Hommage à Copain 2000-2009

Petit un : J'espère être dans la bonne section pour poster ce texte !
Petit deux : J'espère que le texte est conforme au forum... Sinon bien gentil de m'en aviser !
Petit Trois : Il y avait une vidéo de la chanson Do you Dream of Me ? de Michael W. Smith et une photo de mon chien, mais je ne suis pas autoriser avant 7 jours de mettre des liens externes au forum
Petit quatre : ... C'est tout, Bonne lecture !!!

J'ai écris cet hommage pour un compagnon de vie, le lendemain de sa mort. Ça m'a pris plusieurs jours retrouver ce texte et je suis très émue, car avant de le publier, je l'ai relu et j'ai eu les larmes aux yeux. C'était un membre de la famille !

J'ai écrit cet hommage au son de la chanson Do you Dream of Me ? de Michael W. Smith.


Lorsque nous nous sommes connus, ce fut une belle surprise. Maman et papa te ramenaient de leur fin de semaine d’amoureux, au lieu de relaxer tranquillement, ils nous avaient cherché un chien!

Maman n’aimait pas les chiens et elle te l’a fait sentir… Cependant, aujourd’hui elle dit qu’elle sait que tu es celui qui l’a apprivoisé. Comme vous passiez vos journées ensemble, elle t’a trouvé drôle et câlin, un peu fripouille, et toujours enthousiasme pour n’importe quoi.

Je me rappelle comment on te faisait sauter par-dessus le sofa, ou comme tu étais tellement drôle quand tu prenais ton élan et que tu fonçais dans la porte vitrer.
Je me souviens de ton seul défaut, tu fuguais, lorsque maman criait pour nous avertir et tout le parc derrière la maison ce vidait, tous les enfants du coin te courraient après et on te voyait galoper la langue pendante, loin devant nous.

Je me souviens de cette fois chez nos grands-parents, grand-père commençait son Alzheimer et tu avais fugué. Lentement, de sa démarche un peu chancelante, il te suivait dans le boisé et toi voyant qu’il n’était pas aussi vite que nous, tu courrais sur quelques mètres, et puis tu t’asseyais pour l’attendre, puis lorsqu’il était suffisamment proche tu courrais sur quelques mètres, et puis tu te rasseyais pour l’attendre.
Je me souviens de cette habitude que tu avais prisée de t’asseoir avec nous lors de nos cours à la maison, notre professeur disait qu’elle était sûre que tu nous comprenais, à cause de cette façon de pencher la tête sur le côté.

Lorsque maman cuisinait, tu n’étais jamais loin, combien de fois as-tu échappé à sa vigilance? Alors qu’assis innocemment à table, tu chipais un muffin en train de refroidir, pas une miette ne t’échappait, pas même le papier d’emballage!

Que de merveilleuses années tu nous as offertes en ta compagnie!!!
Tu as découvert que notre petite Lili était malade, pas une fois, mais bien deux fois, elle a réussi grâce à ton aide à passer au travers de deux tumeurs cérébrales très rares.

Tu as pleuré avec nous Grand-mère, quand son cancer l’a tuée pendant près d’une semaine tu as jeûné, tu avais aussi mal que nous. Lorsque Grand-père est parti lui aussi 4 mois plus tard, tu as jeûné de nouveau avec nous, tu les as pleurés avec toute l’intensité de ton amour pour nous.

Puis tu as vieilli… Tu ne courrais plus aussi vite, tu ne fuguais plus aussi souvent… Nous avons appris que ton cœur avait vieilli plus vite que prévu, il y a quelques mois tu es devenu aveugle à cause des cataractes. Tu as fait une dépression, mais c’était notre tour de t’aider, on t’a pris dans nos bras quand tu n’avais plus la force de trouver un coin pour descendre les marches pour aller dans la cour, on t’a donné tes plats favoris, le jus du thon en canne et des framboises mûres, ce genre de gâteries.

Puis il y a eu cette nuit-là, celle où maman t’a veillé toute la nuit. Au matin, nous avons pris la plus difficile des décisions, il fallait mettre un terme à ta souffrance. On t’a amené une dernière fois dans le sous-bois où tu aimais t’allonger et chassé les chats. On t’a gavé des dernières framboises de l’automne, puis on t’a fait faire ta dernière balade en voiture…
Aujourd’hui je pleure en écrivant ce texte, avec une chanson triste à pleurer. Maman se sent seule à la maison, depuis que tu es parti courir avec Grand-mère et Grand-père. On pense tranquillement à avoir un autre chien à la maison, mais tu resteras toujours Copain, notre têtu de fox-terrier à tête dur!

On t’aime Copain!!!!!!!

Il n'y a pas de "conformité" ici, on écrit ce qu'on veut quand on veut et où on veut.



Ci-joint le produit de ma lecture.
Note : Attention, ce n'est pas un commentaire de l'émotion mais une analyse des lacunes.

http://dl.dropbox.com/u/73306228/TER-AELIS/COMMENTAIRES/TEXTECOURT_1_COMMENTAIRE.doc

Arf je t'avais fait un long commentaire et j'ai tout perdu avec ma connexion qui a laché! bon je te le reécrirai mais plus tard, car là j'ai pas beaucoup de temps donc je vais essayer de te dire ce que j'en ai pensé plus ou moins rapidement!!

D'abord oui tu es au bon endroit bien sur! si tu as des doutes sur Wilwarin ou des questions n'hésites pas à me mp, rien n'est interdit, juste si tu écris quelque chose de très violent ou sexuel tu peux le préciser avant le début de ton texte.

Sinon de un fais gaffe il y a pas mal de fautes de vocabulaire, de conjugaison et la formation de certaines phrases, je pense que ça vient du fait que tu l'as écrit jeune, sous l'impulsion, ça manque de relecture, car je pense que tu aurais pu corriger pas mal de choses par toi même.

Tu as des origines anglaises? car il y a pas mal d'anglicismes je trouve.

Il est toujours dur de commenter un texte perso car on ne veut pas blesser la personne, donc saches que je ne remets pas en question la sincérité de ton écrit mais plus l'écriture en elle-même et l'impact qu'elle a sur le lecteur, en tout cas sur moi.

J'ai trouvé que tu oscillais trop entre le surléger et le sombre, et qu'on perdait de l'émotion, j'ai pas réussi à être réellement touché, il a de bonnes phrases, de bonnes découvertes mais il faut les extirper du magma de mots ce qui est un peu dommage.

Fais gaffe à ta ponctuation elle est pas toujours bien utilisé, ou trop exaggéré genre points d"exclamations ou des fois manquante pour segmenter tes propos.

Psss Tr0n : c'est la soeur de la québécoise, à mon avis il doit y avoir un lien de causalité ><


Pour ma part j'ai été assez touché car ça retranscrit vraiment bien la place de l'animal de compagnie (le pet quoi !) au sein de la famille, à travers ses habitudes, ses émotions, ses bêtises et son comportement.

C'est très personnel et on a un peu l'impression de s'immiscer dans ta vie privée, mais au bout du compte on s'aperçoit vite que cette histoire, c'est l'histoire de beaucoup de familles.


Quelques coquilles en effet, mais rien de dramatique

Cependant je suis du même avis que Ruby en ce qui concerne les points d'exclamation. Le point d'exclamation permet de s'exclamer. Il a déjà assez de force en lui-même pour ne pas nécessité de répétitions (et passé trois !!! les neuropsychiatres considèrent que ça relève de la pathologie !!!!!!!!!!!!!!!!!)


Belle entrée en matière.

N'hésite pas à nous montrer d'autres créations plus récentes (ou plus anciennes ou comme tu veux)

Je sais que c'est un texte un peu dur à commenter, parce qu'il est très personnel, mais je trouve que tout vos commentaires sont très bien. J'aime beaucoup les critiques constructives, je cherche avant tout à m'améliorer !

Tr0n : Malheureusement, je ne peux pas ouvrir ton fichier, je suis au travail, je le ferai à la maison. Je suis bel et bien Québécoise ! (Tu devrais lire les présentation)

Ruby : Je suis Québécoise et effectivement, le texte est très familier (d'où les anglicismes). Et que dire de mon vocabulaire et de ma conjugaison ? Il est désastreux, je sais... En fais, je viens d'acquérir le logiciel Antidote 8. Il devrait m'aider pour mes textes (pour un peu que je l'utilise !). Comme je l'ai mentionner en MP à Chikoun, je sais que j'utilise trop le point d'exclamation, je suis très expressive et j'ai de la difficulté à le transmettre par écrit !

dvb : Merci pour ton commentaire, pour les coquilles, comme je l'ai mentionné plus haut, je vais davantage utiliser Antidote et pour la ponctuation, je travaille fort pour me modérer ! Je vais bientôt vous donnez quelques textes (quand je serai en congé).