C'est un jardin secret.

C'est une fenêtre ouverte sur un
Jardin secret.
Rosée matinale, aux cheveux châtains
Tableau abstrait.

C'est une mésange qui fait son nid,
D'une brindille.
A l'ombre des délices interdits,
Deux yeux qui brillent.

C'est un rosier fleuri, c'est un parfum,
Une fontaine.
Je trempe mes doigts, au bas de ses reins
Toucher d'ébène.

C'est la chaleur d'un printemps qui, précoce,
Fleurit les champs.
Le saule rieur célèbre les noces
De deux amants.

C'est une fenêtre ouverte sur un
Jardin caché.
Elle demeure entrebâillée par un
Aventurier.

Très beau poème. La reprise de "c'est un" est bien utilisée. Le texte est plein de grâce et de joie. Je trouve juste dommage le retour à la ligne avant "jardin", première et dernière strophe (et devant "aventurier" aussi, d'ailleurs). Ça casse le rythme. Sur ce point, d'ailleurs, la rythmique de la deuxième strophe est bien trop carrée par rapport au reste, je trouve. Et pour finir, j'aurais mis "deS deux amants" (quatrième strophe), puisque tout au long du texte les personnages sont définis, étant donné que c'est d'eux dont tu parles.

M'enfin, ce sont des détails. Le poème est vraiment magnifique. C'est marrant, tout au long du texte, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que le "c'est un" renvoyait directement à la femme et non à la scène. Bref. C'est beauuuuu. *bave*

C'est plein de fleurs et de soleil, léger et doux.

Contrairement à Cordélia, je ne trouve pas les passages à la ligne gênant. Je ne trouve en fait rien à redire, ce n'est que plaisir.

Chapeau l'artiste!

Merci de vos commentaires, je suis flatté que ce poème vous plaise tant .

Cordelia Melicerte a écrit:: Et pour finir, j'aurais mis "deS deux amants" (quatrième strophe), puisque tout au long du texte les personnages sont définis, étant donné que c'est d'eux dont tu parles.

A vrai dire, je voyais plutôt un moyen de "conserver l'anonymat" des deux amants, en les laissant ainsi indéfinis. $Clin d\'Oeil$

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