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| [Collaboration][Ecueil] L'ombre | |
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+4dale cooper Sharah'In Tr0n Grendelor 8 participants | |
Auteur | Message |
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Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
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| Sujet: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Lun 15 Oct - 21:50 | |
| Bon, le défi a été relevé. Voici donc ce sur quoi je travaille : l'Ombre. Cette nouvelle a été commencée il y a fort fort longtemps (environ 18 ans) alors que j'étais au collège. A l'époque, je lisais tous les Stephen King et les Dean R. Kontz. Autant dire que c'est pas un roman à l'eau de rose. A l'époque aussi, je commençais tous mes livres en lisant la dernière page. D'où le format actuel de la nouvelle (ça pourra peut être changer). Voilà pour l'historique. Au niveau du fonctionnement, c'est très simple. Dans ma tête, depuis tout ce temps là, j'ai le début, la fin et les grandes lignes de l'histoire. Je travaille sans filet, rien n'est écrit à l'avance, même pas un vague plan. Tous les détails s'inventent au fur et à mesure (je fais exactement la même chose pour mes rp si certains se posent la question). Une fois un passage écrit, relecture et éventuelles modifications (vocabulaire, structure de phrase). Là où j'en suis, il ne me manque que peu d'éléments pour rejoindre la fin de l'histoire. Si je reste dans la même façon d'écrire, ça me prendra environ 4 pages je dirais. Là où ça pêche : ça manque de consistance. Je suis persuadée qu'il y a un certain nombre d'incohérences qui se cachent dans cette histoire. Elles ne sont pas encore toutes dévoilées je pense et j'ai du mal à mettre le doigt dessus. Ensuite, si je laisse tel quel, on devrait arriver à 15 pages. Ce qui est peu. Il va donc falloir étoffer un peu. J'ai déjà quelques pistes, entre autre m'appuyer un peu plus sur le passé. J'ai introduit un fait important (la mort de la mère) mais je ne l'utilise pas assez. C'est donc à développer. De la même façon, pour les "rats", il va falloir que je fasse un peu plus d'histoire là-dessus (et c'est là que les incohérences risquent d'apparaître). Le but : obtenir au moins 20 pages. 30 seraient bien. 40 dénoteraient une amélioration conséquente de mon écriture. Des remarques, des suggestions? J'entame le plus facile : finir l'histoire. | |
| | | Tr0n
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 16 Oct - 0:58 | |
| Parfait. Je lis ça dans la journée de demain ou en début de soirée et je te dis ce que j'en pense. Il faudra voir à fixer des jalons et une deadline pour le temps d'écriture que tu souhaites y consacrer. | |
| | | Grendelor Rôliste
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 16 Oct - 22:07 | |
| La deadline serait pour le 5 novembre. 20 pages.
Si au-delà je me sens de poursuivre, je t'en ferai part. Pour le moment, je prends déjà du retard ^^' | |
| | | Tr0n
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mer 17 Oct - 0:15 | |
| Journée longue et compliquée. Je lis demain. Ok pour la deadline :-) | |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 4 Nov - 22:24 | |
| Vu la masse d'aléas que j'ai accumulée, je repousse ma deadline. Je me laisse donc 15j de plus, ce qui, a priori, devrait pouvoir couvrir les probables imprévus qui me tomberont dessus. | |
| | | Grendelor Rôliste
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Lun 19 Nov - 17:17 | |
| Et voilà, j'ai réussi à boucler tout ça. Il restera du travail à faire dessus pour l'étoffer mais pour cela, j'ai besoin de vos avis ^^
Disponible ici | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Lun 19 Nov - 22:35 | |
| J'ai bien envie de lire ça ! Je pourrais même t'en faire un retour détaillé demain dans la journée (oui, faut que je m'occupe pendant les cours). Un truc me "chiffonne" cependant. 30, 40 pages, c'est plus du format novella que nouvelles. Mais bon, après, c'est affaire de définition. Faut dire que j'ai l'habitude de parler en signes espaces comprises (au risque de frustrer pas mal de gens)... Ca te branche la bêta détaillée ? | |
| | | Grendelor Rôliste
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 20 Nov - 0:28 | |
| Oui, on est sur du court pour le moment car je ne sais pas trop detailler. La beta me branche | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 20 Nov - 0:34 | |
| 25 pages, 77K sec, on est plus vraiment sur du format court là Tu as atteins la novella et non plus la nouvelle (ce qui est vraiment bien quand on y pense, parce que ça en fait du boulot, mine de rien !). Bref, je m'occupe de ça demain | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 20 Nov - 1:25 | |
| Je te poste la première partie. La suite arrivera demain, etc. Je précise que ces remarques n'engagent que moi, qu'elles ne sont que mon avis. Donc libre à toi d'en tenir compte ou non.- Spoiler:
Tommy est dans sa chambre. Il pleure. Dans sa main droite, le révolver de son père, pris dans le tiroir du bureau. La porte est fermée à clé. A travers le voile de ses larmes [virgule] il regarde par la fenêtre et contemple le soleil qui brille haut dans le ciel. Le chant des oiseaux est le seul signe de vie. Son corps est parcouru par un immense frisson. Il raffermit sa prise sur l'arme. Son bras se lève. Le canon vient se plaquer sur sa tempe. Un doux sourire éclaire son visage [Alors qu’il est totalement bouleversé quelques secondes auparavant, j’ai du mal à imaginer un « doux » sourire sur son visage]. Il tire. La détonation résonne dans la grande maison, mais rien ne bouge. Dans la cave, des centaines d'yeux d'or brillent et une rumeur, comme un soupir de soulagement, s'élève. Dehors, les oiseaux se sont tus et en cette belle journée de printemps le temps semble s'être cristallisé [phrase un peu lourde].
***
Toute [Tout] a commencé par une chaude journée d'été [Répétition], il y a près de sept mois [La phrase d’intro de ton flash back est un peu bateau mais bon]. Andrew Slavich et son fils Thomas emménageaient dans une petite ville du Maine, Castle Rock. Andrew, qui a déjà visité l'immense maison, montre [Faudra vérifier la concordance des temps, je suis pas sûre de moi sur ce coup-là] le chemin à Thomas. – Tu sais Tommy, tu te plairas ici, il ne manque pas de place [le « il ne manque pas de place » me gêne dans la construction du dialogue. « on ne manque pas de place » plutôt ?], tu seras à l'aise pour faire ta musique. [Etant donné que je commente sur Word et que le copier coller a foutu un bordel monster dans la mise en page, j’ai tout refais. Du coup : pas d’espaces entre les dialogues et les parties de narrations, demi cadratin pour les dialogues. On recausera des guillemets quand j’y arriverai] Le garçon ne répond pas et poursuit en silence. La mère de Thomas est morte il y a quelques mois à peine et, depuis, ce garçon si joyeux et exubérant s'est renfermé : il ne sort plus et ses amis sont oubliés [La transition est un peu brutale. Le « ses amis sont oubliés » est maladroit. Je pense que tu pourrais intégrer les choses de façon plus fluide et moins abrupte]. Plus rien ne compte que [à part] sa musique. Alors, pour fuir le souvenir de ce bonheur passé et pour offrir un nouveau départ à son fils, Andrew a décidé de déménager, de partir loin de New York et de son rythme infernal. Il a commencé à faire la tournée des agences pour trouver une maison et un nouveau travail. Quand il a vu cette ville [Son nom ?], il a tout de suite accepté, pour lui cet endroit était le paradis [Un peu lourd dans la construction de ton paragraphe, ça manque de fluidité]. Maintenant, les voilà arrivés et il n'a plus qu'une angoisse : que Thomas ne s'y plaise pas et se replie un peu plus sur lui-même. Aussi, après avoir déchargé le camion, il propose d'aller faire un tour et de trouver un endroit où manger un morceau. – Alors, que penses-tu de la maison? [Ce commentaire est valable pour l’ensemble du document : toujours mettre un espace (de préférence insécable) avant les ?, les !, les : et les ;] Elle est belle, non? demande Andrew, cachant mal son anxiété. – Oui, très grande aussi, répond laconiquement Thomas. – C'est tout ce que tu en dis?! [Pas la peine de multiplier la ponctuation. C’est limite contradictoire avec le ton que tu décris, moins violent que le ?!] s'exclame son père [virgule] un peu déçu. – On verra bien quand tu l'auras aménagée, tu ne penses pas? [Aménagé ? Ou quand ils auront emménagé ?] – Oui, bien sûr, [point] tu as raison. Ils continuent leur chemin tout en regardant avec curiosité les passants [Si le gamin est à ce point renfermé sur lui-même, je vois pas vraiment l’intérêt qu’il trouverait à regarder avec curiosité les passants. En fait, tel que tu le décris, ils partagent cette activité, alors qu’à travers les dialogues, tu instaures clairement un climat de rupture et de non partage père/fils], assez rares à cause de la chaleur étouffante. Le plus bizarre est leur façon de s'habiller. Si les vêtements sont différents, on remarque une certaine uniformité. [Ces deux dernières phrases devraient pouvoir n’en faire qu’une, et plus fluide, je pense] Les femmes portent toutes des robes et des jupes mais on pourrait croire qu'elles sont en sous-vêtements. [Je comprends pas ce que tu veux dire.] Les hommes sont en short et torse nu. Personne n'a de lunettes de soleil ou de chapeau [Et alors ?]. Tous se retournent sur le passage d'Andrew et de son fils, ils sont en pantalon [Je vois l’intérêt de ce passage, mais il est un peu trop saccadé et manque de fluidité et d’explication. Je vois pas vraiment en quoi c’est bizarre : il fait chaud ? on est en été, pourquoi pas ?]. Enfin, Tommy aperçoit un bar-brasserie. [Malgré tout, ça manque de descriptionsur la ville : ils sont où, la ville est comment, il y règne quelle ambiance ? Immerge le lecteur dans ton univers.] – Là, p'pa. On pourra être au frais. En entrant, une vague d'air froid les fait frissonner en même temps que des relents de bière et d'ail les assaillent. Le pub est brillamment éclairé, pas un seul coin qui soit dans l'ombre [Si j’ai tout compris, il est près de midi, ou en début d’après-midi. Je vois pas pourquoi il y aurait de l’ombre]. Toutes les tables sont occupées ainsi que la majeure partie du bar. A leur entrée, tous les clients tournent la tête et détaillent les deux inconnus. Les conversations s'arrêtent. Tommy ressent comme une menace et commence à être vaguement inquiété par cette ville étrange mais, son père ne montrant aucune réaction, il n'en dit rien. Aussi ils s'installent et le barman arrive. [Je vais pas me répéter, je vais avoir l’air d’insister, mais jusqu’à présent, ton texte manque de contexte, d’ambiance générale. Et les rythmes de tes paragraphes narratifs sont très saccadés.] – Une pression bien fraîche et... Qu'est-ce que tu veux Tommy? – Un coca. – ... [point de suspension inutile] Et un coca donc, reprend Andrew en se tournant vers le barman. Curieux, le jeune garçon regarde autour de lui. Les conversations ont repris, mais un ton plus bas, comme pour une confidence. Toutes les personnes présentes portent le même style de vêtements : courts et légèrement transparents [Pourquoi il fait une fixation sur les vêtements ? ^^]. Tout semble étrange, les gens, les odeurs, mais il se dit que chaque endroit doit avoir son parfum. [Approfondis : pourquoi étrange ?] – Une pression et un coca! dit le barman en posant les verres, faisant sursauter Thomas, [point] ça fera 5 [en lettres] dollars. Tommy regarde avec méfiance sa bouteille, l'atmosphère s'est soudainement tendue. Son père ne semble pas l'avoir remarqué et boit sa bière tranquillement. [Pas la peine de commencer un nouveau paragraphe] Il n'ose pas se retourner mais il sent le poids des regards des clients. Il essaie de paraître détendu mais [répétition] ses cheveux se hérissent sur sa nuque. Alors, il prend son verre et commence à boire. Doucement. Tout doucement. Il en est au quart de son verre [au paragraphe précédent, c’était une bouteille] quand il s'aperçoit que la tension baisse petit à petit, comme s'il avait réussi un test qui l'aurait fait admettre dans la communauté. Le ton des conversations retrouve un niveau sonore normal et bientôt les oreilles de Tommy sont pleines de ce bourdonnement incessant. – Vous êtes nouveaux en ville? demande le barman à Andrew. – Oui [virgule] nous emménageons aujourd'hui. – Ah! Alors c'est vous les propriétaires de la maison Felinger. Elle est belle, hein?! [Trop de ponctuation. Tu peux aussi remplacer le « hein » par « n’est ce pas »] – Magnifique même. Vous connaissiez l'ancien propriétaire? – M. Felinger? Pour ça oui, il venait tous les soirs au pub après le boulot. – Et qu'est-ce qu'il lui est arrivé? intervient le garçon. – Hum... je ne sais pas si c'est bien prudent de le demander... – Pourquoi? – Tu pourrais avoir peur, petit. – D'abord je ne suis pas petit et puis ce n'est pas à vous de décider si je vais avoir peur ou pas! réplique Thomas, bravache. – Bien. Alors je vais te le dire. Il s'est ouvert les veines dans sa baignoire... – Tu le savais p'pa? – Heu... non... [peut-être ajouté une narration indiquant sa gêne ou sa réaction face à cette révélation, non ?] – Et pourquoi est-ce qu'il a fait ça [très lourd comme formulation]? demande Tommy, maintenant intéressé. – Parce que des démons le pourchassaient pour en faire l'un des leurs, alors il a préféré se tuer, répond le barman très sérieusement. – Des démons?! [même remarque] – Oui, ils sont là, en ville, partout autour de nous, la nuit... [le ton ? Mystérieux, sérieux, goguenard ?] – Ne l'écoute pas Tommy. Il dit ça pour te faire peur, le rassure son père. – Bien sûr... Tommy entend percer une pointe d'ironie et de regret dans ses paroles. Le doute s'insinue dans son esprit et il décide de faire attention à tout ce qu'il entendra à ce sujet dorénavant. [Il a quell âge ce gamin en fait ? Selon son âge, cette réaction est ] – Allons! Il est temps que nous retournions à notre rangement!
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| | | Tr0n
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 20 Nov - 4:22 | |
| Je hais ce mot de novella. Je me demande qui l'a inventé. Merci Sharah (tu as aussi la nouvelle de Xu dans le même projet). Bon je ne pourrais pas lire malheureusement avant quelques jours. Je m'en occupe des que possible. | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 20 Nov - 9:05 | |
| Je sais Tr0n. J'aurai du ajouter le "spécial cassedédi" pour toi | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mar 20 Nov - 12:25 | |
| Partie 2 - Spoiler:
La chaleur dehors est insoutenable et c'est avec bonheur qu'ils retrouvent une certaine fraîcheur dans la maison. L'après-midi se passe à déballer les cartons. [pas obligé de passer à la ligne] Tommy s'est refermé comme une huître et ne dit pas un mot. Son père est inquiet mais il sait qu'il ne sert à rien de le forcer à s'expliquer. [Encore une fois, tu restes dans le contemplatif, à la surface des choses, tu mériterais à aller plus profondément dans les choses.] Pendant les premières semaines, Tommy ne remarqua rien et oublia les propos du barman [Si c'est l'effet de surprise que tu cherches, c'est raté. Pourquoi devrait-il s'attendre à quelque chose alors qu'on lui a raconté des histoires "pour lui faire peur" ?]. Il avait repris [Repris n'est pas forcément le terme adéquat : il vient d'entrer dans une nouvelle école, donc la transition et l'intégration mériterai peut-être que tu en dises un mot rapidement, non ?] l'école et s'était même fait un ami, Max. Le jeune garçon de 13 ans, comme Tommy, lui ressemble étrangement, à tel point qu'on pourrait penser qu'ils sont jumeaux : grand, brun, les cheveux presque longs, mince et souple comme une liane. Dès le premier jour les deux enfants s'étaient plus et, depuis, ils ne se quittaient plus [répétition] et partageaient beaucoup de leurs secrets ainsi que leur passion commune : ["pour" à la place des ":", ça évite la répétition de construction de phrase.] la composition. C'est pourquoi, lorsque le premier incident se produisit, Tommy en parla tout de suite à Max. – Max, tu sais pourquoi personne ne parle de la disparition de Samantha, affirma-t-il. [Alors ça, c'est brutal comme approche de la chose. Comment il sait qu'elle a disparu ? Elle pourrait être juste malade, avoir déménager, etc. Il y a tellement d'autres explications, pourquoi tout de suite la disparition ?] Son ami le regarde droit dans les yeux pendant quelques secondes. – Oui, mais... – Dis moi! Je veux savoir. On me cache des choses qui m'ont l'air plutôt importantes. [D'où ? Je comprends pas vraiment sa remarque. A part cette "énigme", il n'a pas vraiment de raisons de dire les choses ainsi. D'ailleurs, même remarque que précédemment : selon l'âge de l'enfant, faudra peut-être revoir ses répliques et son vocabulaire.] – Hum... Bon. D'accord. Il y en a pour un moment mais tu ne vas pas me croire! [point d'exclamation inutile] La réticence de Max est palpable, et pourtant il a envie de se confier. [Pourtant, à travers sa réplique précédente, il n'y a pas de réticence palpable, au contraire, il se confie limite tout de suite.] – Et moi, je pense que si je ne crois pas mon meilleur ami, alors je ne crois personne, répond gravement Tommy. [Moui, pas sûr que le "tu vas pas me croire" mérite vraiment une réplique de la part de Tommy, mais bon.] – Bon, voilà. Je ne sais pas tout, et à mon avis personne ne le sait, mais j'ai découvert des choses stupéfiantes. Ça a commencé il y a maintenant 5 mois, avec la disparition de Sofien et sa famille. Un beau jour on ne les a plus vus, comme Samantha. Pourtant, ils n'étaient pas morts, on l'aurait su, et la maison semblait encore habitée. J'ai décidé de faire mon enquête, j'étais inquiet.. [Les points de suspension vont toujours par trois. De plus, le récit est pas vraiment cohérent : "à mon avis, personne ne le sait", si ce sont des enfants, ils vont plutôt avoir tendance à croire que les adultes leurs cachent la vérité ; "Ca a commencé il y a maintenant 5 mois", déjà 5 en lettres, ensuite, c'est un peu lourd ; l'utilisation du "on" implique d'autres personnes, enfants ou adultes ? ; c'est plus un discours d'adulte que d'enfant en fait.] – Et tu ne l'es plus? – Si, bien plus même! Mais laisse-moi continuer. » Tu sais, Sofien était un garçon assez étrange, toujours dans la lune, à rêvasser. Il observait tous les soirs le ciel dans l'espoir de voir un vaisseau spatial. Aussi je me suis mis à le guetter la nuit... [Je vois pas le rapport entre un gamin qui croit aux ET, et un autre qui, pour retrouver le premier, regarde le ciel. Quelle est la position de Max sur la question des ET ? Il croyait Sofien ou se moquait de lui ? Quels liens entre eux, amis ?] Et je l'ai vu! Rien que d'y penser j'en ai encore des frissons dans le dos! [point d'exclamation inutile] Il était tout blanc, on aurait dit un cadavre! Et ses yeux! Dorés comme ceux d'un tigre! [Attends, c'est pas clair là : il a vu Sofien ou un vaisseau spatial ? Tel que tu le présentes, Max regarde le ciel. Or d'après ta description, ça colle pas vraiment. A moins que le gamin vole. D'autres parts, revoie la ponctuation, certains points d'exclamation sont inutiles] – C'est pas possible! [point] Tu exagères ou bien tu as rêvé! [point. Mon premier réflexe aurait plutôt été de demandé si c'était bien SOfien ou si c'était une autre créature...] – Tu vois bien que tu me crois pas! [point d'exclamation + dit = atténuation inutile. Virgule à la place du point d'exclamation] dit Max contrarié, [point] Pourtant c'est la vérité! [point] Moi aussi j'ai eu des doutes. C'est pour ça que j'y suis retourné le lendemain et même pendant plusieurs soirs après. Et j'ai revu la même chose. Bien pire même... Le jeune garçon a un violent frisson à ce souvenir. [tu pourrais gagner en intensité en le faisant se rappeler des sensations de cette rencontre, ou même de la rencontre, autrement que par le dialogue qui reste en surface des choses] Il se reprend et continue. – Le lendemain, je l'ai donc revu. Il était avec ses parents. Cadavériques. Les yeux dorés. Ils semblaient attendre ou chercher quelque chose. Plusieurs bêtes étranges sont apparues. On aurait dit des gros rats noirs mais avec le même regard doré, brillant dans la nuit, comme phosphorescent. Sofien les a aperçut et a fait signe à son père. A ce moment là, ils ont disparu! Tous les trois! Comme par enchantement! [les points d'exclamation sont inutiles ici.] Pourtant je ne les ai pas quitté des yeux un seul instant et la seconde d'après, pffft! [tu peux remplacer le "pfff!" par des points de suspension pour l'effet] Volatilisés! Je n'ai toujours pas compris comment... Et je ne sais pas non plus ce que viennent faire ces espèces de rats dans cette histoire mais, peu après, leurs voisins aussi ont commencé à vivre la nuit... Car ils vivent! s'exclame Max, une pointe de doute perçant dans sa voix. [Et comment il le sait qu'ils vivent ? ] – Mais tu n'en es pas sûr, ça se sent, accuse Tommy. – Oui c'est vrai. Je me demande comment c'est possible. Ils ne sortent jamais, il n'y a jamais de lumière chez eux... Ils ne mangent pas, j'en suis pratiquement sûr... mais alors comment peuvent-ils être vivants?! [juste "?". Pour le reste : comment est-ce possible ? Max a passé ses journées ou ses nuits à les espionner ? Il semble en savoir trop par rapport à son statut de simples gamins du quartier curieux.] Il est frustré par son incompréhension et son ami se sent lui aussi gagné par ce sentiment. [J'ai un peu de mal à savoir pourquoi, en fait] – Ce sont peut être [peut-être] des vampires?!, [juste la virgule, ça suffit] fait Tommy en essayant d'être drôle pour distraire son ami de ce problème. ["de ce problème" est inutile, parce qu'au fond, c'est implicite. Et c'est pas forcément un "problème" au sens strict] – Mais oui! Tu as raison! Ça ne peut être que ça, la blancheur, la nuit, ça explique tout! [Les points d'exclamation sont inutiles, sauf le dernier. Par contre, les vampires sont pas forcément pâles. Quitte à les rapprocher à une créature de la nuit, les zombies colleraient plus à la description que tu en fais] – Non! [virgule] Tu oublies les yeux et les rats. [Sympa le pote qui essaie de distraire Max pour ensuite l'enfoncer au fond du trou...] – Oh non... C'est vrai, ça ne colle pas. Pourtant... Cette énigme désespère Max.
Les deux jeunes garçons sont devant la grande maison où habite maintenant Tommy. [Sans transition... La fin du passage précédent est vraiment abrupte] Cela fait près de 2 [en lettres] mois qu’il a emménagé et il [répétition] commence seulement à s’habituer à ces grandes pièces, ce parquet qui craque quand il y a du vent dehors. Les grandes fenêtres en façade la ["la" ne renvoie à rien : tu parles "des grandes pièces" précédemment] rendent lumineuse. Andrew a fait insonoriser l’une des pièces du rez-de-chaussée pour son fils. Il peut ainsi jouer [Depuis plusieurs pages tu as installé l'idée que Tommy joue de la musique. Mais il joue de quoi ?] à toute heure sans crainte de déranger son père ou les voisins. Sur le devant, un petit jardin, une étendue de gazon séparée en deux par une allée de gravier qui mène à deux murets bas où se sont assis les garçons. Pendant qu’ils ruminent ce qu’ils savent [Question : entre le passage précédent et maintenant, il s'est écoulé du temps. Forcément tel que tu le racontes. Mais combien de temps ? Et pourquoi faire encore une fixation là dessus, alors qu'il ne semble pas y avoir de nouvel élément inquiétant ?], leurs regards se perdent dans la rue, glissant sur les passants. Tommy reprend la parole, doucement, hésitant. – Tu as essayé d’en parler ? A tes parents, je veux dire… Le visage de Max se renfrogna. – Oui. Tout ce qu’ils ont dit c’est que je me faisais des idées. Tout en me faisant promettre de ne pas m’approcher à nouveau de chez Sofien. Son ton, maussade, s’enflamma. [Si on n'est plus dans le dialogue, passage à la ligne. Ou alors, encadré avec des guillemets, tout dépendra de ta façon de présenter les dialogues] Tout le monde fait comme si de rien n’était ! Et pourtant leur comportement a changé. Ils n’approchent plus le quartier où vivent ces familles et ne me laissent plus sortir dès que la nuit tombe. Ils cachent quelque chose ! Mais comme toujours, nous, les enfants, nous n’avons pas le droit de savoir. Un soupir frustré et mélancolique s’échappa. [même remarque, donc passage à la ligne. D'autre part : là, c'est pas mal, mais du coup, ça vient contredire ce que Max disait plus haut où il insinue que "personne ne le sait vraiment" (voir commentaire plus haut)] – Alors, cherchons par nous-mêmes ! Tommy saute à bas du muret et se plante devant son ami, un grand sourire aux lèvres. [Pareil. Introduction de narration dans le dialogue.] Qu’importe ce qu’ils disent. Allons voir Samantha demain en sortant de l’école. Il fait encore jour jusqu’à 8h [huit heure, ou plutôt vingt heure, puisque c'est le soir apparemment], nous aurons donc largement le temps et tu ne désobéiras pas à tes parents. Jetant un coup d’œil à sa montre, il rajoute. [toujours la même remarque sur la narration dans le dialogue] D’ailleurs, si on veut avancer cette chanson avant que tu rentres, on ferait mieux d’y aller. Max hoche la tête. L’enthousiasme de son ami l’a remonté et c’est avec entrain qu’ils entrent [répétition de sonorité] dans la maison et s’enferment dans la pièce de musique. [Alors là, j'ai pas compris : dans le dialogue précédent, j'ai cru qu'ils allaient voir Samantha avant de retourner faire de la musique.. D'ailleurs, tu parles d'heures mais il est quelle heure, là ?] Le lendemain, la journée passe lentement. [donc finalement ils y sont pas allés ?] Tout à leur enquête et brûlant d’impatience, ils ont du mal à se concentrer sur les cours, parlant souvent à voix basse. Les professeurs les surveillent d’un œil curieux et hésitent : deux jeunes garçons renfermés et studieux qui ont un comportement dissipé… doivent-ils [majuscule] mettre le holà tout de suite ou bien laisser faire en espérant les voir s’épanouir ? [Le souci : le fait de parler avec son voisin n'a pas vraiment comme conséquence de voir un gamin s'épanouir. C'est pas parce qu'il bavarde qu'il va s'épanouir plus. Autre problème : si elle laisse faire, les autres gamins de la classe risquent d'en profiter pour mettre le boxon] Ils obtiennent le bénéfice du doute pour la journée, d’autant qu’ils restent suffisamment discrets pour ne pas déranger leurs camarades. Enfin, la cloche sonne, faisant bondir leurs cœurs d’excitation et d’angoisse. Sur le chemin, ils évoquent le fait que Samantha n’habite qu’à deux rues de chez Sofien. [C'est seulement maintenant qu'ils s'en rendent compte ?] – On dirait une épidémie. – Oui, mais de quoi ? C’est bien là la question et la source de leurs inquiétudes. Alors qu’ils approchent, le nombre de passants se réduit et un calme fantomatique s’abat sur eux. [Tiens d'ailleurs, tu n'as plus jamais évoqué les vêtements, pour lesquels tu mettais tant d'entrain au début du texte. Est-ce qu'ils ont une vraie importance dans ton texte, ou pas ?] Les maisons sont fermées, il n’y a personne dans les jardins. Même les oiseaux semblent avoir disparus. Instinctivement, les deux garçons se rapprochent l’un de l’autre et baissent la voix. – On dirait que tout le monde est parti… – Sauf que les journaux et le courrier sont relevés. [virgule] Remarque Tommy en montrant les maisons. Tout est propre. On dirait plus que c’est… endormi. [Rappelons que leurs précédentes déductions étaient : ils vivent la nuit. En quoi ça les étonne ?] Une atmosphère pesante régnait [règne] sur la rue, comme un souffle retenu, une attente. [La comparaison est maladroite (et pas forcément représentative)] Devant la maison de Samantha, ils s’arrêtent, indécis. C’est un petit pavillon, classique, qui ressemble à tous ceux d’à côté. Les rideaux sont tirés et pas un bruit ne brise le silence qui s’est installé quand le son de leurs pas s’est dispersé. La relative chaleur que dispense un soleil généreux en ce début de mois d’octobre ne suffit pas à les empêcher de frissonner. Leurs regards se croisent un bref instant. – Allons-y. Ils s’avancent ensemble et Max pose le doigt sur la sonnette. Le carillon retentit, sonore. Ils attendent quelques minutes, mais pas un frémissement ne s’échappe de la maison. Deuxième essai, plus long. Rien. Une chape de plomb semble s’être posée sur leurs épaules. – Ils sont peut être sortis. Faire des courses. – Peut être… Mais aucune [aucun] des deux ne parait convaincu, tout leur semble trop étrange pour être normal. [parait/semble, un peu répétitif dans le type de verbe utilisé] – Il faudra revenir ce soir… Souffle Tommy. [pas forcément de majuscule. + ajout d'un "peut-être" après faudra, non ?] Max le regarde avec de grands yeux écarquillés. – Tu es fou ! Et [inutile] mes parents ne me laisseront jamais sortir ! – J’irais seul alors, mon père ne m’a rien dit, lui. – Tu es fou… répéte Max en secouant la tête. – On ne va pas rester là sans rien faire ! S’énerve Tommy. [Passage à la narration, passage à la ligne (enfin, ce sera toujours selon ton mode de présentation des dialogues)] Sa voix résonne dans l’air, les faisant sursauter. Ils jettent un regard inquiet autour d’eux et, sans rien dire, prennent le chemin du retour. Ce n’est qu’une fois dans la chambre de Tommy qu’ils reprennent vie. Il est 6h [dix-huit heures], son père n’est pas encore rentré et la maison est calme [est, et, est. Répétition et lourdeur]. Pourtant, rien à voir avec ce qu’ils ont ressenti plutôt. Ici, les oiseaux pépient, l’air vibre [Le terme "vibrer" ne me semble pas vraimen approprié à la situation décrite]. – Que vas-tu faire ? Tommy fixe Max. Les yeux noisette lui renvoient son propre regard, déterminé. – Simplement ce qu’on avait prévu. Je vais parler à Sam’. Une visite amicale d’un camarade qui s’inquiète. – Sauf qu’il fera nuit. – Sauf qu’il fera nuit. Le temps s’étire, les laissant tous deux s’imprégner de cette réalité. [Même remarque sur la narration et le dialogue (je te les signale juste pour téviter de rechercher en fait)] Je serais prudent. Je ne rentrerais pas. Et s’il se passe quelque chose de bizarre, je pars. Max hoche la tête. – Je prendrais mes cours avec moi, je dirais que je voulais lui apporter. Nouveau silence. Discussion sans mot. [idem] On ne s’étonnera pas. Je ne suis pas d’ici. Son compagnon acquiesce à nouveau, plus lentement. Il sait qu’il a raison mais il reste dubitatif. Et inquiet. – Descendons. Tu prends la batterie aujourd’hui. Pendant un peu plus d’une heure, ils vont oublier. Les disparitions [Moui, pour Tommy, il n'y en a qu'une, il a jamais connu Sofien]. La peste de petite sœur [Quelle petite soeur ? Elle sort d'ou ?]. La mort [D'où elle sort, elle aussi ?]. Tout. Ne compteront que le rythme, la vibration, les mélodies qui s’enlacent et les signes noirs sur le papier blanc. Au moment où Max repart chez lui, il regarde une dernière fois son ami. Son jumeau, son égo, le seul qui le sorte de sa bulle. Il le détaille, sérieux. [le ", sérieux" n'est pas utile. Il ferait presque pensé à un langage familier] Pas un mot n’est échangé. Juste un long regard, intense. Max se retourne brusquement et s’en va, levant une main en geste d’adieu. Demain. Il le verra demain. [La scène peut être belle, mais j'en vois pas l'intérêt : pourquoi ce regard ? Quels sont les sentiments et les pensées des deux garçons ? Rentre à l'intérieur, je pense.] Tommy, lui, le regarde partir et ne rentre qu’une fois qu’il est hors de vue. Il entend son père à l’étage ; il est rentré pendant que les garçons jouaient. Il ne lui dira rien, juste qu’il va voir une camarade malade pour lui apporter ses cours. La joie de voir son fils s’intéresser à d’autres gens l’empêchera de le questionner. S’il est prêt à prendre des risques, Tommy n’est pas pour autant fou. Pas la peine d’attendre la nuit noire : le jour s’éteint doucement quand il reprend le chemin qu’ils ont emprunté dans l’après-midi [La veille. Parce que tu dis "le lendemain" un peu plus haut et que du coup, tu as ta chronologie qui fout le camp]. Pendant le repas du soir, il a prévenu Andrew qui s’est enthousiasmé devant la gentillesse de son fils [Là encore, l'ordre des choses n'est pas clair : tu dis juste avant qu'il monte à l'étage prévenir son père, avant d'y aller. Donc là, c'est comme si tu refaisais un retour arrière en changeant les événements]. Il lui a même proposé de l’emmener, ce qu’a refusé le garçon, prétextant préférer profiter [préférer profiter : lourd et répétitif] de la douceur du temps avant l’arrivée des frimas ["frimas" ? Connaissais pas le terme...]. Ce mensonge le fit [tu passes au passé ??] rougir légèrement, ce que son père interpréta comme un signe de gêne parce qu’il [comme... parce que... un peu lourd comme construction] avait le béguin pour sa camarade. Un sourire complice et tendre se dessina sur le visage d’Andrew alors qu’il y faisait [fait] allusion. Tommy n’aime pas mentir mais cette méprise l’arrange bien et il laisse passer la remarque sans rien dire.
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| | | Grendelor Rôliste
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Personnages RP Pseudo: Grendelor Pseudo : Lùthien Pseudo : Pr. Lim
| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mer 21 Nov - 22:51 | |
| Merci Shara, je n'ai pas encore tout lu mais ça va me faire avancer | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mer 21 Nov - 23:06 | |
| J'ai pas encore fini, mais je manque un peu de temps à cause des conf' SF de Bordeaux. Mais je continue à poster dès que possible ! | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Lun 26 Nov - 14:21 | |
| La suite et fin. Désolée pour le retard. - Spoiler:
Ses affaires dans une main, l’autre enfouie dans la poche de son jean, il marche d’un pas vif le long des rues désertées, les yeux en alerte. Tout semble normal, si ce n’est cette espèce d’ambiance lourde, emplie de peur et de menace. De temps en temps, il voit un rideau qui bouge, se soulève et il sent des regards pesant dans son dos. Il se demande ce qu’ils savent, ce qu’ils pensent. Un moment, il pense [répétition] aller au bar où ils se sont arrêtés avec son père lorsqu’ils sont arrivés. Le barman avait l’air ouvert [Non c'est pas le barman qui est ouvert (ou alors il a pas de chance)]. Mais à cette heure-ci, c’est l’établissement qui sera fermé [O_o pas compris]. Une sorte de couvre-feu semble s’être étendu sur la ville [sur toute la ville, ou seulement sur une partie ? Cela dit, d'après ta description, la nuit commence tout juste à tomber, il doit être quoi, 19h30 ?]. Enfin, il arrive. Sans se donner le temps de réfléchir, il va à la porte et sonne. Un murmure, des craquements : il y a du monde. Son cœur s’accélère. Des pas derrière le battant, qui s’entrouvre, [virgule intuile] à peine. Se décalant pour essayer de voir à l’intérieur, Tommy sourit et débite son discours. – Bonsoir, désolé de vous déranger. Je suis Thomas Slavich, un camarade de classe de Samantha. Comme ça fait quelques jours [Faudra que tu sois plus précise là dessus. Au vue de la narration, tu donnes plus l'impression que ça fait une ou deux semaines] que je ne l’ai pas vu en classe je suis venu lui apporter les cours et prendre quelques nouvelles. Elle est là ? Dans l’entrebâillement, il ne voit qu’une silhouette sombre et des yeux qui luisent, dorés, comme lui a décrit Max. Ce regard le fait frissonner. Il sent comme un flottement, une hésitation. A nouveau, il entend un murmure, un chuchotement, trop bas pour être compréhensible. L’homme bouge. [il voit, il sent, il entend, c'est répétitif] – C’est gentil de ta part. Sa voix est froide, sans inflexion. [insersion narration/dialogue] Samantha est malade, elle est dans sa chambre. Tu veux monter la voir, ça lui fera certainement plaisir. L’invitation est faite sans émotion. [insersion narration/dialogue] Tommy se retient de reculer d’un pas. – Heu, non, je n’ai pas le temps ce soir, mon père m’attend. Je voulais juste lui donner les cours. Je vous les laisse et je passerai les récupérer demain après l’école, si ça vous va. [Moui, cela dit, le fait qu'il vienne "apporter" les cours impliquerait presque qu'il veut la voir] Nouveau murmure dans le dos de l’homme. Tommy se hausse sur la pointe des pieds et tente d’apercevoir ce qui se cache dans la pénombre. Le père de Samantha, à supposer que ce soit bien lui, ne réagit pas, semblant écouter attentivement. Enfin, il tend le bras vers le garçon qui, cette fois, recule. – Donne-les-moi. Par contre, il faudra que tu repasses à la même heure, nous rentrons tard ma femme et moi et Sam’ ne peut pas quitter son lit. [il s'inquiète pas de savoir ce qu'elle a comme maladie ?] Tommy n’hésite qu’un instant, il n’a pas vraiment le choix sinon son histoire ne tient plus debout. Il tend ses affaires à l’homme qui les prend, effleurant au passage ses doigts. Le contact est glacial. – A demain, monsieur. Il se force à sourire et à faire demi-tour sans se mettre à courir. Au coin de la rue, il accélère le pas. En y repensant, l’explication se tient. Sauf que… – Pourquoi n’a-t-elle pas crié pour signaler sa présence tout à l’heure ? Elle dormait ? La sonnette l’aurait réveillée… [Pas forcément besoin de mettre ça dans un dialogue. Tu peux l'insérer à la narration] Ruminant ses pensées, il fait le trajet inverse sans remarquer les lueurs dorées qui le suivent, à bonne distance. – Alors ? demande Max dès qu’ils sont dans la cours. [Il était pas rentré chez lui ? Ah ! Si c'est le lendemain matin, la rupture temporelle est brutale et mériterai d'être marqué, soit narrativement, soit par un blanc typo] Il est 10h [dix heures], c’est la récréation du matin et les cris retentissent dans l’air qui commence à se charger de chaleur. Vérifiant qu’il n’y a personne à proximité pour les écouter, Tommy fait un rapide résumé de sa visite du soir, passant sur les détails étranges dans un premier temps. Il veut connaître l’avis de son ami sur l’explication fournie par le père. – Une épidémie alors ? Le ton est sceptique. [narration/dialogue] Non, c’est pas possible, ça fait trop longtemps que Sofien a disparu. S’il était vraiment malade, on en aurait entendu parler quand même. – Je suis d’accord avec toi. Tommy lui raconte alors ce qu’il a pu remarquer : les yeux, les murmures, la peau glacée, la voix monocorde. Au fur et à mesure, il voit Max pâlir et ses yeux s’écarquiller. Quand il lui décrit le moment où le père a brusquement tendu son bras vers lui et où leurs doigts se sont touchés, un frisson parcourt les deux garçons. – Tu n’y retournes pas ce soir ! Le ton est sans appel. [narration/dialogue] – Si, je n’ai pas le choix. Il faut que je récupère mes affaires. Et je pourrais peut être [peut-être] voir ce qui fait ces murmures. La journée se déroule dans une sorte d’excitation contenue [Je vois pas vraiment le lien à l'excitation, alors que les deux sont complètement flippés], mêlée d’appréhension. Les deux garçons sont plus calmes que le jour d’avant mais leurs professeurs commencent à se poser des questions sur leur manque d’attention. Doivent-ils prévenir les parents des deux enfants ? [Rapide les profs, à la réflexion et à l'action...] Une fois encore, leur discipline en temps normal joue en leur faveur mais ils se rendent compte du malaise qui habite leurs professeurs [répétition de professeurs] : il leur faut se méfier car si les adultes venaient à découvrir ce qu’ils faisaient, leur liberté d’action serait réduite à néant. A la sortie des cours, ils font comme à leur habitude, allant chez Tommy pour jouer quelques heures, avant que Max ne doive rentrer chez lui et que le père de Tommy ne l’appelle pour le dîner. L’adolescent regarde l’heure tourner avec anxiété, pendant qu’Andrew mange avec une lenteur exaspérante, racontant de menues anecdotes sur sa journée [D'ailleurs il fait quoi comme boulot le père ?]. Ce qui est souvent l’un des meilleurs moments de la journée tourne au supplice alors que le soleil baisse sur l’horizon. A huit heures, sachant qu’il lui restait encore 15 minutes de marche, Tommy n’en peut plus. Il se lève brusquement de sa chaise, manquant de la renverser sur le carrelage de la cuisine. – Papa, faut que j’y aille, il va être [+ trop ?] tard sinon pour que j’aille porter ses devoirs à Sam’. Son ton est sec, agacé et son père le contemple, étonné. Un silence tendu règne pendant quelques secondes. – Oui, bien sûr, tu as raison. Tommy sort rapidement de la cuisine et monte dans sa chambre prendre ses affaires. Andrew reste à contempler la chaise vide, se demandant si son fils lui cache quelque chose, s’il en a marre de son père comme tous les adolescents ou si tout simplement il est amoureux pour de bon. Il ne sait quelle position adopter mais décide qu’il doit parler à Tommy. C’est ce qu’un bon père ferait. Il [Le "il" renvoit au père, pas à Tommy] marche rapidement le long des rues désertes, tête baissée, tendu, songeur. Il va devoir jouer la comédie, et bien, afin de voir Sam’ sans rentrer dans la maison. Il ne sait pas pourquoi, mais confusément il sent que s’il entre, il est fichu. Même brillamment éclairé par les réverbères le chemin est oppressant, les ombres épaisses derrières les haies et Tommy sent comme des regards peser sur son dos. Il allonge le pas. Quand il arrive dans le quartier où vit Samantha, il marque un temps d’arrêt, surpris. L’éclairage s’arrête [terme mal choisi] brusquement, plongeant les maisons dans un noir profond, à peine percé de temps en temps par les lumières de quelques pavillons. Ses sourcils se froncent et son visage prend un air contrarié [un peu lourd et pléonasme en fait]. Pas un instant il ne semble apeuré, seulement agacé par ce problème qu’on lui soumet. Pourquoi ce changement alors qu’hier à la nuit tombante tout semblait normal ? Etaient-ils tous partis ? Un froissement dans la haie près de lui, lui fait vivement tourner la tête, braquant un regard inquisiteur dans les branchages. Pendant un instant, il lui semble voir deux petites billes dorées mais elles disparaissent aussitôt. Silence. Tommy reprend sa route, plus déterminé que jamais à découvrir ce qui se cache ici. Devant sa destination, la lumière extérieure est allumée, comme l’attendant. Sans une hésitation, le jeune garçon s’avance et sonne, [+ se] recomposant un visage plus ouvert, essayant de se détendre [Vu la situation, il devrait pas vraiment se détendre mais se concentrer, mais pour ce que j'en dis...]. Cette fois-ci la réponse ne se fait pas attendre et la porte s’ouvre un peu plus largement, éclairant la haute silhouette du père. Il est puissamment bâti, joueur de football depuis des années lui a dit Max. Une aura imposante se dégage de lui, renforcée par ce regard à la couleur peu naturelle. Perçant. Troublant. Pendant une seconde, ils s’évaluent [le terme "évaluer" n'est pas vraiment approprié] ainsi, le frêle adolescent et l’homme solide comme un roc. C’est lui qui brise l’échange, de sa voix d’outre-tombe. – Ha [Ah], Thomas, [point ?] nous t’attendions. Alors que l’homme sourit, il n’y a toujours aucune émotion dans ses paroles. Ses lèvres se sont étirées mais rien n’a changé, il reste glaçant, terrifiant dans son étrangeté. Alors qu’hier la lumière de la pièce plongeait son visage dans l’ombre, ce soir, la lampe extérieure l’illumine, se reflétant sur sa peau d’albâtre, ou plutôt de marbre. Un marbre blanc, froid, lisse. Comme sa voix. Thomas ne peut retenir le frisson qui lui traverse l’échine mais il réussit à décocher un sourire chaleureux. – Bonsoir. J’apporte les nouveaux devoirs pour Sam’. J’espère qu’elle a pu faire ceux d’hier et recopier mes cours sans problème, je suis un peu difficile à relire… Sa mimique de gêne est tout à fait convaincante et aurait du lui attirer un regard de sympathie, peut être [peut-être] même un sourire ou une anecdote sur le fait que lui aussi, peut être [peut-être et répétition], n’avait pas une belle écriture. Mais rien. L’homme reste figé, indifférent. Alors le garçon reprend très vite, avant que l’angoisse ne le prenne. [répétition "reprend", "prenne"] – J’espère que Samantha va mieux. Peut être [peut-être. Et re-répétition] est-ce qu’elle peut venir pour qu’on parle des cours ? La réponse fuse aussitôt. – Monte donc la voir. Thomas reprend son air gêné. – Je ne voudrais pas vous déranger et puis je risquerais de salir toute la maison, fait-il en montrant ses chaussures pleines de boue. En venant, il était passé par le parc, marchant au bord du lac, maculant chaussures et pantalon. [narration/dialogue. Est-ce que ce fait était intentionnel dans le but d'éviter de rentrer ?] Visiblement, le père ne s’attendait pas à ça et, comme le soir précédent, il marque une infime hésitation, penchant légèrement la tête sur le côté [virgule] à l’écoute. A nouveau, l’étrange murmure s’élève. L’excitation s’empare de Tommy qui essaie de regarder furtivement derrière la porte. Malgré l’éclairage, il ne voit rien, à peine aperçoit-il que la cave est ouverte. – Hé bien, ce n’est pas grave. Ma femme devait faire le ménage demain. Concentré sur le chuchotement et la recherche de son origine, Tommy sursaute. Affolement [Affolé ? Sinon, la construction de ta phrase est un peu bizarre], son cœur s’emballe. – Heu, oui, enfin non. Il bredouille encore quelques mots avant d’arriver à faire une phrase construite. [narration/dialogue] Je ne veux pas vous déranger, et puis mon père n’aime pas trop que je sorte le soir comme ça, la nuit. Alors je vais récupérer mes cahiers et rentrer. Il fait un pas en arrière, prêt à partir à la moindre alerte. Il lui semble entendre un soupir de dépit. – Ton père a raison, les rues ne sont jamais sûre pour un enfant seul…Très bien, comme tu veux. L’homme se penche pour attraper les cahiers qui sont juste sur la table à l’entrée, là où il les a posé hier soir. Dans le mouvement, la porte s’ouvre un peu plus et Tommy devine une ombre dans la cage d’escalier de la cave. De la taille d’un petit chat, avec deux yeux jaunes qui le fixent avidement. Quand il croise son regard, un frisson d’épouvante le parcourt alors que l’ombre s’enfuit dans les profondeurs noires, laissant apparaître pendant un bref instant une queue annelée caractéristique [longue phrase. Par contre, je pige pas, caractéristique de quoi ?]. La nausée monte à la gorge de l’adolescent qui s’empresse de prendre ses affaires que lui tend le père. Pourtant, au lieu de partir vite et loin de cette maison qui lui donne la chair de poule, Thomas fait calmement demi-tour, disant au revoir, fait quelques pas pour être hors de portée de vue et se cache dans un recoin. Là, il attend, ses cahiers serrés contre son torse comme un rempart contre la nuit. Au bout de quelques minutes, quand il pense que les occupants du pavillon sont retournés à leurs occupations, quelles qu’elles soient, il ressort et s’approche par le côté. Observant attentivement les fenêtres de l’étage, il essaie de déterminer laquelle correspond à celle de Sam’. Heureusement, les volets ne sont pas fermés et il repère des carreaux décorés de guirlandes. Max lui a dit qu’elle était fille unique, ce doit donc être sa chambre [guirlandes de Noël ? On est en hivers ? Dans ce cas, la nuit tombe plus vers 18h, la preuve en ce moment. De plus, je vois pas le lien entre les guirlandes et les chambres d'enfants.]. Plongeant la main dans la poche de son jean, le garçon en sort une poignée de graviers, prélevés dans l’allée chez lui [Quand ? Comment ? Pourquoi a-t-il fait ça ?]. Il souffle doucement pour se calmer puis lance un premier projectile. Trop faible, il n’atteint même pas la façade. Tommy recommence, plus posément, prenant son temps pour viser. Le bruit contre la vitre est faible mais clair et résonne dans le silence [A quel point c'est silencieux d'ailleurs ? Qu'en est-il des bruits de la nuit ?] ambiant. Inquiet, il inspecte autour de lui. Rien. Dans la maison : pas un mouvement. Il reprend sa séance de tir, un peu plus fort. Un bruissement retentit derrière lui, le faisant brusquement se retourner. Son cœur bat la chamade, il commence à transpirer dans son sweat. A nouveau, il ne voit rien. Avalant difficilement sa salive, il se retourne vers la fenêtre et décide d’un dernier essai. [Même si plus ça va, plus ton texte prend de la substance, on reste sur une saccade de phrases à la construction globalement toujours la même : participe présent (ou proposition subordonnée), il + verbe + complément.] Cette fois, 4 ou 5 [en lettres] graviers partent en même temps, s’égrenant contre le carreau, le faisant sursauter. Un flottement dans les rideaux [quels rideaux ? Quels fenêtres ? Tu ne dis pas si la fenêtre de Sam a ou pas des rideaux aussi.] attire son regard qui distingue [lourd] une fine silhouette, surmontée d’un visage pâle comme la mort au milieu duquel deux yeux dorés fouillent le jardin. Il ne se retient plus et part en courant, terrorisé. Alors que ses pieds martèlent l’asphalte, il sent un malaise le gagner, la sensation d’être suivi, surveillé. Il allonge encore sa foulée et tourne la tête pour constater avec horreur que des rats [quelle taille ? Quelle vitesse ? Yeux dorés ?] sont derrière lui, leurs griffes crissant sur les trottoirs et la route. L’adrénaline coule à flot dans ses muscles et son sang rugit à ses oreilles, soutenant son effort alors qu’il force un peu plus l’allure. Ils ne le rattrapent pas. Pas encore. Pas ce soir. Thomas arrive comme un fou chez lui, ouvrant la porte à la volée et la refermant aussi vite, tournant les verrous avant de monter les escaliers quatre à quatre et de s’enfermer dans sa chambre, se jetant dans son lit, la tête sous les couvertures, tout habillé, priant. [une seule phrase trop longue] Son père crie et l’appelle, mais il ne répond pas. Il entend ses pas qui s’arrêtent devant sa porte. Il frappe et tente d’ouvrir. Roulé en boule, le garçon a les yeux écarquillés et ne bouge pas, respirant par à-coups. Il a tourné la clé dans la serrure. Andrew essaie à nouveau d’entrer et il sent l’interrogation dans sa voix céder la place à la colère puis à l’inquiétude. [Beaucoup de phrase en ... et ... ça allourdit l'ensemble] Tommy ne fait toujours pas un mouvement, ne dit rien. Finalement, son père abandonne et redescend. Assis dans le salon, Andrew s’interroge. Le comportement de son fils est étrange. Il essaie de lui trouver une raison et la seule qu’il y voit le fait sourire et même temps que s’angoisser. Certainement que la petite Sam’ a repoussé ses avances, renvoyant le jeune garçon face à l’abîme de solitude qui s’est ouvert quand sa mère est morte. Andrew a peur qu’il ne retombe dans la dépression, comme quelques mois en arrière. A ce souvenir, son cœur se serre. Il parlera à Thomas. Demain. [C'est pas la première fois qu'il se dit ça. Et jusqu'à présent, il l'a toujours pas fait] – Laissons-lui le temps de s’y habituer, murmure Andrew, sans remarquer à la fenêtre l’ombre qui le guette, ses petits yeux dorés suivant chacun de ses gestes. [Tu gagnerai en impact à mettre l'ombre qui observe dans une phrase à part, qui clot ce passage comme une forme de cliffhanger.] A sept heure le lendemain matin, son père frappe à sa porte. Tommy a finalement sombré dans un sommeil agité vers cinq heures, une fois le choc de la terreur passé et son cerveau fatigué d'avoir pensé [la fin de la phrase est bancale]. C'est donc d'un pas pesant et les yeux piquants [les deux n'ont pas vraiment de liens entre eux.] que le garçon ouvre à Andrew. Il [A qui renvoie le "il" ? Ici, c'est pas clair.] remarque bien son air d'inquiétude mais ne prononce pas un mot. Il s'en fiche. Tout ce qui compte, c'est que Samantha est perdue [maladroit], que Max est en danger et qu'eux-mêmes [qui sont ce "eux-mêmes" ? Andrew et Tommy ou seulement les enfants ?] le sont. C'est [c'était. Puisque tu parles d'événements passés] la conclusion à laquelle il est arrivé au petit matin avant de s'endormir. Même s'il n'a pas tout compris, il sait. Il sait que ce qui arrive est monstrueux [répétition de "sait" qui allourdit quand même l'ensemble]. Il sait qu'il ne pourra rien y changer, à moins d'un miracle qui impliquerait toute la ville et Tommy a passé l'âge de croire à ce genre de miracle. Il sait [encore] que la seule chose qu'il puisse faire, c'est essayé de sauver son ami, son père et lui-même. Peut être [peut-être] même que cette peur qu'il voit se dessiner sur le visage de son père les aidera. Andrew s'avance vers son fils et s'installe sur son lit, lui faisant signe de s'approcher. Ils se retrouvent assis côté à côte, silencieux. « C'est Samantha? » Demande doucement Andrew. [On fera le point sur la présentation du dialogue à la toute fin hein...] L'adolescent hoche la tête, encore incapable de prononcer un mot et se demandant bien comment il allait pouvoir convaincre son père qu'il fallait qu'ils partent de cette ville. « Tu en auras d'autres, des amoureuses... », fait maladroitement son père. Tommy soupire. Il a conscience qu'il ne pourra pas mentir encore, c'est contre sa nature. « C'est pas ça, papa... – Quoi alors? C'est ta mère qui te manque? J'avais l'impression que tu allais mieux, grâce à Max. Tu sais, elle me manque aussi... » La voix d'Andrew est devenu un murmure. Il vient de constater que cela va bientôt faire un an qu'Analyne est morte. Un an qu'il n'a pas vu passer, occupé qu'il était à travailler et à surveiller son fils. A tenir bon pour lui. Un an. Et le chagrin était toujours aussi vif quand il revoyait certains objets, quand une odeur lui rappelait son parfum, quand son nom flottait dans son esprit. Sa gorge se serra. Tommy se mord la lèvre inférieure. L'évocation de sa mère l'a bouleversé et il sent bien qu'il en est de même pour son père. Épuisé et toujours terrorisé, le garçon craque et s'effondre en larmes ["s'effondre en larmes" me parait pas être l'expression habituelle et me dérange un peu à la lecture]. Deux bras se referment autour de lui. Le père et le fils partagent pendant de longues minutes ce chagrin qui les ravage, qui les sépare et les réunit en même temps. Ils partagent cette absence lancinante, ces débuts de phrase lancés par habitude et bien vite coupés, brutalement, comme le fil de vie d'Analyne. Alors que le garçon se calme enfin, il commence à déverser son histoire à son père. Celui-ci l'écoute avec patience et sang-froid alors que petit à petit il se dit que son fils a vraiment sombré [de "alors que" jusqu'à la fin : lourd], au point d'inventer des histoires abracadabrantes. Il pense qu'elles lui sont devenues nécessaires pour donner un sens à ce qu'il voit et ne comprend pas : des disparitions brutales, sans autre motif que la malchance. Alors, il invente des démons, des rats mutants. Andrew devra parler à Max et lui expliquer que ce n'est pas bon de raconter des choses pareilles à Tommy qui est encore très fragile. Qu'il ne faut pas rentrer dans son jeu. Quand Tommy raconte [répétition de raconter] sa fuite et ses réflexions de la nuit, lui exposant qu'ils devaient tous les deux partir de Castle Rock le plus vite possible, Andrew le prend par les épaules et le regarde dans les yeux. « Tommy, c'est ton imagination, tout ça. Et puis, nous ne pouvons pas partir maintenant. J'ai mon travail, nous avons la maison à payer et plus d'argent pour aller ailleurs. Je vois bien que tu es encore très perturbé. Mais il faut que tu te reprennes. » Tommy sent la panique le gagner. Évidemment, son père ne le croit pas. Pire que tout, il le croit devenu fou. Comment lui faire comprendre? Comment le faire changer d'avis? Il n'a pas le temps d'y réfléchir que son père se lève et dit d'une voix ferme. « Allons, prends ton petit déjeuner et je t'emmène à l'école. Tu seras en retard mais je te ferai un mot. Nous [+ en] reparlerons ce soir. Il faut que j'aille travailler. » L'adolescent est résigné. Au moins pourra-t-il en parler avec Max et peut être [peut-être] trouver une solution pour convaincre Andrew. Ils [le "ils" renvoit à qui ?] n'eurent pas le temps de discuter avant le midi. Emportés par le tourbillon des cours, les deux garçons n'avaient pu qu'échanger un long regard avant de plonger dans une journée rythmée par les interrogations écrites. Et la récréation de Tommy avait été réduite à néant pour qu'il puisse finir son devoir de mathématiques malgré son retard. Ensuite, ils durent patienter jusqu'à la fin du repas pour trouver un endroit tranquille. Ce fut Max qui lança l'affaire en premier en serrant son ami dans ses bras avant de s'écrier : « J'ai eu une peur bleue ce matin en ne te voyant pas ! J'ai cru qu'ils t'avaient eu ! Raconte-moi tout ! » fit-il d'une voix pressée. Tommy soupire. La fatigue l'assomme et pourtant il sait qu'il doit tenir bon et être convaincant. Il ressert donc son histoire par le menu. N'oubliant aucun détail. Expliquant ce qui s'est passé le matin, gardant pour lui l'émotion qui les avaient étreints, son père et lui, à l'évocation de sa mère [ta phrase est un peu bancale]. Max l'écoute, médusé. « Et donc, il [définit ton "il"] te croit fou. Remarque, c'est assez logique de la part d'un adulte. De mon côté, je sais que ça ne sert à rien de vouloir convaincre mes parents. Ils savent des choses [comment le sait-il ?] mais ne sont pas partis. Je ne pense pas que ton récit y changerait quoi que ce soit. » Les deux garçons soupirent en chœur. « Si on ne peut pas fuir, que peut-on faire? » demande Tommy. « Nous ne pourrons pas nous battre seuls. » [La question est surtout de savoir ce qu'ils peuvent bien y faire, avant de savoir s'ils peuvent le faire seul ou pas] Max acquiesce. « Il faut en savoir encore plus pour savoir comment s'en prémunir. Savoir ce qu'ils veulent pour les éviter [maladroit] et veiller les uns sur les autres. Tu crois qu'on devrait prévenir ceux de la classe? » « - Comment faire pour qu'ils nous croient? » « - Certains doivent bien avoir des doutes, c'est pas possible qu'on soit les seuls à se demander ce qu'il se passe ! » s'exclame Max. « - Oui, mais comment les identifier? Si on en parle à tout le monde, on va vite être catalogués et même les profs seront au courant. » « - Et si on plaçait une annonce au foyer pour une réunion? Avec des mots clés que seuls ceux qui ont connaissance de ce qui se passe pourraient comprendre? » « - C'est une bonne idée ! » [Je sais pas pourquoi, mais tel que tu l'amènes, je suis pas convaincue par le fait que ce soit vraiment judicieux comme démarche...] Revigorés par cette idée, les deux adolescents purent finir leur journée à peu près sereinement. Rentrés chez Tommy, ils ne firent pas de musique mais rédigèrent leur annonce. « Thomas ? » La voix d'Andrew tire les garçons de leur écriture. L'annonce est prête mais ils travaillent encore sur ce qu'ils vont dire au cours de cette réunion. « Dans la salle de musique ! » répond Tommy. Ils avaient laissé la porte entrouverte afin de pouvoir surveiller les mouvements dans la maison. Son père poussa la porte et les regarda d'un air étonné. « - Vous ne jouez pas? Qu'est-ce que vous faites? » demande Andrew en regardant d'un air suspicieux les feuilles étalées devant les garçons. Ceux-ci restent stoïques. Ils ont mis des tablatures sur le sol [ils bossent par terre ? Dans quel but ?], recouvrant leurs écrits. « - On travaille sur une nouvelle chanson. Pour le moment on l'étudie. » réplique Tommy calmement. – Oh, d'accord. Hmm, Max, je peux te parler un instant s'il te plaît? » Demande Andrew. Max se lève en hochant la tête. Il sait ce que le père de Tommy va lui dire mais c'est un passage obligé. Il le suit jusque dans la cuisine. Andrew semble embarrassé, il ne sait par où commencer et finit par lancer tout à trac. « -Je m'inquiète pour Tommy. Il raconte des histoires bizarres. Et toi, tu ne l'aides pas en ajoutant foi à ses délires. Je comprends qu'il ait besoin de trouver des explications, même abracadabrantes, aux problèmes qu'il rencontre, [point] mais toi, pourquoi fais-tu ça? Tu ne vois donc pas que c'est lui faire du mal [formulation un peu lourde] ? Ces histoires de rats, de vampires ou de je ne sais quoi, c'est du n'importe quoi ! Tu es un garçon intelligent, tu pourrais lui ouvrir les yeux, mais non, au contraire tu l'enfonces en abondant dans son sens ! [Lourd. Et tu passes trop rapidement du "ne l'encourage pas" à "c'est ta faute".] Je ne comprends pas! » Andrew s'est échauffé au fur et à mesure que les paroles sortent de sa bouche. Il sent bien que ce qu'il dit est décousu et ne ressemble en rien au discours d'un parent calme et cartésien. Il paraît presque aussi hystérique que son fils lui paraît fou. En face de lui, Max garde son sang-froid. Il a décidé d'essayer de convaincre le père de Tommy malgré qu'il [le malrgé que est très lourd dans ce contexte] ait échoué avec ses propres parents. « - Monsieur Slavitch, je ne fais pas ça pour enfoncer Tommy ou même en me disant que ainsi ça l'apaisera et le détournera de ses problèmes. Non. Ce que je lui ai dit est vrai. Vous-même n'avez pu passer à côté du comportement étrange des gens de Castle Rock. La ville est morte dès la nuit tombée [toute la ville ? Parce que jusqu'à présent, ce n'était qu'un seul quartier...]. Tout le monde se regarde avec suspicion. Nous sommes en plein hiver et celui qui est trop emmitouflé est montré du doigt. Pourquoi? Qu'est-ce que les gens savent, ou soupçonnent, qui les fait agir ainsi? Pourquoi des familles entières semblent disparaître de la ville sans pour autant quitter leur maison? C'est ce que nous cherchons à découvrir avec votre fils. Et ce que nous avons vu est vrai. Peut être [peut-être] que nos explications ne sont pas les bonnes, nous mêmes [nous-mêmes] nous n'en sommes pas vraiment contents, mais il est clair qu'il se trame quelque chose de pas clair. Vous savez, je comprends que vous ne nous croyiez pas. J'ai essayé d'en parler avec mes parents. Là [La] seule chose qu'ils m'ont dit c'est de ne pas sortir la nuit. Ça a été toute la discussion. Ils n'ont pas dit que je racontais des fadaises [terme vieillot pour le ton général du texte] ou insinué qu'il fallait que j'arrête de regarder la télé. Non. Ils ont dit, [deux points, ouvrez les guillemets] tais-toi et ne sors pas la nuit. Ça ne vous paraît pas bizarre à vous? » Andrew regarde Max d'un air décontenancé. Il s'attendait à ce que l'adolescent lui donne raison ou même coupe court à la conversation, mais pas à ce qu'il continue à appuyer [J'hésite entre "continuer à appuyer" et "continuer d'appuyer"] les dires de son fils. Ni même qu'il en rajoute. Et pourtant. Il ne s'était pas laissé faire [virgule] le bougre [inapproprié par rapport au ton général du texte]. Et les points qu'ils soulevaient... Il les avait remarqués. Au début, il avait cru que c'était parce que Thomas et lui étaient nouveaux dans la ville. Mais bien vite [virgule] il s'était aperçu que le comportement était général, avec n'importe qui. Voir [Voire] même plus prononcé avec certaines vieilles familles de Castle Rock. Mais tout cela n'avait [n'a] aucun sens. [Ce qui n'a pas de sens, c'est qu'il ait nié les propos de son fils alors que lui pense pareil.] Non aucun. Et puis... Ils ne peuvent pas partir. C'est matériellement impossible. Et [Répétition de "et" en début de phrase (qui est d'ailleurs soumis à controverse soit dit en passant)] il doit y avoir une explication beaucoup plus simple. Tout bêtement des rôdeurs, ou même pire, un violeur [Ah ouais tout de suite... Si c'était le cas, il est quasi impossible que les médias n'en aient pas parlé]. Les victimes se retranchent dans leur maison et n'osent plus sortir. Oui. Ça doit être ça. Quant aux rats... Il appellera la mairie pour demander un assainissement. Ce qu'il explique à Max. Celui-ci hausse les épaules et secoue la tête d'un air désabusé. « -Écoute, Max. Il n'y a pas d'extraterrestre ou de démon tapi en ville. Les seuls démons qu'il y a ce sont les hommes et il est vrai qu'ils sont très dangereux. Écoute tes parents et ne sors pas le soir, ni seul en journée. J'en parlerai avec Tommy aussi mais je compte sur toi pour que cessent ces élucubrations. D'accord? » Max soupire et hoche la tête. [Répétitif : tu dis qu'il explique et que le gamin hoche la tête, puis tu retranscris l'explication et tu décrit le gamin qui hoche la tête...] De toute façon, il ne va pas se mettre le père de Tommy à dos pour ça. Les deux garçons ont déjà établi leur plan et rien ne les fera changer d'avis. Autant que personne ne leur mette de bâtons dans les roues. Il rejoint donc son ami dans la pièce de musique. Quelques notes s'en échappent, celles d'une ritournelle d'enfant, talisman contre le grand méchant loup. Elle est de circonstance [virgule] pense l'adolescent. D'un pas rapide il s'assoit derrière la batterie et ajoute sa partition à celle de Tommy qui est à la guitare. Les deux garçons passent les minutes suivantes perdus dans un monde de musique où ils évoquent la réussite, la douceur, la sécurité. Comme les murs les protègent, le son fait rempart contre un monde extérieur effrayant. Ils créent l'illusion que tout va bien et qu'ils réussiront. Mais bien trop vite vient le moment de se séparer et l'illusion éclate en poignards acérés qui lacèrent leurs poumons comprimés par l'angoisse. Avec un sourire crispé, ils se quittent, chacun retournant à sa solitude familiale. [Peut-être insérer un blanc typo juste après ce paragrpahe, pour marquer le passage du temps] La nuit est à peine mieux que la précédente, pourtant Tommy est debout aux aurores. Ses gestes saccadés trahissent sa nervosité. Il arrive toutefois à faire bonne figure devant son père, s'obligeant à parler aussi normalement que possible, évitant les sujets sensibles et parvenant même à ébaucher un sourire à une blague. Mais l'adolescent est soulagé lorsqu'ils se séparent, l'un pour aller au travail [virgule] l'autre pour l'école. C'est avec une joie mêlée d'appréhension que le garçon retrouve son camarade. Ils filent tout de suite au foyer pour déposer leur affiche. La réunion est prévue pour le lundi qui vient, il ne reste que quelques heures avant le week-end. La journée s'étire en longueur, givrée dans le froid de l'hiver qui s'invite en ce début novembre. Enfin la sonnerie les libère après des heures [répétition] studieuses où les soupçons des professeurs se sont apaisés. Une mauvaise passe, c'est tout, comme tant d'ados [phrase un peu maladroite, voire bof. Peut-être même inutile en l'état]. « On ne fait rien tant qu'on n'en sait pas plus, d'accord? Fait Max d'un ton solennel. - Oui, on courbe le dos [bizarre comme expression dans la bouche d'un enfant] et on voit ce que diront les autres. On passe sous les radars en espérant qu'ILS nous oublient [idem] », acquiesce Tommy. Les deux garçons se disent au revoir. Le week-end est toujours consacré aux parents (ou inversement selon le point de vue) [je suis pas fan des parenthèses dans une narration, leur préférant les incises entre - mais c'est une question de gout ^^] et ils se voient rarement dans ces moments là [moments-là]. Bien que l'inquiétude soit toujours là [répétition], cette [Au vue de ce qui précède et de ce qui suit : le "cette journée" réfère ici au week end, et non à la journée de cours. Incompréhension donc] journée normale leur a fait bien et c'est avec une certaine sérénité qu'ils rejoignent leurs maisons respectives. Tommy semble reprendre pied et son père fait tout ce qu'il peut pour le tenir occuper loin de ses pensées néfastes : sorties, jeux, peinture dans la maison, tout est prétexte à faire des choses ensemble, à partager du temps. Cela permet à Andrew de surveiller son fils discrètement et d'essayer de le comprendre mieux. Ce qui n'est pas évident car celui-ci se referme dès qu'ils évoquent des sujets qui peuvent se rapprocher de leurs problèmes actuels. Andrew a téléphoné à la mairie, qui a promis de faire appel à une société de dératisation pour évaluer l'installation des ces bestioles dans les deux quartiers concernés, celui de Samantha et celui de Tommy. Il a fait aussi quelques recherches sur les potentiels malveillants [Les potentiels malveillants ? La formule est floue, et un peu maladroite] du voisinage mais n'a rien trouvé. Aucun délinquant sexuel n'est répertorié dans un rayon de quinze kilomètres autour de Castle Rock [Remarque personnelle : c'est assez mauvais de lire le Trône de Fer en même temps que ce texte XD]. Ce qui ne prouve évidemment rien puisqu'il peut s'agir de quelqu'un qui n'a encore jamais été pris [Phrase lourde]. Il a expliqué son hypothèse à son fils mais celui-ci ne l'avait écouté que d'une oreille et n'avait émis aucun commentaire. Visiblement, il ne voulait plus aborder le sujet et avait clos la discussion. Bien ou Mal? [pas de majuscule à mal] Andrew n'arrivait pas à le déterminer. Au moins, le week-end passait à une allure vertigineuse qui convenait tout à fait à Tommy. [Tiens, petite remarque : ton paragraphe ne devrait-il pas être au présent ? Je sais plus...] Le lundi, la neige recouvre la ville d'un manteau crémeux. Une dizaine de centimètres. Rien d'extraordinaire ici, mais Tommy s'en extasie avec une joie toute enfantine. Son ami l'accueille par une bordée de boules de neige et la bagarre est générale dans la cours [lourd] de l'école dans les quelques minutes qui précèdent la sonnerie du début des cours. Ragaillardis par cet intermède, les deux garçons attaquent leur journée avec entrain. Histoire et mathématiques les emmènent loin de leurs préoccupations et ils se plongent avec délices dans leur cours de musique. Un rapide repas à midi et ils reprennent place dans leur classe avec de la biologie. [Depuis la phrase du dernier commentaire jusque là : très répétitif comme construction de phrase qui fait ... et ...] A 14h30, leur journée est finie et ils se dirigent vers le foyer et la salle qu'ils ont réservé pour leur réunion. Elle sent le renfermé, peu d'élèves ont envie de rester après la fin des cours et il n'y a pas de chauffage. Les deux adolescents restent donc avec leurs manteaux et attendent nerveusement. [cf dernier commentaire] Les affiches, sans être explicites, contenaient des mots clés comme « disparitions », « vampires », « rats », ou encore « yeux jaunes ». Sous couvert d'écriture d'une nouvelle dans le thème du fantastique, ils espèrent pouvoir parler franchement à ceux qui viendront. Les minutes passent, froides et figées. Lentement, l'angoisse les enserre. Personne. Personne ne vient [Même si je vois l'effet de style derrière la répétition de "personne", ça sonne un peu lourd ici]. Leurs intestins se nouent. Pourquoi? Pourquoi donc? [idem] Le prétexte était pourtant intéressant et ils savent que de nombreux élèves s'essayent à l'écriture. Ont-ils eu peur? Ont-ils su ce qui allait se dire ici et décidé de ne pas venir? Ont-ils reçu des consignes? Les questions se bousculent et ils les échangent à voix basse, avec crainte. Ils n'avaient jamais imaginé un tel fiasco [Sans vouloir jouer les mauvaise langue : c'était courru d'avance]. Ils s'étaient dit qu'au pire ils auraient deux ou trois intellos qui viendraient discuter littérature. Mais non, rien. Strictement personne. Au bout d'une demi-heure, ils le prennent comme un signe : ils seront seuls face à ce défi, à ce danger qui menace leur ville et leurs vies. Aucune aide à attendre de nulle part. Les deux garçons sont glacés, jusqu'au cœur. Dans un long regard, ils expriment leur peur, leur incrédulité et leur solitude. Dans les bras l'un de l'autre, ils laissent couler des larmes de dépit. [Ca me semble un peu excessif comme réaction. Du moins, d'après ce que tu nous a raconté, c'est too much] « Rentrons », fait Tommy. Max acquiesce et les deux amis prennent le chemin de la grande maison où la salle de musique accueille l'expression de leurs sentiments. Ils ne pensent plus, ils vivent [Bof]. Se vider, tout rejeter, ne garder que l'essence de leurs émotions. Et la jeter dans leurs instruments. C'est ainsi que les trouve Andrew en rentrant, complétement ailleurs, semblables à deux fantômes jouant dans la pénombre. Ils n'ont même pas pris la peine d'allumer alors que la nuit est déjà tombée depuis plus d'une heure. Après quelques banalités, le père de Tommy ramène son ami chez lui en voiture. Entre le froid et la nuit, les parents ont décidé de faire ainsi. Aucun n'a envie de voir trainer son fils seul dehors alors que quelque chose rôde [Cela dit, le père n'étant pas convaincue du tout, il ne devrait pas avoir ce genre de raisonnement]. Que ce soit un démon ou un violeur. Et comme les enfants ont fermement fait valoir leur droit, et leur besoin, [virgule inutile] de se voir, Andrew fait la navette dès qu'il fait sombre. Ce n'est que deux jours plus tard qu'ils trouvent le courage de faire le point. [Blanc typo juste avant cette phrase, toujours pour la même raison. D'autre part, malgré la qualité certaine de ton intrigue, ça commence à trainer en longueur...] « Que fait-on?, demande laconiquement Max. – Rien. » Max le regarde avec étonnement. Tommy poursuit. « J'y ai bien réfléchi. On, enfin au moins moi, s'est fait repéré chez Samantha. On ne peut plus y retourner. C'est possible que ce soit pareil pour toi avec Sofien. Du coup, on ne bouge pas. On fait le dos rond [Répétitif avec la dernière fois. Je suis d'ailleurs pas sûre de la pertinence de l'expression]. Si ça se trouve, ça en restera là et on se sera fait des illusions, des films [l'un ou l'autre, pas les deux]. S'il se passe à nouveau quelque chose, on ira voir. On aura de nouveaux éléments. Évidemment, il faut qu'on reste à l'affut du moindre ragot. Tout ce qu'on peut apprendre peut nous aider. Mais il ne faut pas qu'on se fasse remarquer. Pas d'interrogatoire, pas de fouille dans des archives ou quoi que ce soit avant qu'il y ait eu un mouvement en face. On joue la sécurité. Pour nous et nos parents. Pas de contact avec le quartier, pas de sortie le soir. Même pas un ciné en famille, ok? » [J'ai du mal à comprendre sa réaction. Déjà, pourquoi ils ont pas été voir dans les archives ? Là, tu as des idées beaucoup plus sympa à exploiter que la réunion foirée du dessus] Max approuve. « Je vois ce que tu veux dire. C'est vrai que pour le moment, on ne sait pas grand chose. On prend peut être beaucoup de risques alors que ce n'est rien d'aussi grave qu'on l'imagine. Ça marche comme ça. Profil bas. On agit normalement et on ouvre grand nos oreilles. » Tommy hoche la tête.
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| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Lun 26 Nov - 14:21 | |
| - Spoiler:
C'est ainsi que la vie reprend son cours à Castle Rock. Rien ne bouge et tout se fige sous le poids de l'hiver. Au point que les deux adolescents en viennent à douter d'eux-mêmes. Les jours passent et se ressemblent sans qu'aucun nouvel élément ne vienne s'ajouter. Jusqu'à ce jeudi de fin mars où le printemps fait une poussée. « Slavich? - Présent ! - Santini ? - Présent ! - Stanford ? – … - Encore absent donc. » Tommy glisse un regard vers Max. Cela fait trois jours que Greg n'est pas venu à l'école. Vu la saison, personne ne s'en étonne vraiment, l'hiver fait encore des ravages et les maladies sont encore nombreuses. Pourtant... Trois jours. A moins d'une grippe, c'est long [Pas vraiment. Une grippe, c'est une semaine. Trois jours d'absence, ça pourrait être une angine, plein d'autre choses (une gastro aussi par exemple... Je peux t'en sortir plein, je suis experte en "trois jours d'absence" en cours -__- et pas par flemme en plus)]. Ils décident donc qu'il est temps d'agir et d'en savoir plus. Ils iront tous les deux, à la sortie des cours, prendre des nouvelles de leur camarade et lui apporter ses devoirs. La couverture est parfaite. [parfaite je sais pas, déjà vu par contre... Y a plus qu'à souhaiter que les choses bizarres ne dialoguent pas entre elles, sinon, ils sont grillés tout de suite] Ils partent sous le soleil. Les oiseaux chantent, annonçant le retour des beaux jours. La neige fond doucement [en mars ?], ruisselant sur la route. Tout est calme autour d'eux. Greg habite à deux maisons de celle de Samantha, les deux amis la repèrent donc facilement. Ils s'arrêtent quelques mètres avant et observe attentivement la rue ainsi que l'habitation. Plusieurs maisons, dont celles de Samantha et Greg ont leurs volets fermés. Les autres, bien que désertées de leurs habitants, partis travailler, montrent leurs rideaux. Du linge pend dehors, profitant des rayons du soleil pour sécher à l'air libre. Pas devant les maisons fermées. Elles semblent inhabitées. Il s'en dégage une impression d'abandon et une aura de froideur. Tommy et Max s'avancent lentement, frissonnant malgré eux. Tommy appuie sur la sonnette qui résonne bruyamment [un peu lourd]. Pas un mouvements [sans "s"] de l'autre côté de la porte. Pas un son. Les deux adolescents se regardent et font demi-tour. Ils vont devoir trouver un moyen de revenir une fois la nuit tombée. Ils en discutent en prenant le chemin du retour. Pas question d'y aller seul et pas question de renouveler l'expérience du contact. Observation à distance, voilà ce qu'ils décident avec sagesse. Ce qui est bien moins sage et ils en ont conscience, c'est qu'ils vont devoir faire le mur, avec le risque que leurs parents le découvrent. Et ils vont devoir sortir au cœur de la nuit, là où ils ne pourront attendre de secours rapides. [Observation à distance, alors que les volets sont clos, que la maison semble sans vie, etc ?] Ils se donnèrent [On devrait pas être au présent là ?] rendez-vous à une heure du matin, les parents de Max se couchant assez tard. Habillé de noir, Tommy sortit discrètement de sa maison en passant simplement par la porte. Son père avait le sommeil lourd et il n'avait pas à craindre qu'il l'entende à cette heure-ci. Il referma la porte d'entrée à clé et se rendit au point de rencontre, le début de la rue Collins. Malgré sa veste fourrée, le froid le transperçait. Gants et bonnet étaient encore de rigueur à cette époque. Noir sur noir [il est noir, Max ?], Tommy ne remarqua Max que lorsque celui-ci fut assez prêt pour que la petite lampe qu'il utilisait pour voir où il marchait soit visible. D'un sourire tremblant, les deux garçons se saluèrent puis se mirent en route. Seul le bruit de leurs pas leur parvenait et toutes les maisons étaient plongées dans l'ombre. Ils avaient pensé trouver celles des familles disparues éclairées, confirmant ainsi leur théorie qu'ils vivaient uniquement la nuit. Pourtant, il semblait n'en être rien. Ils s'approchèrent toutefois prudemment, à pas de loup, regardant fréquemment autour d'eux à l'affût des rats aux yeux dorés. Ils ne virent rien. Mais une fois pénétrés dans le jardin [lequel ?], ils purent constaté [constater] qu'il y avait effectivement de la lumière chez Greg. Simplement, les rideaux étaient tirés, laissant juste passer quelques raies blafards. Tout doucement, ils se collèrent contre la vitre du salon, essayant de distinguer bruits et mouvements. Par l'entrebâillement des rideaux, ils virent Greg, ses parents et sa sœur assis sur le canapé, comme s'ils regardaient la télévision. Sauf qu'elle était éteinte. Et [Inutile] sur la table basse du salon en plastique transparent rouge était posé un gros rat, de la taille d'un petit caniche, noir comme la nuit et aux yeux dorés qui fixaient les humains devant lui. Enfin humains. Les deux garçons en doutaient mais ils en avaient l'apparence. Leur teint lunaire, la couleur de leur iris et leur immobilité de statue démentaient toutefois cette idée. Les espions en herbe avaient beau tendre l'oreille, ils n'entendaient rien. Ils étaient pourtant sûrs qu'une communication était en cours. Intensément concentrés sur ce qu'il se passait à l'intérieur, ils ne firent pas attention à l'extérieur. De petites lueurs dorées, au nombre de huit, se rapprochaient rapidement. Soudainement, le gros rat sur la table tourna la tête vers la fenêtre, plantant son regard dans celui de Max et Tommy. Les deux adolescents sursautèrent et se reculèrent prestement, découvrant alors avec horreur les quatre ombres qui filaient vers eux. Dans la maison, ils entendirent du mouvement. Tout le monde se précipitait vers la porte d'entrée. Avec un cri de terreur, les deux garçons prirent la fuite, sautant par dessus les adversaires qui arrivaient, heureusement plus petits que le « chef » qui était à l'intérieur. [Ta scène d'action manque de dynamisme] Des couinements de frustration s'élevèrent derrière eux. Des pas se firent entendre quand la famille Stanford se lança à la poursuite de Max et Tommy, précédée par le rat noir. Neuf poursuivants, rapides et déterminés. Deux jeunes proies effrayées. Les deux amis couraient aussi vite qu'ils pouvaient. Ils avaient pu surprendre les quatre rats qui tentaient de les encercler grâce à leur rapidité de réaction mais ceux-ci étaient désormais sur leurs talons. Le froid brûlaient leurs poumons, leurs souffles étaient audibles et rauques [bof]. Bien que jeunes, Tommy et Max n'étaient pas sportifs et à ce moment là, ils le regrettaient bien. Sans se concerter, ils avaient pris la direction de la maison de Tommy, plus proche. Quinze minutes de marche. Peut être cinq en courant. Et ils couraient [répétition (et évite de commencer tes phrases par "et")], puisant dans leur peur de quoi aller encore plus vite. Mais le sol était glissant. Après le dégel de la journée, le froid de la nuit reformait une fine couche de glace, rendant périlleuse leur fuite. Derrière eux, ils entendaient les griffes de leurs poursuivants qui se rapprochaient, agrippant la glace alors qu'eux dérapaient fréquemment. La famille Stanford restait à une distance qui ne les inquiétait pas. Visiblement leur transformation n'avait pas amélioré leurs capacités physiques. Max et Tommy n'avaient pas vraiment le temps de s'en réjouir. Ils tournèrent à gauche pour entrer dans la rue King où habitait Tommy. C'est là que Max glissa. Son pied droit dérapa et il tomba sur le goudron geler. Sa cheville se tordit violemment et [encore des ... et ...] un glapissement s'échappa de ses lèvres, autant de douleur que de panique. Il se releva aussitôt mais l'un des rats sauta sur sa jambe et planta ses dents acérées dans son mollet. Un nouveau cri traversa l'air nocturne. Un coup de pied de Tommy qui s'était aussitôt arrêté pour aider son ami délogea l'intrus et ils reprirent leur course. Tommy commença à sortir les clés de sa poche alors qu'ils abordaient le porche. La meute était toujours à leur suite. Max attrapa la pelle à déneiger qui était posée à côté et frappa les premiers rats qui arrivèrent, le temps que la porte s'ouvre. Les deux enfants s'engouffrèrent dans l'entrée et claquèrent le battant, faisant tourner le verrou fébrilement. Essoufflés, ils entendirent les couinements hargneux qui s'élevaient de derrière la porte. Ils craignirent que les Stanford ne sonnent ou n'essaient de la défoncer mais pour une raison qui leur échappa [virgule ?] ils s'abstinrent. Alors les deux amis montèrent dans la chambre de Tommy, qu'ils fermèrent aussi à clé. Les volets étaient clos. Rassurés, ils s'effondrèrent sur le lit. « Ça va? Demanda Tommy à son compagnon. Ta cheville? Comment tu te sens? » Son ton est pressé, inquiet. «- Ça va, elle est juste tordue. Ça fait mal mais je survivrai. » Max remonte son pantalon pour évaluer les dégâts sur son mollet. La plaie n'est pas profonde, le jean ayant fait office de tampon. Un peu de sang s'en écoule toutefois. Max grimace. « Tu crois qu'ils ont la rage? Faut peut être que j'aille à l'hôpital pour me faire vacciner? - Et comment on va expliquer cette incursion à l'hosto à nos parents? Attends je vais chercher de quoi désinfecter. Si demain matin tu ne te sens pas bien, on ira, on trouvera bien une histoire. - D'ailleurs qu'est-ce qu'on va dire à ton père au matin? » Tommy secoue la tête et sort de sa chambre pour aller dans la salle de bain d'où il ramène du désinfectant ainsi qu'une bande de maintien pour la cheville de Max. Il s'occupe du blessé avant de répondre. « - Tu ne peux pas ressortir ainsi, même au petit matin, c'est trop dangereux. Il va falloir prévenir tes parents aussi, ils seraient capables d'alerter la police en ne te voyant pas au petit déjeuner. » Max hoche la tête. D'autant qu'il est toujours le premier levé dans sa famille et que c'est lui qui prépare le repas pour tout le monde. « On a qu'à dire que je t'ai appelé, en pleine panique paranoïaque et que tu es venu malgré l'interdiction de tes parents. Que tu as glissé et que tu t'es tordu la cheville. On évite de parler de la morsure tant que tu vas bien. D'accord? [Parce que dire qu'il y a des rats dans la cave de Tommy, c'est moins invraissemblable que de raconter qu'il a fait venir Max à 2h du matin ?] - Mouais. Si on explique que Greg est absent depuis plusieurs jours, ton père n'aura pas de mal à croire que tu es reparti dans un délire. Mais ce n'est pas un peu risqué? Il ne va pas t'envoyer voir un psy qui te filera des trucs qui te rendront tout abruti? » Tommy avait raconté à son meilleur ami ce qu'il s'était passé à la mort de sa mère et comment pendant quelques mois il avait été sous psychotrope [au pluriel] pour éviter une tentative de suicide, qui était grandement probable, il le reconnaissait lui-même. « - Non, pas si je parle normalement et qu'on explique que tu as réussi à me faire revenir à la raison. Mon père me surveillera et m'emmènera peut être voir un psy mais y'a pas de raison pour que ça aille plus loin. Je sais ce que je peux dire. » Max regarde Tommy dans les yeux pendant quelques secondes avant de hocher la tête en signe d'assentiment. Il est prêt de trois heures quand ils parviennent à s'endormir, épuisés. Ce sont des coups à la porte qui les réveillent. C'est Max qui va ouvrir, boitillant. Andrew reste interdit, stupéfait de découvrir Max devant lui. Il passe la tête par l'ouverture et avise Tommy, qui fait semblant de dormir. « Max?! Mais que fais-tu ici? Qu'est-ce qui se passe? » Le garçon raconte alors l'histoire qu'ils ont mis au point, la crise de paranoïa et l'apaisement enfin arrivé. Tommy ouvre les yeux pendant ce monologue et pose un regard contrit mais calme sur son père. « Tommy, comment ça va? - Ça va papa. Désolé Max de t'avoir fait venir en pleine nuit, je sais que tu ne dois pas sortir. Ho! Il faut appeler tes parents ! » Fait Tommy d'un air catastrophé. Andrew descend tout de suite avec Max et Tommy les entend téléphoner. Tout se passe comme prévu. Il se rend à la cuisine et prépare le petit déjeuner. Quand son père et Max reviennent, tout est prêt et chacun mange silencieusement [les trois dans la chambre de Tommy pour prendre le petit déj' ?]. Andrew jette de fréquent regards à son fils mais note juste sa fatigue apparente. Il semble calme et quand il lui demande de raconter sa nuit, Thomas le fait avec un certain détachement, s'excusant encore pour le dérangement. Andrew est rassuré par son comportement mais il prévient qu'il va prendre rendez-vous avec le Dr. Thomson qui l'a suivi lors de sa dépression. Tommy approuve. « Je ne devrais pas réagir aussi violemment, tu as raison. Mieux vaut que je le revoie, il y a peut être des choses qui restent à approfondir. » Andrew est fier de son fils et de son raisonnement mature. Tommy, lui, est désolée de devoir ainsi mentir à son père mais il n'a pas le choix. Il glisse un regard vers Max, qui lui paraît bien pâle. Quelques gouttes de sueur sont visibles sur son front. « Max? Ça va? - Oui, j'ai mal à la cheville, c'est tout. » répond Max d'une voix tendue. En vérité, sa jambe entière le lance et cela semble plus venir de sa plaie que de sa foulure. « - Tu devrais aller voir un médecin, Max, reprend Andrew, il ne faudrait pas qu'un ligament soit déchiré. » [C'est pas forcément la première chose à laquelle Andrew devrait penser. Une entorse semble le plus probable dans le cas d'une chute] Le garçon hoche la tête. Il ira avec ses parents ce soir. Ou bien à l'infirmerie de l'école s'il a trop mal. D'ailleurs, sur le chemin qui les conduit en cours, la douleur s'intensifie et il ne peut plus poser le pied par terre. Tommy lui sert de béquille. Il est effrayé car a bien compris qu'une simple cheville tordue ne peut faire cet effet là [Pourtant si. Je peux en témoigner. une entorse peut largement faire cet effet là.]. Il s'inquiète pour son ami qu'il conduit directement chez l'infirmière. C'est lui qui raconte que Max est venu chez lui en pleine nuit, se tordant la cheville et se faisant mordre par un rat. Pas la peine de cacher cela, ça pourrait nuire à la santé de son ami [Pourquoi ne pas en avoir parler à son père alors ? Il a déjà appeler les dératisateurs à la mairie, ce ne serait pas incohérent et ça rendrait le père moins suspicieux vis-à-vis de la pseudo folie de son fils]. Celui-ci semble de plus en plus mal et a de la fièvre. L'infirmière renvoie Tommy en cours. Il attend toute la matinée son retour et à midi finit par aller demander de ses nouvelles. On lui apprend que Max a été envoyé à l'hôpital. Sous le choc, le jeune garçon se ronge les sangs. Son ami va mal et c'est sa faute, il est en persuadé. Les cours restant passent dans un brouillard cotonneux et Tommy va directement à l'hôpital en sortant de classe. Le trajet en bus lui paraît interminable. Sur place, l'odeur de désinfectant le prend à la gorge, les lumières blanches l'agressent. Il est effaré par le monde qui se trouve dans le hall d'accueil. Se frayant un chemin jusqu'aux secrétaires, il explique qu'il vient voir Max Gallager qui a été amené ce matin. La femme tape sur son clavier et finalement lui répond d'un ton ennuyé. « Je suis désolée mais vous ne pouvez aller le voir, il est en quarantaine. - Quoi? Mais qu'est-ce qu'il a? - Je ne peux pas vous le dire, cette information n'est accessible qu'aux membres de sa famille. - Ha. Bon. Merci. » [Ah. Ce "ha" est un "ha" de rire] Tommy fait demi-tour d'un air dépité. Il sait qu'il ne sert à rien d'insister et que la femme ne fait que son travail. Il appellera donc les parents de Max ce soir. Il rentre chez lui lentement, morose et inquiet. Les heures passent, s'étirant avec paresse et Thomas n'arrive pas à avoir de nouvelle de son ami. Personne ne répond quand il appelle. Il imagine que toute la famille est à l'hôpital, rongée par l'angoisse. Il voudrait être avec eux pour pouvoir partager sa propre peine. Quand son père rentre, il l'ignore et reste enfermé dans sa chambre, ressassant les évènements de la nuit dernière, se maudissant pour sa témérité. Ils auraient mieux fait de ne pas se mêler de cette histoire. Ils auraient mieux fait de convaincre leurs familles de partir. Ils auraient peut être du fuir tous les deux au moins et révéler aux médias ce qu'il se passait à Castle Rock. Le jeune garçon se redresse soudain sur son lit. Mais oui, bien sûr, si personne dans Castle Rock ne veut les aider, il doit demander ailleurs. Et qui mieux que les médias peuvent relayer une information aussi stupéfiante que la disparition de plusieurs familles dans une petite ville? Mais comment les contacter? Comment les appâter? [Comment croire un gamin de (combien ?) ans surtout ? et avec quelles preuves ?] Thomas en est là de ses réflexions quand Andrew l'appelle pour manger. Un peu rasséréné par cette idée, le jeune garçon descend dans la cuisine où le repas se déroule dans une ambiance un peu tendue. « Je n'ai pas vu Max ce soir, il va bien? Demande Andrew. - Il est rentré chez lui à cause de sa cheville, répond son fils. Il avait très mal. J'ai essayé de téléphoner tout à l'heure mais ça ne répondait pas, peut être que ses parents l'ont emmené chez le médecin. - Oui, c'est plus prudent. Comment s'est passé ta journée? Rien de spécial à l'école? - Non rien. La routine. » Thomas a répondu d'un ton faussement dégagé. Il sait très bien où veut en venir son père. « J'ai pris rendez-vous avec le Dr. Thomson. Nous irons le voir demain. - Demain? S'étonne Tommy. - Oui, avec le trajet, il a accepté de nous prendre un samedi. [D'après ta chronologie, je suis pas sûre qu'on soit vendredi soir. Faudra peut-être vérifier] - D'accord... » La voix du garçon ne transpire pas l'enthousiasme. Il va avoir du mal à mettre au point un plan de communication s'il doit déjà réfléchir à ce qu'il va dire au psychologue [tu as dit un peu plus haut qu'il savait quoi dire]. Le dîner fini, Tommy essaye à nouveau d'avoir la famille Gallager, sans plus de succès que ces dernières heures. L'angoisse ne le lâche pas. Il passe la soirée avec son père devant la télévision mais ne prête pas attention aux images sur l'écran. Et une fois couché, le sommeil le fuit. Il se tourne dans son lit, froissant les draps en une vaine recherche de repos. La fatigue finit par l'emporter sur la peur à l'heure où la nuit est la plus sombre. C'est une nouvelle fois son père qui le réveille, lui rappelant leur rendez-vous. Nouveau coup de fil chez Max. Nouvelle déception. Regain d'inquiétude. « Papa, on peut passer à l'hôpital avant de partir? J'aimerai avoir des nouvelles... [techniquement, le père n'est pas au courant que Max est à l'hosto. Cf dernier dialogue] - Désolé, Tommy, mais on n'a pas le temps. On passera au retour si tu veux. - D'ac'. » Deux heures de route dans un silence entrecoupé de quelques mots. Une heure d'entretien où Tommy doit biaiser pour en révéler suffisamment sans passer pour un fou. Ensuite, ils vont déjeuner, évitant les endroits qu'ils fréquentaient avant leur déménagement afin de ménager les vagues nostalgiques qui les assaillent. Tout dans la ville de Cheyenne leur rappelait les années de vie à trois et le vide qui les avaient envahis depuis la mort de la mère de Thomas. Le déjeuner se passe dans le silence, chacun perdu dans ses souvenirs. Le retour n'est guère plus vivant. Comme prévu, Andrew et Thomas s'arrêtent à l'hôpital pour s'enquérir de Max. Sur place, c'est la cohue. Le hall d'entrée est envahi de gens qui attendent, certains l'air las, d'autres s'énervant et apostrophant le personnel médical qui passe, affairé et ne répondant pas aux questions qu'on leur adresse. Devant cette agitation, les deux hommes reculent. « Qu'est-ce qui se passe ici? » S'étonne Andrew. Un homme qui l'a entendu répond. « - Faut croire que toute la ville a décidé de tomber malade au même moment. Je ne sais pas ce qu'il y a au juste, mais ils mettent tout le monde en quarantaine, ou presque. Ma femme est là à la suite d'une opération et depuis ce matin elle est aussi en quarantaine. Pas moyen de la voir. Ces enfoirés ne veulent rien dire. Je vous conseille de ne pas rester dans les parages. » Andrew remercie l'homme et il pousse son fils dehors. Ils sont tous les deux abasourdis et retournent à leur voiture comme des automates. « C'est eux, papa, j'en suis sûr. » Les mots sont sortis tout seul et produisent un électrochoc à Andrew. « - Une simple épidémie. Le retour de la grippe sûrement. - Voyons, papa ! On est en mars, presque en avril ! Et même quand il y a la grippe ils ne mettent personne en quarantaine ! - La rougeole alors, tu sais comme elle fait des ravages chez les adultes ! - Tu crois? » Tommy est dubitatif mais c'est vrai. En outre, il ne voit pas bien le rapport entre ce qu'il sait des démons et une quarantaine. Après tout, rien n'a été dit à propos des autres familles. La dernière partie du trajet s'effectue dans un lourd silence. Ils ne croisent qu'une ou deux autres voitures et personne n'est dehors dans leur quartier. A peine rentrés, Thomas essaye d'appeler les Gallager. Toujours rien. « Papa, tu veux bien m'amener chez eux, s'il te plait? » Andrew acquiesce. Malgré tout, il est un peu inquiet aussi et n'a pas envie de laisser son fils seul dans les rues, même en plein jour. Ils reprennent donc la voiture et parcourent les quelques rues qui les séparent de la maison de Max. Arrivés devant, ils constatent que tout est fermé. Comme plusieurs autres maisons de la rue. Volets clos, rue déserte, ils ont l'impression d'être dans un film sur la fin du monde. Bien qu'intérieurement effondré, Thomas sort et va sonner. Il croise les doigts et espère un miracle. Il espère de tout cœur que ce qu'il croit n'est qu'un cauchemar et que les parents de Max vont lui ouvrir. Il prie inconsciemment. Faites qu'ils soient là. Même si c'est pour me dire que Max est très malade, qu'il ne guérira pas. Faites qu'ils soient là. Les secondes s'écoulent, s'allongent en minutes. Il sonne plusieurs fois, mais rien ne bouge. Il se sent mal. Il imagine des rats tapis derrière la porte, guettant l'occasion de sortir et de le déchiqueter de leurs petites dents pointues. Il frissonne. Tout à coup, une ombre se pose sur lui, en même temps qu'une main sur son épaule. Il sursaute, laissant échapper un cri de souris. « Ce n'est que moi, Thomas. Il n'y a personne, viens, rentrons. » Tommy se laisse guider par son père, totalement abattu. Il fait tout automatiquement [bof], sous l'impulsion d'Andrew qui essaie de le sortir de sa torpeur. Mais rien n'y fait. Il a à nouveau devant lui le Thomas d'il y a un an, quand sa mère est morte. Apathique. Vide. Et cela dure tout le reste du week-end. Jusqu'à ce que la sonnette d'entrée retentisse, vers vingt et une heure trente le dimanche soir. Andrew et Thomas, assis sur le canapé du salon et regardant un film d'action, sursautent de concert en entendant ce bruit incongru. Ils échangent un regard. Celui d'Andrew est curieux. Celui de son fils, anxieux. Le père se lève et va ouvrir alors que Tommy essaie de l'en empêcher. « Non, papa ! A cette heure-ci, ça ne peut être qu'eux ! » Son ton est quasi hystérique. Mais quand la porte s'ouvre et que Max apparaît, suivi de sa famille, il reste un instant interdit et une joie sans nom le submerge. « Max ! Tu vas mieux?! » Tommy s'apprête à prendre son ami dans ses bras quand il remarque ses yeux, son teint, son manque de réaction. Tommy commence à reculer en murmurant, non, non, non, non. [deux points, ouvrez les guillemets] Son père n'a rien vu et enjoint la famille Gallager d'entrer à l'intérieur où il fait meilleur. « Non ! Papa ! » Trop tard. Ils ont passé le seuil et Andrew regarde son fils avec surprise. « - Voyons, Thomas, c'est Max, qu'est-ce qui ne va pas? Tu devrais être heureux de le voir, toi qui t'inquiétais tant pour lui... » Mais Tommy, même s'il voudrait y croire, voit bien que ce n'est pas son ami qui est là. Il voit les parents qui se rapprochent de son père, il voit un rat, deux rats qui rentrent par la porte encore ouverte. Il hurle. « Sauve-toi, papa ! Sauve-toi ! » Et sans attendre de voir ce qu'il se passe, il détale, monte les marches quatre à quatre et s'enferme dans sa chambre. Les volets sont déjà fermés. Il pousse sa commode devant la porte, rajoute son lit, saisit un objet lourd dont il puisse se servir d'arme, une lampe et attend, tremblant. [Sympa pour son père !] Il n'entend rien. Pas de bruit de course, pas de cri, personne qui monte. Puis, enfin, l'écho d'une conversation lui parvient. Il ne comprend pas les mots mais il reconnaît la voix de son père. Les autres, il ne peut les identifier. Pourtant, il doit s'agir de Max et de ses parents. Enfin, de ce qu'il en reste. Thomas ne comprend toujours pas ce qu'il se passe exactement en ville, mais quoi que ce soit, ça s'est accéléré ce week-end, peut être [peut-être] parce que Max était à l'hôpital. Ça ressemble de plus en plus à une épidémie, mais une épidémie [répétition] vivante, intelligente et qui passe par des rats étranges, eux-mêmes intelligents [répétition aussi de "intelligent". Même si ce sont des effets de style, ça alourdit l'ensemble]. Il doit y avoir une volonté derrière tout cela, mais laquelle? Tommy ne le sait pas et n'arrive pas à la concevoir. Dans un sursaut, il s'aperçoit qu'il s'est laissé distraire par ses pensées. Il tend l'oreille. Silence. Sont-ils repartis? A-t-il complétement faux et fait une crise de démence? Il hésite, doute. Doit-il descendre pour voir ce qu'il se passe? Il a peur. Bien trop peur. Il reste donc à monter la garde dans sa chambre, guettant les sons de la maison. De toute façon, s'il a tort, il le verra bien le lendemain, au soleil. Il pourra toujours s'excuser auprès de son père et demander à revoir le Dr. Thomson. Le sommeil finit par s'emparer de lui au petit matin. Assis, les bras croisés sur son lit, Tommy s'endort. C'est le chant des oiseaux qui le tire du gouffre noir où il avait sombré. Le garçon regarde l'heure avec étonnement, déjà dix heures ! Que son père n'ait pas essayé de le lever, qu'il n'ait rien entendu de la nuit ne lui semble pas un bon présage. Quelques minutes de silence lui confirme que rien ne bouge dans la maison. Prudemment, il remet son lit et sa commode en place, l'oreille aux aguets. Puis, tout doucement, il ouvre sa porte. Tout est plongé dans la pénombre. A pas de loup, Tommy descend les escaliers. Il vérifie chaque pièce, ouvrant à chaque fois les volets, faisant entrer le soleil à flots. Personne. La voiture de son père est pourtant dehors et pas de post-it collé sur le réfrigérateur lui expliquant son absence. Il ne reste qu'un endroit qu'il n'a pas visité, la cave. A cette idée, ses poils se dressent sur ses bras et son cœur s'emballe. Mais il doit être sûr. Armé d'une lampe torche, il pose la main sur la poignée de la porte menant à la cave. Elle est blanche [La poignée de la porte ?]. Ce détail lui saute aux yeux [Je vois pas en quoi ce détail est surprenant ou autre] alors qu'il hésite à appuyer. Lentement, très lentement, la poignée s'abaisse. Il allume la torche. Et [Inutile] tire la porte d'un coup, laissant la lumière pénétrer dans les escaliers. Des cris, une débandade de pattes griffues. Il a à peine le temps d'apercevoir les dizaines de rats qui étaient sur les marches que ceux-ci se sont réfugiés dans l'ombre de la cave et qu'il a claqué la porte, violemment [qu'il ? Lourd. Pourquoi avoir fermé la porte d'ailleurs ? Pas cool pour une fuite]. Son coeur bat à tout rompre. Des larmes coulent sur ses joues. Appuyé au battant, il se laisse tomber par terre. De gros sanglots le secouent. Tommy ne sait pas où est son père mais il est sûr d'une chose, s'il le revoit ça ne sera pas vraiment lui. Il n'a plus rien. Plus personne. D'un pas lourd, il se dirige vers le bureau de son père. Là, il fouille dans les tiroirs, en tirant un révolver et une boite de cartouches. En remontant dans sa chambre, il charge l'arme. Son père lui a appris à s'en servir pour éviter un accident. Tommy entre dans sa chambre et la verrouille. Assis sur son lit, il regarde par la fenêtre. Une belle journée. Les larmes se remettent à couler. Il pense à sa mère. Se dit qu'il la rejoindra bientôt. Se demande si son père aussi sera là ou s'il est coincé avec les démons. Il espère qu'ils seront tous les trois. Et Max aussi. Et Sam. Il sourit. Lève le bras. Tire. Dans la cave, la rumeur se répand. Soulagement et une pointe de déception. L'avancée continue. [Commentaire général : - Dans la construction des phrases, beaucoup trop de construction en ... et .... Ca alourdit l'ensemble, rend le rythme de lecture très répétitif et nuit au rythme global. D'autre part, essaie d'éviter un maximum de commencer tes phrases par un "et". C'est syntaxiquement (ou grammaticalement, ou je sais plus comment) faux, en plus d'alourdir considérablement l'ensemble. - Il va falloir revoir les temps. Tu as des paragraphes au présent, des paragraphes au passé, etc. Il faut une certaine unité d'ensemble, surtout lorsque tes actions restent dans la même continuité temporelle. - Certaines scènes, d'actions notamment, manquent de rythme. Malgré la tension d'ensemble, on sent pas forcément ni l'urgence de la situation, ni le dynamisme de la scène (cela tient notamment à la multiplication des "et" comme expliqué en premier point) - On sent aussi, d'après ce que j'ai compris, qu'il y a deux morceaux à ton texte, la première moitié étant narrativement beaucoup plus pauvre et plus en surface que la seconde. Cependant, dans l'ensemble, tu restes globalement en surface des choses, décrivant plus que faisant vivre ton récit. - Certaines maladresses, lourdeurs stylistiques, etc. Je te les ai noté au fil de la lecture - Peut-être s'écrit avec un tiret. Toujours. D'un point de vue plus narratif et moins stylistique : - Il y a des longueurs dans ton récit, des passages complets qui, à mon sens, n'amènent rien à ton récit et qui pourraient, soit être plus courts, soit carrément être supprimé. Tu tournes même un peu en rond, avec le passage où ils vont voir la maison de Greg. - Certaines réactions incohérentes ou incohérences du récit, que je t'ai souligné pour celles que j'ai vu - Ton récit n'a pas de réelle chute. C'est là, à mon sens, le plus gros défaut de ton texte. Pas de chute, ni d'explications, ni même un embryon de pistes. Des rats, ok. Quel est le lien avec le titre de ton texte, L'Ombre ? Qu'est-ce qui se passe vraiment ? Même si tu ne dis pas tout et que tu souhaites (c'est comme ça que je l'ai interprété) laisser le lecteur dans l'expectative, là, tu ne donnes clairement pas assez d'éléments pour qu'il arrive à construire lui-même des théories. Pas un seul indice, pas une théorie, à part celle des vampires qui paraît déjà absurde, notamment à cause des rats qui semblent contrôler les humains. J'ai beau réfléchir, je comprends pas la fin de ton texte. Pourquoi se suicider aussi ? Pourquoi avoir fuit sans prendre son père par le bras et le forcer à le suivre ? Pourquoi ces réactions ?
Enfin bref, tout ceci n'engage que moi, hein ^^ à toi d'en faire ce que tu veux.] | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Mer 28 Nov - 22:39 | |
| J'ai imprimé j'ai lu.
En fait je me suis rendu compte au bout d'un moment que je l'avais déjà lu il y a pas mal de temps (et j'avais même pas laissé de commentaires... je sais même pas pourquoi moi-même).
Du coup j'ai passé sur les corrections de Sharah (la flemme et pas le temps... mais s'il te faut une deuxième bêta... je ferai ptet l'effort dans quelques semaines).
Pour les remarques générales par contre je suis globalement d'accord avec Sharah.
Ce qui m'a le plus dérangé c’ets bien entendu la concordance des temps. C’est Le point à corriger avant toute chose. Ca veut dire que tu vas devoir clairement prendre parti pour le présent ou pour le passé. A vrai dire j’aurai plutôt tendance à te conseiller une narration au passé, car c’ets plus dynamique. Au présent, j’ai toujours l’impression de lire/imaginer les actions au ralenti (j’avais testé moi-même il y a quelques temps sur un de mes textes où les scènes d’actions semblaient s’enliser dans la mélasse). Mais ce n’est qu’une inclination personnelle.
Ca veut dire aussi que tu vas devoir tout reprendre le texte pour adapter la plupart des paragraphes. Sinon, le second point qui m’a assez déranger de façon évidente, surtout au début du récit, c’est l’aspect « français » (ou tout au moins occidental) de la narration. En fait tu places ton récit sur la côté est des Etats-Unis (si je dis pas de bêtise). Du coup, inconsciemment on s’attend à lire dans le style étasunien ou en tout cas à être baigné dans l’ambiance de l’imaginaire collectif de la culture populaire nord-américaine. D’où le choix d’un vocabulaire qui doit forcément être adapté. L’exemple le plus frappant est à mon avis la scène où le fils et le père se retrouvent à table dans le bar et srcutés par la population locale. Tu emploies des mots comme « brasserie » ou « pub ». La brasserie c’ets français et le pub c’ets celte. Ca peut pas coller. Ca a l’air tout bête, mais c’est un détail qui reste dans un coin de la tête.
Ton récit s’apparente de toute évidence à un genre bien déterminé. Ca sent le Stephen King (à mon avis c’ets pas pour rien que tu as d’ailleurs donné son nom à une des rues de la ville ^^), ça sent le film d’horreur/ado des années 70/80, ça sent le Maxime Chattam, le Spielberg ou le Joe Dante ! Dans l’inconscient collectif, ta scène ne peut se passer que dans un diner’s : les restaurants tradi ou l’on sert du café à volonté et où l’essentiel des repas ressemble à un petit déj permanent (spécialité de tartes et waffle au corn sirup !). Dire qu’il s’agit d’une brasserie, et on voit aussitôt débarquer dans le paysage un cafetier en livrée ! Ca fait tâche dans l’esprit ^^
Dans le même style et pour une autre scène à propos des deux jeunes garçons alors qu’ils sont à l’école, tu emploies le mot « récréation ». La notion de « récréation » est parfaitement absente des nouvelles, romans ou même films US déjà évoqués. Ce qui en tient lieu, toujours en considérations des clichés inhérents au genre, serait plutôt la pause déjeuner du midi (sandwich fait maison ou cafétéria commune à l’appui). Tu vois le genre ?
Ce genre de détails, de vocabulaire, participe à mon avis à la construction de l’ambiance générale du récit. Tu as d’ailleurs toi-même inséré des éléments types dans ton texte : les larges rues pavillonnaires, les maisons uniformes…
Après, comme le relève ma camarade, il y a quelques points d’incohérence scénaristique. Je me demande par exemple pourquoi tu parles de la ville de Cheyenne, alors que tu semble insinuer au début, que la famille est originaire de NYC. Tout comme je me demande pourquoi cette précision géographique, alors que le lieu où se déroule l’action reste relativement éloigné de ces deux autres villes.
Pour le reste, une fois mis de côté ces deux principaux éléments, je dois dire que je suis entré dans l’histoire assez facilement, parce que tu as bien manié l’ambiance et le déroulement « classique » du genre. Les rats et les vampires, sont des éléments scénaristiques assez crédibles dans une nouvelle fantastique comme celle-ci, tout comme les relations entre les jeunes protagonistes. J’ai aussi bien aimé le personnage d’Andrew, même si j’ai encore l’impression qu’il n’est pas assez uniforme.
Tantôt très perspicace, tantôt naïf comme un adulte lambda… il y a un tout petit déséquilibre dans son comportement tout au long de l’histoire. A mon avis, il faudrait lui prêter un peu plus d’attention sur la durée pour bien le définir.
Tout comme Sharah, je trouve que le rythme est un peu irrégulier. Pas dans le sens où justement tu alternes scènes d’actions et scènes plus calme, mais de manière générale, on a comme une impression de mauvais dosage entre les deux, d’où le ressenti de « longueurs » par moment. A mon avis, la coupure de plusieurs mois dans le fil temporel est trop marquée, trop appuyé. Tu devrais soit l’habiller un peu plus, soit la réduire en conséquence.
Quant à la chute. Ah ! Moui, moi ça m’a suffi. Même si tu aurais à mon avis dû intervertir l’intro et la conclusion. A vrai dire j’ai du revenir sur l’intro une fois lu les dernières phrases. Il vaudrait mieux peut-être ne pas trop détailler la scène au début, et l’étoffer un peu plus à la fin.
L’épanadiplose n’est pas une maladie honteuse !
Bon ça reste peut-être un peu léger en effet. La solution du suicide peut être (sans tiret !) une conclusion logique et assumée à ce récit, quoi que pour un jeune de 13 ans dans de telles circonstances, c’ets un peu la facilité. Je m’explique. Ca passerait beaucoup mieux si le héro était bel et bien acculé, physiquement ou moralement. Tu peux me dire que c’est le cas ici, puisque son père vient (on suppose) de se faire vampiriser par les rats, mais n’empêche qu’on ne le ressent pas assez. Sans doute faudrait-il appuyer plus son calvaire. Ou alors opter pour un geste de libération ultime parce qu’il ne peut plus faire face au danger imminent de l’attaque de ses ennemis.
Là ça tombe un peu sur un matelas. On aurait même pu croire que c’était un choix par défaut pour mettre un terme à l’histoire, de peur d’en faire plus.
Et si justement tu en faisais plus ?
Si justement tu allais jusqu’au bout du fantastique et de l’horreur pour révéler ouvertement la corrélation entre les rats et ce mal étrange qui avance en ville…
Hein ?
Ça donnerait quoi une fin plus étayée ? | |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Jeu 29 Nov - 13:09 | |
| Merci de vos commentaires. Je vais bien évidemment retravailler tout ça, grâce à vous. Certaines choses m'étaient connues. Le problème du temps : j'ai voulu m'essayer au présent mais l'habitude du passé est peut-être trop ancrée car j'y reviens sans même y faire attention. Le vocabulaire. Je n'y avais pas pensé mais maintenant que tu le dis, c'est une évidence. Pour la fin, j'ai fait quelques recherches sur le rythme scolaire aux Etats-Unis sans toutefois revenir sur ce que j'avais écrit au début ^^' Les précisions géographiques. Comme l'a fait remarquer Shara, je devrais nommer tout de suite, la ville. Je n'avais jamais imaginé qu'ils puissent venir de NY... comme quoi j'ai du mettre des éléments sans y penser, puisque c'est la seule ville américaine que j'ai visité ^^ Cheyenne est une des villes qui correspond aux détails de temps de route dont je parle en partant de Castle Rock, comme elle semble plus grande je l'ai choisi finalement comme lieu de départ de la famille. Mais c'est peut être à revoir. L'influence. C'est évidemment clairement inspiré de Stephen King, d'ailleurs je ne l'avais pas mentionné au début du topic? D'où le choix de la ville d'ailleurs. Le style. Heureusement, Shara a noté qu'il y a eu une évolution, sans dire que c'est forcément beaucoup mieux ça me rassure de me dire que je n'écris plus tout à fait comme quand j'avais 14 ans ^^ La fin. J'hésite encore à retirer la scène d'intro, qui est aussi la scène finale. Je ne sais pas. Mais j'avoue que j'ai été gênée pour boucler. Et oui, je devrais peut être revoir cette fin en insistant plus sur les sentiments. Par contre, il n'y aura pas une "vraie" fin. Potentiellement, je me demande si je n'écrirai pas d'autres petites nouvelles ainsi sur le même thème et qui toutes rassemblées expliqueraient vraiment ce qu'il se passe. L'idée me plaît. Pour moi, cette nouvelle est avant tout une tranche de vie et je ne veux pas expliquer plus avant cette histoire de rat-vampire. Sans compter que pour le moment j'en serais bien incapable. Il me manque encore des éléments sur leurs motivations. Bref, sincèrement, merci. ça fait un bien fou. | |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
Personnages RP Pseudo: Grendelor Pseudo : Lùthien Pseudo : Pr. Lim
| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 7 Avr - 19:51 | |
| A chaque jour suffit son miracle.
J'ai fini une première relecture, changé les temps (en espérant n'avoir rien oublié), changé quelques éléments, retravaillé la fin. Il faut encore que je remette tout ça au propre sur le pc. Et ensuite revoir vraiment au niveau des personnages.
Pour Andrew, le père, je le vois vraiment comme un adulte terre à terre, un peu naïf et surtout dépassé. En relisant, je n'ai pas vu d'endroit où il semblait perspicace. Donc ça m'a semblé cohérent.
Bref, bientôt en ligne, la nouvelle mouture. | |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 26 Mai - 18:47 | |
| Un peu de motivation et hop
http://rapidshare.com/files/4076481029/l'ombre.odt | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 26 Mai - 19:00 | |
| - Citation :
- Nom du fichier: l&
Taille du fichier: 0.00 MB fichier introuvable marche pas ton lien :-( | |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 26 Mai - 19:15 | |
| Oui, je comprends pas. En attendant, la nouvelle version est dans la bibliothèque des tomes longs
Edit : essaie ça pour voir | |
| | | Tr0n
Nombre de messages : 3306 Age : 44 Date d'inscription : 13/03/2008
Personnages RP Pseudo: Sucedebout Pseudo : Grocube Pseudo : Tron
| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 26 Mai - 19:18 | |
| Tu as regardé la correction du début que j'ai fait ou tu as écrit un bout de la suite ? | |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre Dim 26 Mai - 19:29 | |
| Je n'ai jamais rien reçu de toi, je croyais te l'avoir dit. J'ai donc repris avec ce que m'ont dit Shara et dvb | |
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| Sujet: Re: [Collaboration][Ecueil] L'ombre | |
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