Car les meilleures histoires commencent par un : "Il était une fois", la mienne ne dérogera pas à la règle.
Si bien qu'il était une fois, par une journée ensoleillée de printemps un jeune garçon au visage éclatant de joie et de joie de vivre. La terre était son terrain de jeu, les nuages son inspiration. La cour d'herbe et les mastodontes laineux pétillaient de bonheur à ses yeux.
Dans sa course effrénée dans le champ de la création, les rires le suivaient. Lui Prince de leurs rêves, eux échos de son existence. Arracher une tige n'était pas détruire, mais forger avec son esprit un objet magique. Manger une baie : dévorer le goût et refaire le plein de puissance pour un prochain cri perçant.
En ce monde, ses gestes désordonnés peignaient une danse et épousaient le vent. L'air le transformait en aéroplane et le préparait à sa conquête du ciel. Ses doigts mimaient maintenant les vieilles lunettes d'aviateurs, le moteur se faisait entendre à plein régime permettant au chevronné pilote de prendre des virages serrés. Trébucher sur une pierre et rouler au sol devenait des tonneaux parfaitement maîtrisés, suivi d'un atterrissage minutieux sur les pâquerettes.
Son matelas de fleurs le détendait tandis que le soleil venait le recouvrir de sa chaleur en une couverture confort et de réconfort.
Voilà qu'il pouvait clore ce chapitre et évoluer dans un nouveau pays d'onirisme.