Ce n'est pas grand chose, et ce n'est pas bien en rimes. Excusez par avance, mais j'avais envie de coucher ça sur papier pour me soulager l'esprit, et comme ça faisait longtemps que j'avais pas posté dans les poésies... et ben...voici. Bonne lecture à tous.
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Perles de saphir fuyant deux ronds de bois,
Gouttes d’azur se glissant sur un masque,
Tant de choses qui ne furent jamais dites, tant de mensonges prononcés et de secrets pour certains oubliés.
Des sourires, des regards, armes sociales contre un monde oppressant.
Venez, cœurs en peine, âmes perdues et corps vagabonds, réfugiez vous près de moi,
Ne pensez plus à l’extérieur, plongez plus encore dans mon univers.
L’espace d’une discussion, vous êtes à l’abri de tout.
Parlez moi de vous et de vos craintes, de vos joies tant que de vos espoirs.
Tantôt confié, tantôt confident, ma mémoire a perdu le compte de tous ces personnages,
De tous ces êtres qu’on me demande d’être, de ceux que je m’impose, que j’ai joué tant de fois.
Qui suis-je, quand le soleil se couche et que je me retrouve seul avec moi-même ?
Quand chacun est rentré chez soi, face à son reflet.
Quel visage est le mien ? Aurai-je donc oublié mes propres traits ?
Je fixe mon regard, il ne me renvoi pas d’images rassurantes.
Qui suis-je devenu ? Mon cœur se déchire entre toutes ces voix, toutes ces volontés,
Perpétuellement en lutte contre moi, à combattre mes propres pensées.
Ou vais-je, alors ? Quel chemin suivre ? Le monde n’est plus aussi simple qu’avant, pas vrai ?
Foncer, c’est ce qui compte. N’est-ce pas ce que tu disais, grand-père ?
Oui, mais vers où ? Quelle est la bonne voie ?
Où sont les yeux qui soutiendront mes questions ? Qui saura me répondre ?
Les notes se suivent, douce mélodie rassurantes pour un cœur à la dérive,
Errant dans cette immense forêt, j’essaie de suivre les accords sans m’égarer une fois de plus.
Sortirai-je un jour de cet endroit ? Trouverai-je enfin la lumière de la plaine ?
Ou peut-être suis-je censé trouver un bosquet qui sera mien au travers de ces arbres ancestraux.
J’entends des voix, esprits des bois me guidant telles des nymphes bienveillantes.
Des rires, des sourires, ceux-là semblent sincères. Alors mes pieds suivent machinalement.
Montrez-moi, mes amis, montrez-moi le chemin. Enlevez moi ces masques.
Et peut-être qu’un jour, je réapprendrai à quoi ressemble mon visage.