L’homme vit et meurt seul.
Cette phrase me parle aujourd’hui bien plus que je ne l’aurais espéré.
Je suis étendu sur le sol, visage tourné vers le ciel qui déverse sur mon corps ses larmes glaciales.
Je n’arrive pas à savoir si il fait cela parce qu’il a pitié de moi ou si c’est mon ignorance qui le fait rire.
Je ne bouge pas. Pourquoi ? Je ne saurais dire si c’est parce que je ne le peux plus ou simplement parce que je ne le veux pas.
Comment en suis-je arrivé la ? Bah ca n’a pas d’importance, non ? Ca en a ? Vous êtes dur.
Devrais-je vous raconter ce qui amène quelqu‘un à se sentir vraiment seul ?
Solitude qu‘il ne faut pas confondre avec Solitaire.
Hum,…, non, finalement cela n’a pas d’importance, après tout je ne suis qu’un simple « humain » parmi tant d’autres. Un de plus, un de moins. Que vaut une vie lorsque des millions d’autres sont en jeu ?
Quel rapport ? Aucun, je dérape en effet, le froid me paralyse les idées.
Je soupire doucement alors que je me vide de l’essence même de ce qui fait qu’un être est reconnu comme vivant, je ne peux que me poser inlassablement cette question :
Pourquoi Est-ce que je ressens ce vide ?
Je me l‘avoue à moi même, je suis en bonne santé, j’ai des amis sur qui compter, une famille suffisamment aimante pour mon bonheur et même un chat foufou.
Pourtant il me manque quelque chose, vous savez ce petit élément, si insignifiant mais tellement important.
Serait-ce ce jour en particulier qui rend mon âme vide de sens et avide de savoir ? Où devrais-je y entrevoir un sens plus profond ?
Je ne saurais le dire, personne ne peut ou ne veut m’aider. Alors, je suis seul. Trahison est maitre mot que j’ai eu la chance (?) d’expérimenter.
On me regarde sans vraiment me prêter attention. Pourtant je continue à avoir froid. Je n’ai même pas la force de pleurer ou de crier.
N’Est-ce pas là des signes de faiblesses ? Je ne pense pas ou alors nous sommes tous faibles.
…
Resterais-je donc seul pour toujours ?
…
Non, je ne veux pas y croire, il doit bien y avoir quelque part quelqu’un qui à besoin de moi alors j’attendrais jusqu’à la rencontrer.
J’attendrais qu’on me tende une main salvatrice.
J’attendrais un rayon de soleil qui repoussera ces larmes de glace afin de les remplacer par un doux sourire chaleureux.
J’attendrais, seul, certes, en espérant sous ce ciel inondé.
Jusque là, je jouerais le rôle que la société m’a donné et je m’y tiendrais en attendant enfin de m’éveiller.
Merci de m’avoir écouté, vous qui êtes surement passé à coté de moi sans me voir.
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Voici ma premiére histoire, merci à ceux qui auront eu la patience de me lire.