Tout en écoutant cette douce mélodie,
cette oiseau soufflant ses dernières notes.
Une atmosphère hivernale saccage la pièce.
Un parfum romarin qui saupoudre mon nez.
Des sourires. Partout, je ne garde que des sourires.
Je revisite mon passé de sourires.
Nous n'avons plus le temps de pleurer mon enfant.
Décollée de la réalité. Des ailes qui me déchirent.
Envole toi, mon enfant. Tu la vois n'est-ce pas?
Cette douce mélodie qui m’enivre. Elle m'habite.
Descends le long de mes reins. Contourne ma nuque.
Chantant à mes oreilles. Toutes les âmes esseulées,
toutes les mers endiablées, tous ces coeurs à consoler.
Viens, viens avec moi.
N'ai pas peur, je suis là. Ma main dans la tienne, volons, crions.
Désarmés que nous sommes. Mais chante, toi, chante.
La misère n'est plus, cette chimère nous apaise. Tu ris. Ô tu ris.
Tu ris si bien quand tu l'aimes.
Tu ris si bien quand tu t'en donnes la peine.
Sentir ses lèvres se crisper, à perdre l'habitude de se cacher.
Tu m'auras écorché un sourire. N'en finis plus de rire.
Déchire moi, je t'en prie, délivre moi.
Maladresse, mon amour.
[Le dessin est encore provisoire, celui-ci a été fait en cours et il est quelque peu brouillon .]