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 Grand Oral Sujet 1

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Gairwyn

Gairwyn


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MessageSujet: Grand Oral Sujet 1   Grand Oral Sujet 1 Icon_minitimeMar 18 Mar - 23:31

Grand Oral : sujet 1


J’ai suivi mon chemin, ma route. Mon enfance a été simple, sans drame, tous ne peuvent pas en dire autant. Mes premiers pas dans la vie se sont fait à travers une campagne vierge. J’avançais… Que pouvais-je faire d’autre d’ailleurs ? Au fur et à mesure que je progressais, un paysage se dessinait à moi tel un but à atteindre. Je voulais découvrir ce qu’il y avait au-delà de l’horizon. Ce que mes yeux ne pouvaient voir, mon cœur l’imaginait. Il prit la forme d’une salle de théâtre, remplie de spectateurs qui m’acclamaient. La tête d’affiche portait mon nom, plus grand que les autres. Au premier rang de la salle, ma famille et mes enfants m’applaudissaient, la larme à l’œil.
Je connus quelques embûches, des rochers sur ma route, des troncs couchés au sol… Autant de petits tracas qui se présentaient à moi, mais je continuais toujours. La solution à ces problèmes ne m’apparaissait pas forcément immédiatement, mais je la trouvais finalement. Enfin, j’atteignis le premier de mes objectifs que je m’étais fixé : le baccalauréat. Je me retrouvais alors seul sur une route plus grande, avec un horizon plus large. Et puis, très vite, un obstacle s’est présenté à moi. La vie en elle-même. Ce gouffre d’incertitude et de question qui nous fait face. Nous devons le franchir, mais nous ignorons comment. Qu’allais-je faire ? Je doutais de moi, de mes capacités.
Ma première réaction fut de tourner les talons face à cette impasse. Je ne passai pas l’audition pour l’entrée au Conservatoire. Je m’inscrivis à l’Université, pour étudier les lettres modernes, dans l’objectif de devenir professeur de français. Ce n’était pas mon rêve, certes, mais ce choix me semblait plus sûr pour mon avenir. A l’issue de cette année, réussie, mes interrogations continuèrent leur tiraillement. Et si ? Et si j’avais réussi cette audition l’an passé ? Et si mon rêve n’était pas aussi inaccessible que je le pensais ?
Ma décision fut rapidement prise. Je devais tenter le chemin qui m’avait tant effrayé, il y a un an. Je quittai la fac, pris un appartement à Paris, et des cours de théâtre supplémentaires. Je fonçai droit vers mon rêve. Demain, je serais le nouvel acteur montant du pays. Tout me réussirait, j’en étais persuadé.
Arriva alors le jour de l’audition. Dans le couloir, des dizaines et des dizaines d’autres candidats répétaient leur texte, certains mauvais, d’autres bien meilleur que moi. Cela coupa mon élan. Nous partagions tous le même rêve. Combien d’entre eux rebrousseraient le chemin ce soir ? En ferai-je partie ? Une fois encore, le gouffre des incertitudes me donnait le vertige. Mais je le connaissais déjà. Lui tourner le dos m’était impossible, je le savais maintenant. Alors je passai l’audition. Ce ne fut pas un triomphe, je ne savais pas ce que cela donnerait. Après un mois qui me parut durer dix ans, je reçus la réponse, positive. Ce fut un soulagement pour moi. La première réponse, telle une pierre, avait commencé à remplir le gouffre des incertitudes. Alors je continuais. La première année, la seconde, une histoire de cœur un plus sérieuse que les autres, un spectacle, l’anniversaire de notre première année, une autre pièce, une autre année, une autre école, le coup de foudre, ma demande, des spectacles et encore des spectacles, mon mariage, tous rejoignirent la première pierre. Peu à peu, ma vie se remplissait, se formait. Le gouffre me paraissait de moins en moins profond. Je gardais toujours sous mes yeux mon rêve.
Et puis je suis arrivé là, à ce soir. Tout à l’heure je suis monté pour la dernière fois sur scène. Ce fut pour moi l’occasion de jouer la dernière représentation de la pièce que mon ami a écrite pour moi. Il ne restât plus une place de libre une semaine en avance. J’accédais enfin à mon rêve, de l’autre coté du gouffre des incertitudes. Je l’avais comblé, comme on le fait pour une vie. Chaque choix, chacune des décisions que j’ai prises m’ont mené ici, de l’autre coté. Toute ma famille était là, femme, enfants, petits-enfants, amis… Il ne manquait aucun être cher à mon cœur.
Alors ce soir, je suis prêt à m’éteindre. Amis ne rebroussez pas chemin face à une difficulté qui vous parait insurmontable. Rassemblez votre courage et remplissez l’abysse de vos hésitations par autant de décisions et de courage qu’il vous sera nécessaire pour enfin atteindre votre rêve. Car l’autre coté du gouffre est finalement notre but ultime.
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Aillas
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Aillas


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MessageSujet: Re: Grand Oral Sujet 1   Grand Oral Sujet 1 Icon_minitimeDim 6 Avr - 4:47

Gairwyn a écrit:
J’ai suivi mon chemin, ma route. Mon enfance a été simple, sans drame, tous ne peuvent pas en dire autant (Il aurait été préférable d'introduire la seconde partie de la phrase d'une autre manière ou grâce à un "alors que"). Mes premiers pas dans la vie se sont faits à travers une campagne vierge. J’avançais… Que pouvais-je faire d’autre d’ailleurs ? Au fur et à mesure que je progressais ("De ma progression" est moins lourd car répète mois l'imparfait), un paysage se dessinait à moi, tel un but à atteindre (Ici "tel un but..." se place comme un apparté. Il faut donc le séparer de la phrase d'une virgule. Tandis que la première virgule est de trop et coupe inutilement la phrase.). Je voulais découvrir ce qu’il y avait au-delà de l’horizon. Ce que mes yeux ne pouvaient voir, mon cœur l’imaginait.

(Je coupe ici parce que tu passe à cet instant à un autre apssage du récit. De la description évasive et de l'introduction tu passes à une narration concrète.)

Il prit la forme d’une salle de théâtre, remplie de spectateurs qui m’acclamaient. La tête d’affiche portait mon nom, plus grand que les autres. Au premier rang de la salle, ma famille et mes enfants m’applaudissaient, la larme à l’œil.
Je connus quelques embûches, des rochers sur ma route, des troncs couchés au sol… Autant de petits tracas qui se présentaient à moi, mais je continuais toujours. La solution à ces problèmes ne m’apparaissait pas forcément immédiatement, mais je la trouvais finalement. Enfin, j’atteignis le premier de mes objectifs que je m’étais fixé : le baccalauréat. Je me retrouvais alors seul sur une route plus grande, avec un horizon plus large. Et puis, très vite, un obstacle s’est présenté à moi. La vie en elle-même. Ce gouffre d’incertitude et de question qui nous fait face. Nous devons le franchir, mais nous ignorons comment. Qu’allais-je faire ? Je doutais de moi, de mes capacités.

(Changement de situation: On coupe Clin d\'Oeil )

Ma première réaction fut de tourner les talons face à cette impasse. Je ne passai pas l’audition pour l’entrée au Conservatoire. Je m’inscrivis à l’Université, pour étudier les lettres modernes, dans l’objectif de devenir professeur de français. Ce n’était pas mon rêve, certes, mais ce choix me semblait plus sûr pour mon avenir. A l’issue de cette année, réussie, mes interrogations continuèrent leur tiraillement. Et si ? Et si j’avais réussi cette audition l’an passé ? Et si mon rêve n’était pas aussi inaccessible que je le pensais ?
Ma décision fut rapidement prise. Je devais tenter le chemin qui m’avait tant effrayé, il y a un an. Je quittai la fac, pris un appartement à Paris, et des cours de théâtre supplémentaires. Je fonçai droit vers mon rêve. Demain, je serais le nouvel acteur montant du pays. Tout me réussirait, j’en étais persuadé.

(Idem)

Arriva alors le jour de l’audition. Dans le couloir, des dizaines et des dizaines d’autres candidats répétaient leur texte, certains mauvais, d’autres biens meilleurs que moi. Cela coupa mon élan. Nous partagions tous le même rêve. Combien d’entre eux rebrousseraient le chemin ce soir ? En ferai-je partie ? Une fois encore, le gouffre des incertitudes me donnait le vertige. Mais je le connaissais déjà. Lui tourner le dos m’était impossible, je le savais maintenant. Alors je passai l’audition. Ce ne fut pas un triomphe, je ne savais pas ce que cela donnerait. Après un mois qui me parut durer dix ans, je reçus la réponse, positive. Ce fut un soulagement pour moi. La première réponse, telle une pierre, avait commencé à remplir le gouffre des incertitudes. Alors je continuais. La première année, la seconde, une histoire de cœur un peu plus sérieuse que les autres, un spectacle, l’anniversaire de notre première année, une autre pièce, une autre année, une autre école, le coup de foudre, ma demande, des spectacles et encore des spectacles, mon mariage, tous rejoignirent la première pierre. Peu à peu, ma vie se remplissait, se formait. Le gouffre me paraissait de moins en moins profond. Je gardais toujours sous mes yeux mon rêve.

(L'aération est le fil conducteur de la survie du lecteur, ne l'oublie pas. Si tu achèves ton lecteur dès les premières lignes, personne ne finira ton texte...)

Et puis je suis arrivé là, à ce soir. Tout à l’heure je suis monté pour la dernière fois sur scène. Ce fut pour moi l’occasion de jouer la dernière représentation de la pièce que mon ami a écrite pour moi. Il ne restât plus une place de libre une semaine en avance. J’accédais enfin à mon rêve, de l’autre coté du gouffre des incertitudes. Je l’avais comblé, comme on le fait pour une vie. Chaque choix, chacune des décisions que j’ai prises m’ont mené ici, de l’autre coté. Toute ma famille était là, femme, enfants, petits-enfants, amis… Il ne manquait aucun être cher à mon cœur.
Alors ce soir, je suis prêt à m’éteindre. Amis ne rebroussez pas chemin face à une difficulté qui vous parait insurmontable. Rassemblez votre courage et remplissez l’abysse de vos hésitations par autant de décisions et de courage qu’il vous sera nécessaire pour enfin atteindre votre rêve. Car l’autre coté du gouffre est finalement notre but ultime.


Miam miam miam. J'aime beaucoup, il y a le sens du vécu qui se fait sentir, une sensibilité particulière sur les métaphores sans fioritures. Malgré un début difficile et une forme pavéique repoussante, ce texte est une réussite. La fin résume l'idée que tu amène au début et tu illustre bien le premier sujet.

Néanmoins, il y a une énorme répétition du son "ai" au point qu'on finit tout bonnement par le haïr. Faire varier les constructions aurait permi une plus grande variété de sonorité et ne plus garder un fond de bruitage qui rappelle amèrement un troupeau de chèvre. Inverse tes constructions, amène des reprises de sujet. Décentre la narration de temps en temps. Forcée de composer avec la première personne tu répètes la même composition alors qu'il est bien possible de décentrer sur des constructions passives de temps en temps.

Un exemple de changement:

Citation :
Alors je continuais

Citation :
Alors j'ai continué

Le sens est sensiblement le même, et pourtant la construction est différente. L'imparfait et le passé simple sont parfois trop lourds pour être utilisés trop longtemps. Il faut faire varier les plaisirs quoi!! \o/


Autre point, l'aération. Comme tu as put le remarquer, ton texte est êtrèmement mal aéré, le premier apreçu donne à peine envie de le lire et il faut se forcer pour arriver jusqu'à la fin. Donc, il est important pour toi de travailler sur l'aération de tes écrits pour mieux formuler tes pensées. Pourquoi cela?

-En coupant ton texte aux endroits clés tu permet de démêler les idées et les arguments que tu avances. La plupart du temps, un paragraphe correspond à une idée.

-Tu permets de donner des moyens de repère à un lecteur qui perdrait sa ligne. Sur un texte en pavé, retrouver l'endroit que l'on a perdu est très dur. Au bout de quelques fois, le lecteur peut se lasser et arrêter la lecture.

-L'ergonomie!!! Toudiou! L'apparence est généralement un point clé dans les textes courts. On préférera un texte beau et propre. Contruit de façon harmonieuse et fluide qu'un pavé lourdingue ou un émmental trop poreux. Attention à ça. C'est peu de chose mais c'est ce qui fait la différnce entre un texte lu et un truc qui traîne dans la biblio sans que l'on sache trop ce que c'est...


Donc voilà, un bon texte à mon sentiment. Je suis fier de toi \o/. La morale est bien apportée et le développement se fait sans trop d'annicroches. Une bonne maîtrise du sujet, de la langue et de l'orthographe. J'apprécie.

13/20


Dernière édition par Aillas le Lun 7 Avr - 0:38, édité 1 fois
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