Anéantissement et bouleversement d'une tarte au pomme

Chapitre 1 : la faim est proche

La tarte au pomme est dans le four !

Le cercle vicieux dans cette vie à double tranchant, c'est le fait de voir qu'il y a des millions de zèbres. On peut tourner à gauche, mais il faut toujours sentir le vent sur sa joue droite. Point important. La logique de départ est de finir par le commencement, sans jamais oublier sa tasse de café. Le lait. Je crois qu'il se passe des choses ici, mais j'ai la sensation de ressentir un sixième sens au carrefour du village voisin. Ô ! Un pigeon rose !

- Salut toi, tu vas bien ?
- Toi salut, il pleut et toi ?
- Après tout tu as raison !
- La fille se tord là-bas.
- C'est la glace dans le feu mec. La putain de glace dans le putain de feu !
- Incroyable, les chevaux sont beaux comme des moutons !
- Tu es un génie mec ! Un putain de génie !

Le dialogue est suivi d'une vive fusillade, mais rien de grave, les chiens ont la dalle. Ils veulent fumer un pétard, mais personne de la bande n'a de feuilles. On est dimanche. Va falloir taxer un agriculteur. Sur un scooter si possible. J'adore les univers sans vie mais pleins de couleurs, ça donne une touche exquise à la teinture de madame Hektorino, la fille de Casimir, le polonais de soixante-dix-sept ans !

Chapitre 2 : le début de la faim

Tuer pour ne pas être tué, c'est la loi du livre de la jungle. D'ailleurs, l'ours et la panthère ne parlent pas, ils pensent qu'à m'arracher la gueule et me bouffer ! Je vois des Pygmées, avec leurs fusils à pompe en bois de sanglier, ils veulent vendre mon caleçon pour acheter une boîte de lentille. Le contact est brutal, je m'en sors in-extremis.
Un accord de guitare hyper compliqué pour épater les gonzesses, un peu de vent pour faire avancer le bateau. Que demande le peuple ? Vous êtes vraiment des putains d'enfants gâtés, allez vous faire cuire un bœuf avec du raisin ! Non mais ils sont cinglés, je vois rien avec la fumée du pot d'échappement de la 205 de Momo la Tulipe. Tu veux un pétale ? Arrêtez de vous battre, ce n'est pas comme ça qu'on divise la racine carrée du tronc du chêne. Idiot. Mais j'taime bien mec !

Le dialogue est rompu. La radio a coulé dans la crème du jambon-beurre que ma femme avait fait pour mon quatre-heures. Radine, tu aurais au moins pu avoir la gentillesse de vendre la table. J'hallucine, ce n'est pourtant pas compliqué de vivre avec sont temps bordel. Allez tiens, prends une cigarette et va réfléchir à combien de temps il faudra pour te trouver un nouveau poil de bison sur la mèche de ton pinceau de papier

La vie est brûlante ici, je crois qu'il faut arroser les radis...

Hé ! N'oublie pas le briquet !

La tarte au pomme est cuite !

FIN

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