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 Juliette, devoir #1 [Tr0n]

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Scarlet Hurricane
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MessageSujet: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMar 1 Juil - 18:25

Tr0n a écrit:
Premier devoir : Je veux et j'exige (chose que tu répèteras 10 fois pour voir si tu es capable de ne pas fourcher), que tu réalises deux textes très conçis - d'une vingtaine de lignes environ. Le premier devra être sur le sujet suivant : "Je l'aime. Il ne m'aime pas." et le second "Je ne l'aime pas. Il m'aime.". Je ne veux pas juste de la description émotive et sentimentale. Je veux un lieu - une situation - une comparaison voire une allégorie potentielle. Quelque chose qui sort de l'ordinaire du "jedécrimésentiment". Etonne moi.

Tu as jusqu'à demain soir 19 h.

N'étant pas sûre de mes temps de connexion de demain, j'ai préféré travailler d'arrache-pied [d'accord, j'exagère] histoire d'être dans les délais [très courts, soit dit au passage =°]
Autant le premier sujet était de l'archi-traité, donc plutôt difficile à traiter en innovant, autant le second m'a complètement bloquée, vu que je préfère écrire sur des situations que je connais.

Tant pis, on verra.




Je l'aime. Il ne m'aime pas.


Mardi soir, dans le car qui doit nous ramener, traversant les campagnes environnantes à la vitesse d'un escargot sur roulettes. Assise au fond, les yeux soi-disant dans le vague, à regarder la pluie qui ruisselle le long des vitres. Monotone occupation. Alors je te regarde, toi. Même que tu n'en sais absolument rien, que tu ne sens pas mes yeux qui tentent de te foutre le feu. Ah c'est facile hein, d'être amoureux. T'es heureux toi, avec ta blondasse là, et tu ne me regardes pas. Bon, j'ai cinq ans de moins que toi. Bon, je n'ai pas ses "atouts". Oui je ne suis pas jolie, je suis PIRE. Mais ça, tu ne le remarques même pas. Stupide adolescent, incapable de comprendre que c'est pas parce qu'elle est blonde, grande et en terminale, comme toi, qu'elle est forcément FAITE pour toi.
Ouh, si tu savais comme je te hais. Je te hais, je te hais, JE TE HAIS.
Mais non je t'aime. Sauf que j'aurais préféré te haïr, te jeter des sorts, te tuer, me tuer, LA tuer, ELLE, qui ne réalise même pas la chance qu'elle a. Faire une espèce d'énorme boucherie qui m'empêcherait de sentir ce trou bizarre qui ne veut pas quitter ma poitrine. Alors en faire un vrai, histoire de compenser.
Non mais regardez-moi ça. Treize ans et déjà morbide, pitoyable. Tu m'as transformé en une personne que j'abhorre. En fait, oui, JE ME HAIS. Haine de l'amour qui n'en fait que plus mal.
Ma décision est prise. Je rentrerai à pieds maintenant. Et je prendrai un canif. Histoire de crever les pneus du bus. Petite vengeance. Mais vengeance tout de même.
Quand y'en a qui assimilent "jeune" à "con", j'aurais tendance à approuver.



Je ne l'aime pas. Il m'aime.


Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Un peu, beaucoup… PAS DU TOUT. Mais il m'aime ! Et sans savoir comment me dépêtrer de cette situation toujours plus absurde parce que contraire au sens commun [Dans la logique des choses j'aime et on me repousse, pas l'inverse], je m'emmêle plus et plus encore dans cette mièvrerie qui me fait horreur. Je ne supporte plus de le voir, ç'en devient horrible. Je lui dis que oui, que peut-être un jour, que… Autant de discours adressés à un mur, le mien. Parce qu'il est évident que si je ne l'aime pas maintenant, je ne l'aimerai jamais, que ça ne sert à rien de s'imposer des sentiments absents au départ. Intérieurement, je souffre de le voir se morfondre, s'aplatir un peu plus chaque jour, n'ayant que trop l'habitude d'être le tapis plutôt que celui qui le foule.
Mais je ne l'aime pas, qu'y puis-je ? Tous les jours, je le vois me regarder de sa fenêtre quand je pars. Quand je rentre, toujours là. Amour? A la limite de la perversion. Je pourrais en profiter… Histoire de tuer la solitude… NON. Y'a pas à dire, c'est extrêmement dérangeant. Encore en train de regarder… Cinquième fois qu'il passe devant la fenêtre du bureau où il sait que j'écris. Avec ses stupides pâquerettes.
Bon, je ne l'aime pas. Il faudra faire avec. Minable tentative d'auto persuasion. Pas d'ma faute, je déteste faire souffrir. Quitte à ce que quelqu'un ait mal, autant que ce soit moi. Il est toujours plus facile de contrôler sa propre douleur que d'avoir une emprise quelconque sur celle des autres. Je ne l'aime pas… Non, je ne l'aime pas. Au revoir, je ferme les rideaux.




Pour ce qui est de la longueur des textes, c'est du 20 lignes environ sur Word, en verdana 10pt =°
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMar 1 Juil - 19:57

Citation :
Autant le premier sujet était de l'archi-traité, donc plutôt difficile à traiter en innovant, autant le second m'a complètement bloquée, vu que je préfère écrire sur des situations que je connais.

Et si tu avais parlé d'une histoire d'animaux façon petit prince ? De la mythologie grecque ou latine - d'une vieille légende amoureuse. Si tu avais fait parler des culs indissociables de leur amour de chaise ? Des centaines d'interprétations possibles du sujet - que j'ai justement orienté vers l'humain de manière à voir si tu étais capable de t'en détacher et d'innover. Je crois avoir dit que je voulais être étonné et tu as oublié cette composante dans ce premier devoir. Outre la critique que je vais émettre - trouve moi des idées originales pour traiter ces deux sujets par la suite. Cherche dans ton cortex blondinique.

Citation :
Mardi soir, dans le car qui doit nous ramener, traversant les campagnes environnantes à la vitesse d'un escargot sur roulettes. Assise au fond, les yeux soi-disant dans le vague, à regarder la pluie qui ruisselle le long des vitres. Monotone occupation. Alors je te regarde, toi.

"qui doit nous ramener" je pense qu'il va réussir, on peut donc simplifier par "qui nous ramène". Ces trois premières phrases contiennent un vocabulaire simple et une structure désorganisée qui ne s'emboîtent pas dans le thème proposé. Je te demande de mettre l'accent sur la situation - mais il faut que cette situation s'imbrique parfaitement dans le ressenti du sujet. C'est trop vague et monotone, on ne sent pas la flamme qui doit habiter la jeune fille. La question sera, comment exprimer par de la technique et de la structure la flamme qui brûle chez une ado de treize ans pour un pauv' type de terminal ? A toi de me proposer une façon d'exprimer ça. Au lieu de te lancer à corps perdu dans la rédaction directement.

Citation :
Même que tu n'en sais absolument rien, que tu ne sens pas mes yeux qui tentent de te foutre le feu.

Le "même que" détruit totalement tout le reste de la phrase. La concision est importante, et on ne s'égare pas comme je le dis souvent dans la subordination. Il faut apprendre à trouver un moyen de simplifier en étoffant. La percussion de l'amour, l'insistance du regard peuvent être marqué par la force de l'expression, par la structure que tu adoptes. Cette phrase est longue, elle est aux antipodes de l'émotion brute d'amour qu'on peut ressentir - de la jalousie ponctuelle et violente. Marque ton style par la violence et la vitesse dans ce cadre là. L'émotion que tu veux transmettre se doit d'être en lien étroit avec la façon dont tu l'exprimes (comme je l'ai dit plus haut), sinon on aboutit à quelque chose de très plat. Sur cette phrase tu as trois axes : l'ignorance de l'autre, l'insistance des yeux, et la force du "foutre le feu". Autour de ces trois expressions à toi de bâtir quelque chose et non à ton style d'imposer un mélange genre soupe au vermicelle des trois. Comme une majorité d'élèves, trouve les mots justes. Je t'en ai donné deux là : ignorer, insistance par exemple. Et d'un regard on peut faire beaucoup plus de chose que le simple "regarder".

Je fais un truc rapide là autour de ça :

"Tu n'vois rien. Tu n'sens rien. Rien... Je suis l'ignorance malgré mon insistance. Je t'épie, guettant le moindre battement de cil à mon égard. J't'en supplie, reluque moi. Je m'obstine oui, regarde moi... Tu ne captes pas mes perceptions qui tentent de te foutre le feu ? Enlace moi de tes yeux, prend moi de tes divines pupilles, je veux sentir mes reins cramer d'un amour éternel. Aime moi, aime nous, aimons nous. Pitié... Ne l'embrasse pas, elle, ne la touche pas cette blondasse. Dois je me mettre à tes pieds pour avoir un seul de tes sourires ? Salop... Elle n'est rien, que dalle, une pouf, rien, rien, rien ! Mais que suis je alors si tu ne me remarques pas..."

Donne du rythme - de l'éphémère typique du regard dans l'autobus, de la force d'envie, du désir -. Et pour celà accélère - décélère, grade, dégrade, insulte, exulte, envoie du pâté quoi. J'veux pas les rillettes du Mans, mais la terrine de lapin à l'Armagnac. Faut que ça secoue ET dans la technique, ET dans le mot, ET dans l'idée.

Citation :
Ah c'est facile hein, d'être amoureux. T'es heureux toi, avec ta blondasse là, et tu ne me regardes pas. Bon, j'ai cinq ans de moins que toi. Bon, je n'ai pas ses "atouts". Oui je ne suis pas jolie, je suis PIRE. Mais ça, tu ne le remarques même pas. Stupide adolescent, incapable de comprendre que c'est pas parce qu'elle est blonde, grande et en terminale, comme toi, qu'elle est forcément FAITE pour toi.

Tu devrais appuyer cette idée là, de la pseudo-compréhension des mécanismes amoureux, de la jalousie perpétuelle du genre humain. Evite les mots passe partout qui ponctue et qui n'apporte rien comme : "hein", "bon", "pire", "c'est pas parce qu'", "forcément" etc. C'est tout une façon de parler qui ne fait pas ressentir grand chose. La justesse du mot est un impact non négligeable quand on veut faire ressentir sa propre émotion. La tienne là, passe pour fade alors que tu l'as vécue et que tu la connaît.

Citation :
Ouh, si tu savais comme je te hais. Je te hais, je te hais, JE TE HAIS.
Mais non je t'aime.

Je te hais plusieurs fois mais je ne t'aime qu'une fois. L'onomatopé n'est pas foncièrement nécessaire à moins d'imposer stylistiquement sur tes 20 lignes un langage familier. Or ce n'est pas le cas. Pas de mélanges des genres. Si tu parles soutenu, tu gardes la ligne, si tu es familière, cultive ce côté. Pas de cul entre deux chaises.

Citation :
Sauf que j'aurais préféré te haïr, te jeter des sorts, te tuer, me tuer, LA tuer, ELLE, qui ne réalise même pas la chance qu'elle a. Faire une espèce d'énorme boucherie qui m'empêcherait de sentir ce trou bizarre qui ne veut pas quitter ma poitrine.

Va falloir trouver une image meilleure que le simple trou dans la poitrine. Et quitte à faire une boucherie, vas y du vocabulaire charcuterie. Comme je dis plus haut tu manques de cohérence et tu écris les mots comme ils viennent et non en fonction de ce que tu souhaites réellement exprimer.

Citation :
Alors en faire un vrai, histoire de compenser.
Non mais regardez-moi ça.

Tu répètes souvent le mot regarder non ? Il y a tellement de nuances que tu pourrais mettre avec des synonymes de ce verbe que la répétition frôle l'erreur systémique. Tu veux jouer avec les yeux dans ton texte ? Et bien examine, observe, scrute, mate, implore du regard, supplie des mirettes etc.

Tu guettes ? Tu épies ? Tu l'admires. Tu l'zieutes. Va falloir travailler la concision et surtout étoffer ce vocabulaire pour gagner en force d'émotions.

Citation :
Treize ans et déjà morbide, pitoyable.

Morbide c'est un peu fort pour un amour de minipouce non ?

Citation :
Tu m'as transformé en une personne que j'abhorre. En fait, oui, JE ME HAIS. Haine de l'amour qui n'en fait que plus mal.

Ma décision est prise. Je rentrerai à pieds maintenant.

Et je prendrai un canif. Histoire de crever les pneus du bus. Petite vengeance. Mais vengeance tout de même. Quand y'en a qui assimilent "jeune" à "con", j'aurais tendance à approuver.

Conclusion légère. Tu aurais du terminer sur "Petite vengeance". Le reste est superflu.

Tout ça pour en arriver à une chose flagrande que j'aimerais te faire remarquer. Lorsque tu exprimes ta propre émotion, le fait de ne pas avoir de technique, nuit grandement à ce que tu peux infliger comme sévice au lecteur. Tout dans un texte se doit de tendre vers l'expression que tu veux y mettre. L'écriture n'est pas un simple exutoire, c'est une façon longue et parfois fastidieuse d'apprendre à comment être compris. Chaque petite chose aussi ridicule soit elle est importante.

Réfléchis à des choses auxquelles tu n'as pas pensé :
- les sonorités à utiliser pour marquer l'amour
- la vitesse pour marquer un sentiment, l'instance, l'amour, la jalousie ou la haine.

Tout est une question de musique parfois subjective mais trouve des façons malléables d'exprimer ce que tu ressens. Non par le simple fait de t'épancher en écrivant, mais aussi en méditant sur la façon que tu as de ressentir et la façon dont tu peux l'exprimer par des mots et des structures.

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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMar 1 Juil - 20:56

Citation :
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Un peu, beaucoup… PAS DU TOUT. Mais il m'aime !

Et sans savoir comment me dépêtrer de cette situation toujours plus absurde parce que contraire au sens commun [Dans la logique des choses j'aime et on me repousse, pas l'inverse], je m'emmêle plus et plus encore dans cette mièvrerie qui me fait horreur.

Et tu t'emmêles en effet. Tu compliques mais n'est ce pas justement une situation compliquée que d'avoir à gérer un être qui vous aime en ayant la peur de lui faire mal ? Fais plusieurs phrases en gardant cet aspect compliquéedu ressenti en évitant de tomber dans l'excès du genre "parce que contraire au sens commun" c'est d'un lourd (tout comme les petits mots qui n'apporte rien et qui parasite le style : sans, comment, situation, toujours, plus, plus, plus, qui,)... Et la parenthèse n'en parlons pas. Tu dois arriver à faire ressentir ça au lecteur sans avoir à le dire. Différentes méthodes possibles : l'image ou l'émotion apparentée.

Citation :
Je ne supporte plus de le voir, ç'en devient horrible.

Horreur, horrible et de deux.

Citation :
Je lui dis que oui, que peut-être un jour, que… Autant de discours adressés à un mur, le mien. Parce qu'il est évident que si je ne l'aime pas maintenant, je ne l'aimerai jamais, que ça ne sert à rien de s'imposer des sentiments absents au départ.

Le vocabulaire a le même soucis que dans le texte précédent. Il est simple - un peu trop et très diffus dans le texte. Les mots clefs autour duquels doivent s'articuler tous les syntagmes sont rares. Regarde bien ces deux phrases. Les mots importants sont: peut-être, mur, absent et c'est tout (avec la notion de temporalité). Autour de ces trois mots gravitent une foule de morceaux agencée pour donner du sens à l'inconnu et de la substance. Tu en aboutis au final à 3 lignes qui pourraient être résumées dans 2 avec bien plus de force. Les mots parasites sont nombreux, foisons même : que, que, que, autant de, parce que, que, si, que, de, au départ. Autant de répétitions très lourdes. On perd le fil.

Certes ça marque la complication, ce peut donc être utile. Mais complexité ne rime pas avec parasitage non plus. La complexité doit venir de l'agencement technique et du mot, pas de ces petits trucs très lourds.

Citation :
Intérieurement, je souffre de le voir se morfondre, s'aplatir un peu plus chaque jour, n'ayant que trop l'habitude d'être le tapis plutôt que celui qui le foule.

Coupe un peu tes phrases. J'ai besoin de souffle.

Citation :
Mais je ne l'aime pas, qu'y puis-je ? Tous les jours, je le vois me regarder de sa fenêtre quand je pars. Quand je rentre, toujours là. Amour? A la limite de la perversion. Je pourrais en profiter… Histoire de tuer la solitude… NON. Y'a pas à dire, c'est extrêmement dérangeant. Encore en train de regarder… Cinquième fois qu'il passe devant la fenêtre du bureau où il sait que j'écris. Avec ses stupides pâquerettes.
Bon, je ne l'aime pas. Il faudra faire avec. Minable tentative d'auto persuasion. Pas d'ma faute, je déteste faire souffrir. Quitte à ce que quelqu'un ait mal, autant que ce soit moi. Il est toujours plus facile de contrôler sa propre douleur que d'avoir une emprise quelconque sur celle des autres. Je ne l'aime pas… Non, je ne l'aime pas.

qu'
tous les jours
regarder
quand je pars
quand je rentre
toujours
à la limite
histoire de
y a pas à dire
extrêmement
encore
où il sait que
bon
il faudra faire avec
pas d'ma faute
toujours plus facile
que d'avoir

Tristement banal. On perd de la consistance dans l'émotion. Tu hésites, tu ne fais pas de choix, tu te cantonnes à une perception potentielle du non-amour, tu te réfères uniquement à ce que tu pourrais hypothétiquement ressentir. Tu te perds en conjectures alors que tout est simple et ça se ressent particluièrement dans ce que tu écris. Tu ne sais pas et tu n'arrives pas à émettre ce non savoir car c'est en dehors de tes perceptions et de tes connaissances. Ton style se doit d'apprendre progressivement à se détacher de l'émotion pour prendre un peu de hauteur. Une fois que tu auras acquis cette vision alors tu pourras te lancer dans l'écriture réelle de ce que tu ressens sans tergiverser, sans avoir ce mal étrange à exprimer "correctement".

Relis donc un peu tes textes sous un autre angle en te posant la question de la concision de l'émotion. Que veux tu exprimer ? Quels sont les mots importants ? Comment bâtir un texte autour de ces mots et de ces idées ? Comment les agencer ? Comment les imager ? Pourquoi écrire d'une manière réaliste ? Pourquoi ne pas rêver un peu ? Si ces sujets te touchent, il faut que tu apprennes à avoir un certain détachement pour gagner en amplitude face à eux. L'émotion, la trippe oui, mais elle se jette d'une manière réfléchie en visant l'eau et non pas les rochers. Regarde un peu où tu sautes quand tu t'envoles au lieu de te laisser bercer et vise plus l'eau pour ne pas t'éclater contre un récif. Se laisser bercer par les mots c'est se perdre et se complaire dans la médiocrité autant sentimentale que rédactionnelle.

Un petit avis de ma part sur le sujet quand même. La plus dure souffrance c'est de laisser miroiter des portes de sortie à ceux qui nous aiment et qu'on ne peut plus aimer. Quand on ne supporte pas de faire souffrir - on sait prendre et assumer ses responsabilités. Faire le contraire c'est l'illusion très égoïste de croire qu'on déteste la souffrance mais qu'en réalité on se complaît dans l'espoir de changer les autres - de changer les sentiments de l'autre en dépit de la flatterie perverse qu'on peut ressenir (tu ne creuses d'ailleurs pas assez cet aspect juste en le touchant du doigt). Ca reste narcissique cette vision pseudo-philantrope. Essaie d'éviter d'émettre des avis par trop fixés dans ce que tu écris, étend ta vision des choses ça accentuera la force de ton propos.

Et par dessus tout, je sais qui tu es grâce à ce que tu écris. Essaie de ne pas mettre de ton âme dans tout ce que tu écris, met y de l'originalité et un peu de fantaisie. Ca n'est pas si dur que cela. A toi de trouver quelque chose de plus "créateur" face à un sujet qui t'oriente vers une solution facile. Il et Je ne sont pas forcément des êtres humains.

^^

Nous allons donc travailler selon deux axes: le vocabulaire et l'imagination.

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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMer 2 Juil - 12:58

'fiouuu ça c'est de la correction =D

Merci (;
Okay, on va faire ça.

Tu veux que je retravaille ces textes malgré tout ou c'est bon ?
- Le mieux restant quand même les "^^" à la fin, juste histoire de dire "mais non je suis gentil en vrai"
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMer 2 Juil - 13:19

Citation :
Tu veux que je retravaille ces textes malgré tout ou c'est bon ?

Tu crois pouvoir t'échapper ?

Non.

Tu retravailles selon les axes que j'ai exprimé. Je veux que tu te détaches de ce que tu écris en apprenant à mettre de l'émotion d'un regard extérieur - et surtout de la fouge. Donc oui tu me refais tout ça en suivant le principe que l'émotion s'exprime selon certaines techniques : le rythme, les sons, la façon d'agencer les mots et les mots eux mêmes. Tu dois donc réflechir à ton choix de mot en fonction de tout cela.

Retravaille moi juste le second texte.

Citation :
- Le mieux restant quand même les "^^" à la fin, juste histoire de dire "mais non je suis gentil en vrai"

^^
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMer 2 Juil - 15:46

J'te fais ça dans l'aprem' - soirée, tyran sadique aux chapeaux chinois.
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMer 2 Juil - 16:25

J'aimerais que tu comprennes l'intérêt de ma signature. Cultive donc le détachement envers l'émotion écrite, tu gagneras paradoxalement en clarté, en beauté et en fluidité. J'attends donc pour corriger. Etant malade tu as du bol, je suis disponible toute la nuit.

En bon tyran que je suis.
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMer 2 Juil - 23:02

Petite pelote de ficelle qui se mêle et s'entremêle. Petits bouts de fil dont mes doigts tentent ardemment de se dépêtrer. Amour impossible que je n'arrive pas à partager, malgré mes souhaits.
Je te vois m'aimer les matins quand tu me regardes traverser le porche pour aller travailler. Je te sens m'aimer lorsque je perçois tes yeux qui se baladent le long de mes fesses, qui essaient de traverser le tissu de ma jupe dès que je rentre. Je te surprends à m'aimer les soirs, à faire des tours et des détours près de la fenêtre derrière laquelle tu sais que je travaille. Toujours avec tes pâquerettes, stupides petites pâquerettes.
"Elle m'aime. Un peu. Beaucoup…" Non. Je ne t'aime pas.
Tu souffres, je le sais. Mais moi aussi. Contempler ton désarroi, te voir t'aplatir chaque jour un peu plus. Tu en es presque à me lécher les pieds. Et le dégoût remplace la douleur. La répugnance masque la rancœur. Tu me faisais pitié, désormais tu m'horripiles. La vision de tes yeux larmoyants m'écœure. Tu as couvert mon paillasson de monceaux de pétales que je laisserai pourrir. Symbole parmi tant d'autres. Cela me permettra peut-être d'échapper à ce piédestal que tu as érigé et qui m'oppresse.
Autant fermer les rideaux.




Allez, incendie-moi. 'Spèce de sadique.
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeMer 2 Juil - 23:35

A la demande de mon adorable mentor, voici l'auto-critique.

Tr0n a écrit:
tu t'es grillée en montrant que tu ne travaillais pas l'écriture à proprement parler donc il est évident que le devoir porte essentiellement sur la mise en valeur de la faiblesse de l'écriture trop automatique.


Citation :
Petite pelote de ficelle qui se mêle et s'entremêle. Petits bouts de fil dont mes doigts tentent ardemment de se dépêtrer. Amour impossible que je n'arrive pas à partager, malgré mes souhaits.

Redondance des sonorités peut-être, et une certaine lourdeur sur la fin que j'ai tenté d'alléger au maximum.
J'ai essayé de travailler sur l'assonance en "é-è", afin d'apporter une légère touche musicale à l'ensemble. Mais je pense que ça manque de naturel.


Citation :
Je te vois m'aimer les matins quand tu me regardes traverser le porche pour aller travailler. Je te sens m'aimer lorsque je perçois tes yeux qui se baladent le long de mes fesses, qui essaient de traverser le tissu de ma jupe dès que je rentre. Je te surprends à m'aimer les soirs, à faire des tours et des détours près de la fenêtre derrière laquelle tu sais que je travaille. Toujours avec tes pâquerettes, stupides petites pâquerettes.

Lourdeur par rapport à l'omniprésence du champ lexical de la vision. On sent que je cherche des synonymes, d'où certaines maladresses.


Citation :
Tu souffres, je le sais. Mais moi aussi.

Cliché \o/


Citation :
Contempler ton désarroi, te voir t'aplatir chaque jour un peu plus. Tu en es presque à me lécher les pieds. Et le dégoût remplace la douleur. La répugnance masque la rancœur. Tu me faisais pitié, désormais tu m'horripiles. La vision de tes yeux larmoyants m'écœure. Tu as couvert mon paillasson de monceaux de pétales que je laisserai pourrir. Symbole parmi tant d'autres. Cela me permettra peut-être d'échapper à ce piédestal que tu as érigé et qui m'oppresse.
Autant fermer les rideaux.

Retournement de situation un peu brusque. Le vocabulaire passe de doux - limite cucul - à plus violent, c'est peut-être pas très cohérent.


OK OK. J'ai compris ><
Je retravaillerai ce que tu voudras que je retravaille.



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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeJeu 3 Juil - 11:58

Citation :
OK OK. J'ai compris >< Je retravaillerai ce que tu voudras que je retravaille.

Tu as intérêt petite môme <.<

Citation :
Petite pelote de ficelle qui se mêle et s'entremêle. Petits bouts de fil dont mes doigts tentent ardemment de se dépêtrer.

Ca manque en effet de naturel et surtout certains mots ont des sonorités simples qui ne marquent pas forcément le sentiment d'embarassement. L'assonance en [é] ou [è] est facile et la question sera qu'apporte-t-elle ? C'est bien de jouer avec les sons mais quel est le but à atteindre ? Marquer les mailles de ce filet qui dérange. Quels sont les sons qui peuvent emmener à ces sensations.

[é] c'est une vocale ouverte qui s'élance vers le ciel, qui s'ouvre vers quelque chose. C'est plutôt une bonne idée donc d'introduire par une tentative de sortie, d'ouverture. Le problème de cette première phrase c'est que tu utilises un vocabulaire moyen et presque trop répétitif ce qui te donne cette impression de lourdeur. Tu intercales aussi des mots simples puis étrangement compliqué comme petit (mot à démonter dans un texte avec en plus sonorités faibles [eu] et [i]) et ardemment (adverbe lourd avec phonèmes faibles [a] et [en]).

Je résume les mots à travailler.

mêler - entremêler - dépêtrer - ardemment - petit
Reprise du son [é] : oui.
Choix des mots : mauvais.

Pour réussir ton effet et enlever la lourdeur tu dois suivre une certaine rigueur dans les phonèmes et trouver comment les agencer selon ton style. C'est ce que tu fais [é], [a] et [i] sauf que tu ne te poses pas naturellement la question "Mais les mots sont ils bien choisis ?".

Citation :
Amour impossible que je n'arrive pas à partager, malgré mes souhaits.

Le "petit" se serait bien incorporé dans cette phrase et n'aurait pas été un mot simple car il aurait servi le rythme et les sonorité. Cette phrase est horripilante. Horriblement lourde. Pourquoi ? La subordonnée me hérisse le poil. Amour impossible que je n'arrive pas à partager => Trouve moi un maximum de trois mots pour exprimer cette ignomie syntaxique. En plus tu continues et tu persistes avec "malgré" c'est d'un lourd... Regarde bien les mots que tu utilises : amour / impossible / partager / souhait. Des mots qu'on trouve partout qui sont un peu lourd pas forcément originaux et très pauvres.

Tu es partie sur une image de pelote de laine.

Pourquoi ta seconde phrase l'oublie ? La transition n'existe pas et ça ne marque pas forcément une sensation si ce n'est quelque chose de désagréable. Pour éviter ce problème garde à l'idée ta comparaison. Quelle peut être la suite de l'image entre le tricot et le non partage / le souhait. C'est difficile oui parce que tu as choisi justement au départ des mots qui s'entrelacent et là tu sors du champ de l'in-fusion. Tu pourrais continuer sur ta lancée et creuser ton idée avec des mots comme tisser (sonorité en lascive en [sse]) qui peut s'adjoindre entrelacer. On saupoudre la sensation. Du [é] ouvert une des idées pour marquer l'entremêlement serait de passer à des choses plus douces qui révèlent la difficulté du désir de s'en sortir.

Tu dois suivre cette voix "sonore" et cette réflexion sur le choix des mots tout au long de ce que tu écris sans t'en écarter de manière à creuser la sensation jusqu'à ce que sa substantifique moëlle apparaisse sur le papier.

Citation :
Lourdeur par rapport à l'omniprésence du champ lexical de la vision. On sent que je cherche des synonymes, d'où certaines maladresses.

Oui.

C'est pourtant simple, c'est une question de recherche du mot.

Un exemple de retravail.

Je te vois m'aimer. [Je coupe pour trancher, genre ça me saoûle plutôt que de faire une phrase longue qui laisse entendre des choses. C'est ce que tu fais dans la seconde partie de ton texte mais ce qui devrait être "annoncé" dans la première sinon on a une impression décousue. Amène donc la suite du texte progressivement, ou par vague, ne te laisse pas embarquer par la phrase.] Tous les matins tu guettes mon départ. Tous les matins tu m'épies d'un regard. Je te sens m'aimer. Aux aguets, tes yeux dévorent mon corps. A l'affût, tu observes mon port... [C'est un exemple rapide, regarde bien le choix des mots et des sonorités, leur enchaînement et les transitions].

Ce qui est donc très important c'est de travailler donc à la fois sur :

- Le rythme (transitions entre les phrases, transitions dans la phrase, vagues sonores).
- Les sons (qu'est ce que je veux marquer et faire passer ?).
- Les mots (quels sont les mots qui paraissent le plus juste et qui surtout ne sont pas parasites ?).

Quand on développe un texte ces trois questions, enfin c'est ma façon de rédiger que j'essaie de te transmettre, sont primordiales. Ensuite tu peux tout à fait greffer ton style et ta façon de ressentir les sons, les mots et les rythmes d'une manière proche de ta sensibilité.

Je souligne les mots qui parasitent ton discours.
En rouge les mots simples qu'il faut dépasser.

" Je te
vois m'aimer les matins quand tu me regardes traverser le porche pour aller travailler. Je te sens m'aimer lorsque je perçois tes yeux qui se baladent le long de mes fesses, qui essaient de traverser le tissu de ma jupe dès que je rentre. Je te surprends à m'aimer les soirs, à faire des tours et des détours près de la fenêtre derrière laquelle tu sais que je travaille. Toujours avec tes pâquerettes, stupides petites pâquerettes. "

Fixe des sonorités précises et ne t'égare pas.

Citation :
Tu souffres, je le sais. Mais moi aussi.

Plus qu'un cliché, une erreur. Pour éviter la maladresse utilise un peu de technique. Qu'est ce qui peut amener à marquer la souffrance de l'un et la souffrance de l'autre. La différence est-elle si flagrande ?

Tu souffres. Je souffre. Nous souffrons. Je contemple ton désarroi. Tu implores mes sentiments. Nous jamais n'existera.

Citation :
Retournement de situation un peu brusque. Le vocabulaire passe de doux - limite cucul - à plus violent, c'est peut-être pas très cohérent.

Tu t'en es rendu compte en relisant ton texte, c'est donc une correction à effectuer. Comment ? En introduisant des mots plus brusques dans la première partie et en travaillant les transitions comme stipulées ci-dessus.

Ce dernier paragraphe est plutôt bon. Les sons sont un peu plus recherchés et beaucoup mieux trouvés. Par contre il faut quand même éviter de tomber dans le cliché. Des montagnes de pétales sur un paillasson moué... Ca fait très adolescent en manque de douceur, très illusoire, un peu trop faux. Ca manque de verve.

Et tu as toujours le même travers dans la construction de la phrase.

Citation :
Cela me permettra peut-être d'échapper à ce piédestal que tu as érigé et qui m'oppresse

J'échapperais à ce piédestal érigé par ta conscience et qui m'oppresse.

Tu t'évades de la prison façonnée par l'amour de l'autre sans savoir qu'elle en est la façon.

Ton mentor sadique posera donc une question sur le contenu de ce texte en conclusion : est ce que tu penses ce que tu dis dans le dernier texte ? C'est une réponse je te l'accorde très personnelle mais qui fera que je te larderais de coups de fouet en fonction de ce que tu diras par rapport à tout ce que tu as écris.

Bref.

C'est plutôt pas mal. Tu vois à peu près où sont tes fautes. Mais si tu les vois, j'aimerais que tu les corriges au lieu de faire genre tu n'y arrives pas. La preuve : tout le contraire. Ce devoir n'est pas trop mauvais, mais il met en valeur des lacunes sur le travail, sur le mot et sur les sons. Nous allons donc travailler le vocabulaire en premier lieu (comme avec la majorité des élèves).
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeJeu 3 Juil - 12:28

D'acc' (:

Tu auras ça à mon retour, dimanche soir ou lundi.
Pour le ressenti ... Non je ne vis pas ce genre de situations comme ça, c'est purement hypothétique.

*Se prépare à recevoir les coups*
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeLun 7 Juil - 23:27

Voilà le dernier en date.

Tu m'aimes. Je le vois le matin quand tu me regardes partir travailler. Je le sens le midi, lorsque tu m'observes déjeuner. Je le surprends le soir, aux tours et détours que tu fais devant la fenêtre de mon bureau. Tu m'aimes, tu m'espionnes, je te hais.
Tu souffres ? Souffrons à deux ! Non, je ne me délecte pas de te voir ainsi t'aplatir à mes pieds. Contempler ta déchéance, ton désarroi. Tu en es presque à me lécher les pieds. Et le dégoût remplace la douleur. La répugnance masque la rancœur. Tu me faisais pitié, désormais tu m'horripiles. La vision de tes yeux larmoyants m'écœure. Je te hais.
"Elle m'aime. Un peu. Beaucoup…" Non. Je ne t'aime pas. Alors il me suffit de fermer les rideaux. Symbole parmi tant d'autres, qui me permet de t'échapper. Fuir tes sentiments, fuir ce piédestal sur lequel tu m'as placée ; Tu m'y oppresses, tu m'y étouffes. Je te hais.
Alors laisse moi vivre. Loin de toi, de tes grimaces, de tes simagrées. Loin de tes miaulements crispants, de tes déclarations humides de bave et de larmes. Ton seul intérêt ? Tu m'as apporté de la confiance. Merci, et bonsoir.
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeVen 11 Juil - 12:22

Globalement c'est mieux. L'ossature est bien meilleure et tu peux y greffer un peu plus d'émotions, progressivement. Chaque ajout à ce texte doit se faire en douceur, après réflexion et incoporation pour gagner en consistance.

Encore quelques petites maladresses pourtant :

Citation :
Alors il me suffit de fermer les rideaux. Symbole parmi tant d'autres, qui me permet de t'échapper.

Irk ! Regarde moi cette structure toute compliquée. Quels sont les mots importants ? Symbole et échapper. Tu peux donc simplifier sans perdre de sens de la manière suivante : "Alors il me suffit de fermer mes rideaux. Symbole d'échappatoire. ". Cette restructuration te permet ensuite de rajouter du "contenu réel", de la consistance puisque au lieu d'une expression lourde tu as désormais deux mots qui marquent bien plus l'émotion. Il te suffit donc d'étoffer avec d'autres idées.

Symbole.
Echapper.
Fuite ?
Peur ?
Haine ? => Synonymes de haine pour éviter la répétition : aversion, ressentiment, antipathie, répulsion etc.

Ecrire d'un trait n'est pas forcément la bonne solution ou tout du moins il faut apprendre à constamment revenir pour gagner en qualité, et surtout en portée. Une fois que tu as écrit il faut apprendre à "retravailler" la phrase. Chacun ses méthodes, la mienne et de faire des associations de mots et d'idées pour arriver à dégager l'ossature du premier jet. Une fois les mots clefs sortis, je travaille sur les synonymes, les liens entre eux et les sons qu'ils peuvent avoir en commun. Le reste doit ensuite doucettement couler, en fonction de l'impact qu'on choisit sur le lecteur.

Bref.

A partir de l'architecture établi, tu peux alors essayer de trouver des images/métaphores et autres figures de style pour gagner en abstraction. Echapper par exemple, fuir... Courir. Qu'est ce qui pourrait bien être comparable ? Un vieux truc de la mythologie ? Echapper face au non-amour, quel pourrait être la chose qui le rend bien ? Perséphone qui est enlevé par Hadès pourrait être une piste. Ce n'est pas tout à fait la bonne histoire mais tu peux facilement tourner en ta faveur ce genre d'image.

Et hop. Voilà quelques réflexions perfectionnistes qu'on peut avoir en écrivant et en travaillant.

Citation :
Ton seul intérêt ? Tu m'as apporté de la confiance

Cette phrase est l'axe central que tu dégages de la résultante du non-amour. C'est elle que tu dois marquer tout au long de ton texte. Expression de la haine tout en montrant la force que cela te donne. Autant la forme est marquante, autant maintenant c'est au fond de l'être.

Fini pour ce devoir.

Le suivant sera :

"Réaliser 5 textes de 5 lignes en moyenne sur le thème - alcoolique -. Je souhaite dans le total de 25 lignes que tu n'utilises jamais deux fois le même mot-clef. Cette exercice consiste surtout à travailler le vocabulaire et le champ lexical - pour te contraindre à repenser chacune de tes phrases. Effectue donc un premier et ensuite retravaille selon l'axe que je viens d'expliquer."
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitimeVen 11 Juil - 12:41

Okay, merci m'sieur (:

J'te ferai ça à mon retour (;
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MessageSujet: Re: Juliette, devoir #1 [Tr0n]   Juliette, devoir #1 [Tr0n] Icon_minitime

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