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 Quatorze heures du mat’

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dale cooper

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MessageSujet: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeJeu 13 Déc - 0:52

Encore un coup des séléniens !

Cette fois-ci c'en est trop !

Une situation improbable va se produire dans une poignée de secondes sur le sofa ci-dessous.

La seule solution pour nos deux héros sera d'enchainer les épisodes décousus de cette cascade d'embuches.

En reprenant chaque poste précédent dans un mini-résumé à la façon de Monsieur Previously, les deux héros, auront exactement l'équivalent de deux pages word pour faire avancer cette mésaventure jusqu'à son dénouement final, logique et imparable.

Est-ce vraiment de l'impro ? Est-ce vraiment un scénario machiavélique ?

Vous le saurez en lisant :

"Quatorze heures du mat' " Une nouvelle aventure de Davy et Mickey !



Et si tout ça ne vous suffit pas et que vous voulez encore plus de n'importe quoi, n'hésitez pas à corser l'aventure de nos deux héros en leur imposant des gages, contraintes, défis et autres embûches (en suivant ce lien ! vas-y clique ! on t'attend de pied ferme).







Dernière édition par dvb le Dim 23 Déc - 19:32, édité 3 fois
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MessageSujet: sur le Sofa   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeJeu 13 Déc - 0:54

Quatorze heures du mat’ Flat,550x550,075,f



épisode 1 : Sur le sofa


Quatorze heures du mat’

Mickey se leva de son sofa. Il attrapa un dadydel sur la table basse en face de son sofa.

Il défit avec soin l’emballage de la préparation fromagère. Le rituel voulait qu’il tire sur la ficelle de film alimentaire avec ses dents. Pas n’importe lesquelles : une incisive et une autre. De préférence une du haut et une du bas. Le premier dadydel de la journée était sacré.

Il remercia la providence pour l’avoir fait naître en un lieu et une époque où on pouvait s’en procurer dans n’importe quel Lidl du coin.

Il se dit qu’il aurait été malheureux de vivre à l’époque de l’Atlantide ou encore en 1871.

A coup sûr il aurait été noyé ou aurait été fusillé lors d’une émeute parisienne.

La guigne !

Cette idée l’insupporta. Elle trotta dans sa tête jusqu’à lui faire perdre le goût du fromage.

Il était quatorze heures et il était sur son sofa.

SOUDAIN !

Rien en fait.

Sa piètre tentative pour se distraire de ses sombres pensées ne le fit que le ramener vers que des trucs et des choses sans queue ni tête ni que rage.

Dans la rue il y avait une musique. Une chanson étrange à base de coup de fusil, de hénissement, d’enfants rieurs et de banjo guilleret.

Le faux tatouage fait au marqueur sur son ventre attira son attention.

« Expozé mec célèbre »

Qu’est-ce que ça voulait dire ?

Où était Davy ?

Pourquoi était-il dans un sofa en face d’une table basse où trônait un filet de dadydel à peine entamé ?

Que de questions. Que de bousculades dans sa tête.

Un nouveau coup de feu dans la chanson.

Il y avait deux chats sur le bord de la fenêtre. Un en peluche rose et l’autre en matière organique écaille de tortue.

L’un ne disait rien, l’autre semblait prêt à bondir et le regardait de ses deux yeux de plastique rose.

Le dadydel se consuma sous son palais faisant resurgir les souvenirs de la veille.

Il y avait eu une soirée.

Une soirée d’inauguration. Après un vernissage.

Il y avait un homme-kangourou.

Ou peut-être était-ce juste un dessin animé sur un écran dans une vitrine de magasin qui vendait des télé qui diffusaient des dessins animés avec des homme-kangourou dedans.

L’homme au chapeau toussota pour attirer son attention.

« Alors ? heureuse ? »

Hein ?

Mickey se palpa les seins. Il examina soigneusement son vernis à ongle rouge pétasse.

Irréprochables. Ses ongles étaient parfaitement manucurés.

Il se dit que s’il était une pétasse il aurait sans doute pris beaucoup de plaisir à avoir des ongles vernis et jolis.

« Je ne sais pas pour qui vous me… merdalor ! »

Il ne parlait pas avec une voix de fille. Il n’avait pas qu’une voix de fille. Il était une fille !

Le soutien-gorge lui irritait les épaules, le dos et les aisselles.

Son petit bonnet le déçu un peu. Par contre il fut satisfait de sa taille fine et des ses jambes aux genoux bien dessinés. Il trouvait souvent dommage que les belles femmes n’avaient pas toujours des genoux à la hauteur du reste de leur physique.

Cependant quelque chose clochait.

La dernière fois qu’il s’était souvenu de quelque chose, il se rappelait s’en être souvenu en tant que garçon. Hier encore il était Mickey, l’artiste dadadaiste de renom supposé. Il était plasticien, pas adepte de la chirurgie plastique.

Le chat rose tomba au sol dans un silence de peluche.

Qui l’avait fait tomber ?

Le vent passé à travers la fenêtre ouverte, où le chat écaille de tortue. Se pouvait-il qu’il s’agisse d’un mâle ?

« On se connait ? » dit-ille ?

L’homme au chapeau lea dévisagea.

« Tu me déçois ma puce. Moi qui pensait que cette nuit t’aurait laissé un souvenir impérissable »

Je suis une fille facile ! Quelle horreur !


Dernière édition par dvb le Ven 27 Sep - 0:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeVen 14 Déc - 22:51

Monsieur Previously a écrit:

« Dans l’épisode précédent, Mickey s’est réveillé et a mangé un dadydel. Après avoir contemplé deux chats, il découvre qu’il est devenu une femme. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il a couché dès le premier soir. Déçu par la taille de sa poitrine, pourra-t-il se les faire grossir ? Ou devra-t-il restituer le corps à sa propriétaire ? Vous le découvrirez en regardant la suite de Quatorze heures du mat’. »


Quatorze heures du mat’ Marguerite-siege-arriere-4cv

Episode 2 : Sur la banquette de la voiture


Quatorze heures du mat’

Davy se réveilla dans un sac de couchage qui n’était pas le sien. Le sien il le possédait depuis trois ans, il ne l’avait jamais lavé et il y avait du sable au fond qui ne partait pas même s’il le secouait la tête en bas.

La banquette n’était pas la sienne. Bizarrement, la voiture non plus.

En se redressant sur le siège arrière, son dos le lança. Il pensa qu’il avait dû jouer encore une fois à Bruce Willis en faisant du parkour avant d’aller se coucher.

Sur son bras, une croix gammée et un sexe d’homme étaient dessinés.

Il rit en reconnaissant que ce n’était pas son écriture et que d’habitude il se les dessinaient sur le front. Mais le mec qui lui avait fait ça, avait un certain talent et Davy savait reconnaître un talent quand il en voyait un. C’était un putain d’énergumène dans le milieu artistique.

Une bouteille trainait sur le sol et il la ramassa. Il prit une gorgée et il se dit qu’elle avait un drôle de goût pour de l’eau. Pour être certain il finit la bouteille. Après ça il était convaincu que ce n’en était pas.

Où était Mickey ?

Pour le retrouver Davy fouilla la voiture et même le coffre.

Personne. Etrange. Davy était sûr qu’ils étaient ensemble quand ils avaient fait le remake de Piège de Cristal dans la rue.

Dans le rétroviseur central un mec le regardait. Il avait les mêmes cheveux mais pas les mêmes yeux. Ceux de Davy avaient une couleur et ceux du gars étaient grands et noirs et recouvraient un bon quart de sa figure. En plus ils se poursuivaient jusqu’aux oreilles.

Davy hurla sa mère et s’enfuit en courant dans son sac de couchage.

Il se souvenait d’un dinosaure géant ravageant Tokyo.

Il se rappelait une équipe de sado-masochistes en combi unicolores mais de couleurs différentes entre eux sauvant la planète.

Il se remémorait la Coupe du Monde 98 où Zizou pulvérisait les Brésiliens.

Que de violence en ce monde de brutes.

Il se jura que s’il en réchappait, il ferait un don du sang au Secours Populaire.

« Je ne suis jamais allé dans le Jura. Ni dans les Vosges. Et encore moins dans le Massif Central ».

En courant il avait perdu ses lunettes de soleil mais il ne s’arrêta pas de peur que l’inconnu ait décidé de le poursuivre. D’ailleurs, il ne se retourna pas. Dans les films les gentils se retournaient et se faisaient prendre en gang bang par des italiens et des grecs victimes de la crise économique.

En ville, il croisa un mec avec une tête de cheval en train de danser devant des moquettes, une mamie qui fumait un spliff et la police qui tabassait un blanc.

Où était Zizou ?

Le monde était psychédélique. L’avalanche d’informations aurait pu détruire le plus stable des hommes. Mais
Davy fit front. Pour lui tout était clair.

Fallait qu’il retrouve Zizou.

Ouais, fallait qu’il retrouve Zizou. Et il savait par où commencer.

Par l’ordinateur de Mickey. Il avait internet et sûrement des réserves de dadydels. Lui était en manque et n’avait bu que de la pisse depuis son réveil. Il avait la dalle.

En plus les gens le regardait chelou.

Il avait faim et envie de faire un caca de fête.

Chez Mickey y’avait des toilettes, du papier et des dadydels. Et une connexion internet.

« Hey mais moi aussi. Sur mon smartphone ».

Davy s’arrêta en plein de milieu de la route, dit à la blondasse qui l’insultait qu’il avait déjà détruit trois voitures hier soir en jouant à Bruce Willis et qu’il pouvait très bien recommencer, puis il sortit son smartphone.

Plus de batterie.

Coïncidence ? Hmm…

Oui, sans aucun doute. La batterie des smartphones était une vraie merde. Encore un complot entre les fabricants et EDF.

Mickey avait un chargeur. Il avait un chargeur, des chiottes, du papier, des dadydels et une connexion internet.

Davy courut et courut et courut.


Dernière édition par Mike001 le Sam 15 Déc - 2:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeSam 15 Déc - 1:58



Monsieur Previously a écrit:
Précédemment dans Quatorze heures du Mat’ :

Davy, l’autoproclamé artiste de renom se réveille dans un sac de couchage dans une voiture qui ne sont pas les siens. Pris de panique et en manque de produits laitiers, il se met à la recherche de son ami Mickey. En chemin alors qu’il traverse la ville en sautillant dans le sac de couchage, son imagination s’emballe et il craint pour sa vie. Une idée fixe le pousse à vouloir retrouver la trace de Zinedine Zidane…




Quatorze heures du mat’ 41kq-w3b4nL._SL500_AA300_


Episode 3 : Descente aux envers



« Alors, Zizou ?
- Hein ? Je ne sais pas pour qui vous me… merdalor ! On se connait ?
- J’ai mal au pouce. Moi qui pensait que cette nuit m’aurait laissé un souvenir impérissable… »

Mickey regardait Davy assis sur le fauteuil à côté du canapé.

« Davy c’est toi ?
- Bah qui d’autre ! Putain, j’ai un vieux goût de pisse dans la bouche. Même avec trois dadydel, j’arrive pas à faire passer ce goût de chiotte. Je crois que j’ai bu de la pisse au réveil.
- T’es là depuis combien de temps ?
- Une heure à peu près. Enfin je crois. Je me suis réveillé à quatorze heures du mat’ dans une bagnole, je suis sorti et je suis venu ici directement. Mais en chemin je me suis aperçu que j’étais en pleine descente. Je voyais des choses. Des machins. Des… l’horreur. J’ai croisé Tatie et j’étais poursuivi par des grecs qui voulaient m’offrir en sacrifice à un dinosaure à Vulcania. C’est là que je me suis rendu compte que…
- Putain je suis une meuf ! Arrête tes conneries ! Tu vois pas que je suis une meuf ?! Ca craint ! On a couché ensemble ? Tu as abusé de moi sans mon consentement ?
- Mais non t’es pas une meuf, t’es juste en train de finir ton bad trip !
- Tu crois ? Tu dis pas ça pour me rassurer ?
- La vache ! On était où hier soir ?
- Chez Tata.
- T’es sûre ? Je veux dire, t’as l’air encore toute chamboulée.
- Pourquoi tu me parles comme si j’étais une meuf ?
- T’arrives à lire mes accords quand je parle ?
- Mais de quoi tu parles ?
- Non toi, de quoi tu parles ?
- Je sais plus, je me sens un peu bizarre, j’ai mal au bide comme si j’allais avoir mes règles.
- La vache ! Faut vraiment que tu redescendes. C’est trop chelou. On dirait que t’as la tête d’Aurore.
- Je suis pas Aurore ! Dis moi que je suis pas Aurore !
- Il me faut un dadydel ! Quelle heure il est ?
- Quatorze heures et quelques.
- Impossible : je me suis réveillé à quatorze heures il y a une heure. Je le SAIS ! C’est vrai hein ! Je le sais parce que c’est la première chose que j’ai vu en me réveillant : l’horloge de la bagnole indiquait très exactement quatorze heures zéro zéro zéro. Et j’ai au moins mis une heure pour venir jusqu’à chez toi.
- T’étais où ?
- Dans un sac de couchage.
- Après ?
- Dans une voiture.
- Après ?
- Devant le Domac.
- Avant ?
- Sur un passage piéton. Yavait une connasse en bagnole qui voulait me vendre à un groupe de touristes italiens.
- Avant ?
- Dans un sac de couchage.
- Un peu plus après.
- Je me suis arrêté à la BNP pour retirer des sous pour m’acheter un pain au chocolat et le journal pour vérifier que j’étais pas mort dans les avis de décès. Et puis là je me suis aperçu que j’avais oublié mon portefeuille quelque part dans ma mémoire et j’ai voulu consulter la biographie de Zizou sur mon smartphone mais j’avais plus de batterie alors je me suis rappelé que j’avais envie de faire caca et qu’il fallait que j’arrive chez toi pour…
- Jure moi que je suis pas Aurore ! »


A quelques kilomètres de l’appartement de nos deux héros, une jeune fille blonde émergeait d’un sommeil troublé par une succession de rêves qu’on aurait dit que c’était des délires de Davy et Mickey tellement c’était flippant.

La fille ouvrit un œil, puis un autre, puis un autre. Elle recommença ainsi à compter ses yeux jusqu’à ce que son cerveau parvienne à maintenir les deux ouverts en même temps. Elle tenait à demi nue (la partie gauche encore habillée) en semi apesanteur dans un gigantesque bocal. Elle respirait par un masque collé à son visage. Avant d’avoir peur elle voulu à moitié cacher son intimité dans un réflexe de semi-honte à demie divisée. Elle barra son sein nu avec son bras velu.

SON sein… avec UN bras de mec sur lequel était dessiné une bite, une faucille et un marteau.

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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeSam 22 Déc - 0:12

Monsieur Previously a écrit:
L’épisode 3 a apporté sa dose d’événements : Mickey est bien une femme mais n’est pas une fille facile comme il le craignait, son bad trip n’arrange pas son ouïe. Davy, quant à lui, connait des problèmes temporels à moins qu’il ne voyage dans le temps puisqu’il s’est réveillé à quatorze heures or quand il arrive chez Mickey il est quatorze heures alors qu’il a mis une heure pour arriver chez ce dernier. Par ailleurs on apprend que Mickey a une tante qu’il appelle « Tata » voire « Tatie » et que la femme à qui il ressemble se nomme « Aurore ». Mais Zinedine Zidane dans tout cela ?

Quatorze heures du mat’ Zinedine-ZIDANE-108

Episode 4 : Sur la route

Davy sortit des toilettes, dadydels à la main, smartphone chargé dans l’autre une briquette retenue par une paille pendant de la bouche, contraignant son élocution.
« Tu chavais que Zizou a marqué chent chinquante-chiche buts dans toute cha carrière ?
- Lâche ton portable et vient m’aider. Faut que je retrouve mon corps.
- Ch’est impératif que che choit fait dans l’immédiat ?
- Ben ce serait mieux je trouve.
- Imagine tout che qu’on pourrait faire. Chi on t’habille en michtonneuvse on pourrait plumer pleins de gars.
- A quoi tu penses ?
- On va au casino, moi je repère le pigeon je te fais un chigne et tu te plaches sur une machine à chous pas loin de lui. A che moment-là tu gagnes et cries de zoie. Du coup il te mate, tu lui fais un clin d’œil et avec ton doigt tu lui propozes de te rejoindre. Il s’exzécute, te paye un verre ou deux après vous vous marriez, tu divorches et t’as la moitié de cha tune.
- Pas mal, mais ça risque de prendre du temps, non ?
- Ouais, quelques mois. Ze reconnais que c’est un dézagrément. Tu devras prendre chur toi.
- Il va me prendre tout cours ouais.
- Ch’est un richque aussi. Tu peux touzours dire que t’es ménopauzée ou que t’as le chida du kul.
- Okay. Mais on le garde comme plan B.
- Comme tu veux, ch’est tes fèches après tout. Moi chuis que ton compliche.
- Sinon on peut aller chez Tatie pour démêler cette affaire une bonne fois pour toute.
- Auchi. »

Davy et Mickey partirent de l’appartement du dernier, le premier avait toujours dans sa bouche la paille.
Dans la rue, subitement et comme par hasard, ils tombèrent sur un feu de camp de montgolfières entretenu par des contestataires au mariage bisexuel entre les pandas et les clémentines passablement énervés.

« Minch’alors, comme par hazard.
- Qui aurait pu s’attendre à cela ?
- Perchonne. Ch’est tellement inattendu.
- Ne nouz’attardons pas ichi, ils m’ont l’air pachablement énervés ».
Soulagés d’avoir la vie sauve et essoufflés d’avoir couru si vite, l’homme et la femme reprirent leur souffle.
« Attends, cha me rappelle quelque choze.
- Quoi donc ?
- Chette courche, les montgolfières qui crament toi en gonzesse et habillée comme une roumaine de cheize ans.
- Vraiment ? Ça va régler ton voyage dans le temps ?
- Ché pas mais cha me reviens en partie maintenant, chais une peinture que z’ai faite, t’étais là g’en chuis chûr et chertain. La cholution est dans le tableau.
- Il est où ?
- Chez ta tante ».

Alors ils reprirent leur route. Galvanisés par leur soif d’aventure et leur envie de résoudre les mystères trépidants qui leur arrivent. Et d’ailleurs, ce fut pour cela que Davy coinça un vieil homme contre un poteau, afin de régler son problème temporel.

« Il est quelle heure, ch’il vous plaît ?
- Qua… qua… quatorze heures trente-deux.
- Impochible. Ge me chuis réveillé y’a plus d’une heure dans une caiche, g’ai bu de la piche et il était déjà quatorze heures.
- Le changement d’heures, je ne sais pas, laissez-moi partir, s’il vous plaît. J’ai de l’argent, je peux vous payer. Je dois changer de pantalon et j’ai le sida du cul.
- Mais oui, le changement d’heures, on aurait dû y penser.
- Y’a eu un changement d’heures chette nuit ?
- Non.
- Hey papy, pourquoi vous partez ? Et y’a pas eu de changement d’heures comme vouz’avez dit, cha veut dire quoi ?
- Il t’entend pas je crois, crie plus fort.
- Hey papy, vouz’avez fait tomber votre portefeuille et on est toujours dans la merde avec nos montres !
- Mouais, dommage, il avait l’air amical.
- Clair. En tout cas tu vois que cha marche le chida du kul ».

Le couple poursuivit sa route vers LES réponses. Au bout de leur chemin, de leur route se trouvait la Tata. Celle qui leur rendrait leur vie.


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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeSam 29 Déc - 20:06

Monsieur Previously a écrit:
Soyons sérieux un instant je vous prie. Cette histoire n'a aucun sens ! On a là une paire de types dont l'un est enfermé dans le corps d'une femme et l'autre qui tient à sa bouche une briquette de jus d'airelle qui semble tenir dans les airs par la seule force d'une paille magique... On a aussi une histoire de mage sud-américain qui serait soi-disant capable de faire des tours de passe-passe avec le cerveau des gens... hein ? Ah on est pas encore arrivé à cette partie de l'histoire. Ca s'appelle un spoiler ? Et on me demande poliment de fermer ma bouche ? D'accord... donc si je comprends bien, je dois juste me contenter de dire que les deux personnages sont dans la rue et qu'ils pensent pouvoir démêler cette intrigue sans queue ni tête, juste en retrouvant un tableau ? Vous ne me ferez jamais croire qu'il y a un véritable scénario là-dessous. J'en ai vu des séries débiles avec des intrigues à la con, mais là ça dépasse l'entendement. Même dans Lost, Heroes ou ²ment dans Boxer Boxer j'ai jamais vu ça !

Bon... la suite.

PS : ah oui, j'oubliais. Comme les spectateurs de ce RP pathétique peuvent aussi imposer leurs propres contraintes aux personnages, ça rajoute encore une couche de confusion. Mais voyons comment nos deux héros vont s'en sortir avec la contrainte de Jarod : pas un seul « e » dans un texte sur le dadadaïsme !

Alors là s'ils s'en sortent, je jure de ne plus faire d'incipit aussi long !

Quatorze heures du mat’ 1120196_3_f90d_le-logo-de-wikipedia_d7717525d336ea29b71224cbf4a1635e

EPISODE 5 : Wiki est ton ami


Mickey abandonna très vite les jolis souliers vernis qu'il portait, pour courir plus facilement dans les ruelles. Il n'avait pas l'habitude des talons hauts, car il n'avait jamais été une fille avant ce jour. Il se demandait d'ailleurs comment on pouvait vivre une vie normale avec un tel accoutrement... Il regarda son ami Davy, qui chirotait encore cha briquette de chus de fruit.

« Ya quoi dans ta briquette ?
- Ch'est du chus d'airelle bio.
- Tu m'en donnes un peu ? J'ai soif.
- Non ! Che peux pas. Che l'ai fini quand ch'étais dans tes toilettes en train de rezarger mon téléphone.
- D'accord. N'empêche que... Je me demande bien pourquoi je suis enfermé dans le corps d'Aurore. Et d'ailleurs elle est où, elle ? »

Davy mima un basketteur de NBA en train de se concentrer pour un tir au panier décisif après une faute. Il projeta la briquette de jus d'airelle bio dans une benne à ordure un peu ouverte, comme s'il s'agissait d'une balle de basket ball en plus petit et un peu moins orange.

«  Yes ! Deux points !
- Non ! C'est un coup franc, ça vaut que un point.
- J'y connais rien moi en water-polo de toute manière. Et pour répondre à ta question, la logique voudrait qu'elle soit enfermée dans TON corps.
- J'y ai pensé un moment aussi. Mais je suis pas tout à fait sûr. Si c'était le cas ça voudrait dire que l'intrigue est super simple et qu'on aurait fini l'aventure dans trois ou quatre épisodes. Et ça c'est absolument hors de question.
- T'as raison ! Mais une chose est sûre : cette situation est exorbitamment intolérable !
- Insupportable !
- Inadmettable !
- Je suis né dans une étable !
- Je sais plus si c'est Davy ou Mickey qui parle !
- C'est à mon tour de parler. Je disais donc que ça peut pas durer. Il faut que je retrouve mon corps. Il faut retrouver Aurore. Dès lors, elle doit être quelque part dehors.
- Allons-y alors... Mais où ? Essaie de te souvenir ? Que s'est-il passé hier au vernissage pour qu'on en arrive là ?
- Je sais plus.
- Il faut que tu remontes le fil de ta mémoire.
- Peux pas !
Alors il faut que tu fasses appel aux souvenirs de ton corps. Enfin... de CE corps. Concentre toi sur des émotions simples, sur la mémoire des cellules. Remonte le fil de cet ADN.
- Je... j'ai des bribes qui reviennent.
- Continue, les réponses vont venir...
- Je... crois me souvenir de la journée d'hier.
- Vas-y, décris-moi ta journée d'hier.
- Je me suis levée à 5 heure. J'ai fait du covoiturage pendant dix heures avec un conducteur qui s'arrêtait toutes les heures et quart pour fumer deux cigarettes, prendre un café et aller aux toilettes parfois. Il était très brusque dans les ronds points et des fois il avait des coup de sang, on sait pas pourquoi. Et je me suis aussi faite peloter sur le chat... deux fois !
- Laisse tomber ! Ce ne sont pas des informations utiles. En plus tout le monde sait déjà ça !
- Ouai... On aura au moins essayé. On va chercher le tableau chez Tatie ? C'est par où ?
- Attends, je regarde le chemin sur mon smartphone. »

Davy tapota sur le smartphone et y trouva une application pour retrouver son chemin. La course poursuite contre la montre et contre les contestataires virulents les avait mené à deux rues de chez eux. Mais comme il s'agissait d'une rue qu'ils n'empruntaient jamais, ils se sentaient un peu perdus.

« On se sent un peu perdus » s'exclamèrent-ils à qui voulait les entendre.

Il tournèrent une fois à droite, avancèrent sur quelques mètres, puis tournèrent à nouveau à droite. Ils marchèrent ainsi jusqu'au carrefour suivant où ils bifurquèrent à droite. Ils suivirent la nouvelle rue sur quelques mètres avant de tourner une dernière fois à droite (sauras-tu retracer au crayon le chemin que Davy et Mickey viennent de faire pour retrouver la briquette de jus d'airelle tombée du panier de water-polo ?).

« Je me demande si on n'est pas en train de tourner en carré là ?
- Hey ! Regarde ! Sur mon smartphone ya Wikipédia !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Oh ! Sérieux ? Regarde ce qu'il y a d'écrit sur nous !
- Bah c'est écrit : 
Wikipédiadiadia a écrit:
Dadada (trad.angl. : dadadaism) Courant pictural trop camion prônant l'imagination dans l'installation d'un art futur ou fictif.
- Ah ouai c'ets bien nous !
- Bon et si au lieu de résoudre des contraintes trop kawai, on se... »






Monsieur Previously a écrit:
Oups ! J'ai éteint le dialogue avant la fin de l'épisode ! Quel maladroit. Je suis désolé !

Vous avez vu avec quelle facilité les auteurs ont réussi à résoudre à la fois la contrainte littéraire, faire avancer l'histoire et écrire tout ceci en seulement deux pages word ?

Non là je leur tire mon chapeau : il y a vraiment un sacré scénario là-dessous, je n'aurai pas dû être si mauvaise langue !

A très bientôt pour un nouvel épisode de Quatorze heure du mat' !


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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeVen 4 Jan - 19:17

Monsieur Previously a écrit:
Ayé, voici venir l'épisode suivant. Et moi qui le connait déjà, je vous annonce que ce n'est pas joli-joli. Je n'ai même pas envie d'introduire davantage ce désastre... La suite :

Quatorze heures du mat’ 4754706-7108152

Episode 6 : Dans la caserne d'Ali-G Babar

Pr Lim
Venez les amis ! Partons à la découverte de cette magnifique caserne de Galvorn qui regorge de trésor.


Smirtnoff
Youuuupiiiiii !!! C'est trop bien. Merci à vous, Prof. Chen.


Pr Lim
De rien mon petit. J'ai eu mon BAFA tu sais, alors vos préoccupations je les connais. Ainsi que les moyens de vous occupez pendant une journée entière. Du coup, partir explorer une caserne abandonnée je me suis dit que c'était une bonne idée, surtout depuis la fois où j'ai été suspendu pour avoir perdu les enfants sous ma surveillance au cours d'une partie "d'enfants-soldats sous drogue" à balles réelles.


Hugo
Prof., y'a Kévin qui a caché quelque chose dans sa poche.


Maelun
Wesh, c'est même pas vrai. C'est juste un bout de caoutchouc tombé par terre. Moi j'aime bien alors je l'ai pris, t'as vu.


Silna
T'es qu'un menteur d'abord. Je t'ai vu, c'était des pièces. On avait dit qu'on partageait à part égales le trésor. Tu fais chier Kévin.


Luthien Mike Exodus
Repose ça tout de suite sinon on te marrave la gueule !


L\'araignée
Prof., Prof., Prof., yé mé fait attaqué par oune araignée !


Lucia
Wouah, Jacob, t'es troooooooooooooop boooooooooooooooop, même avec l'araignée qui te bouffe le torse tellement que tu vas perdre la vie. Edward il est tellement nul comme vampire quoi. D'ailleurs les vampires c'est trop nul quoi.


Aluün
Attendez ! Je peux le sauver.


Pr Lim
Vraiment ? Ça m'arrangerait parce que avec le gamin que j'ai perdu hier en lui expliquant les règles du jeu du foulard et les deux que j'ai envoyé vendre des chocolats chez les curetons et qui ne sont jamais revenus, je suis un peu dans la galère.


Aluün
Pas de problème, Pr. Avec mon chapeau magique, tout vos soucis s'évanouiquent.


Pr Lim
Vraiment ?


Aluün
Non je déconne. C'est un chapeau ordinaire. C'est juste que je suis bourré comme un melon.


Laylay Sharah\'In Tear
Professeur Chen, regardez ce qu'on a trouvé. C'trop camion nan ?


Silna
Bof, ce ne sont que des accessoires de mode. Rien de plus, rien de moins. Regardez moi plutôt je suis transformiste :


Sephiroth
TADAMMM !


Aenaril
Ah ouais. Tu as l'air plus détendue avec ces mains de crabes playmobil.


Sephiroth
Hey ! Tu t'es pas regardé ! On dirait assassin's creed qui aurait fusionné avec un tampax usagé !


Laylay
De quoi ? vas-y répète tapette !


Pr Lim
On se calme les enfants !


Maelun
Ouais vas-y vous êtes relous ! Faites comme il vous dit le Prof. Chen.


Pr Lim
Merci Kevin !


Lucia
Lèche-cul !


Maelun
Qu'est-ce t'as dit la meuf là ? Tu veux que je t'apprenne le respect de toi-même sale pute !


Pr Lim
Tu t'égares là Kévin...


L\'araignée
Ouille Ouille yé toulours mal Prof. ! Ké qu'on fait pour moune araignée your le ventre ?


De Vaanne
Je connais une solution simple, efficace, douloureuse !


L\'araignée
Yé bon, yé né plous mal.


Hugo
Prof., Prof. ! Regardez : j'ai trouvé une salamandre !


Aenaril Laylay Mike Sharah\'In Tear
Lèche-cul ! On va te pé-fra toi, le premier de la classe !


Hugo
Bah quoi c'est vrai hein !


Siroko
Miaou !


Pr Lim
Mais ce n'est pas une salamandre ça Jonathan, c'est un chaton.


Hugo
Je parlais pas de ça Prof.


Issac
Groar !


Pr Lim
Oh putain !


Lucia Maelun
La gueule ! Ca craint !


Pr Lim
Bon... on se casse maintenant... laissons cette chose géante visqueuse et menaçante là où elle est. Tiens en parlant de chose géante, visqueuse et menaçante : les enfants vous avez déjà goûté à de la liqueur de Chen ?
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeVen 11 Jan - 1:26



Monsieur Previously a écrit:
Bon, je ne reviendrai pas sur l'ineptie des deux « auteurs » lors de leur dernière intervention (ou serait-ce la faute du public qui leur impose des contraintes aussi insoutenables qu'absurdes?). Ceci n'a purement aucun sens. Revenons donc à la trame de l'histoire.

Davy et Mickey se sont mis en route afin d'aller trouver un mystérieux tableau qui devrait leur permettre d'élucider cette sordide affaire. Ou alors c'est juste un nouveau prétexte pour écrire n'importe quoi...

Quatorze heures du mat’ 841804


Episode 7 : en route pour chez Tatie



Davy et Mickey, ne prêtèrent guère attention aux événements de l'épisode précédent. A vrai dire ils ne réagirent pas outre mesure à cette irruption spontanée de personnages de dessins animés poursuivis par une salamandre géante. Ils avaient bien mieux à faire.

Abandonnant l'idée de retrouver leur chemin dans cette ville aux rues et contre-allées tortueuses grâce aux promesses d'une technologie aussi tactile qu'éthérée que décevantes, ils prirent la direction de l'abribus le plus proche.

Ils tentèrent d'attirer l'attention de ses éphémères habitants, mais aucun ne voulut se sentir concerné par le désarrois des deux artistes. Ni la vieille dame au cabas vide, ni l'ouvrier, ni le policier, ni le militaire, ni le motard moustachu et pas même l'indien ou le cowboy. Décidément les années soixante-dix et leurs airs légendaires d'une ère révolue, de ceux qui prônaient l'amitié, la civilité et la serviabilité entre concitoyens libres et égaux en droit, étaient loin derrière eux. En fait ils n'y avaient jamais vécu, et ce n'était pas un mal.

Le jeune homme et la jeune demie femme se frayèrent un chemin jusqu'à la carte de la ville qui représentaient les environs immédiats de cet abris pour débris décatis.

Vous êtes ICI

« On doit être quelque part par ici, dit Davy »

Une longue ligne rouge traversait la carte de part en part, entre le port et l'aéroport, mais en évitant soigneusement les abords de la gare. Il s'agissait du tracé de la ligne DEUX. Davy se souvenait avoir vu d'autres abris bus et des bus portant le numéro DEUX sur leurs frontons, lorsqu'il rendait visite à tatie.

« On n'a qu'à prendre le bus !
- OK ! Tain ! CE soutif me gratte comme si j'avais des puces !
- Enlève-le ! Tu seras tout aussi bien en t-shirt.
- Tu crois ? Non ça se fait pas : on va choquer la sensibilité des gens de l'abribus. Si j'enlève mon soutif là, tout de suite ? Ca vous heurte ? »

L'indifférence faillit l'emporter sur la pudeur gênée des regards qui se détournèrent d'eux à ce moment là. Avec force contorsions, Mickey se défit finalement de ses baleines, pigeons, agrafes, bretelles et dentelles. Ne sachant où les ranger, il les enfourna dans son sac à main.

Un bus de la ligne DEUX arriva à point nommé pour dissiper le malaise de la vieille dame et des village people.

Davy et Mickey s'y engouffrèrent et firent un sourire engageant au chauffeur. Ils n'avaient ni l'habitude d'être méprisants envers les petites gens, ni celle d'acheter des titres de transport. D'ailleurs ils ne savaient même pas qu'il fallait payer un droit d'entrée dans les transports en commun, vu qu'ils n'y allaient pratiquement jamais, à cause du bruit et de l'odeur et des racailles. Fort heureusement de discrets hauts-parleurs diffusaient un chouette petit morceau de musique funcky d'une durée de cinquante deux minutes et quatre secondes pour les besoins de l'ambiance sonore *

Ils trouvèrent un coin peinard vers le fond, près des grandes baies vitrées d'où l'ont pouvait voir comme par magie, le spectacle de la ville défiler à vive allure.

« Hey Mademoiselle tu es très charmante c'est quoi ton prénom ?
- Euh, Mickey, je crois que c'est à toi que s'adresse ce garçon.
- Hein qui ça moi ? Je m'appelle euh...
- Bah vas-y fais pas ta majorée. T'es perchée ou quoi ? T'as fumé de la beuh ?
- Oublie pas que t'es une meuf !
- Ah ouai c'est vrai. Mais tout ça pour moi c'est un peu neuf.
- Bah alors mademoiselle tu accouches ton blaze ?
- Fais gaffe quand même : je crois que c'est un gros naze...
- Euh... Je m'appelle Mickey ! Non ! Nicky !
- Hey c'est génial ça ! Je trouve ça trop sexy !
- Laissez-nous Monsieur s'il vous plait !
- Quoi c'est ta zouze ? Elle est trop bonne elle me plait !
- Tiens c'est marrant il a fait une rime quand il t'a répondu !
- Oh sérieux ? J'ai même pas entendu !
- Si si il a fait rimer « s'il vous plait » avec « elle me plait ». Du coup ça rime riche ! Ca rime luxe même !
- Riche. Luxe. Ca rime du pareille au même.
- Vous êtes trop chelous vous deux ! Vous êtes des poètes ou bien ?
- Bon nous on s'arrête là ! Merci Monsieur. Nicky tu viens ? »

Les deux ami(e)s descendirent du bus et tentèrent à nouveau de se repérer dans cette nouvelle parcelle de la ville. Echaudés par leur précédente tentative, ils bousculèrent les nouveaux habitants de cet énième abribus afin d'encore une fois consulter la carte du quartier.

Vous êtes ICI

« Je crois qu'on est quelque part par là.
- Ah oui ! Tu vois ce nom de rue ? Rue de Rimala.
- Oui ? Et bien ? Je devrais connaître ?
- Et bien c'ets là qu'habite tatie. Enfin peut-être.
- Si. Si si ! C'est là ! On y va ?
- Attends, j'appelle avant tata.
- Tatie ?
- Tati ?
- C'est déjà les soldes ?
- Sans doute ! Regarde-les tous courir comme Usain Bolt !
- Faut d'abord qu'on appelle tatie. Pour savoir dans quel état elle est.
- Oui t'as raison. Il faut qu'on sache avant. Ca nous permettra de nous préparer.
- Je préférais quand même quand tu rimais riche. Ou luxe.
- Ouai c'est bon ! Je suis pas comme ton smartphone.
- J'ai remarqué. Lui au moins, il fluxe ! 
- Chut ! Tais-toi, elle a décroché. Tain j'entends rien. Je crois qu'elle est @phone !»





Quelque part en ville, à moins d'un kilomètre de la rue de Rimala, où se trouvaient nos deux héros, au moment exact où tatie (ou tata) décrochait son téléphone, un banquier profitait des dernières minutes de sa pause déjeuner, pour s'engouffrer la dernière bouchée de son kébab-galette-salade-tomate-oignon-sauce blanche-supplément harissa. Hasard ? Mystification ? Vous ne le saurez peut-être jamais en lisant la suite de Quatorze heure du Mat' !





* ce détail de la petite musique funcky de 52'04 min vous a titillé ? Allez donc en découvrir un peu plus sur les aventures de Davy et Mickey à l'acte II scène I de la Pièce du Palais (ouai on met des * comme dans les BD de Tintin pour vous obliger à acheter nos autres albums !)


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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeMar 15 Jan - 0:26

Monsieur Previously a écrit:
Citation :
Davy et Mickey prennent le bus pour aller chez Tata. Durant le trajet Mickey se fait draguer à coup de rimes de luxe. Tandis qu’un nouveau personnage apparaît dans cette mystérieuse, improbable et insensée mésaventure. Qui est-ce ? Davy et Mickey parviendront-ils à trouver leur chemin ? Tata est-elle aphone ? Les réponses sont dans Quatorze heure du Mat' !

Épisode 8 : Comme un poisson dans l’eau

Quatorze heures du mat’ 20091007184405__mg_5847

Aurore se réveilla avec un horrible mal de crâne.

Elle ouvrit péniblement un œil. Et le referma aussitôt, tandis que les souvenirs de la soirée dernière la submergèrent.
Celle-ci avait débutée lorsqu’elle éduquait un caillou. Il n’écoutait rien et elle abandonna vite son idée. Elle s’était ensuite rendue à ce bar où elle avait fumé un chat en prenant son apéritif. Mais elle se souvenait qu’il y avait le vernissage d’un artiste dadaïste talentueux le soir même. Elle rentra donc chez elle se changer. Une fois habillée elle peint ses ongles d’un rouge sanguinaire tout en traitant son yéti de zoophile.

La jeune femme ouvrit un second œil.
La soirée avait été bonne. Elle avait échangé l’Alsace et la Lorraine contre une meute de pingouin et s’était amusée avec un type assez étrange.

Aurore referma douloureusement son œil.
Elle s’était bien amusée et avait gagné quatre manches d’affilée au lancer de pingouins. Elle se souvenait plus du nom de son adversaire mais se rappelait qu’il avait un dessin sur son avant-bras.

Lorsque la jeune femme parvint à laisser ouvert ses deux yeux, ce fut pour constater qu’elle était quasiment nue. Elle ramena pudiquement son bras contre son sein. Mais au lieu d’y retrouver la douceur moelleuse de celui-ci, son bras se posa contre un sein dur, plat et poilu ! Avec effroi elle descendit son regard et se rendit compte qu’elle avait un bras et un torse de mec ! Sur son bras velu étaient dessinés une bite, une faucille et un marteau…

Horrifiée, elle recula pour mieux voir ce corps qui n’était pas le sien, et heurta une vitre. Cette fois totalement paniquée, Aurore tourna sur elle-même. Elle constata qu’elle était enfermée et qu’elle nageait dans un liquide inconnu. Un masque lui recouvrait le visage, lui permettant de respirer.
Un bocal ! Elle était enfermée dans un foutu bocal comme un de ces poissons qu’elle avait eu et qui avait fini aux chiottes.

Rêve ? Réalité ? Elle ne savait plus où elle en était, ni qui elle était : Femme ? Homme ? Poisson ? Après tout un grand homme avait dit que l’eau se refermait toujours après le passage d’un poisson et c’était effectivement le cas en ce moment même ! Mais alors… elle n’avait pas besoin du masque !
Pour s’en assurer la jeune femme l’ôta. Et le regretta aussitôt. Le souffle lui échappa en même temps que le peu de raison qui lui restait.

Aurore se cabra et donna de violents coups contre la vitre de son bocal. Mais l’eau amortit ceux-ci et elle ne fit qu’effleurer le verre.
Soudain ses yeux désespérés se posèrent sur la bonde qui retenait l’eau. En poussant un cri muet de victoire, elle roula sur elle-même et plongea en avant. Ses doigts agrippèrent la chaîne de la bonde, et elle tira sauvagement dessus.

Le plancher du bocal s’ouvrit alors, permettant à l’eau et à Aurore de s’échapper. Trempée et nue, la jeune femme explora les lieux. Elle était dans un appartement. Aurore trouva rapidement une penderie et des vêtements d’homme. Après s’être rapidement habillée, elle se dirigea vers le frigo. Elle y découvrit avec émerveillement un sachet de dadydel. Ce n’est que lorsqu’elle finit de le dévorer qu’elle se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais aimé les dadydels…

Aurore s’assit calmement et réfléchit sur sa journée de la veille.
Elle s’était levée à 5 heure du mat’. Elle avait fait du covoiturage avec un conducteur qui s’arrêtait toutes les heures et quart pour fumer ses deux cigarettes boire son café, et même qu’il allait aux toilettes parfois. Il avait une conduite très brusque, sûrement due aux cafés bus. Dans les ronds-points il avait des coups de sang et il accélérait sans qu’on sache pourquoi. Et après elle s’était faite… aucune importance. Puis elle était allé au bar et avait rejoint la soirée.
Tout en réfléchissant, ses doigts entortillèrent les longs poils qui décorèrent son bras. Et elle sut !

La bite, le marteau et la faucille. C’était le dessin sur l’avant bras de son adversaire lors du lancer de pingouins. Elle était dans son corps ! Mais alors… il devait être dans le sien ! Il fallait qu’elle le retrouve !

Forte de cette nouvelle résolution, Aurore descendit en trombe de l’immeuble et se dirigea vers la galerie où avait eu lieu le vernissage, en quête d’indices.
Sa démarche était gauche et maladroite. N’y tenant plus, elle glisse une main dans son caleçon et remit en place ses couilles qui la gênaient.
Les rues de la ville étaient en proie à la démence la plus extrême. En face d’elle une gamine venait d’assommer une biche en rigolant.
Alors qu’elle essayait d’échapper à un dinosaure en colère, Aurore emprunta une ruelle et trébucha sur un soulier. Mais ce n’était pas n’importe quelle chaussure. C’était SA chaussure.

Croyant tenir une piste, la jeune femme interrogea toutes les personnes qu’elle rencontra en leur donnant sa description physique.
Après de multiples échecs, elle croisa une bande de jeunes qui avaient croisée son corps. Ils lui décrivirent avec beaucoup de détails ce qui avait été ses sous-vêtements, et la manière dont celui qui avait prit son corps s’était exhibitionné.
Aurore questionna alors les jeunes sur la direction qu’ils avaient empruntés.

La jeune femme suivit leurs indications, et monta dans un bus de la ligne deux.
Un nom s’imposa alors à son esprit. Tata. Elle se dirigeait chez Tata. Comment connaissait-elle ce nom, et cette route ?
Encore une fois l’évidence la transperça, c’étaient sont les souvenirs de son corps !
Voilà sa chance.
Elle devait trouver Tata !
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeMar 15 Jan - 3:56

Monsieur Previously a écrit:
Davy et Mickey ne sont plus qu'à un appel d'arriver à destination. Et honnêtement : ce n'est pas trop tôt. Mais avant toute chose, ils affronteront sur leur route trois contraintes qu'ils devront éliminer une par une avant d'atteindre leur trésor. Leur tableau tant recherché qui mettra fin à tout ceci.
Se dressent donc un frigo ventriloque amateur d'alexandrins, la non mention explicite de Davy et Mickey, l'interdiction d'utiliser le mot « il » ou « elle » (le « ou » permet donc un choix entre ces deux mots car il aurait fallu un « et » pour que l'interdiction porte sur les deux mots). Vont-ils remporter la victoire ? Trois à zéro ? Comme en 1998 à Zizou ? D'ailleurs, pourquoi a-t-on oublié Zizou ?
Episode 9 : En route pour chez Tatie (2) et chez Tatie (enfin)

Quatorze heures du mat’ Galerie-membregrenierphoto-grenier-04

La tonalité se répétait et celui qui n'était pas femme attendait que Tatie réponde. Une fois que celle-ci eut décroché, il parla :
- Allô, Tatie, c'est moi.

Mais nous, nous n'entendions que ce qu'elle disait.

- Oui, trois fois. Dis, on est pas loin de la rue de Rimala, c'est bien là que tu habites, non ?

Un bref temps mort passa.

- D'accord, on arrive. Oui Nicky va bien. Ille vient de découvrir que ses seins ne le protège pas des chocs lorsqu'un abribus lui fonce dedans. A tout de suite.
- Alors, ça y est ? Demanda Nicky pas Minaj.
- Ouais. Rue de Rimala.
- Let's go Sochaux.

Et ils y allèrent.

Ils entrèrent chez Tata sans remords et brusquement, la fille qui était homme se précipita d'aller comparer ses atouts avec ceux de Tatie, et l'homme qui a toujours été homme se rendit dans la cuisine.

Là, un frigo ventriloque l'attendait. Bien que la tentation était forte de ne pas le faire parler puisque rien ne l'y contraignait, l'artiste le fit tout de même, bravant la vie à pleine bouche.

- Coucou toi, tu vas bien ? Moi impeccablement.
J'admire ton audace, venir en ce lieu est brave,
Tu ouvres mon antre, pour gober des rondelets,
De mes dadydels, que tu voles sans relâche,
Oublie un instant mes douces fromageries,
Et concentre toi sur ta quête mon petit gars.

L'autre partie à la poésie unilatérale choisie des vers bien plus dans son temps :
- Je t'emmerde et j'ai jamais pu te piffrer, connard.

Sur ce, il ferma brutalement la porte du frigo et fit marche arrière sans clignotant en tenant dans sa main le paquet de dadydels entier.

C'est dans le salon qu'il retrouva Tatie et l'autre être vivant au sexe féminin respirant sous le toit de Tatie.
- Tu as encore embêté le frigo, n'est-ce pas ?
- J'y peux rien, c'est un encu...
- J'en peux plus d'attendre moi. Tatie m'a dit que le tableau est dans le grenier, coupa son amie de toujours, on monte et je retrouve mon corps une bonne fois pour toute.
- Et tous pour un.

Et ils y allèrent.

Ils fouillèrent quelque temps dans le grenier et le trouvèrent, caché noblement derrière un champ de bataille pour figurines Warhammer en bois et dessous une pile de vinyles coupés en étoiles pour faire des shurikens géants. Le tableau représentait des montgolfières brûlant aux côtés desquelles on retrouvait des pandas. On pouvait même distinguer des clémentines en secouant la tête et clignant des yeux comme pour regarder canal le premier samedi du mois. Mais le plus important était la fille peinte sur le papier, il y avait tellement de détails que...

- Putain c'est quoi ce merdier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Y'aura jamais assez de point exclamation pour montrer la colère et la haine qui grondent en mon corps qui n'est pas le mien.
- Oh bordel ! Quelle est la signification de tout ceci ?
- Je ne comprends pas. Tu as dit qu'en trouvant le tableau on résoudrait toute l'affaire. Mais c'est des putains de gribouillis. Un enfant de cinq ans aurait pu le faire. T'es vraiment qu'une grosse merde, Da...
- Justement, coupa, avant que la prononciation du « v » ne soit amorcée, Tatie qui trouvait que couper les gens étaient à la mode, vous l'avez peint lorsque vous aviez cinq ans en maternelle.
- Alors on est des devins ou des prophètes ?
- Je ne sais pas moi. Je vous demande juste de virer votre merdier de mon grenier une bonne fois pour toute. Vous savez ce que c'est ça ?
- Non, c'est quoi ? interrogea naïvement le sexe faible.
- C'est votre expérimentation de l'utilisation des matières corporelles pour donner plus de concret au dessin d'une vache qui vous était demandé pour un concours de l'école. Vous aviez huit ans.
- Mais c'pas possible, intervient le sexe fort, on ne se connaissait pas à cette époque là. On s'est rencontré à la FNAC *
- Ça c'est l'effet résiduel du jour où vous vous êtes assommés mutuellement pour faire taire les voix qui vous disaient de tuer les Séléniens à chaque fois que vous preniez le volant.

Les deux comparses se regardèrent, dépités.

Ils étaient assis sur le rebord du trottoir, le tableau entre eux. Ils piochaient allègrement dans le sachet de dadydels pour tenter d'oublier leurs malheurs.

Tatie ouvrit la fenêtre donnant sur la rue et leur adressa la parole :
- Sinon, vous pouvez aussi aller voir le gourou voudou de la soirée d'hier. Vous avez pas mal traîné en sa compagnie.


* ce détail de la FNAC vous a intrigué ? Allez donc lire le chapitre C du tome long-WIP de Davy et Mickey


Dernière édition par Mike001 le Ven 27 Sep - 0:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeVen 18 Jan - 19:08





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Quatorze heures du mat’ 220px-Vergerdesmuses1


Patriche 10 : Aucun homme n'est jamais assez fort pour ce calcul


« Hein ? Quoi ? Quelle goudou vourou ?
- C'est qui ça ?
- Ben... c'est le magicien sud-américain que j'ai invité hier pour animer le vernissage.
- Tu t'en souviens toi Aurore ?
- M'appelle pas comme ça ! Je m'appelle Nikkie.
- Ah oui c'est vrai. Pourquoi on s'en souvient pas ?
- Je sais pas, je suis partie avant la fin de la soirée. Ca commençait à devenir n'importe quoi. Vous étiez en train de lancer des pingouins vivants dans la salle avec votre copine Mickey. Et puis après vous avez fait une séance d'hypnose. Le gourou voudou a voulu échanger vos esprits et vos corps ou je sais pas quoi. Mais il était perché. Je crois qu'il a renversé un pot de LSD dans le punch.
- Ce qui expliquerait pourquoi j'ai été attaqué par des sodomites italiens et des animaux préhistoriques ce matin.
- Et moi pourquoi j'ai vu un chat en peluche tomber sur le plancher ce matin.
- Je me souviens juste qu'il y avait trop de monde.
- Ah oui ? J'aime pas ça quand il y a trop de monde moi.
- C'est vrai ça : tu déplores la foule.
- Bon vous faites quoi ? Vous restez là plantés comme deux imbéciles, ou vous restez manger un petit quelque chose ? J'étais en train de me préparer un petit déj.
- A quinze heures ?
- En fait il est plus seize heure là je crois...
- T'es sûre Nikkie ? Il est pas plutôt quatorze heures ? Tu avances de combien déjà ?
- Je crois que j'avance d'une heure dans le passé. Ou alors je recule de deux demi-heures dans le futur.
- Bon. Comme on sait toujours pas, on va dire pour l'instant que tu as un décalage d'une heure dans le passur.
- Et pourquoi pas une heure dans le fussé ?
- On en discutera plus tard plutôt.
- Vous voulez boire quoi les gars ?
- Un simple anjou !
- Tu sais que Tatie fait de délicieuses tripes aux papillotes ?
- Oui mais elle fait la bise bizarrement. Des deux côtés et dans le désordre.
- Tu sais les filles de Troyes offrent leurs deux joues. »

Comme Nikkie était d'humeur chafouine, Davy l'apaisa en la berçant doucement.

« Ben quoi ? Ca va pas ? T'es toute chagrine ? C'est ta peine qui te mine ? »

Tatie était dans un bon jour. Ca sentait bon les tripes de Troyes dans la cuisine et l'anjou était pas si mal.

« Allez! Venez me rejoindre dans la cuisine, on va manger un petit morceau ! »

Tatie se servit une bière et disposa sur la table le récipient encore fumeux de viandes bien juteuses. Cependant il y avait une frite dans son bock et la cuvette était pleine de bouillon.

« Bon alors ? C'était où cette soirée ? Hier ?
- Je sais plus ! J'ai bu du LSD moi aussi. Vous avez pas retrouvé un flyer ?
- Euh...
- Non !
- T'as regardé dans ton sac à main ?
- Ah ouai pas con !
- Quel sac à main ? Depuis quand t'as un sac à main ?
- Bah depuis l'épisode sept ! Tu suis l'histoire ou bien ?
- Vas-y fouille ! Tain Tatie, ça pue la trique ! Euh Salut Patrick ! Euh ça tue la tripe !
- Ca tu l'attrapes ! Hop ! »

Nikkie lança fièrement le flyer qu'elle venait de trouver dans son sac à son ami Davy. Ce dernier l'étripa au vol, avant qu'il ne tombe dans la sauce. Ou quelque chose dans ce goût là.
Le flyer, de très bonne facture, quadri-chromie avec recto brillant, livré en moins de soixante douze heures sur un site hongrois, représentait une oeuvre d'art exposée lors du vernissage. Davy et Mickaurore ne reconnurent pas le dessin.

« En fait... l'expo d'hier... C'était pas de nous ?
- Oh ben non ! Vous êtes trop mauvais pour exposer !
- Ah... Non parce que moi ça me semblait tout naturel depuis le début que c'était nous qui...
- Chut ! Tu te fais du mal.
- Bon.
- Hey regarde ! Ya écrit « avec la présence exclusive du gourou voudou » ! On a un premier indice !
On va pouvoir démêler le fin mot de ce mystère.
- Vous vous arrêtez jamais en fait. C'est ça ? Bon allez cassez-vous ! Vous me fatiguez !
- Oh Oh... Tata ?
- Elle vient de se transformer là, non ?
- Ouai ! Viens on se casse avant qu'elle nous bifle ! »




La contrainte proposée par Chikoun était de glisser subrepticement cinq contrepèteries dans cet épisode. On vous a servi un peu de rabe ! Qui les trouvera toutes ? Rendez-vous ici pour le découvrir et proposer vos prochaines contraintes pour encore plus de Quatorze heures du mat' !

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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeJeu 28 Mar - 23:32

Spoiler:





[ intermède ]


Suite à l'ordre de cet idiot d'Ex... voici l'étape qui suit dans le texte de Davy et son pote dada. Ceci dit ça ne sera pas tout à fait une part du roman mais plus un break sous forme d'image. Voici tout ce que vous avez voulu savoir sur le super cadre caché chez Tatie, et même jusqu'à son prix en lire. Si ça c'est pas un epic fail pour Ex... alors on ne sera pas digne de finir ce putain de RP !

En mots de cinq ou pas, tu ne sais pas de quoi on est cap'. Après tout un chien ne fait pas un chat et du reste on est prêt à tout pour le faire ! T'as même pas idée à quel point on est fort, mec ! On est des pro du nawak, des dieux du stade, des rocs dans l'océan, des 14ème dan de judo, des durs qui en ont plein dans le slip !

Même en mots de 5 on te met la zermi et le doute vient en toi tel le fiel qui coule le long de ton flanc, comme un filet de pus qui nage au fond de ta gorge.

HAHA !

Voici enfin venu le jour où tout le monde saura nos vrais noms !

On est Dav et Mike les FOUS

FOO
OOU
OUU
UUS

AND NOW THE DRAW ABOUT THE T-REX AND THE DINOS !



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Dernière édition par dvb le Ven 27 Sep - 0:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeLun 17 Juin - 18:51

Monsieur Previously a écrit:
Après la pause habituelle de mi-saison des séries américaines, Quatorze heures du mat' reprend. Toujours présents dans la place, Davy et Mickey s'approchent... s'approchent...


Quatorze heures du mat’ Cheveux-article


Episode 11 : Le gourou, il ne se goure pas et n'est pas roux (contrairement aux idées reçues)

Après avoir attendu le bus pendant cinq mois (les bus en retard, mythe ou réalité ?), Davy et Mickey arrivèrent chez le gourou vaudou.

Sur sa porte d'entrée étaient épinglées des têtes rétrécies.

« Tu crois qu'on peut se faire rétrécir la tête alors qu'on est encore vivant ?
- Genre, comme avoir une tête de fœtus sur un corps d'adulte ?
- Exactement.
- Ouais tu peux. J'ai vu ça dans un reportage sur la Une. C'est une tribu d'Amazonie qui a inventé la technique.
- Tu me la racontes ?
- Si tu fais un cycle complet comprenant une série de cent pompes avant. »

Davy ft les pompes, tranquille, une main dans le dos, l'autre dans les cheveux.

« En fait, il faut glisser sa tête dans la machine à laver pendant qu'elle lave à chaud et pouf, tu te retrouves avec une petite tête.
- Du coup tu deviens plus con ?
- Ben ouais. C'pas pour rien qu'ils n'ont inventé que la machine à laver. »

Ils sonnèrent chez le Gourou. Il ouvrit rapidement parce qu'on est pas en avance.

« Ah, tiens. C'est vous. Entrez, entrez, je vais vous faire du café.
- C'pas de refus, on a rien mangé depuis longtemps »

Ils entrèrent sans crainte, dans le hall il y a plein d'animaux empaillés, sur les murs des inscriptions en énochien et au plafond du liquide rouge qui ne coule pas.
« Sympa ici.
- Ne faites pas attention aux animaux, ils ne mordent pas si vous ne les touchez pas. »

Le doigt de Mickey se stoppa à un centimètre virgule deux millimètres de la truffe d'un raton-laveur.

« A moins que l'un d'entre vous a ses règles. »

Le doigt de Mickey passa à dix centimètres  virgule quatre de distance de sécurité préconisé par la prévention de la Sécurité Routière.

« Comment ça se passe pour vous ? Vous étiez sacrément défoncés hier soir. A un moment toi, t'as pas cessé de pisser dans une bouteille et d'arroser toute le monde. Pendant que toi, tu faisais le poirier pour que l'alcool descende dans ton cerveau plutôt que dans tes pieds. Me rappelle tu les engueulais, tu les traitais d'égoïstes narcissiques et tu te flagellais avec un sac à main. Heureusement, tu avais encore tes chaussures.
- On vient pour que ma copine redevienne mon copain.
- Vous faites ce que vous voulez entre vous hein, je ne juge pas.
- Nan mais vous avez fait un échange de corps entre Mickey et Aurore. Depuis Mickey est devenu Nikkie, et Aurore... ben on sait pas.
- J'étais défoncé aussi, j'avais fumé des racines de koala, histoire d'intensifier mes pouvoirs.
- Un secret des goudous vaurous ?
- Yep. Une fois tous les cinq mille ans, y'a un koala qui chie une racine de bambou intacte. Une fois mise en pot, elle pousse et tu peux la fumer.
- Comment faut qu'on fasse ?
- Vous retrouvez ladite Aurore là. Et ma beuh que vous avez chourave pour devenir les plus grands sorciers-artistes maléfiques que l'Histoire ait connu. Et vous me faites une petite séance de trente balles.
- Ah.
- On dirait que c'est repartis alors. »

Davy et Mickey reprirent la route. De rebondissements en rebondissements.

« Je commence à en avoir marre d'aller courir à gauche à droite. Si ça continue ça va durer trente épisodes au moins.
- Courage. Dis-toi qu'un avenir de sorciers s'ouvre à nous.
- Comme Harry Potter ?
- Non, comme Lord Voldemort. »
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeLun 16 Sep - 20:41

EPISODE SUIVANT : BREAKING BADASS !


Quatorze heures du mat’ Bb1_610x333




SUPER RESUME DE LA SAISON UN où il y a écrit:

Mario Van Peebles, acteur de flim d'acfion des années 80 s'est échappé de la base secrète du Professeur Chanmé après être resté prisonnier dans sa geôle depuis 1998. Avant de plonger dans un tunnel qui sent pas très bon, il a pris soin d'emporter la carte manuscrite de son voisin de chambre. Cette carte en papier-Q mâché le mènera au trésor enterré par son ami codétenu : un butin de plus de 100,000 francs en bijoux, actions Eurotunnel et stock de tomtom flambant neuf.

Après une course-poursuite à travers l'île mystérieuse et inconnue de la Mer d'Iroise où le Professeur Chanmé effectue ses recherches génétiques contre-natures, Mario Van Peebles doit se battre contre une ordre de ninjas croisés épagneuls.

Il ne s'en sortira que grâce à ses compétences d'homme d'action et champion de kung fu. Au moment où tout semblait perdu pour le héros, l'un des ninjas demande à Mario de tirer sur son petit doigt. Mario qui connaît toutes les techniques de combats (sauf le krav maga parce qu'il a été mal circoncis à la naissance), s'empare alors d'un silex et transforme la blague éculé en pet-flamme nucléaire.

L'explosion détruit une bonne partie de la plage où se déroule le combat (c'est la scène qu'on vous a repassé lors de tous les résumés des épisodes précédents de la saison 1 et que vous reverrez à tous les résumés d'épisode de la saison 2 parce que c'est une scène impressionnante et qui a coûté très cher donc on la réutilise le plus possible).

Deux jours plus tard Mario Van Peebles, se réveille d'un long voyage qu'il a passé dans la soute d'un vol commercial entre l'île de Sein et Taipei. Là-bas, il retrouve son ami de toujours, Jean-No, qui l'attendait pour dîner depuis bien trois ans. Après avoir demandé au serveur de réchauffer leur plat de saucisses à la citronnelle, Jean-No s'arrange pour fournir des faux papiers à Mario pendant la pause publicitaire.

A présent qu'il va rentrer en France, Monsieur Van Peebles va enfin pouvoir accomplir sa vengeance !

Après quelques démêlées avec un taximan originaire de Rhodésie qui n'acceptait pas les francs, Mario descend au Plaza Athénée, où le night auditor lui tend une enveloppe livrée par un livreur DHL.

A l'intérieur, Mario Van Peebles découvre avec stupéfaction un flyer d'invitation pour une soirée privée au Musée des Ponts et Chaussée en présence du Ministre des Phares et Balises de l'Urugay en personne ! Dingue !

Mario Van P, le héros de la série, fais alors monter le tailleur de l'hotel et le prie de lui confectionner un costume trois pièces avec une rangées de quatre boutons sur les manches (parce que trois c'est définitivement has been et cinq c'est vraiment trop fumé). Ensuite, la coiffeuse de l'hôtel vient le rafraîchir un peu et lui dégager les pattes. Comme elle est hétérosexuelle, elle tombe amoureuse de Mario Van Peebles et ils font l'amour. Le lendemain au lever du soleil, elle se lève en portant la chemise de son amant et lui commande des petits pains au chocolat et du thé et des gaufres et du sirop d'érable et du yogourt maigre à la framboise et du jus d'airelle et du café bien noir car il est naturalisé américain.

La coiffeuse lui rend sa chemise, mais on ne voit que l'arrière de ses jambes car c'est un programme tout public (même si un des producteurs a insisté pour qu'on voit sa culotte parce qu'il voulait décroché un contrat de placement de produit avec Victoria Secret parce que c'est bientôt la Saint Valentin et qu'il voulait un bon de 15 % de réduc' pour acheter des culottes à son épouse géorgienne de 18 ans).

Après un épisode composé pour l'essentiel de flash-back, Mario Van Peebles se retrouve devant une vitrine de chez Chopard et se dit que si à 48 ans t'as pas une Montre Chopard c'est que tu seras jamais Premier Ministre de la Rhodésie.    

A ce moment précis, il se trouve à 180 mètres de la rue de Sartrouville, où en 1948 le Président Wilson en visite à Paris, se faisait tailler une pipe lors d'un concert de Yelle. A cet exact moment, au quatrième étage du numéro 8 de cette même rue, Amélie Poulain entend le pain grillé sortir du grille-pain tandis que sur BFM TV une annonce publicitaire l'invite à se constituer un patrimoine financier garanti sans risque et sans taux de commission à partir de 4,2 % TAEG* pour un apport initial unitaire de 7,000 €** d'une durée minimum de 12 mois***. Amélie, déçue par sa dernière confrontation amoureuse qui ne lui a apporté que malheur, chagrin, remords et chlamydia, s'apprête à prendre la plus grande décision de toute sa vie. Aujourd'hui à 8 h 14 ce mercredi 12 avril 1998 au 4ème étage du 8 rue de Sartrouville, Amélie Poulain prend la décision de retourner à l'anonymat et de s'appeler D2sormais Ilona Mitrecey.

Quelques instant plus tard, le chasseur d'élan incompétent engagé par la production pour écrire les résumés des épisodes précédents est démasqué et licencié sur le champs. Le cours de l'histoire peut enfin reprendre normalement au plus grand soulagement du public et des protagonistes de Quatorze heures du Mat'.

« Putain j'ai rien compris ! T'as compris quelque chose toi Davy ?
- J'ai décroché après le moment où on voit pas la culotte de la meuf de l'hôtel. Toute façon c'est ça à chaque fois avec les productions américaines : on voit jamais rien.
- Au fait... T'as pas changé de sous-vêtement depuis le début de l'histoire toi ? Ca va commencer à sentir la petite fille qui se néglige. T'es pas sensée changer de tampon ou un truc comme ça ?
- Ah ouai... Mouarf ! A la limite OSEF, l'épisode est pas en odorama.
- Quand même ! Pense aux figurants.
- Tu sais quoi ? Tu m'emmerdes ! Toi tu t'es pas brosser les dents depuis le début de l'histoire et je te rappelle que tu as commencé dès ta première intervention à boire de la pisse !
- …
- Tu dis plus rien. T'es vexé ?
- Mmm... J'ai hâte que ça se finisse tout ça.
- Tu veux un dadydel pour faire passer le goût ?
- Yep !
- K K.
- Bon. On en était où nous au fait ? »

Monsieur Previously a écrit:


Dans l'épisode précédent de 14 heures du Mat' nos deux héros viennent enfin de faire la connaissance du Gourou Voudou qui leur révèle que... Ah ! Bah c'est déjà fini les deux pages d'écriture. Bon ben, la suite au prochain épisode alors.










* nan mais on s'en fout des pub de BFM TV. Surtout si ça parle de taux d'intérêts machin.

** Ouai je sais c'était n'importe quoi cet épisode, mais bon, t'avais qu'à nous imposer une contrainte aussi. Vous êtes marrants vous les gaziers, mais nous on demande que ça à faire marrer la galerie. Alors tu vas tout de suite retrouver la route du sujet de commentaire dont le lien est ci-dessous, et tu vas proposer des contraintes pour les épisodes suivants.

*** chose promise chose due, voici le lien sur lequel tu as le plus envie de cliquer après avoir lu cet incroyable épisode
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MessageSujet: Re: Quatorze heures du mat’   Quatorze heures du mat’ Icon_minitimeMar 8 Juil - 2:05

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