliqué Exodus, je ne rêve pas ? A moins que les terres du Nord soient assez riches en victuailles pour en entretenir deux de son espèce, ce dont je doute fortement…

- Ce n’était pas prévu au départ, Primat. Une erreur de calcul dans un rayon de magie assez complexe dont j’ai découvert le premier les potentialités énormes, enfin bref, le rayon a touché Exodus qui chassait là mon déjeuner. Et voilà… Imaginez ce qu’on pourrait faire : plus besoin d’entraîner des centaines d’hommes, il suffit de les dupliquer ainsi ! l’armée du Culte serait désormais invincible !

- Il reste néanmoins que tu as dupliqué Exodus ?

- Oui, mais…

- tu te rends bien compte des conséquences, n’est-ce pas ? Dupliquer la pire abomination du Culte, à ton exception près ! Je remercie l’Unique chaque jour de ne pas en voir plusieurs comme vous, et voilà que tu rends atrocement réels mes pires cauchemars !

- On peut peut-être s’arranger…? Demanda Teclis en déglutissant.

- Oh oui, on va s’arranger ! hurla De Vaanne. On va s’arranger définitivement, même !

Le Primat releva son épée et la brandit dans la direction des deux Exodus, qui s’écartèrent précipitamment l’un de l’autre. Il en choisit un et le suivit avec la lame.

- Antienne, voici le moment de me faire extrêmement plaisir, de faire en réalité quelque chose dont je rêve depuis des années. Déchaîne ta colère !

Dans un grondement rageur, un tourbillon de feu prit à la base de la lame et fut propulsé droit devant. L’Exodus visé n’eut pas le temps de réagir. Avec à peine un hurlement, toute trace de lui fut balayée de la surface de la terre, consciencieusement transformée en une fine cendre vite dispersée par le vent qui soufflait. Même la rapière, un travail des plus grands maîtres, fut transformée en un amas de métal fondu et rougeoyant, désormais inutile.
L’autre Exodus en profita pour se cacher derrière les autres Enfants, espérant ainsi au moins amortir la force de l’attaque. Rien n’advint cependant. Seule une voix, jeune, inconnue, perça les silences horrifiés. Elle venait de la grille.

- Mais comment saviez-vous qu’il s’agissait du doppelganger ?

De Vaanne se tourna vers le nouvel arrivant, encore au-delà des grilles.

- Mais je n’en sais rien ! Je n’en savais absolument rien, je n'en sais toujours rien et je m’en fiche ! Le double ne peut pas être pire que l’original, et peut-être même qu’il prendra ses devoirs envers l’Unique plus au sérieux. Et vous, qui êtes-vous pour approcher de la cathédrale en dehors de prière ? Je ne crois pas vous avoir jamais vu ici ?
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MessageSujet: Re: Les tribulations d'un étranger en ter Aelis   Les tribulations d'un étranger en ter Aelis Icon_minitimeLun 20 Juin - 21:57

Exodus se releva de derrière le mur d'épaules qui lui servait de manière plus où moins consciente de rempart. La vue qu'il eut alors sur le tas de cendre noir s'envolant au gré du vent lui fit un effet pour le moins étrange. Par un réflexe propre aux espèce vivante et lié aux organes vitaux, il passa une main devant son nez et la seconde sur le ventre, vérifiant qu'il respirait et digérait tout à fait normalement.
Un enchaînement de pensés compliquées se fraya un chemin dans son cerveau, dont le sujet portait principalement sur des débats métaphysiques à propos de l'homme, de sa situation mortelle et du traumatisme normalement engendré par la démonstration de celle-ci. Il hésitait entre tomber à genoux en poussant des petits couinements terrorisés ou bien courir en sous-vêtement dans les rues de la ville pour ensuite se jeter sur la première baie-vitrée en vue. Toutefois, son questionnement était gâché par un fait que sa conscience et sa pudeur lui hurlait à l'oreille: il n'avait pas vu sa mort mais s'était juste vu mourir, nuance.
La conclusion était sans appel: il venait d'entrer dans le cercle très large des décédés mais avait ensuite choisi la petite porte du très select club des "décédés mais encore là pour le voir"*. Certes, voir son double réduit en tas de cendre fumante par son Primat avait de quoi gêner les esprits les plus chagrins, mais lui même se disait que, après tout, mieux valait moi que moi. Ou l'inverse. Et de toute façon, si DeVaanne ne l'avait pas fait, Exodus s'en serait lui-même chargé dans un futur proche, pour la bonne raison qu'il aurait été incapable de se supporter.


Le bon point dans tout ça était qu'il avait enfin perdu cette désagréable impression de tout voir en double.

Mais comment saviez-vous qu’il s’agissait du doppelganger ? demanda alors une voix en provenance des grilles.

Tiens, oui, bonne question, comment avait-il deviné? Ce jeune homme à la grille disposait apparemment de suffisamment de bon sens pour reconnaitre un Exodus original et magnifique d'une vulgaire copie, mais l'intéressé doutait de trouver les même capacités chez le Primat.

- Mais je n’en sais rien ! Je n’en savais absolument rien, je n'en sais toujours rien et je m’en fiche ! Le double ne peut pas être pire que l’original, et peut-être même qu’il prendra ses devoirs envers l’Unique plus au sérieux. Et vous, qui êtes-vous pour approcher de la cathédrale en dehors des heures de prière ? Je ne crois pas vous avoir jamais vu ici ?

QUOI? s'indigna Exodus en son fort intérieur (il était encore trop incertain de son sort pour oser s'exprimer à voix haute). Et le charisme naturel alors? Même pas un petit doute, une hésitation? Cuistre! Toutefois, sans éclipser totalement la première question, d'importance capitale, celle posée par DeVaanne se révélait elle aussi intéressante: qui pouvait donc être ce visiteur à la vue et au jugement si perçants?
______________________________________________
*Ce club très privé accueille le plus souvent des artistes et musiciens, généralement suicidés professionnellement, ou encore des membres de l'Académie Française, bien plus morts que vivants dans la majorité. Étonnamment, on n'y croise aucun zombie ou mort-vivant, lesquels affirment "qu'on peut être mort mais conserver une certaine fierté".
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