Beuh... Tu y vois même pas toi-même alors les autres, hein? Et oui, tu voudrais t'étaler mais finalement tu te ramasses mon pote. C'est toujours ainsi, tu aimes parler et te la raconter mais au bout... Tu fais toujours la même chose. Tu te répètes, tu te répètes!! Wouhou, tu te répètes!!!!
*On ferme cette porte là, il est tard chez moi et ça fait un boucan du Diable... Du coup, j'en ouvre une autre.*
Heyheyhey! C'est encore moi! Non ne fermes pas la porte. Je sais tout à l'heure je t'ai embêté. Excuse-moi... Mais d'un côté quand même... Non? Okey, c'est toi le patron, fais comme tu veux.
Bon, c'est pas le tout mais à la base on est sensé parler de nous, non? Alors on va faire ça en douceur et précaution...
Le 15 Novembre 1989 nait, vers 16h (le goûter quoi), un charmant bambin dont le nom se trouva être, après moult délibération...
STOP!
Bin quoi?
Bah, t'es pas sensé balancer toutes les infos sur ta vie comme ça, on veut juste ce que tu es maintenant... Ta vie... On s'en fout un peu, tu sais?
Hum, tu es grossier quand tu veux, hum? Je continue donc, on rajoute juste 17 années, presque 18. Je vous présente donc le Aillas tel qu'il est à présent. Ce Aillas qui se trouve être moi. Commençons plutôt:
Né de deux parents instituteurs, la passion de l'école était véridique, seulement, je vénérais plus ce que représentait l'école et son symbole plutôt que mon apprentissage propre. Aujourd'hui encore je peine à me conformer aux règles. Chose que j'expliquerais, ou qui s'expliquera, au fur et à mesure de mes divagations autobiographiques. L'école restera donc un emblème pour moi de générosité qu'il fallait que les autres, à défaut de moi-même, exploitent un maximum.
C'est pourquoi jusqu'à peu encore je pensais finir dans l'éducation nationale. Chose stupide pour les uns, magnifique pour d'autres.
Je suis quelqu'un de particulièrement gaffeur dans certaines occasions, charmant et maladroit. J'aime me congratuler tout seul et comme un grand. Avec tous mes mots de vocabulaire je me fais de plus vraiment plaisir, autant que lorsqu'on me fait des compliments je me sens tellement puissant qu'il m'arrive alors de commettre les plus effroyables bourdes. Conséquences de certaines maladresses sont des engueulades, des séjours aux commissariats français (très jolis ma foi, avec un accueil hors du commun...) et de nombreuses douches froides de rappels à la réalité.
Autre aspect de l'Aillas, son côté amoureux. En effet, je suis quelqu'un de passionné, et lorsque quelqu'un de passionné se met à aimer... Abritez-vous tous dans vos chaumières, il va y avoir du grabuge. L'amour est un mal nécessaire à mon évolution, je crée à partir de l'amour ou du moins à partir de la souffrance qu'elle ne tarde jamais à m'infliger. On ne sait jamais trop souffrir lorsqu'une fille tient votre coeur dans le creux de ses paumes... Dommage pour l'Aillas, mes désillusions quand à l'amour éternel et majestueux, se firent nombreuses et je dus me rendre à l'évidence et comprendre que le rêve, cela ne se vit que dans sa tête... Ou seul... On n’est jamais sûr de rêver à jamais. Du coup, je préfère me délasser dans une sexualité épanouie et décomplexée sur laquelle, pour les âmes sensibles, je ne m'attarderais pas.
Les gens de mon entourage. Des gentils, pour me construire, des méchants, pour me détruire, des gentils pour me reconstruire... J'aime ma famille, avec elle c'est un lien fort qui s'est établi depuis ma toute enfance. Le concept de famille s'étendant aux oncles, tantes, grands-parents, cousins et cousines, sans oublier parents et fratrie. J'aime mon cousin, très proche de moi, qui m'a appris les joies de l'illégal. Mon frère, pour sa générosité, ma mère, pour son art, mon père, pour sa passion, mes grands-parents paternels, pour leur douce affection, etc...
Des méchants? Partout, la politique, la violence, la haine, les femmes, le système... Juste ça...
Pour ce qui est de mes lieux de vie, j'aimerais parler de Lacanau, lieu paradisiaque que certains connaissent peut-être d'ailleurs. Mon Lacanau à moi est un endroit où j'ai tout fais, que ce soit de mes premières séances de bodyboard, de la fois où j'ai démoli un tracteur pour fabriquer de lumineux cocktails Molotov pour le 14 juillet, des baisers sur la plages, des séances de thérapie de groupe avec mon frère, mon cousin, sa copine et moi-même avec une ou deux bouteilles et des cigarettes. J'adore cet endroit mes grands-parents y ont une maison et chaque étés nous venons tous pour profiter de cet endroit magique. Avec ces barbecues, ses cabanes dans la forêt, ses sangliers, son lac, ses planches à voile... Une jungle de souvenir où je me perds chaque saison...
Ensuite, la Bretagne, lieu mystique de mon amitié avec la nouveauté. Lieu de rencontre avec des gens qui m'ont appris ce que je suis et fais de moi ce que je sais. de la Bretagne je remercie ma meilleure amie, pour son amour de la simplicité sentimentale, mon mentor spirituel, un gars qui vous diras trente mots obscènes et vulgaires à la minute, qui est bisexuel et qui l'assume, qui fait des débats philosophiques sur le matérialisme et le spiritualisme, qui a lu "La philosophie du boudoir" du marquis de Sade et qui ne cesse de répéter qu'il le trouve fascinant. Ce mec qui sait se faire comprendre et respecter sans pour autant avoir un quelconque amour propre. Un homme comme il devrait y en avoir plus. Aussi je parlerais de mon meilleur ami, avec qui la complicité est toujours de mise mais plus le temps passe, moins nos visions convergent... jalousie respective?
Il y a aussi de nombreuses et multiples personnes qui mériteraient d'être citées et dont j'aimerais parler mais bon.. Passons.
Nantes, lieu de débauche et de perdition, où la lutte contre la fermeture des boites et des bars est devenue quotidienne. Avec une Faculté des Sciences agréable, accueillant beaucoup de monde, tous plus fous ou banals les uns que les autres. Je fais juste quelques allusions, Asso étudiante, vie falucharde, bourgeoises dévergondées.
Je m'arrêterais ici pour le moment, pour la simple et bonne raison que je suis fatigué et qu'une autobiographie ça se réfléchit... Bon, mis à part le fait que je viens de tout écrire d'une seule tirade, on peut presque dire que c'était réfléchi.
Bonne vie à vous... Je suis Aillas 17 ans, fac de sciences, première année, banal voyou et gangster des mots. Pour vous servir bande de...