[Aeringor] Gabrielle et Lukas [fantastique]

[HRP]C'est la première histoire que j'ai écrit, elle est donc pas super super, mais la petite morale que j'ai mis dedans me tient à coeur [/HRP]



C'était l'hiver, une petite fille jouait dehors...Celle-ci, qui se nommait Gabrielle, avait les joues rosies par le froid et portait une robe de soie blanche. Elle avait la longue chevelure blonde d'un ange et un visage serein, animé par un léger sourire. Ses yeux bleu océan semblaient voir au plus profond des choses. Elle habitait un petit village isolé dans la montagne que les habitants appelaient : le Val. A cette époque de l'année, le Val se couvrait d'un manteau de neige et c'était une joie pour Gabrielle d'éprouver le sentiment de pureté qu'inspirait le lieu.
Beaucoup de mystères entouraient cette petite fille, comme, par exemple, le fait qu'elle n'avait pas de parents, que les anciens du village mort depuis 50 ans disaient l'avoir déjà vue descendre du ciel, portée par de larges et belles ailes blanches mais aussi, et les villageois avaient pu le constater, elle était toujours accompagné d'un rayon de soleil, et lors des beaux jours aussi d'un arc en ciel. Les anciens parlaient aussi de son frère : Lukas. Celui-ci avait de longs cheveux noirs, les yeux de la même couleur et se faisait détester tellement il avait un comportement exécrable. Tout ce qui pouvait lui tomber sous la main en ressortait casser ou brûler, tous les gens qui parlaient avec lui revenaient troublés, certains même fous et ce dernier, se promenait sous l'orage ou bien sur un soleil insoutenable pour les habitants.... Fait étrange, malgré qu'ils étaient orphelins, les deux frères et sœurs ne se promenaient jamais ensemble, jamais personne ne vit les deux en même temps...

Un beau jour, un fait étrange se produisit, Gabrielle et Lukas avaient disparu ! On avait vu Lukas partir avec soulagement, mais personne n'avait vu Gabrielle le suivre. Les villageois intrigués décidèrent de fouiller la maison des deux enfants pour voir si Gabrielle n'avait pas laissé un mot. Ils ne trouvèrent pas de mots, mais trouvèrent le journal intime des deux enfants intitulé :







Cher journal, chers villageois,

Nous nous appelons Gabrielle et Lukas, et avons tout deux 186 ans et 2jours. En effet, nous sommes né d'un conflit entre la divinité du bien et celle du mal. Bien et Mal ont voulu donné naissance à un enfant pour voir lequel réussirait le mieux sa vie, mais au lieu de nous donné a chacun un corps, ils ont doté notre corps de nos deux personnalités. Lukas ne veut pas que j'écrive tout ça, mais je pense que le monde a le droit de savoir... Nous sommes, enfin je suis, bien venu du ciel et ma mission est de trouver la personne rien que pour moi. Mon frère semble être chargé de la même mission. Victime d'une double personnalité, nous nous livrons a un jeu de hasard, ce sera à celui qui a le dessus sur l'autre de trouver en premier la personne rien que pour lui. Comme je souffre de devoir en permanence mener cette lutte. Si je trouve la personne rien que pour moi, j'obtiendrais le pouvoir de vous rendre tous heureux, mais si Lukas la trouve, ce sera le chaos et la peur qui régneront...


Les villageois étaient sans aucun doute étonnés de ce qu'il venait de lire, mais au lieu de lire tout le cheminement qui risquait d'être encore plus triste, ils passèrent aux dernières pages :

(...) Aujourd'hui, Lukas et moi allons partir, nous avons peut-être trouvé une solution...
Peut-être qu'en chemin je mourrais, car je ne peux rien contre les brigands et les animaux sauvages et pour manger il faudra chasser, c'est pourquoi je laisserais place à mon frère lors du trajet jusqu'au prochain village. Si nous arrivons vivants à notre destination, nous devrions être à la cité du nom d'Amelle. Cette cité connaît, d'après les livres, des êtres nous ressemblant... Si nous les trouvons et que nos formes sont identiques (j'entend par la que si l'un de nos cotés est mauvais et pas l'autre, il tuera inévitablement le bon), tout devrait rentrer dans l'ordre. J'espère réussir à être forte jusque là. Si nous ne parvenons pas à Amelle, c'est que nous seront mort et, si cela devait arriver, je voulais vous demandez des excuses pour les soucis causés par mon frère mais aussi vous dire qu'il n'en peut rien d'être comme cela, nous sommes tout deux victimes de la décision de Bien et de Mal...



Le lendemain, un villageois à qui on avait simplement expliqué de quoi parlait le journal décida de le lire et constata qu'à ce qu'on lui avait expliqué étaient venues s'ajouter d'autres pages. Les villageois en conclurent que la jeune fille n'avait pas besoin de ses mains pour écrire, il lui suffisait de diriger sa pensée sur le journal.

L'homme lu à haute voix ce que disaient les ajouts, et pendant qu'il lisait, d'autres lignes s'ajoutaient :

Aujourd'hui, nous devons nous trouver à une mille du Val, je suis fort affaiblie...Pendant la nuit, j'ai essayé de voyager par la voie des airs, mais à l'aube, Lukas s'est réveillé et a repris le dessus. N'ayant pas d'ailes, il m'a laissé me fracasser contre le sol...J'ai réussi à me diriger vers des broussailles qui ont amorti la chute. Je m'en sors avec un bras cassé, une entorse et quelques contusions, mais Lukas devrait supporter, après tout, il représente le mal...De mon coté j'essaie de tenir, la cité se dessine au loin...

L'homme s'arrêta, il pleurait en imaginant Gabrielle affaiblie, sa chute et obligé de supporter son frère. C'en était trop pour lui... Un autre homme pris la relève tant bien que mal :

Cet après-midi, il s'est passé quelque chose d'horrible, Lukas a commis un meurtre... Il a attaqué des gens pauvres et a tué leur enfant ! On s'est disputé, il prétendait que c'était pour les aider, que ça ferait une bouche de moins à nourrir, moi je lui ai dit que les gens préfèrent vivre heureux et pauvres avec leur famille que de perdre l'un d'eux même si ça les aide au niveau nourriture ! Il s'est fâché, et pour me faire mal a planté son couteau dans notre main... Je souffre de le savoir si cruel ! Autre fait important, les anges, qu'ils soient d'amour ou des ténèbres, ne peuvent se faire mal qu'entre eux. Et à la grande différence des humains, ceux-ci ne guérissent pas mais apprennent à vivre avec leurs blessures.
Après cette dispute, Lukas à préféré ne pas me laisser de repos et à marcher toute la nuit...

L'homme stoppa sa lecture et dit :

-La suite est probablement pour demain, ça vient de s'arrêter là...

Tandis qu'il refermait le livre, un villageois qui se trouvait en retrait eu le temps de lire quelques lignes, et vit que ce dernier mentait. Il voulait épargner les autres car ce qui se racontait n'était que monstruosité. En arrêtant, il espérait sûrement trouver de meilleures nouvelles le lendemain...

Nous nous y sommes donc rendu et une fois qu'on eu pénétré dans les catacombes, le sage qui nous avait suivi en cachette nous enferma à l'intérieur ! Lukas s'énerva et projeta une boule de feu sur la paroi, c'est la première fois qu'il faisait volontairement la démonstration de son pouvoir. J'en fus tellement effrayé que je poussai un hurlement. Quelle sensation de haine, c'était insupportable. Je le calmais tant bien que mal et nous poursuivîmes notre chemin. En face de nous ne tarda pas à se dessiner une porte sur laquelle était gravée un message.

« De Bien et de Mal, vous avez pénétré jusqu'ici ensemble pour trouver vos semblables, c'est ici aussi la croisée de vos chemins. Partez chacun de votre côté, celui qui sera le plus fort subsistera... »

Et par je ne sais quel miracle, je me retrouvais face a face avec mon frère ! Je ne sais quel fut sa réaction, mais je me sentais légère d'avoir un corps pour moi toute seule.
Lukas se retourna et parti en courrant par l'entrée de gauche. De mon côté, je pris le temps d'observer et je vis qu'une volée de marche menait à une salle supérieure. J'empruntai l'escalier et arrivait dans une salle étonnement éclairée malgré qu'elle fût ensevelie. Je me retrouvais face à face avec une statue à 2visages ! A ses pieds, je pus lire :

« Jumeaux si différents, prend les armes
Heureux vous ne pourrez être sans verser des larmes,
Le jour ou conscience de votre co-existence
Au fond de vous trouverez une assistance.
Et de plein gré ou bien contraint,
Prend garde à ton frère où tu mourras de ses mains,
Car un seul sentiment peux gagner,
Et celui la vous ne le trouverez
Que si vous faites preuve de f... »

Je n'ai pas eu le temps de terminer, mon frère se retrouvait face à moi. Celui-ci avait lu le même message mais sur l'autre côté de la statue et voulait en finir. Il avait repris l'apparence caractéristique des envoyés du mal, l'apparence d'un cadavre. Il avait les yeux injectés de sang, ses dents étaient à présent pleine de sang car des canines lui avait percé dans les gencives. Lui de plein gré et moi contrainte, nous étions obligés de nous entre-tués...Je pris ma forme caractéristiques de l'envoyée de Bien : un phénix blanc. Entre boules de feu et cris perçants, les murs prirent un sacré coup ! Chaque fois que j'attaquais, je priais pour que rien n'atteigne les habitants et la cité d'Amelle.
Quand une partie du plafond s'effondra, et que je vis la lumière du jour, je changeai de tactique afin d'éviter qu'il y ait des blessés. Je passai au corps a corps, je lui envoyai des coups de becs et de griffes. Lukas poussa un rugissement et se métamorphosa en tigre. Il m'enfonça ses grandes dents dans la chair et j'eu l'impression d'explosé de douleur... C'est ce que je fis, j'explosai en espérant emmener mon frère avec moi. Je retombai au sol sous ma forme humaine, et aperçu Lukas à côté de moi. Nous échangeâmes un regard et je vis qu'il souriait. C'était la première fois qu'il le faisait depuis notre existence... Par ce regard, je lui dis tout, je lui dis pour le journal, je lui dis que je regrettais de ne pas pouvoir supporter nos deux présences dans un seul corps, je lui dis qu'il m'effrayait et je lui dis que je l'aimais... Lukas souris encore plus et me dis :

-Les gens qui sont au seuil de la mort disent toujours leurs plus profondes pensées...Je suppose que c'est a moi de dire quelque chose maintenant hein ? Tu sais Gabrielle, je me sens bien près de toi, ta présence me calmait même si parfois tu me dérangeais car tu voulais m'empêcher de faire ce que je voulais. Mais malgré ça, tu m'aimais pour ce que je suis, comme jamais personne d'autre ne sera capable de le faire. Tu vois Gabrielle, notre cohabitation fait que nous savons nous comprendre, et par notre opposition, nous nous complétions. Quand tu t'es jetée sur moi pour lutter au corps à corps, j'ai compris à quel point tu aimais ces gens et le monde qui les entoure. Je ne veux pas te priver de ça Gabrielle, si je peux t'aider à survivre, alors ne faisons a nouveau plus qu'un. Je te promets que je resterais en arrière...

Je sentis Lukas se fondre en moi, et je ressentis pour la première fois, une chaleur apaisante. Je constatai qu'il était dans le même état que moi...
Je ne pense pas survivre, c'est pourquoi je projette mes dernières pensées vers ce journal, afin qu'on n'oublie jamais notre histoire.

Avant de m'endormir j'eu le temps de sentir une dernière fois Lukas qui ajoutait ses propres mots au journal :

-Je regrette...

Le village pleura pendant de longues heures la mort des deux enfants. Femmes, enfants et les plus durs des hommes se serraient dans leur bras, les chiens hurlaient à la mort, tout le Val était empli de tristesse. Et alors que tout le monde perdait espoir, le villageois qui faisait la lecture cria :

-La dans le ciel, ils nous font signes, il partent heureux pour une vie meilleur !

Quand tout le monde leva la tête, ils virent dans le ciel de la fin de l'été, un bel et grand oiseau blanc. Il chantait! Chaque note que l'oiseau poussait se répercutait dans le Val et la joie de vivre remplaçait la tristesse dans le cœur des habitants...



[HRP]Voila, je rappelle que c'est la première histoire que j'ai écrite C'était dans mes débuts J'espere que ca vous plaira [/HRP]