Egorann
J’ai choisit le Sujet 1
Jaluji, petite boule rose, se promenait sur une plaine de son pays. Le sol ( de couleur marron et plat) n’étant pas trop dur, la balade était plutôt agréable, même s’il n’y avait aucun paysage a cet endroit. Elle marchait donc d’un pas régulier, inspirant l’air gelé et pluvieux très fortifiant de l’endroit. Soudain, elle s’arrêta d’avancer : devant elle, un gouffre de deux boule roses de longueur et d’environ trois et demies boules rose de largeurs s’enfonçait dans le sol.
« -Oh mon dieu, comment vais-je faire ? »
Elle s’en retourna sur ses pas, toute triste. Au bout d’un long moment, elle eût une idée.
« -Et si je sautais par-dessus… En sachant que mon record est de deux boules roses et demies, ça va sûrement marcher ! Humf ! »
Elle se retourna et se mit à courir. En arrivant au bord du GG (Gigantesque Gouffre), elle s’arrêta brusquement dans une courte traînée de poussière. En regardant ce qu’elle devait sauter, elle se rendit compte qu’elle avait le vertige. Elle s’en alla donc, désolée. Mais une nouvelle idée lui vint à l’esprit. Elle prit un caillou sur le sol et le lança dans le GG. Au bout de quelques longues minutes, elle entendit un léger « pim » dans le fond du gouffre. Submergée par son idée, elle refit la même opération plusieurs fois.
50 ans après…
Jaluji avait continué, pendant 50 ans, a lancer des caillou dans ce fameux GG. Elle pouvait enfin y avancer sans crainte puisqu’il était remplit de cailloux. Elle commença donc a avancer, tout heureuse. Arrivée de l’autre coté, elle sauta de joie, en comprenant qu’elle avait réussit. Mais sa gaieté fut interrompue par un spasme : elle était en train de mourir.
Morale : Quand il y a un gouffre sur le chemin de votre promenade, changez de chemin et ne cherchez pas à la continuer !
L’histoire est racontée d’une manière très simple, très terre à terre. Celle-ci est bien comprise, et le style est dans l’ensemble fluide et agréable. L’appellation affectueuse de GG est plutôt rigolote, quoi qu’on aurait pu s’en passer franchement.
Il est maladroit d’introduire au style direct les pensées du personnage : celles-ci sont trop simples trop basiques pour mériter ce traitement :
« -Oh mon dieu, comment vais-je faire ? »
On pouvait dire qu’il était perplexe, qu’il ne savait que faire, qu’il ne voyait pas par quel moyen… etc etc.
Par ailleurs, traduire la vignette qui signale l’écoulement du temps par « 50 ans après… » est particulièrement maladroit.
Une chose très importante dans l’histoire n’a pas été comprise : la déception affreuse du personnage quand il se retrouve de l’autre côté. Ce à quoi il est parvenu, au bout d’une vie de labeur intense, n’avait rigoureusement aucun intérêt. Un côté vaut l’autre.
La cruauté du texte n’a pas été suffisamment mise en valeur, et la stupidité du personnage non plus.
8/20