Danse Amère

Quand j'y suis arrivé le bar était désert,
Juste quelques âmes enivrées, à tendance solitaire,
Au milieu de ces cygnes noirs vêtus de peur,
Qui errent entre les corps d'un sourire aguicheur.

Je l'ai vu là, au loin, sous un voile de cigarette,
Seule, au milieu de tous ces requins à la diète
Qui la regardent ne voyant que fille de joie,
Qui la narguent, en idiot, n'y voyant que choix.

Qui parmi eux voit cet art que je contemple de mes yeux
Cette innocente grâce qui se meut devant eux.
Les voient-ils donc ces larmes qui transpirent de ses hanches,
Ce sentiment de vide, qui de ses mains s'élance
Cette poitrine gonflée par tant de peine,
Et qui peine vainement à s'enfuir à tire-d'ailes.

Je reste hors du temps perdu dans cette danse trop connue,
L'accompagnant dans ce monde que je croyais perdu.
Cette danse lavant de ces doutes,
Ce pauvre être qui m'envoute
À ne plus savoir que faire...

Nos yeux se croisent et nous voyons nos fers
Nos batailles, nos défaites, nos victoires et nos guerres
La mélodie d'un rêve dans le grondement du tonnerre
À l'apogée de notre art dans ce coin de paradis.

Bel ange, souris...

Allons nous-en sur ce triste air dansant,
Une main sur les reins, une danse de rien
Allons nous-en, maintenant,
Un moment sans lendemain,
Éphémère instant nettoyant tes chemins...

Bel ange, vis...

Une aussi grosse faute dès le titre dans la liste des textes de la bibliothèque, forcément ça attire le regard !

Mais c'est un politique risquée ^^

D'ailleurs première remarques : attention à la relecture avant de proposer. Il y a pas mal de coquilles :

cygnes noirs vêtus de peu => peur je suppose

Qui la nargue, en idiot, => narguent, en idiots (ils sont plusieurs)

qui se mouvoie => du verbe mouvoyer ? (celle là je te laisse la corriger tout seul !)

danse trop connu => la même que pour "amer"



Pour le reste la construction du poème me parait un peu hésitante. Certaines tournures manquent de force ou de fermeté, ça se voit avant tout à travers le choix de quelques rimes qui ont du mal à se trouver et à coïncider (il y a même un moment où tu laisse tomber complètement cette contrainte !).

Ca se retrouve également dans l'utilisation des participes présents bien trop nombreux. En formes poétiques, c'ets très vilain et c'ets une solution de facilité, et la poésie doit être souffrance !

Bon ceci dit j'aime assez le rythme des deux dernières strophes, c'ets plus rapide, plus affirmé et aussi plus sincère parce que l'ambiance a été posée et que le sentiment se révèle assez bien dans cette dernière partie.