Les doigts dans la prise.

La scène se déroule à l'entrée d'une caverne aux flancs gribouillés, une fine pellicule de neige recouvre le sol en son palier. Nulle végétation céans, la roche affleure spontanément autour du trou béant. Un jeune homme assis contre le mur ainsi formé, récite ses leçons d'un ton pas franchement passionné.

- Aa, Bé...
- Et bien ?
- ...Cé, Dé Eu...
- Tu fais quoi là ? demande-t-il étonné.
- Je reprends les bases, les trucs que j'ai loupé, répond le jeune homme concentré sur son cahier.

L'entité reste perplexe quelques instants avant de lui faire remarquer :

- ...èF, Gé...
- T'es sorti de la caverne ?
- Tu vois bien. Hach, Ii, Ji... poursuit-il sans décoller les yeux de sa page.
- Mais... tu fais quoi là ?! Pourquoi t'es sorti ?!!

Nulle couleur n'est assez sombre pour expliciter sa colère de l'instant. Le jeune homme, lui, semble exténué : il ferme violemment son cahier, se lève sur ses deux pieds, et fait face à son mystérieux écuyer. Les regards brûlants s'échangent et d'aucuns des lecteurs ne savent qui va prendre la parole en premier.

- Et mon alphabet hein, t'en fais quoi de mon alphabet ! Mais tu m'emmerdes trou du cul ! Ras-le-bol de tes conneries ! J'me casse sous de meilleures auspices (hospices ?) dont on m'a dit qu'ils étaient fort propices - bien plus que ta compagnie et tes humeurs exécrables - à l'épanouissement par l'art et ce, sans matrices. Depuis quand les amis imaginaires dénués d'imagination posent-ils des questions... Pas besoin de me filer, là où je vais j'espère trouver plus de maturité que tu n'as jamais su m'en apporter. Et je suis gentil en t'en accordant quelque crédit. Si t'as pas envie de grandir moi si, finies les conneries à l'écrit et la vie l'air contrit !

Alors que l'un des protagonistes reprend son souffle, l'autre voit le sien coupé par les révélation ainsi déballées. Le calme refait peu à peu surface, les oiseaux reprennent leur chant et les ours coursent les méchants, lorsque qu'enfin se brise la glace.

- Mais Katarin... entreprend l'ami tout penaud.
- Ben tu te débrouilles mon vieux, tu vas chercher quelqu'un d'autre à harceler. Moi je m'en vais en Ter Aelis pour apprendre l'éloquence et ses délices. Voilà une occasion de se mettre au vert, et au verre. Modération, modération... on verra ce qu'elle en dira hein.



Voili voulou, c'est moi que v'la. En d'autres lieux certains d'entre vous me connaissent sous un autre nom/pseudo, peut-être même quelques uns m'ont déjà lu (positiver, positiver, il ne faut jamais désespérer !). Comme il... n'est pas écrit ci-dessus, l'autodidaxie m'a stoppé dans un espèce de bourbier "littéraire" (j'ai beau positiver, il fallait des guillemets) et je suis ici pour m'en dépêtrer. Gageons que je trouverai oreilles à mon pied ou chaussures attentives, à moins que ce ne soit l'inverse.

Le Roi est mort, vive le Roi !

Chaudbiz a été sobrement enterré, à ce que je constate. Que Katarin s'épanouisse dans ce nouveau terreau, que ta plume vole et virevolte comme elle l'a si souvent fait, et enchante nous, enchante nous, comme tu sait si remarquablement le faire...

Notre ami Mido ayant oublié de te donner le lien de la table d'orientation, je répare cette erreur : ici

Encore une fois : bienvenu, Katarin.

- èM èN Oh Pé ...



Blam !


-Oh pardon ! Milles excuses jeune homme je ne regardais pas devant moi ! Ca va ?

-Coink ?

Se baladant a Bethil pour verifier si des nouveaux ne venait pas pointer le bout de leur nez, Schaft avait malencontreusement percuter un jeune homme qui ... apprenait vraissemblablement l'alphabet.
Le cahier du malheureux studieux jeune homme etant tombé a ses pieds, Schaft se baissa pour l'aider a le ramasser, tout en continuant a s'excuser.

Arrivée en bas, elle se rendis compte que c'etait ... un nouveau !

-Oh, vous etes tout recemment arrivé ici ? Permettez moi de me presenter, je m'apelle Schaft Koneko. Permettez que je vous offre un verre a la taverne pour me faire pardonner !

(Cher Mido, je ne t'attribue aucun mérite : en effet, je suis convaincu que de viles indiscrétions Walkeresques (ou autres) t'ont mis sur la voie. Quand je lui disais à la personne susnommée que j'en avais mangé du Pokora...)

ChaudBiz continue d'exister en un autre endroit, il a du être ramené à la vie parce qu'on en veut à sa peau. Un comble non ? Et puis pourquoi ? Pourquoi pas ? Gageons que je m'accorde enfin quelques fiertés, en sus de celle d'être l'élève d'Irrumo.


- Un verre ? Un refus serait indécent ! Verre... Vé, Eu, èR, èR, Eu... oui c'est bien ça. Un peu de musique même pour lever plus haut son vers. Je vais finir par m'y perdre. Dans l'alphabet, pas dans l'alcool !

C'est donc avec un plaisir non mesuré qu'il suivait la charmante hôtesse le guidant vers (encore !) la taverne, dans le but (in)avoué d'y versifier en appréciant la boisson. Dire qu'ainsi cette dernière le guidait, vraiment, quelle bassesse. Bien que la compagnie d'une bouteille, fut-elle de verre, soit agréable, une présence humaine, et féminine, est encore plus plaisante.

- Avec plaisir je vous suis.

L'attention à son paroxysme, il s'apprêtait à découvrir de cachés délices en Ter Aelis.