Au coin du feu, un soir d'hiver.
Les jours raccourcissent et s'embellissent.
Admirer ce blanc manteau qui entoure nos demeures,
Penser à ce doux souffle froid qui embaume nos pommettes,
Les rosie de milles paillettes,
Puis arriver dans un cocon bien habillé, chaleureux à souhait,
Et d'un geste heureux se réchauffer les mains abimées.
Ainsi, nos pensées s'envolent , laissant place à la détente
L'instant présent est envoûtant... presque apaisant.
Les flammes dansent comme des ballerines en proie à la folie,
Elles s'éparpillent gaiement, puis gracieusement ne font plus qu'une,
Grandissante, florissante et splendide.
Elles s'agitent sous le doux rythme du crépitement de leurs mères,
Les buches, qui s'adonnent à leur chants le plus beau,
Réchauffant nos cœurs, guérisseurs de nos maux.
Abandonné dans un rêve, où la tranquillité est maitresse de notre pensée,
Savourant ce calme absolu , le laissant nous emporter.
C'est devant ce spectacle que les lignes apparaissent, que ces mots se couchent sur le papier griffonné... M'imaginant l'éternité de cette douceur devant la cheminée, mon esprit hagard s’égare.
Ma plume court, je la laisse s'amuser. Puis s'en vient la fin, la fin de cet excès de liberté...
L'aventure s'arrête au pied de mon lit, la nuit assombrit le décor, incitant les yeux à se clore.
S.C