Comme disait A. Siegfried, sociologue français du siècle dernier,
- Citation :
- L'antipathie analyse mieux, mais la sympathie seule comprend.
Le temps passe et nous laisse en chemin ....
A chaque seconde qui passe, nous vivons. Et chaque chose que nous vivons laisse en nous sa trace, nos souvenirs ne cessent de croitre.
Notre mémoire fait partie intégrante de nous-même, elle ne suffit pas à elle seule pour nous définir, mais nos expériences et notre vécu influent grandement sur ce que nous sommes. (Ne me sortez pas le cas des amnésiques, merci)
Par conséquent, à chaque seconde qui passe, notre mémoire se développe, à chaque instant, notre passé prend plus d'importance.
C'est entre autres la vision que j'en ai.
De plus, lorsque l'on cesse d'agir, que l'on arrête d'avancer, le monde, lui, continue. Et si nous ne faisons pas l'effort de le suivre, d'évoluer de par nous-même, alors ce n'est pas le temps qui nous tirera. On peut très bien ne pas se lever le matin, rester couché toute la journée, mais on aura perdu une journée, car le temps nous a laissé de coté et le monde a avancé.
Ton jeu sur la seconde n'a aucun sens,
Grande est votre folie
Vous voulez le contrôler
Le divisant en jours, mois et année
Mais si vos horloges peuvent s'arrêter
Le temps, lui, rien ne peur s'empêcher de passer
Une seconde n'est pas le temps, pas plus qu'un kilo la masse !
- Le Divin Plombier a écrit:
- On n’a pas moyen de mesurer un temps sans action, donc un temps sans être. Donc déjà, ton poème prend l'eau. Bloup bloup bloup...
....
On n'a visiblement pas la même définition du poème.
La poésie, c'est l'orfèvrerie des mots, la peinture avec les lettres .... Il s'agit de créer la beauté, comme la peinture, mais au lieu de se servir des couleurs, on use de mots. Et le sens qui est engendré par la série de mots, est comme la représentation qui est générée par la série de couleurs.
Une peinture ne "prend pas l'eau" parce que le pot de fleurs n'est pas fidèle à l'original dans le moindre de ses détails. Un poème ne "prend pas l'eau" parce ce dont il parle n'est pas vrai.
Ne jette pas le bébé avec l'eau du bain !
Ce poème, je l'ai créé en cherchant à exprimer ma vision du temps, et à générer la beauté. Mais il y a bel et bien un sens à mes propos, et j'ai toujours songé que le fond était plus important que la forme.
Toutefois, si j'avais voulu exprimer simplement ma vision du temps, j'aurais fait un traité à ce sujet. Mais ce que je voulais faire, c'était non-seulement exprimer cela, mais aussi toucher les lecteurs, et Filius et Ouistiti l'ont été, ce qui compte pour moi.
Ils ont écouté leur ressenti, plutôt que leur logique.
Je sais que ces vers sont imparfaits, je les ai écrit quand j'étais en 4°, mais l'imparfait n'est pas nécessairement à jeter. La beauté et le bien ne sont pas la perfection.
J'ajouterais que je ne suis pas religieux, et que ce poème ne l'est pas non-plus.
Je ne crois pas au paradis, je ne suis ni chrétien, ni bouddhiste, ni islamiste.
Je suis spirituel.
Quelle différence me direz-vous ? La spiritualité n'est qu'une forme de religion ? Après un profond soupir, je vous expliquerais en long et en large que la religion consiste à suivre un dogme. A croire ce qu'on vous dit, ce qui est écrit dans un livre sacré, et a s'adonner à des rites pour honorer une ou plusieurs divinités.
La spiritualité est basée sur la réflexion, le ressenti, il s'agit de rêver, songer à des concepts, et d'y penser, les analyser, avant de choisir si on y croit ou non.
Pour ce qui est de ma vision du temps, elle est basée autant sur la spiritualité que sur la science.
Vois-tu, la Time Reversal Symetery a littéralement abolit la notion de temps "classique" du terme. Un courrant qui nous entraine ....
(Pour les non physiciens, ce phénomène montre qu'au niveau subatomique, une particule peut aussi bien être au temps T qu'au temps -T, sans la moindre consomation d'énergie)
A mes yeux, le temps est comme les trois autres dimenssions communément connues (bon, il y en a 12, mais on va pas chippoter).
Avant-Arrière.
Gauche-Droite.
Dessus-Dessous.
Avant-Après.
Nous pouvons facilement aller vers l'avant, l'arrière, la gauche et la droite. Mais pour aller en haut ?
Il nous faut prendre appui sur quelquechose, et nous hisser.
Or, si vous n'avez rien sur quoi prendre appui, que se passe-t'il ? Vous tombez ...
Eh bien c'est la même chose avec le temps : nous n'avons pas d'appui, donc nous tombons. Nous tombons d'un passé vers le futur. Mais visiblement, il y a des choses sur lesquelles s'appuyer, car en physique quantique, de nombreuses particules vont dun futur vers le passé, s'arrêtent, et repartente dans l'autre sens !
J'ai eu il y a quelques semaines, une discution avec un neurologue, qui cherche à savoir pourquoi on ne se souvient pas du futur .... Et sa tâche est ardue depuis la découverte de certaines choses déstabilisantes, juste en nous.
Un réflexe, vous conaissez ?
Un signal part de votre peau, un signal du genre "je me brûle", ce signal va dans votre colone vertébrale, qui en revoit un disant "beh bouge le bras couillon !", et on bouge le bras.
Or ledit scientifique a mit en évidence que dans certains cas, la colone vertébrale vous dit "beh bouge couillon !",
avant d'avoir reçu le message "j'me brûle" ... Marrant nan ?
Bon, je vous ai assé bourré le choux ... Le sujet de ce topic n'est pas le temps, mais un poème !