Une envie partagée

Tu ouvres la porte. Je te suis. Tu te retournes et m'embrasses. La porte se referme et claque. Doigts entrelacés, nous avançons vers le lit, tu me pousses. Je tombe en arrière et te regarde. Les bretelles de ta robe tombent le long de tes épaules. Tu te penches sur moi. Mon regard s’enivre de ta douceur, nos bouches s’effleurent. J'attrape ta nuque, la tiens plus près de mon visage. Je glisse ma langue contre la tienne. Je te mords les lèvres avec finesse. Tu t'approches encore. Nous sommes l'un sur l'autre. Je continue de t'étreindre de plus en plus fort. Nos hanches dansent. Mes doigts te caressent le dos. Je dessine des choses futiles, tu frissonnes. Tu enlèves mon T-shirt, ton haut. Je goûte tes seins. Je sens la chaleur de tes paumes venir sur mon torse. Je te renverse sur le côté et savoure ta bouche, encore. Je me penche sur toi, sur ton visage, sur ton oreille. Je m'en vais comme pour te susurrer des mots mais glisse mes lèvres sur son contour. Je joue avec, je le mordille.
Ta respiration s'exalte. La mienne suit. Ta chair, douce, gracieuse, élégante, sucrée, m'emporte. Je goûte avec passion chaque partie de ton être. Ma main dévale le long de ton ventre et arrivent à ton entre-jambe. Ma bouche, fougueuse, joint la tienne. J'exerce de légères pressions avec ma paume. Des caresses de plus en plus prolongées, intenses. Tu jubiles. Tu vacilles. J'entends les battements de ton cœur jusqu'à mes oreilles. Il bat de plus en plus rapidement. Ton souffle l'accompagne. Il s'arrête. Tes paupières se ferment. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu ré-ouvres tes yeux, je te regarde amoureusement et je dépose un dernier tendre et délicat baiser sur ta bouche.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Comme dit sur msn, j'aime ! J'ai déjà corrigé ce qui me semblait désagréable à la lecture, mais il y avait quelque chose que je n'avais pas remarqué.

Quand tu dis "Ton souffle l'accompagne. Il s'arrête." Je sais pas si tu parles du cœur ou du souffle, mais quoi qu'il en soit, s'il s'arrête, c'est problématique pour le reste de l'action.
Walaaa. Continue !

Très sensuel, j'ai adoré aussi Sans voix

Ego, j'ai plus compris le "Il s'arrête." comme étant la fin de l'orgasme pour elle. Donc au contraire, je trouve que l'image - dans la suite des battements - est très jolie.
Évidemment que si son cœur ou son souffle s'arrête ... Ce ne sera pas forcément marrant pour elle ^^

Et je t'en remercie.

C'est bien le souffle qui s'arrête. Et j'ai rajouté "un instant" cela est peut être mieux pour comprendre.
Edit: rajouté puis enlevé au final. Faut laisser au lecteur s'imaginer tout de même.

Merci beaucoup Ego' Heureux

C'était bien comme ça que je voulais que les lecteurs le comprennent Melaka. Merci. (:

Pas mal du tout. =) Les phrases sont un peu courtes, hachées, surtout au début, mais comme je te l'ai dit ça donne un effet intéressant de halètement, même si le rythme pourrait être mieux travaillé. J'aime beaucoup "Mes doigts te caressent le dos. Je dessine des choses futiles, tu frissonnes.", comme un message secret que son corps aurait compris sans l'avoir décodé, d'où le frisson. Pas mal, pas mal... Mentor

Le style est intéressant et je trouve que tu amènes bien l'enchainement des actions. Toutefois, il y a quelques phrases qui sont vraiment trop courtes et qui mériteraient d'être prolongées ou du moins regroupées, ce que je vais te proposer dans ce commentaire. Les mots en rouge ce sont ceux que j'utiliserai afin d'améliorer ton texte, ça vaut ce que ça vaut bien entendu. En orange, les questionnements et les problèmes de répétitions. En lisant, on aperçoit que ledit texte est divisé en deux partie. La première étant composée de phrases courtes et la seconde d'autres plus longues. Ce n'est en soi pas un défaut, au contraire. En effet, il y a moins d'actions vers la fin qu'au début, et celles-ci sont plus lentes, plus contrôlées.

Citation :: Tu ouvres la porte. Je te suis. Tu te retournes et m'embrasses. La porte derrière nous se referme et claque. Doigts entrelacés, nous avançons vers le lit, là tu me pousses. Je tombe en arrière et te regarde. Les bretelles de ta robe tombent (petite répétition de "tombe") le long de tes épaules. Tu te penches sur moi. Mon regard s’enivre de ta douceur, nos bouches s’effleurent. Alors j'attrape ta nuque, la tiens plus près de mon visage. Je glisse ma langue contre la tienne et te mords les lèvres avec finesse. Tu t'approches encore. Nous sommes l'un sur l'autre. Je continue de t'étreindre de plus en plus fort. Nos hanches dansent. Mes doigts te caressent le dos. Je dessine des choses futiles, tu frissonnes. Tu enlèves mon T-shirt puis ton haut. Je goûte tes seins. Je sens la chaleur de tes paumes venir sur mon torse. Je te renverse sur le côté et savoure ta bouche, encore. Je me penche sur toi, sur ton visage, sur ton oreille. Je m'en vais comme pour te susurrer des mots mais glisse mes lèvres sur son contour. Je joue avec, je le mordille (mordiller quoi ? les lèvres ou le contour ?).
Ta respiration s'exalte. La mienne suit. Ta chair, douce, gracieuse, élégante et sucrée m'emporte. Je goûte (répétition de "goûte") avec passion chaque partie de ton être. Ma main dévale le long de ton ventre et arrivent à ton entre-jambe. Ma bouche, fougueuse, joint la tienne. J'exerce de légères pressions avec ma paume. Des caresses de plus en plus prolongées, intenses. Tu jubiles. Tu vacilles. J'entends les battements de ton cœur jusqu'à mes oreilles. Il bat (répétition de "bat/battement") de plus en plus rapidement. Ton souffle l'accompagne. Il s'arrête. Tes paupières se ferment. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu ré-ouvres tes yeux, je te regarde amoureusement et je dépose un dernier tendre et délicat baiser sur ta bouche.

ps : Evidemment, il est possible d'ajouter plus de mots liant les phrases entre elles. Je n'ai donc mis que ce qu'il me semblait être le strict minimum.

Je trouve ça particulièrement bien construit.

La précipitation du seuil franchi.

La découverte du corps de l'autre, plus lente, plus douce.

Le jeu de séduction sensuel, plus soutenu.

L'accélération sous l'effet de la passion qui s'intensifie.

Et puis le retour au calme sur ce dernier baiser.

Je trouve qu'il n'y a pas de fausse note dans cette scène de sensualité et de complicité. C'est très spontané et réaliste. C'est doux et joyeux. Et puis c'ets surtout fait avec un langage universel, ça appelle au ressenti de chacun.

Très juste et très délicat.

» Envie futile.
» Entre envie et devoir
» Le petit bout d'envie.