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| Cours toujours. | |
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Ecclesiaste
Nombre de messages : 8 Age : 34 Date d'inscription : 08/10/2015
| Sujet: Cours toujours. Jeu 8 Oct - 19:56 | |
| Ce texte est normalement terminé mais ouvert aux corrections et modifications. Merci de votre attention Cours toujours... By Eccle
Soixante années... Était ce donc enfin la fin ? Ce jour tant attendu était il enfin arrivé ?
Étendu là, à même le sol froid de la plaine marécageuse. Mais pourquoi... Pourquoi donc était-ce revenu à moi si soudainement ?
Trop de questions au final et toujours aussi peu de réponses. Dans tous les cas il me fallait maintenant faire face et s'il le fallait : payer le prix fort.
Toi qui lis mon histoire, j'imagine que tu te demandes quel peut bien être ce mal qui me ronge. Ce tourment incessant dans mon esprit et dans mes sentiments. Laisse moi donc te raconter mon histoire et ce, depuis son commencement.
Soixante ans plus tôt...
J'étais jeune, très jeune à l'époque. Un de ces gamins insouciants ne réalisant pas encore l'immensité du monde qui s'ouvrait à lui ainsi que des dangers qu'il contenait.
Je travaillais dans les fouilles archéologique de mon oncle, un grand archéologue de l'époque qui était sur le point de faire une des plus grandes découverte du siècle. Le temple d'Absoudie qui, d'après la légende, serait la cache de l'urne Scyz une des reliques les plus sacrée du culte local. On dit que son pouvoir défiait celui de la mort elle même. Mais mon oncle lui cherchait uniquement le temple et laissait aux chasseurs de trésors ces légendes farfelues et pour la plupart oubliées.
Je passais le plus clair de mon temps à vagabonder, discutant ici et là avec les ouvriers. Ces derniers me racontaient ces légendes, les histoires oubliées qui font des lieux tel que celui là, des zones mystérieuses...
Les fouilles allaient bon train et mon oncle s'extasiait jours après jour devant quelques petits cailloux qui semblaient valoir une mine d'or à ses yeux. Il était là à chaque nouvelle pelletée de terre, à chaque son métallique de la pelle contre la pierre. Un véritable enfant, obstiné et impatient.
Les jours défilaient aussi vite que les heures et les minutes, le sol semblait s'évaporer sous nos pieds à force de coup de pelles et de pioches. Et un jour, comme l'avait prévu mon oncle, des cris émanèrent de la fosse.
Il s'élança, à toute allure, et glissa le long de l'échelle jusqu'au fond du trou. Il examina longuement la dalle qui était sous leurs pieds. Et après quelques minutes il demanda aux ouvrier de la retirer.
Les leviers furent mis en place et la dalle fut lentement dé-scellée puis évacuée du trou.
Comme s'y attendait apparemment mon oncle, nous étions sur le toit du temple. Le vide laissé par la dalle était comblé par l'obscurité. Un ouvrier laissa alors tomber une torche révélant le vaste espace sur lequel nous nous tenions. Quelques minutes suffirent à mon oncle pour se retrouver pendant au bout d'une corde, descendant lentement une torche à la main.
Une heure plus tard la grande salle du temple livrait déjà ses premiers trésors.
Les ouvriers étaient en train de dégager de l'espace pour installer le matériel d'analyse. Mon oncle ne tenait déjà plus en place, s'émerveillant devant chaque mur ou piliers sur lesquels trônait de gigantesques fresques très bien conservées. Il s'attardait devant chacune d’entre elle les scrutant dans les moindres recoins et griffonnant des notes sur son calepin...
Mais ne nous attardons pas trop sur mon oncle et ses découvertes... Ma petite mésaventure elle se passe dans une petite pièce voisine. Une pièce que j'aurai mieux fait de ne pas explorer. Mais je l'ai fait. Découvrant moi aussi les milles merveilles de cette grande salle je découvris un petit renfoncement qui menait à une autre pièce, cachée à la vue de tous. La torche à la main je me suis alors engouffré dans ce petit espace.
La faible lueur dégagée par ma torche s'étalait sur les quatre murs de la pièce dévoilant un autel ainsi que quatre rangée de banc en pierre blanche. Une sorte d'annexe de prière.
Mais ce qui fut ma perte fut ma curiosité... Un reflet m'éblouit, et mon regard se posa sur un petit coffre posé sur l'autel et légèrement entrouvert...
J'en sorti une urne ornée d'un grand serpent doré. Ma tête fourmillait d'idée, de légende. L'urne Scyz... Celle là même qui possède d'après les légendes, des pouvoirs défiants la mort... Etait ce possible.
Ma soif de découverte ne me lâchait plus et l'envie fut plus forte que la raison... Et puis, ce n'était que de vagues histoires rien de plus.
Ma mains força alors légèrement sur le couvercle de l'urne qui, dans un bruissement sec, s'entrouvrit...
Les mots ne suffisent pas à décrire la scène qui suivit... Une légère brume s'évapora de l'urne entrouverte, un léger nuage qui se concentra jusqu'à prendre une silhouette à l'allure humaine.
Une voix sembla alors me chuchoter... J'étais dans une sorte de transe, incapable de faire le moindre mouvement, la brume semblait glisser tout autour de moi, me paralysant. L'air était froid et pesant.
L'espace d'un instant j’aperçus deux trou béant, deux orbites vides d'un un crâne sans chair, une vision qui me fit perdre connaissance.
Quelques heures plus tard mon oncle ainsi que quelques ouvriers m'avaient retrouvé et sorti du temple. Après divers médications je fus laissé seul pour la nuit. Mais un ouvrier se glissa dans ma tente après l'extinction des lumières.
-" Tu as commis une lourde faute mon fils. L'urne que nous avons retrouvé ouvert à côté de toi... tu la connais, je t'en ai déjà parlé. Tu ne connais malheureusement pas toute l'histoire. Le pouvoir de cette urne est noir, trop noir pour une personne aussi insouciante que toi jeune homme. Tu devras à partir de maintenant vivre dans le regret, le regret de cet acte de curiosité qui te vaudra l'affection de la mort elle même... Car non, cette urne ne renferme aucun pouvoir, seulement une malédiction qui te pourchassera et ce jusqu'à la fin de tes jours."
Il disparut aussitôt derrière la toile, me laissant seul à mes réflexions. Qu'avais je déclenché ? Quelle était cette malédiction... La réponse à cette question je la découvris longtemps après, la mort semblait en effet m'avoir pris en affection et je compris bien assez vite que cela n'était pas quelque chose de positif bien au contraire. Et malgré mes nombreuses tentatives de suicide je ne peux toujours pas m'évader, libérer ce monde de l'emprise maléfique qui me domine... Car la mort se répand maintenant à travers moi et je suis bien le mieux placé pour savoir que la mort n'est pas un fardeau que l'on éloigne ni que l'on dupe.
Il m'aura fallu soixante ans pour le comprendre et je regrette maintenant d'avoir mis autant de temps pour assimiler quelques chose d'aussi évident.
Vivre avec la mort n'est donc pas impossible... C'est humain.
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| | | D.A.
Nombre de messages : 667 Age : 32 Date d'inscription : 30/04/2013
| Sujet: Re: Cours toujours. Sam 10 Oct - 13:26 | |
| Hellow Ecclesiaste (référence à Equilibrium ce pseudo ?) Ce texte est précipité. Tout s'enchaîne trop vite. La première moitié du texte reste dans l'expectative, et la seconde moitié résume grossièrement ce qui s'est passé. C'est dommage, j'aime bien les histoires de malédiction, momies, désert, fouilles archéologiques... Un univers qui a fait ses preuves. On pourrait reprocher le manque d'originalité dans le traitement, car on voit venir tout ce qui se passe d'une phrase à l'autre. Le garçon curieux qui entre dans le site souterrain, qui trouve un renfoncement que personne d'autre ne voit, qui touche à tout et scelle son destin d'un geste anodin... Quelle était ton intention ? Tu voulais transmettre une ambiance ? Une leçon, comme j'en ai l'impression ? Mais laquelle ? La curiosité est un vilain défaut ? Le plus troublant, c'est vraiment la fin. C'est davantage un résumé qu'une fin digne, comme si tu n'avais pas su comment conclure ton histoire, en plus de laisser traîner des indices étranges. « Et malgré mes nombreuses tentatives de suicide je ne peux toujours pas m'évader, libérer ce monde de l' emprise maléfique qui me domine... Car la mort se répand maintenant à travers moi et je suis bien le mieux placé pour savoir que la mort n'est pas un fardeau que l'on éloigne ni que l'on dupe. » Quand au paragraphe précédent il est question de « connaître l'affection de la mort », je comprends qu'elle va le poursuivre toute sa vie. Or là, ce passage laisse penser qu'elle l'a possédé, poussé à tuer peut-être ? D'où la tentative de suicide pour libérer le monde de lui ? Ce n'est décidément pas clair, ça mériterait d'être retravaillé. J'ai aussi repéré pas mal de fautes d'orthographe, qui tiennent sûrement d'une mauvaise relecture. Tu devrais repasser un coup dessus avant qu'on ne s'attaque aux erreurs récalcitrantes. Donc voilà, j'ignore si tu tiens à ce texte, mais si c'est le cas, il aurait besoin d'une refonte. Il me parait très déséquilibré. Je me tiens à ta disposition si tu as des questions précises. Attrape ton crayon et bonne chance | |
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