Plop toc outch et pouf.
Voici en gros mon commentaire. Vous tenez à ce que j'explicite ? Bon...
Je vais commenter dans l'ordre de lecture par soucis de simplicité. Donc les quatre permiers vers sont... durs à lire. Du moins quand on lit en récitant, ce qui est le but de la poésie. Le rythme n'est pas du tout fluide, l'on a l'impression de tomber dans un escalier et de rebondir durement sur les marches. Car jeune ami, le rythme n'est pas donné que par la ponctuation, mais aussi par l'enchainement des syllabes. Donc en l'occurance, je ne sais si tu as essayé de faire des alexandrins, mais dans tous les cas, un structure parfaite ne fonctionne que lorsque les sons s'accorde, et en l'occurance, nous sommes plus à la recherche du bon nombre de pieds (a peu de choses près) que de la sonorité.
Mais alors le premier vers du deuxième quatrin... Mama mia ! Un Flaubert sur une phrase. Un achèvement sur un participe présent, mon dieu je t'aime. C'est beau, cela coule, cela se chante, cela continue un peu sur le deuxième qui plus est. Mais après non. Le : "par une grande amitié" renfonce le lecteur au fond de son siège alors qu'il commençait à s'envoler, dommage. Le dernier vers quand à lui se serait passé de l'adjectif, car "petite" avec son "p" et ses "t" gènent la sonorité globale.
Donc au final, je n'apprécie pas trop ce poème. Mais pas de panique, si je ne l'aime pas, c'est pour toute les raisons que j'ai dit plus haut qui font que tu n'es pas Luca. Rien de grave donc. Et pour t'améliorer sur la voie complexe de la poésie, deux conseils globals. Tout d'abords, récite tes poèmes en les écrivant, les lourdeurs, les "erreurs" et les maladresses viendront sous la langue plus facilement que sous les yeux. Ensuite, essaie d'écrire dans un champs lexical resséré au moins une fois, pour apprendre a ne pas insérer de mots qui n'ont en gros rien à faire là.
Donc camarade, que ce poème soit une aspiration lyrique subite ou un travail réfléchis, ya matière à être content de soi et à tacher de faire mieux. Donc tu sautes sur ton stylot et tu écris !