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 Grand Oral Sujet 1

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Nichiren

Nichiren


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MessageSujet: Grand Oral Sujet 1   Grand Oral Sujet 1 Icon_minitimeMer 19 Mar - 18:20

"Les aspects du monde ne sont pas tels qu'on le voit avec nos yeux étriqués. Gare à celui qui prétend connaitre l'utilité des choses, il oublie de donner une utilité à l'inutile même. Dis-toi, jeune disciple qu’en matière, il y a des espaces ; ces espaces sont l'essence qui sépare aussi chaque chose, il ne te faut pas le renier". En l’instance du moment, le disciple essaie de comprendre les paroles du maître, ne comprenant pas son déni du matérialisme au profit de pompeuses paroles.

"Sont-ce vraiment des vérités ? J'use des objets pour leur utilité, comme des bols, des verres, un lit ou un livre."

"Nul aspect de ce que tu dis est exact mon jeune apprenti, c'est l'espace du bol qui te permet de contenir le riz, l'espace du verre pour accueillir l'eau, dans ton lit, il y a aussi de l'espace qui assure son confort et surtout dans le livre il y a parfois des vides pour aérer et faciliter la lecture mais aussi pour donner un sens nouveau à l’esprit qu’est le tien, le pouvoir du non dit."

"Sur autant de choses il y a des espaces, au sein même des matières ?"

"Tous les êtres et toutes les choses que mère Nature a créé, se compose d'un peu de vide, un peu de matière, le tout en parfaite symbiose."

"L'un de ces aspects peut il déroger à la règle ?"

"Dans cette question je sens un esprit avide d'apprendre malgré ta vision trouble. Trémoussant malgré les vents, le bois peut chanter."

"Heu, comment expliquer ce prodige ?" Il fut alors étonné de la phrase même du maître, un bois ne peut vraiment pas chanter, c’est seulement dans les contes de fées.

"Serait-ce une question pour te diriger vers la vertu, ou un moyen de demeurer dans la mâyâ ?"

"Non, cher maître, ma curiosité est encore à éprouver, faîtes-moi part de votre savoir, que je puisse enfin ouvrir les yeux." Médisant toutefois était le ton du disciple qui cherchait un moyen d'avoir raison, quitte à dévoiler entièrement les atouts et atours du maître et le tourner en ridicule.

"Bouche fienteuse de disciple ignorant, ta parole est grossière, mais tu seras quand même instruit pour que la vacuité de tes paroles ne me fasse plus saigner autant des oreilles. D'ores et déjà, sous l'effet du vent, le bois chante, vois la flûte, son vide interne, ses trous autour de la matière peuvent créer le plus beau son, le plus divin parfois, mais sans le vide taillé, ce ne serait qu'un vulgaire bâton de bois."

"Maître ?"

Il semblait alors que le regard du disciple, avant si ironique, si pragmatique avait changé. De ses yeux on pouvait lire alors une forme de soumission et d'humilité.

"Vraiment, je ne suis alors qu'un imbécile de vous avoir manqué de respect, ainsi le vide a une utilité que peu peuvent prétendre connaître." Sans illusions le disciple avait radicalement changé sa vision, troublé alors par une illumination aux dires de son professeur. Douceur et sérénité se lisait sur le visage désormais, prenant une forme plus agréable.

"Te pardonner je ferai mon disciple, il y a des vides à remplir et des vides à garder, mais c'est nécessaire à ta formation, par cette leçon tu as gagné plus d'estime et de sagesse que tu ne peux le croire." Serein, le maître sourit comme si rien de l’affront antérieur ne s’était passé.




Non seulement le disciple resta stupéfait de la réaction de miséricorde de son instructeur, mais il fut touché par l’encouragement aux progrès et cela ne pouvait qu’emplir de joie un ancien disciple arrogant. Maître magnanime il pouvait comprendre son élève autant dans ses travers que dans ses forces, après tout un élève qui se trompe accède à force de correction plus facilement la voie de l’illumination.


"Merci infiniment du partage de votre savoir. Devant lui, je me dois de m'incliner et m'excuser encore une fois de ma médisance."

Boule de nerf il était ce disciple, mais au fond, il avait quand même un esprit ouvert, le vide pourrait entrer en lui et pourrait combler ses lacunes. Chemin faisant ils rentrèrent au monastère.

Le gouffre d’incompréhension qui séparait le jeune du vieux se refermait alors par la connaissance et la reconnaissance. Folie, sûrement pour le commun des mortels dans ce cadre d’exploration du non être et du non utile. Mais au fond est-ce vraiment une utilité ? En tout cas le pont de pierre qui franchissait et enjambait le fossé était posé désormais et l’être ne pouvait que avancer vers sa destination.

Le vide, est présent en chaque être, il délimite son essence sur la grande toile d'illusion qu'est le monde. Le vide, est par exemple la vacuité d’un vase ironiquement l’utilité même de l’objet. La maison aux murs et aux fenêtres nombreuses, mais le logement en est ce même vide. L’illusion même de notre monde peut être un vide très bien organisé et bien tissé, l’éveil à la connaissance pour échapper au vide et au matériel est une autre histoire qui sera conté un autre jour.


Il y a une clé dans ce texte, lisez comme il faut le sens, lisez les mots en Majuscules seulement, en mode mots et en modes syllabes mélangé vous trouvez la voie, à vous de trouver


Dernière édition par Nichiren le Dim 13 Avr - 19:41, édité 2 fois
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Nicolas




Masculin Nombre de messages : 1504
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MessageSujet: Re: Grand Oral Sujet 1   Grand Oral Sujet 1 Icon_minitimeMer 9 Avr - 23:30

Citation :
"Les aspects du monde ne sont pas tels qu'on le voit avec nos yeux étriqués. Gare à celui qui prétend connaitre l'utilité des choses, il oublie de donner une utilité à l'inutile-même. Dis-toi, jeune disciple qu’en matière, il y a des espaces ; ces espaces sont l'essence qui sépare aussi chaque chose, il ne te faut pas le renier". En l’instance du moment, le disciple essaie de comprendre les paroles du maître, ne comprenant pas son déni du matérialisme au profit de pompeuses paroles.

"Sont-ce vraiment des vérités ? J'use des objets pour leur utilité, comme des bols, des verres, un lit ou un livre."

"Nul aspect de ce que tu dis est exact mon jeune apprenti, c'est l'espace du bol qui te permet de contenir le riz, l'espace du verre pour accueillir l'eau, dans ton lit, il y a aussi de l'espace qui assure son confort et surtout dans le livre il y a parfois des vides pour aérer et faciliter la lecture mais aussi pour donner un sens nouveau à l’esprit qu’est le tien, le pouvoir du non-dit."

"Sur autant de choses il y a des espaces, au sein-même des matières ?"

"Tous les êtres et toutes les choses que mère Nature a créé, se composent d'un peu de vide, un peu de matière, le tout en parfaite symbiose."

"L'un de ces aspects peut il déroger à la règle ?"

"Dans cette question je sens un esprit avide d'apprendre malgré ta vision trouble. Trémoussant malgré les vents, le bois peut chanter."

"Heu, comment expliquer ce prodige ?" Il fut alors étonné de la phrase-même du maître, un bois ne peut vraiment pas chanter, c’est seulement dans les contes de fées.

"Serait-ce une question pour te diriger vers la vertu, ou un moyen de demeurer dans la mâyâ ?"

"Non, cher maître, ma curiosité est encore à éprouver, faîtes-moi part de votre savoir, que je puisse enfin ouvrir les yeux." Médisant toutefois était le ton du disciple qui cherchait un moyen d'avoir raison, quitte à dévoiler entièrement les atouts et atours du maître et le tourner en ridicule.

"Bouche fienteuse de disciple ignorant, ta parole est grossière, mais tu seras quand même instruit pour que la vacuité de tes paroles ne me fasse plus saigner autant des oreilles. D'ores et déjà, sous l'effet du vent, le bois chante, vois la flûte, son vide interne, ses trous autour de la matière peuvent créer le plus beau son, le plus divin parfois, mais sans le vide taillé, ce ne serait qu'un vulgaire bâton de bois."

"Maître ?"

Il semblait alors que le regard du disciple, avant si ironique, si pragmatique avait changé. De ses yeux on pouvait lire alors une forme de soumission et d'humilité.

"Vraiment, je ne suis alors qu'un imbécile de vous avoir manqué de respect, ainsi le vide a une utilité que peu peuvent prétendre connaître." Sans illusions le disciple avait radicalement changé sa vision, troublé alors par une illumination aux dires de son professeur. Douceur et sérénité se lisaient sur le visage désormais, prenant une forme plus agréable.

"Te pardonner je ferai mon disciple, il y a des vides à remplir et des vides à garder, mais c'est nécessaire à ta formation, par cette leçon tu as gagné plus d'estime et de sagesse que tu ne peux le croire." Serein, le maître sourit comme si rien de l’affront antérieur ne s’était passé.




Non seulement le disciple resta stupéfait de la réaction de miséricorde de son instructeur, mais il fut touché par l’encouragement aux progrès et cela ne pouvait qu’emplir de joie un ancien disciple arrogant. Maître magnanime il pouvait comprendre son élève autant dans ses travers que dans ses forces, après tout un élève qui se trompe accède à force de correction plus facilement la voie de l’illumination.


"Merci infiniment du partage de votre savoir. Devant lui, je me dois de m'incliner et m'excuser encore une fois de ma médisance."

Boule de nerf il était ce disciple, mais au fond, il avait quand même un esprit ouvert, le vide pourrait entrer en lui et pourrait combler ses lacunes. Chemin faisant ils rentrèrent au monastère.

Le gouffre d’incompréhension qui séparait le jeune du vieux se refermait alors par la connaissance et la reconnaissance. Folie, sûrement pour le commun des mortels dans ce cadre d’exploration du non-être et du non-utile. Mais au fond est-ce vraiment une utilité ? En tout cas le pont de pierre qui franchissait et enjambait le fossé était posé désormais et l’être ne pouvait qu'avancer vers sa destination.

Le vide, est présent en chaque être, il délimite son essence sur la grande toile d'illusion qu'est le monde. Le vide, est par exemple la vacuité d’un vase ironiquement l’utilité-même de l’objet. La maison aux murs et aux fenêtres nombreuses, mais le logement en est ce même vide. L’illusion-même de notre monde peut être un vide très bien organisé et bien tissé, l’éveil à la connaissance pour échapper au vide et au matériel est une autre histoire qui sera contée un autre jour.


Des questions se soulèvent quant à ta compréhension du thème réel du sujet, à savoir la vacuité. Aurais-tu eu recours à un dictionnaire qui t'aurait (mal ?) orienté vers l'absence de contenance ? Dans ce cas cela s'accorde avec ton texte, qui lui même ne s'accorde que de façon assez étrange avec le thème réel à savoir une certaine vanité de l'existence, ce qui explique que les éléments de la bande dessinée soient introduits avec maladresse dans la prose, notamment le fossé.

Tout cela est déservi par un dialogue sophiste et caricatural, version guignolesque de la rhétorique platonicienne, qu'on croirait sortir d'une autre bande dessinée justement, le Sens de la Vis, de Ferri et Larcenet.


Grand Oral Sujet 1 9782912747259


De la réalité d'un second degré, on s'interroge trop pour pouvoir pleinement goûter ("Nul aspect de ce que tu dis est exact mon jeune apprenti" ; "ainsi le vide a une utilité que peu peuvent prétendre connaître."), et pas de bénéfice du doute : quand l'effet est raté, il est raté. A la limite, s'il n'y avait eu que des paroles, on aurait pu y croire, mais ces digressions autour des comportements du maître et de l'élève sont trop affligeantes pour qu'on fasse l'impasse dessus, surtout lorsque tu leur appliques la formulation ampoulée du dialogue entre les protagonistes ("Médisant toutefois était le ton du disciple"). Les arguments avancés, si tant est que c'en soit, sont mignonnets, pas ridicules, mais de là à convaincre si facilement, ça tourne à l'absurde. ("Il semblait alors que le regard du disciple, avant si ironique, si pragmatique avait changé.")

Le style manque de rythme : trop de fois, tu mets des virgules où des points (à la limite des points-virgules) auraient été nécessaire. Les formulations perdent de leur sérieux face à la naïveté accablante de certaines phrases, mal rédigées et hors-contexte ("Il fut alors étonné de la phrase même du maître, un bois ne peut vraiment pas chanter, c’est seulement dans les contes de fées." ; "mais au fond, il avait quand même un esprit ouvert" ; "Folie, sûrement pour le commun des mortels dans ce cadre d’exploration du non être et du non utile." ; "L’illusion même de notre monde peut être un vide très bien organisé et bien tissé, l’éveil à la connaissance pour échapper au vide et au matériel est une autre histoire qui sera conté un autre jour.") Certains mots n'appartiennent pas au bon registre ("conte de fées", "boule de nerfs", "du vieux") ou sont parfois placés là n'importe comment ("D'ores et déjà"). Je ne parle même pas des subordonnées qui n'ont pas le moindre sens ("troublé alors par une illumination aux dires de son professeur" ; "un élève qui se trompe accède à force de correction plus facilement la voie de l’illumination").


Tu t'es essayé à un genre dont la maigreur de ton expression rend l'exercice au mieux maladroit, au pire ridicule, malgré une certaine aisance dans l'art de développer des théories amusantes. Cette incapacité à maintenir une cohérence stylistique (ou ne serait-ce que grammaticale) dans ton écriture te dessert complètement et le résultat s'en ressent forcément. De plus, ce n'est pas sur l'éloignement du sujet que je durcirais ma notation quant au respect des consignes tant que sur ton incompréhension apparente du terme de vacuité, que tu prends dans son acception littérale.

8/20


Dernière édition par Undead Flake le Jeu 10 Avr - 1:02, édité 3 fois
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