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 Grand oral, sujet 1, première session.

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2 participants
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Tangi

Tangi


Masculin Nombre de messages : 470
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MessageSujet: Grand oral, sujet 1, première session.   Grand oral, sujet 1, première session. Icon_minitimeMer 19 Mar - 17:20

Je me sens seul...





Je me sens seul, je suis seul en amour, je suis seul dans la vie. Je marche seul sur une route sans fin, ni but ni horizon, je me sens seul. Assis dans mon grand appartement je me sens seul, les murs sont blanc, l’espace est grand, désert, tout y est vide et silencieux. Le preuves d’amour ne tombent que sur les images déformées de mon poste de télé. Seul le tic tac de mon réveil comble le vide navrant de ma solitude. En regardant par la fenêtre, ma vue plonge sur le parc, le parc des amoureux, le parc de la vie. Le paysage est magnifique, les arbres ont cette belle couleur dorée que leur donne l’automne, le spectacle est sublime, sublime à en faire pleurer plus d’un romantique. Je pleure. J'observe solitairement, du haut de ma tour d’ïvoir, les gens, ils discutent, jouent, s’amusent, rigolent, s’aiment et s’embrassent. Ils sont souvent par deux, certains se tienne la main , les miennes sont dans mes poches parce que j’attends quelqu’un, quelconque, n'importe quand, n’importe qui, quel qu'il soit s’intéressant un minimum à moi. Je me sens seul.


19 heures, encore un de ses vendredi soir comme les autres, je déambule dans le rayon de mon supermarché préféré dans le but de forcer la rencontre, espérant pour moi comme pour eux qu’il n’est pas trop tard, que désormais le célibat ne colle plus a leur peau tels leur acné du temps où ils étaient ados . Il y a cette femme qui me plait dans le rayon ravioli je tente d’avancer mon caddie avec un air sexy, en cherchant mes pâtes je cherche quelque chose a lui dire mais préfère encore me taire afin d’éviter le pire. Encore une fois je dois stopper mes élans cavalier devant l'immense gouffre de ma timidité. Sa profondeur m’assomme et sa noirceur me fige, j'en ai peur. Je me sens seul et cella ne peut plus durer. Je me sens seul, vieux garçons dans ma vielle vie je n’en veux plus, jamais...


Dès à présent, je fais le pacte avec moi même de combattre ma timidité, quotidiennement devant ma glace, sur mon canapé, pour toutes cette merveilleuse femme dans le bus, pour ma meilleur amie et pour toutes les autres aussi à qui je n'est jamais avoué. Cela ne sera pas facile, je m'en doute bien mais toutes ses tentatives ratées, ses batailles perdu seront une pierre de plus à l’édifice, un gravât de plus à jeter dans le gouffre de ma timidité. Cela durera le temps qu’il faudra, l’entreprise sera longue et laborieuse, je continuerai dans ma quête. Mais un jour, le plus jour de ma vie je pourrait rejoindre sur l’autre rive ma belle et douce dulcinée. Hélas la réalité de la vie m’enlève mes illusions. La femme de vie est à l’image de ma retraite, je risque d'être mort avant de la toucher.



Je me sens seul, la vie n’est malheureusement pas un compte de fée...









(inspiration importante: Le klub des loosers)
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Garg Kertome

Garg Kertome


Masculin Nombre de messages : 44
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MessageSujet: Correction : Sb   Grand oral, sujet 1, première session. Icon_minitimeDim 6 Avr - 20:51

Citation :
Je me sens seul...





Je me sens seul, je suis seul en amour, je suis seul dans la vie. Je marche seul sur une route sans fin, ni but ni horizon, je me sens seul. Assis dans mon grand appartement je me sens seul, les murs sont blancs, l’espace est grand, désert, tout y est vide et silencieux. Le preuves d’amour ne tombent que sur les images déformées de mon poste de télé. Seul le tic tac de mon réveil comble le vide navrant de ma solitude. En regardant par la fenêtre, ma vue plonge sur le parc, le parc des amoureux, le parc de la vie. Le paysage est magnifique, les arbres ont cette belle couleur dorée que leur donne l’automne, le spectacle est sublime, sublime à en faire pleurer plus d’un romantique. Je pleure. J'observe solitairement, du haut de ma tour d’ïvoire, les gens, ils discutent, jouent, s’amusent, rigolent, s’aiment et s’embrassent. Ils sont souvent par deux, certains se tiennent la main , les miennes sont dans mes poches parce que j’attends quelqu’un, quelconque, n'importe quand, n’importe qui, quel qu'il soit s’intéressant un minimum à moi. Je me sens seul.


19 heures, encore un de ces vendredis soir comme les autres, je déambule dans le rayon de mon supermarché préféré dans le but de forcer la rencontre, espérant pour moi comme pour eux qu’il n’est pas trop tard, que désormais le célibat ne colle plus a leur peau telle leur acné du temps où ils étaient ados . Il y a cette femme qui me plaît dans le rayon ravioli je tente d’avancer mon caddie avec un air sexy, en cherchant mes pâtes je cherche quelque chose a lui dire mais préfère encore me taire afin d’éviter le pire. Encore une fois je dois stopper mes élans cavaliers devant l'immense gouffre de ma timidité. Sa profondeur m’assomme et sa noirceur me fige, j'en ai peur. Je me sens seul et cella ne peut plus durer. Je me sens seul, vieux garçons dans ma vieille vie je n’en veux plus, jamais...


Dès à présent, je fais le pacte avec moi-même de combattre ma timidité, quotidiennement devant ma glace, sur mon canapé, pour toutes ces merveilleuses femmes dans le bus, pour ma meilleure amie et pour toutes les autres aussi à qui je n'ai jamais avoué. Cela ne sera pas facile, je m'en doute bien mais toutes ces tentatives ratées, ces batailles perdues seront une pierre de plus à l’édifice, un gravat de plus à jeter dans le gouffre de ma timidité. Cela durera le temps qu’il faudra, l’entreprise sera longue et laborieuse, je continuerai dans ma quête. Mais un jour, le plus beau (?) jour de ma vie je pourrait rejoindre sur l’autre rive ma belle et douce dulcinée. Hélas la réalité de la vie m’enlève mes illusions. La femme de ma vie est à l’image de ma retraite, je risque d'être mort avant de la toucher.



Je me sens seul, la vie n’est malheureusement pas un compte/conte ? de fée...









(inspiration importante: Le klub des loosers)


Entamons par le respect des consignes. On voit que tu as repris la thématique de la vacuité, les images en mots ("un gravat de plus"), et que, le moins que l'on puisse dire, c'est que ton narrateur est un personnage en creux. Mais il résonne beaucoup à mon goût. Pourquoi ne pas être allé jusqu'au bout de la vacuité de sa vie en le faisant carrément disparaître à la fin ? Dans une société comme la nôtre où tu sembles l'intégrer, société d'agir et surtout de dire, son silence confine à son évaporation, et sans ce texte ne reste que l'inexistence. C'aurait dû être creusé, dommage. Respect des consignes : 3,5/5

L'originalité à présent. La vacuité appliquée à l'amour, rien de plus rabâché. Cela sent l'anti-héros houellebecquien à trente bornes, et lui n'apporte déjà pas grand'chose à la littérature. Le réveil qui égrène les secondes dans le vide de l'apprtement blanc, les pathétiques tentatives de sociabilisation, le plein du dehors en opposition au néant intérieur, c'est du déjà lu pour moi. Originalité : 0,5/5.

Il nous reste le style, le rythme et la grammaire. Un rythme cohérent, bien marqué, sans hésitation devant les phrases nominales. C'est un texte à virgules, et tu l'as bien fait ressentir. Manque peut-être de points de suspension, mais tu fais un bon usage de l'anaphore. Des occasions ratées, comme la "tour d'y-voir" pour un spectateur de sa propre vie, ou le "compte de fée" dont je ne sais s'il est volontaire, s'il se rapporte aux gravats amassés un par un. Cependant, un dernier paragraphe un peu bâclé et très convenu rabaisse un peu la note, tout comme un manque d'images, métaphores et autes figures de style : 3/5

Enfin, le vocabulaire. Adapté, certes, mais plutôt pauvre et attendu. Normal quand on parle d'un pitoyable timide faisant ses courses, mais il ne traîne pas son caddie dans les allées durant tout le texte. Il tombe souvent juste, toutefois, avec "horizon" ou un très joli "quelconque". Allez, 3/5.

Un point de moins par dix fautes d'orthographe ou de frappe arrondi au supérieur (pas assez de relectures, au demeurant), -3, un total de 8/20.
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