Le sujet est plutôt bien respecté. L'implicite de la consigne est que j'attendais de pouvoir recalquer la mélodie sur des paroles, et c'est le cas. Attention toutefois à la pénultième strophe qui ne compte que quatre vers quand tous les autres en ont cinq.
Au niveau du fond, je sens Lottie ramollie avec le temps. "Celui qui me ressemblait, qui n'avait pas peur de moi" : tu ne t'es pas assez détaché de toi, tu n'es pas assez rentré dans la narratrice. Il n'y a pas de peur dans le monde de Lottie, que de la gratuité. Et l'amour aurait dû être vu de manière un peu plus folle, comme fascination ou obsession. De même, c'est un peu ridicule de les faire sortir pour aller vivre leur amour ; le plus probable est qu'ils sortent parce qu'ils ont fini tous les résidents et le personnel de l'établissement. Et d'une façon plus subtile, lente et imagée que ce bref massacre que tu nous dépeins. A mon sens, il manque au moins trois strophes, que tu aurais eu amplement le temps de créer.
La chute (c'est le cas de le dire) est bonne, soit dit en passant. Mais elle manque d'agonie, de cruauté, de folie et de violence, comme toute la chanson.